identity card PRÉNOM : Snezhana. Non, Snezhana, pas Snezhana. Putain, pas foutus de prononcer les trucs correctement. Pourtant c'est joli comme prénom, ça veut dire neigeux, quand on voit sa tronche pâle on comprend pourquoi elle a été nommée comme un ersatz de Blanche-Neige. Au vu des aléas de prononciation, on l'appelle généralement par son nom de famille. Volkov. Dérivé du loup, soit une ironie du sort, soit un héritage ancestral. Et oui, oui, prononcé avec l'accent russe d'Hollywood, Volkov, Fuck Off. Elle le prononce souvent comme ça même si elle n'est pas censée, parce que ça fait toujours du bien de l'envoyer à la gueule des gens. AGE : Un âge triste, l'âge emblématique que personne ne veut passer. Bien sûr personne ne veut passer aucune des dizaines mais pour une raison, c'est la trentaine qui fait chier les gens. Le symbole de la vie active obligatoire. Elle y est depuis un moment dans la vie active alors c'est pas ça qui change grand chose. Mais trente ans, sur le papier, ça fait quand même chier. PROFESSION : Gravée dans sa peau comme dans celle des autres. Des arabesques, des mots, tant de dessins, parfois juste beaux, parfois porteurs d'un profond passé, de larmes ou de joies. C'est elle qui, armée d'une aiguille et d'encre, les couche dans l'épiderme de centaines de gens. Elle est tatouée et tatoueuse. Elle se fait aussi un peu d'argent grâce à son compte Instagram. STATUT SOCIAL : Elle est seule. Depuis ses... Disons déboires avec Saul, elle n'est sortie avec personne. Ce qui n'est pas dire qu'elle n'a pas été avec qui que ce soit pour une nuit. Mais oui officiellement elle est célibataire. Sauf que tout ça ça marche pas, ça lui ronge le coeur comme de l'acide, comme si sans lui elle rouillait. RACE : La malédiction lupine dans les veines depuis des générations. NATIONALITÉ : Vodka, glace et dictature masquée, rois d'internet. Russe. ORIGINES ET FAMILLE : Vous savez, si elle est ruskov c'est que c'est de famille. Sa mère est russe depuis la nuit des temps (elle porte par ailleurs son nom) et son père l'est également. Lui par contre est un bâtard. Enfin pas littéralement, il est issu d'une union légale, mais il est mi-russe mi-japonais. C'est le résultat de la proximité géographique Vladivostok-Japon voyez-vous messieurs-dames. Et c'est une union lupine que celle de ses parents. Une mère alpha. Un père bêta. Mais le père a dû quitter la Russie, il travaillait dans une grande compagnie, a dû venir en irlande. Sauf que l'alpha ne quitte pas sa meute. Le père est parti, la fille est partie, la mère est restée.

characterization Trilingue, elle parle le russe, le japonais et l'anglais + elle fume presque un paquet par jour, des lucky strike + elle a deux chats, lev et simba + elle écoute beaucoup de vieux rock + au lieu de prendre l'avion pour revenir en Irlande, elle a insisté pour prendre le transsibérien jusqu'à Moscou puis traverser l'Europe en train avec de prendre l'Eurostar à Paris, un autre train en Angleterre et enfin le ferry jusqu'à Dublin. elle a  traîné Saul dans ce périple mais autant dire que son père, lui, a pris l'avion + quand le loup prend le dessus c'est de jaune que ses yeux brillent + elle a toujours dessiné bien sûr, mais l'idée d'être tatoueuse c'est Saul qui lui a filée, qui l'a motivée à faire quelques études là-dessus pendant qu'ils ouvraient le salon + elle aimerait voyager, voir le monde, trouver un endroit sur cette planète qui la fasse vibrer. mais d'un autre côté elle a peur de voyager. et ça il n'y a nulle terre sur laquelle elle se sente réellement chez elle ? + méchante. elle est terriblement méchante la russe. pas grande gueule non mais acerbe, à donner des coups de poignards dans le dos, à lancer sur un ton sans émotions les pires saloperies qui pourront faire pleurer les gens + comme un paladin pourtant, elle se sent obligée de faire quelque chose pour les humains de temps en temps, une bonne action hebdomadaire disons. pas grand chose mais de quoi aider sa conscience + elle n'est pas spécialement asociale, les gens ont juste tendance à la détester + quand des clients lui demandent des tatouages japonais, souvent elle tatoue un kanji de merde, le genre qui veut dire table. ou tout du moins elle ne corrige jamais leurs erreurs + il y a cinq ans elle est tombée enceinte, est partie un weekend en Angleterre et s'est fait avorter. ce faisant elle a perdu Saul + elle a appris très tôt à maîtriser ses pouvoirs, l'avantage d'une famille très canine. d'ailleurs elle se concentre constamment sur ses pouvoirs pour les mater, s'en détacher, et pouvoir à tout moment se transformer. étrangement elle a l'impression d'être plutôt en bonne voie + elle est à peu près sûre que son nom de famille remonte aux temps plus ancestraux où les noms de familles dépendaient encore des gens du village. Il semblerait logique que les loups aient été nommés par les contemporains superstitieux à raison + sur son compte insta, des photos d'elle avec des vêtements sponsorisés, des photomanipulations qu'elle a créées, des photos de tatouages. elle se fait de l'agent en plus + elle boit pas mal de rhum, du Kraken, mais elle boit aussi du café + elle est arrivée à glencullen il y a dix ans et a immédiatement entrepris de tuer le bêta des Mitusi, se faisant une place chez eux + elle vit dans la maison de son meilleur ami et camarade de meute.

depuis quand habitez-vous à Glencullen ? Et pourquoi avoir choisi cette ville ? : Oh ça fait quelques années maintenant. Dix à vrai dire. Sans Saul je serais restée à Vladivostok ou je me serais installée dans le centre-ville de Dublin. Sauf que Saul venait d'ici, c'était son berceau à lui alors je l'y ai suivi, c'était pas non plus trop loin de la ville. Quand il est reparti j'aurais pu tailler la route, aller n'importe où. Sauf que j'ai trouvé ma meute, j'ai construit mon nid, maintenant je reste là, le jaune et le rouge vont trop bien ensemble pour les séparer. Cette ville je dirais pas que je l'aime mais elle me dérange pas. Je ne sais pas si il y a d'endroit que j'aime réellement. En traversant les plaines de la Sibérie, en frôlant le lac Balkaï j'avais senti quelque chose s'agiter au fond de moi mais dans ces villes rien. Je ne connais que celles-ci, peut-être qu'un autre endroit me plairait. Avez-vous remarqué la présence de plusieurs créatures surnaturelles ? Croyez-vous en leur existence ? Si vous êtes vous-mêmes une de ces créatures, avez-vous conscience de la présence de chasseurs, ou vous pensez-vous plus fort qu'eux de toute manière ? : Ah ça. Dans ma famille si je n'y avais pas cru on m'aurait fait interner. Quand on croit mourir de souffrance chaque mois sous la lune, quand l'on galope à quatre pattes sur l'humus, quand on déchire de la chair à plein crocs, quand on hurle avec sa famille, sa meute, il faut bien être fou pour ne pas y croire. Il n'y a pas que nous pourtant. Ah si seulement il n'y avait que nous mais non, à la pleine lune on voit aussi sortir la racaille, ces pauvres magiciens limités qui se croient chez eux. Ils étaient là à l'extrême est de la Russie aussi, ils sont là. Qu'ils crèvent ces expériences ratées de jeux de rôles sur table. C'est ce qu'on fait avec les Mitusi, on extermine la vermine. Après on n'est pas les seuls à vouloir leur trancher la gorge aux arnaqueurs, il y a aussi les chasseurs. Quel nom présomptueux, nous sommes les véritables chasseurs. Enfin ils veulent notre peau à nous aussi. Ils ne l'auront pas. Oh ils sont doués les salauds mais nous serons toujours meilleurs. Sinon ils nous auraient déjà éradiqués. Croyez-vous en l'existence de divinités quelconques ? Avez-vous une religion ? Si oui, laquelle ? La pratiquez-vous sur une base régulière, ou pas du tout ? : Je connais toutes les légendes par cœur, toutes les versions, tous les folklores. J'ai appris tout ça comme un fan de fantasy qui connaît sur le bout des doigts tout cet univers fictif. Sauf que je sais bien que ces contes n'en sont pas, leur véracité est indéniable pour moi. Mais voyez-vous je suis comme tous ces chrétiens croyants qui ne vont jamais à l'église, fêtent Noël parce que c'est une tradition commerciale et ne se rappellent de prier que lorsque tout s'écroule sous leurs pieds. Je ne suis pas pratiquante. Encore que... Hurler à la lune c'est presque une prière, même si elle ne veut pas de nous.

PSEUDO : Cranes for Spidey (not so serious sur Bazzart) PRENOM : Emma AGE : 17 ans COMMENTAIRE, SUGGESTION ? : le forum est tellement putain de génial AVATAR : Ira Chernova GROUPE : Wolves PERSONNAGE : inventé

Tu ne tueras point. Un commandement. Tu ne tueras point. Tu ne tueras point. Je pourrais continuer, tous les autres pourraient être remplacés par celui-là. Tu ne tueras point, c'est pas la chose la plus importante ça ? Mais la self-défense on en fait quoi ? Et la vengeance ? Et tous ces salauds qui eux continueront à tuer ? Et les guerres ? Et puis ça se trouve ils ne méritent pas de vivre. Ouais je sais c'est pas aux mortels d'en décider. Rien à foutre, tout le monde meurt, que ce soit sous tes crocs ou ailleurs. Mais pourquoi tu tues toi ? C'est pas de la défense, de la vengeance, c'est animal, brutal. Loup à loup, pas même de pitance, une simple querelle de pouvoir. Ouais au final je sais pas si c'est si animal que ça, la hiérarchie ils connaissent tellement bien dans le monde des hommes. A moins que ce ne soit le côté sauvage de l'humain toute cette organisation. C'est la seule explication. Tes griffes sur l'humus, marchant sur la mousse comme un tapis, c'est le confort enfantin. L'air de tes poumons et celui de la nuit s'embrassent, humidité flottant, brume. Les battements de ton cœur s'accélèrent graduellement, l'odeur de la meute se fait plus présente. L'animal avance et toi, au fond, loin derrière les instincts, tu te rappelles la Russie où tu courais encore il y a peu de temps.

Des millions de lucioles, une ville de vers luisants, loin. Le vent a le goût des embruns, trop salé, trop amer. A des kilomètres de là tes yeux décèlent une chenille taillant à travers les plaines, lumière tremblante. Roule, roule train de malheur. Il peut rouler le con il n'échappera pas à la lune, à son pauvre reflet de soleil maudit. brièvement tu imagines un loup dans un train. Terreur dans les wagons. Massacre. Rouge le paysage à travers les vitres. Le gibier serait trop facile, le gibier serait surtout innocent. Les proies de cette nuit sont les sorciers. Cela finira dans le sang comme ça a commencé pour toi. Les yeux rouges sont ceux de ta mère. Les yeux jaunes sont ceux de ton père. Tu as sans doute un grand avenir ici dans ces plaines. Ah elles sont grandes ça c'est sûr. Quelle putain de prison. Pourtant dans la meute tu es à sa place, on est toujours chez soi dans sa meute. Quelque chose ne va pas. Quelque chose ne va jamais. Comme le sentiment de rater quelque chose, d'évoluer parallèle à un dessein, de presque pouvoir le sentir sans jamais le toucher. Tu es de ceux-là, les éternels insatisfaits, les enfants à qui le monde a oublié de donner un destin, parce qu'il y a trop de monde aujourd'hui comment peut-on possiblement donner une raison d'exister à tout le monde ? On ne peut pas c'est comme ça ma pauvre chérie. Alors toi tu vas courir et tu vas hurler à la lune et tu vas déchirer des gorges à pleine dents et c'est comme ça. Et peut-être que plus tard tu tueras ton père et puis ta mère et qui sait tu régneras sur les nuits de Vladivostok.

Ce n'est pas dans la forêt que tu aimerais marcher, c'est dans le cosmos. Fondue dans la constellation du loup, pattes sur les galaxies comme un tapis, nébuleuses en décorations, trous noirs en mystères. Les planètes n'ont pas besoin de se tuer, il n'y a pas de guerre des étoiles. Dans le noir sans oxygène tout est simple, pacifique. Le vide, les astres, un univers à explorer comme on passe de quartier en quartier. Le rêve humain. Irréalisable, toi tu es coincée sur cette terre, coincée dans un corps lupin. Avec de basses pulsions, de bas desseins. Et une certaine soif de sang. Tu es heureuse d'avoir quitté ta patrie, t'évitant le passage par le parricide et/ou matricide pour monter en grade. Ici c'est un inconnu. Tu observes depuis quelques mois cette meute, les Mitusi. Leur odeur te plaît, leurs habitudes aussi. Le flair te guide, les pupilles animal et un grognement monte au fond de ta gorge que tu n'as pas commandé. Le loup décide, tu peux à peine tirer les ficelles derrière tout cela. Enfin une trouée dans la voûte des arbres. Tu y débouches devant une meute. La meute. En position. Bien sûr qu'ils t'attendent, leur odorat n'est pas moins bon que le tien. Tes yeux passent à peine sur l'alpha, c'est dans le regard jaune qu'ils s'arrêtent. le défi, le défi y est. Partout dans ton corps, dans tes iris azur, dans le grondement qui monte des tréfonds de tes entrailles. Ils ont tous compris. C'est le bêta que tu veux, rien d'autre. Reste à savoir si ils le défendront. Et tes muscles prêts à bondir pour arracher la vie. Tu ne tueras point. Tu ne tueras point. Tu ne tueras point. Peut-on en vouloir à la bête de tuer ? Tu n'es plus homme, tu es loup. Le loup déchire et dévore.

Et pourtant tu t'es appliquée à soigner parfois, jamais de tes propres mains, tu les as lavées. Culpabilité peut-être. On doit tous quelque chose au monde, surtout avec des pouvoirs comme les tiens, comme les siens. Tu envoies les gens au royaume d'Hadès, il les rappelle pour leurs derniers mots. Un équilibre ? Oh peut-être, enfin comme un funambule sur une corde entre deux gratte-ciels. Tu ne peux réparer tes meurtres en demandant à d'autres d'apaiser des douleurs. Pourtant tu tues des meurtriers, est-ce si grave ? Tu ne tueras point final. Un pansement sur un cadavre ça n'est pas très utile, ça n'offre pas la rédemption. Rien n'offre la rédemption, que Dieu et dans le monde où l'ont vit on peut se demander si ils sont du genre à l'accorder. Il, ils, elles. On s'y perd. Et puis y a Lui aussi. Arrivé dans un coup de blizzard, une tempête dans la tête, tellement proche de l'hypothermie, il aurait crevé tout seul dans sa folie. Tu as joué la flamme. Parce que les blizzards c'est fascinant, parce que quand on entend les défunts on vaut la peine de prêter l'oreille. L'amour ça commence comme ça, quelqu'un qui a foutu le camp et quelqu'un qui devrait sérieusement suivre la même voie. Oh tu l'as fait chier l'autre, à le pousser au cul pour qu'il aide les gens pendant que tu ne te mouillais pas, pendant que tu arpentais les nuits en arrachant les gorges de pécheurs. Il ne t'en a pas voulu. Pas pour ça du moins, sinon tu ne l'aurais pas pris dans tes bagages dans le transsibérien. Et tu ne serais pas allée t'installer dans son vieux village. La flamme contre le blizzard ça marche. Un temps du moins. Tu n'avais pas idée du futur, des déchirures, de la solitude. Personne n'imagine jamais.

Il y a deux genres de personnes dans ce monde. Les réalisateurs de documentaires animaliers qui mettent une musique rapide et violente quand deux bêtes se battent et ceux qui y mettent des simples violons doux, tragiques. C'est un choix de jugement sur la nature. Sauf que la nature on y est et il n'y a pas de musique. Sauf si les grognements, les cris, les chocs en sont. Rude, agressifs, la respiration des animaux rauques. Il s'élève au-dessus de vos fourrures une chaleur qui déforme l'air. Du sang au sol, des yeux braqués sur le duo. Ils ont choisi de ne pas intervenir, de te laisser jouir de ton droit. Oh tu en jouiras. Tu lui déchireras la gorge à ce bêta, alors qu'il ne t'a rien fait. Un jeu de trônes c'est ça ? Dans votre lit, à des kilomètres de là, est-ce que Saul dort ou est-ce qu'il ne ferme pas l’œil en se demandant si tu lui reviendras ? Cela n'a aucune importance pour la bête que tu es. Une mort ce n'est rien dans ce monde de terreurs et de magie, de haines ancestrales, où l'on se bat même avec ses congénères. Et toujours à la mort. Comment pourrait-il en être autrement ? La nature détient le monopole de la violence physique légitime, pas l'Etat. L'Etat n'est rien face aux principes qui régissent toute meute, fut-elle de loups ou de lions. Le sang vole, la douleur pulse dans tes veines. Morsures, griffures, tu boîtes et te régénères en même temps. Mais comme toujours "vous devriez voir l'autre mec". Tu ne tueras point. Tu ne tueras point. Tu ne tueras point. Lave les mains de la Bible, au diable Moïse, l'hémoglobine envahit ta gueule, tu y goûtes presque avec plaisir. Le bêta n'est plus qu'une poupée de chiffon à la gorge ouverte, reposé enfin. Tu fermes les yeux. Et tu les rouvres jaunes. 

Wow, trop cool, t'es enfin des nôtre mon p'tit ! Alors avant de commencer le blabla un peu chiant, je vais quand même te dire ce que j'ai pensé de ta fiche : ça valait le coup d'attendre, j'adore tellement ta plume .

Et maintenant, parlons bien parlons peu, parlons de tout ce que tu peux faire maintenant que tu es validé. Alors déjà sache que la première chose que tu dois faire, et c'est très important, c'est de recenser ton avatar. Si tu ne le fais pas et que quelqu'un d'autre le prend, c'est toi qui devra changer. Tu peux donc faire ça ici. Ensuite, tu auras peut être envie de te trouver des potes, non ? Tu peux aller t'ouvrir un répertoire de liens, mais si jamais ce n'est pas assez, tu peux aussi te faire un scénario. N'oublie pas non plus d'aller te recenser dans les différents répertoires. Et puis si tu cherches un rp, ne cherche plus, va directement faire une demande !
Voilà, c'est tout ! N'hésite pas à venir flooder avec nous !