identity card PRÉNOM(S) : Clara, prénom qui a vraiment défini la jeune sorcière. Ce dernier peut signifier brillant ou encore glorieux. Elle a toujours voulu se montrer digne de ce prénom, se surpassant pour chaque chose qu'elle entreprends. Bonnie est son second prénom. Lui aussi la définie bien, pour ceux qui la connaisse vraiment. Les Bonnie sont connues pour être des femmes curieuses et sympathiques, franches et directes. Parfois elle se montre un peu trop directe par ailleurs. AGE : Un 15 avril elle a vu le jour, elle a dorénavant 25 ans et compte toujours les jours avant son prochain anniversaire, jeu agaçant pour ses proches à qui elle ne cesse de rappeler la date. PROFESSION : Elle a bien essayé de prétendre à ses parents qu'elle voulait faire strip-teaseuse mais ils n'ont visiblement pas apprécié la plaisanterie. Clara fait des études de biologie, mais elle rêve de travailler dans un parc aquatique en tant que soigneuse. Disons simplement qu'elle n'est pas encore sûre de sa voie. En attendant, le week-end elle est vendeuse dans une petite boutique de chaussures. STATUT SOCIAL : Célibataire, elle prétends qu'elle n'attends rien des hommes. Clara à la palme d'or pour être désagréable avec un garçon si jamais elle pense développer des sentiments pour lui. Elle ne veut pas souffrir pour des sentiments que seule la lune elle-même ne comprends sans doute pas. RACE : Sorcière, cela a définit sa personnalité, sa façon d'être, cette fausse façon d'être détachée. Elle se montrera toujours détachée, parce qu'elle sait qu'une sorcière doit faire des choses contre sa volonté. Elle sait que sa race l'oblige à ressentir certaines choses. Elle aurait aimé avoir un réel libre arbitre, mais le jeu en vaut la chandelle. NATIONALITÉ : Anglaise, la jeune fille se moque pas mal de ses origines terrestres, d'autres choses lui accapare bien plus l'esprit. ORIGINES : Très franchement, elle n'en sait rien, parfois il lui arrive de fixer les yeux verts de sa mère en se demandant s'ils n'ont pas un peu de sang italien. FAMILLE : Fille unique, sa mère, voyant qu'elle avait donné naissance à une autre sorcière, se rendit compte que sans doute elle n'aurait jamais d'enfant en bonne santé. Elle ne voulu pas prendre le risque à nouveau. Le père de Clara se doute sûrement de ces traits familiaux particuliers. Mais la mère de Clara n'a avoué que depuis quelques mois à sa fille qu'elle était aussi sorcière. La jeune fille a dû apprendre par elle-même, puis avec l'entraide d'un ami qui lui est cher. Elle ne lui a pas encore pardonné à ce jour de l'avoir laissé sans conseils. Sa mère pensait qu'elle risquait plus d'embrouiller ou d'effrayer sa fille. Clara est bien plus proche de son père, qui lui, a toujours su se montrer présent pour son enfant, peu importe les difficultés. Clara vit en appartement étudiant et ne rentre plus le week end à cause de sa mère. Cependant, la jeune étudiante accepte d'échanger des lettres avec sa génitrice.

characterization Clara s'est construit une carapace, un personnage. Si elle refuse les relations amoureuses, c'est bien parce qu'elle se doute que cette carapace tomberait. Elle veut se montrer intouchable, inviolable, parfois un peu trop têtue. C'est une jeune femme observatrice et elle n'a pu s'empêcher de remarquer dès l'enfance que la loi du plus fort dominait. Alors elle a appliqué une autre règle : c'est le plus intelligent qui gagne. Clara n'aime pas les moutons, elle aime donner son avis et elle aime que les autres osent lui dire ce qu'ils pensent vraiment. Alors elle a toujours réussi à allier vie sociale tout en gardant une part de mystère. La jeune femme se surprotège sans doute trop. Son côté humain la rends pourtant tendre avec ses parents, bien qu'elle soit en froid avec sa mère. Cette dernière aurait pu l'aider quand elle a découvert que Clara était une sorcière comme elle, au lieu de cela, elle a nié et a continué de se cacher de sa propre fille. Avoir une confidence de Clara montre qu'elle fait vraiment confiance à son interlocuteur. Se confiant rarement, elle raconte toujours sa journée sur des feuilles blanches avant de les brûler avec l'aide d'un briquet. La vérité, c'est que Clara est rongée de l'intérieur, mais c'est avant tout une femme qui continuera toujours de se battre et se relèvera sans cesse, peu importe les coups. En grandissant, en découvrant ses pouvoirs, elle ne pensait pas qu'elle allait devoir tuer, devoir fuir sa maison les soirs de pleine lune. Jamais elle n'aurait pensé être fascinée par cette substance rouge écarlate qui coule dans les veines des êtres vivants. Clara se torture toujours en se demandant comment aurait été sa vie si elle avait vraiment eu le choix d'être un être humain. Pourtant personne ne connaît ses questionnements existentiels. Intelligente, elle tente toujours de capter chaque mouvement du corps de son interlocuteur, un peu à la façon d'un mentaliste (sans avoir la prétention d'en être un) pour savoir à qui elle a affaire. Malgré tout, son vrai cercle d'amis est vraiment restreint. Courageuse, téméraire, fonceuse et souvent orgueilleuse. Elle peut mettre plusieurs mois avant de s'excuser, même lorsqu'elle sait sur le moment qu'elle a eu tort.

depuis quand habitez-vous à Glencullen ? Et pourquoi avoir choisi cette ville ? : Quand elle était enfant, ses parents ont été mutés pour le travail, tout simplement. A vrai dire, Clara ne sait plus vraiment lequel des deux a fait bouger toute la famille. L'endroit où elle vit lui importe peu. Bien que maintenant qu'elle ait au moins un ami auquel elle tient, elle n'a pas vraiment envie de changer de paysage sans lui. (Elle ne le lui reconnaitra jamais.) Avez-vous remarqué la présence de plusieurs créatures surnaturelles ? Croyez-vous en leur existence ? Si vous êtes vous-mêmes une de ces créatures, avez-vous conscience de la présence de chasseurs, ou vous pensez-vous plus fort qu'eux de toute manière ? : N'étant pas dépourvu d'un certain sens pratique, Clara se doute que quelqu'un peut lui tomber dessus pour essayer de la tuer. A vrai dire, elle le comprends, étant devenu elle-même une chasseuse à sa manière. Elle sacrifie bien des êtres humains après tout. Elle ne se pense pas plus fort qu'eux. Il ne faut jamais sous estimé un adversaire et lui faire front seulement quand on pense réellement pouvoir gagner. Croyez-vous en l'existence de divinités quelconques ? Avez-vous une religion ? Si oui, laquelle ? La pratiquez-vous sur une base régulière, ou pas du tout ? : Clara ne compte plus les nuits où elle regarde la lune, lui demandant des réponses, des explications. Elle aimerait avoir sa version des faits. Comprendre comment un être de lumière et de bonté a pu s’éprendre d'un être incarnant tout ce qu'elle n'était pas. Clara, contrairement à ses parents humains, préfère sa mère la lune. Elle est sa véritable religion. Par respect pour sa mère divine, elle accepte d'aimer son père la mort. Le pire pour la jeune fille, qui a hérité de ses deux parents divins, c'est de comprendre cette soif de sang tout en la trouvant détestable au fond. Ce qui ne l'empêche pas de se comporter comme un être froid, bien qu'il n'en est rien au fond. Parfois elle aimerait bien trouver un bouton on/off pour que les choses soient plus simples avec ses sentiments humains et sorciers.

PSEUDO : Mira PRENOM : Marie AGE : 24 ans COMMENTAIRE, SUGGESTION ? : Tout est parfait   AVATAR : Emma Watson GROUPE : Sorcier PERSONNAGE : inventé mais lien prévu avec Cilian

   Ouvrant les portes de son appartement étudiant, elle laissa passer Hayley, une camarade de classe. Elle devait travailler toutes les deux sur un dossier commun. Ce n’était pas la première fois que les deux jeunes femmes travaillaient ensemble, pourtant, Clara restait Clara et elle était très secrète. Hayley posa son sac sur la chaise du bureau et fronça les sourcils, se penchant vers un petit aquarium.

« Ah ! » Lança Clara en fermant à clefs. « Je te présente mon combattant, je l’ai depuis hier… Je l’ai appelé Cilian. » Appuya-t-elle, bien que Hayley ne connaissait pas les raisons de ce choix. Son regard pétillait de malice alors qu’elle tirait une autre chaise et se mettait au travail sans attendre.

Cilian, le seul qui à ce jour a réellement la totale confiance de Clara. Comme beaucoup de choses dans ce monde, sa confiance avait un prix, son affection encore plus. Elle tenait à son ami et rien que pour ça, il méritait d’être comparé à un petit poisson agressif envers les autres. C’était purement gratuit, mais cela lui faisait plaisir. A quoi sert une amitié sincère si on ne peut pas taquiner le principal concerné ? A deux, ils partageaient un secret. Bien sûr, ils n’étaient pas les seuls, loin de là. Mais Clara ne faisant confiance qu’à Cilian ne rejoindrait un cercle que si ce dernier le lui demandait. Elle n’aime pas le principe de perdre une partie de son libre arbitre. En tant que sorcière, sa nature l’empêchait d’être un être humain lambda. Sa fascination pour le sang, sa couleur pourpre, ce n’était dû qu’à sa nature. Le fait de ne ressentir aucun remord au moment d’un sacrifice, encore une fois c’était de la faute de son père spirituel. Sa mère la lune avait dû jouer dans beaucoup sur le fait que Clara se braquait si jamais elle pensait pouvoir avoir une relation plus intime avec un homme. L’amour nous change, la preuve en était que la lune en était arrivée à tuer pour son bien aimé, pour sa frustration constante de ne pas pouvoir porter ses enfants. Ses deux mères, Clara les aimait, les trouvait fascinantes et détestable à la fois. Elle n’aimait que son père la mort par respect pour sa mère la lune et aimait profondément l’homme, l’humain qui l’avait accompagné dès son premier jour.

Il lui arrivait de se réveiller en sueur, agrippant ses draps comme si sa vie en dépendait, respirant difficilement par la bouche. Clara faisait toujours le même cauchemar, celui de sa naissance. La jeune sorcière était un bébé prématuré. Ses poumons n’avaient pas fini d’être formés et on avait prévenu trop tard ses parents que la petite aurait une maladie dont elle taisait toujours le nom. Une maladie qui condamne les enfants à finir en fauteuil roulant avant de mourir jeune, étant de plus en plus paralysés. Voilà ce qu’aurait pu être la vie de la petite Clara. Ses parents auraient pu faire des tests plus tôt, sa mère aurait alors sûrement pris la décision de faire une IVG. Ou elle aurait pu naître dans un monde froid et austère où la lune n’avait souhaité avoir des enfants. Elle serait peut-être morte à cause de son insuffisance respiratoire ou quelques années plus tard, sans vraiment avoir le goût et le plaisir de vivre sa vie. Elle se serait éteinte comme une bougie dont la mèche est trop courte pour continuer d’illuminer les autres et les réchauffer. Hantée parce qu’elle aurait pu être, Clara ne passait que rarement des nuits complètes.

Sa souffrance, ses peines, ses pleurs, ils n’étaient que dans son cœur, profondément enfouis. Au moment même où Clara a fini par comprendre ce que signifiait être une sorcière, elle a cessé de se comporter comme l’être humain qu’elle aurait aimé être. Parce qu’elle ne pouvait pas l’être. Tuer, aimer le sang, cela n’aidait pas à être une bonne personne. Clara ne se voit pas comme une bonne personne et c’est bien pour cela qu’elle n’aime son père la mort que par respect pour sa mère la lune.

C’est à l’adolescence qu’elle a fini par découvrir qui elle était véritablement. Contrairement à son père, sa mère ne lui parlait jamais des problèmes de santé que sa fille aurait dû avoir. Clara commença à s’éloigner d’elle-même, sachant par ses tics et manies que sa mère lui cachait quelque chose. La jeune femme avait beau être qu’une façade, de façon parfaitement hypocrite, elle détestait qu’on lui cache ses véritables sentiments. Elle estimait que sa barrière était justifiée parce qu’elle ne faisait que se protéger face aux personnes qui ne sont que des êtres d’égoïsmes et de rancœurs diverses. A l’adolescence, son amour de petite fille pour ses parents s’estompait et elle commençait à se poser de sérieuses questions sur sa mère.

« - C’est quoi l’excuse cette fois ? On a trouvé le tout premier poney au monde dans la ville d’à côté ?
- Clara, s’il te plaît…
- Non, non, je veux savoir… Elle revient quand cette fois ? Elle se casse une fois par mois ! Pourquoi ? Elle a ses règles et elle a peur de nous casser une assiette sur la gueule ?
- CLARA ! C’est ta mère et d’une et de deux, surveille ton langage… Ce n’est pas parce que tu es la première de ta classe que tu dois te sentir plus intelligente et utiliser un tel langage. Je t’en prie Clara… Ta mère a le droit aussi d’avoir ses amis. Si ce n’est qu’une fois par mois, où est le problème ?... Oh oh oh ! Je te vois essayer de filer, on va bientôt manger. Reste ici jeune fille et met la table. »

Son père prenait toujours sa défense, mais quelque part, au fond d’elle, Clara savait qu’il se posait aussi la question. Mais la réponse semblait trop l’inquiéter pour qu’il confronte vraiment la mère de sa fille. Cette nuit-là, alors qu’elle coiffait ses cheveux couleurs caramels, Clara se surpris à regarder la lune, la fixant d’un air étrange. « Tu es toujours toute gonflée quand elle s’en va… Est-ce que tu essaies de te montrer plus présente pour moi quand elle oublie une nouvelle fois son rôle de mère ?... » La lune était pleine et la jeune fille se surprenait parfois à rêver d’elle, à lui inventer une histoire, une rencontre entre elles deux. Son imagination était débordante.

Les jours passèrent et Clara se sentaient de plus en plus étranges. Se confiant qu’à son père, ce dernier lui expliquait que c’était simplement l’adolescence, que c’est une phase de la vie qui n’est jamais évidente à passer. Clara s’imaginait des choses, comme si sa perception du monde était en perpétuel évolution. Son père étant en voyage d’affaires pour une petite semaine, elle finit par se convaincre d’essayer d’impliquer sa mère. Seulement, vu le manque d’intérêt qu’elle avait pour sa fille, Clara claqua la porte. Il pleuvait ce jour-là, elle avait quinze ans, trois mois et deux jours. Oui, son obsession pour sa date d’anniversaire et les cadeaux qu’elle attendait. Il pleuvait des cordes et Clara n’avait que sa pauvre petite capuche de pull-over pour la protéger. Alors qu’elle ne croisait personne sur son chemin, elle se mit à crier toute seule sur sa mère. Lui reprochant son absence. Lui reprochant son manque d’attachement. Prenant une grande respiration, la jeune adolescente se mit à courir au hasard. Dans un esprit de combattivité exagéré de l’adolescence, elle prit le pont sur lequel, depuis qu’elle était enfant, sa mère lui avait toujours dit de faire attention. La puit ayant rendu la surface du vieux bois comme une patinoire, elle perdu pieds et glissa, se rattrapant du bout des doigts. Elle hurla pour qu’on lui vienne en aide et alors qu’elle crut apercevoir une silhouette au loin, ses doigts lâchèrent. Alors qu’elle percutait l’eau, elle se rappela de ses parents qui avaient tant insistés pour qu’elle prenne enfin des cours de natation, même si, pour reprendre ses mots « elle n’était pas fan de l’eau ». Il n’y a rien de pire que mourir noyé pensa-t-elle alors qu’elle tentait de se vider la tête sans même essayer de se débattre dans le vide. Un profond sentiment de bien-être l’envahi soudainement et elle se voyait déjà avec les anges, s’ils existaient. En ouvrant les yeux, elle vit le courant la faire glisser doucement vers la terre ferme. Comme une amie de longue date, une personne invisible qui veillait sur elle. « Pourquoi ? » ne put-elle s’empêcher de demander à l’eau qui reprenait son courant normal.

Sonnée, rentrant chez elle parfaitement trempée, sa mère s’affola et l’aida à vite retrouver un peu de chaleur et des vêtements secs. Dans un vain espoir, Clara raconta à sa mère ce qui s’était passé. A la manière dont on met un DVD en pause, sa mère cessa tout mouvement. Cette dernière changea immédiatement de sujet, lui demandant si sa fille voulait rester à la maison plutôt que de se rendre en cours le lendemain. Clara ne répondit que cette simple phrase : « Tu ne m’écouteras donc jamais… » Une fois que son père fut rentré, elle lui sauta dans les bras. La vie reprenait son cours pour la jeune adolescente qui ne pensait qu’à savoir si elle allait encore gagner un centimètre ou deux avant que sa croissance s’arrête. Ses amies gloussaient, pratiquement toutes en couples, elle faisait tout pour rendre Clara folle. Pour les faire taire, elle se leva un jour d’un banc et s’avança droit vers un garçon, presque au hasard. A vrai dire, elle ne se souvient plus vraiment de la façon dont elle s’y était prise pour l’aborder. Mais elle se souvenait de son regard. Ce garçon était Cilian, non, pas le poisson combattant, l’autre. Quelque chose l’intriguait chez lui, comme si tous les deux vivaient quelque chose qui les dépassait. Elle ne pensait jamais revoir ce garçon de sa vie. Vint alors le pire jour de sa vie… Sa première pleine lune en tant que sorcière. Depuis quelques temps déjà, la jeune Clara apprenait une langue ancienne et sa mère la regardait de travers pour ça. On l’avait puni de sortie depuis qu’elle avait dit à sa mère de la mêler de ce qui la regardait faute d’agir comme une mère. Sa génitrice avait encore filé et la lune n’était alors que sa seule compagne. Mais alors qu’elle pensait encore se confier à sa ronde amie, la jeune fille dû courir aux toilettes. Elle vomissait tout ce qu’elle avait mangé et des choses qu’elle ne reconnaissait même pas. Son père se leva et tenta de la soutenir alors qu’elle était en larmes. Il pensa naïvement qu’elle avait la grippe, mais alors qu’elle expliquait qu’elle avait le sentiment d’étouffer, son père l’accompagna dehors. Alors que l’enfant commençait à respirer de nouveau normalement, son père lui disait qu’il allait prendre rendez-vous à l’hôpital pour ses poumons dès demain, craignant qu’elle ait un véritable problème qui ne se déclarait que maintenant. Clara accepta et serra les poings, son instinct lui disait d’agir de façon plus qu’étrange. « Papa… Je vais rester encore cinq minutes dehors… D’accord ? » Son père lui déposa un léger baiser sur le front et rentra de nouveau chez eux. Son cœur battait à mille à l’heure, mais Clara se laissait guider par sa blanche amie qui l’éclairait de façon insistante, là-bas dans le ciel. Dans les bois, alors qu’elle était en pyjama, elle rencontra un adolescent qui était dans son école, un mec plutôt insupportable. Il semblait ivre et il tenta de l’aborder. Pour se sentir mieux, Clara affirme toujours qu’il a tenté de la toucher… La sorcière, qui ignorait encore ce qu’elle était réellement, lui porta un coup dans la gorge puis dans un point particulièrement sensible. Elle l’assomma avec une branche d’arbre et regarda la lune comme si cette dernière était responsable. Reprenant son souffle, Clara traina le pauvre adolescent dans un endroit où très peu de personnes passaient. Quelques jours plus tôt, elle avait lu pas mal de choses sur les rituels. A la façon d'un automate, elle sacrifia l’adolescent ivre. Les gouttes de sang roulaient sur son bras et elle ne put s’empêcher de le lécher, comme si elle découvrait le sang pour la première fois.

De façon parfaitement insensée, elle traîna le corps jusqu’à l’endroit où elle avait failli se noyer. « Cache-le… » Demanda-t-elle dans un murmure à l’eau avant de faire tomber le corps dans l’eau glacé.

Doucement mais sûrement, l’impossible devint possible, Clara comprenait vraiment ce qui lui arrivait. Elle fit alors une prière à la lune, lui demandant de la remettre sur le chemin du jeune homme qui s’appelait Cilian, persuadé qu’il pourrait l’aider. Moins d’une semaine après sa requête, on la remit sur son chemin. La jeune femme se demande encore toujours comment elle a réussi à le persuader de sortir avec elle pour faire plus connaissances, seulement par amitié. Sans doute n’était-il pas idiot et comprenait aussi à qui il avait affaire au fond. Quand vint le moment des confessions, elle comprit qu’elle avait eu raison. Cilian était un sorcier. Mais il semblait beaucoup mieux encaisser les choses que cela impliquait qu’elle. C’est en côtoyant son nouvel ami qu’elle se forgea une toute autre personnalité. Oh bien sûr, elle en avait déjà les prémices, mais jamais plus elle ne ferait confiance. Elle se sépara de ses amies ou les vit de moins en moins. Cilian est la seule personne au monde à part son père à qui elle a vraiment offert sa confiance.

Faussement prétentieuse, chaque chose que Cilian lui apprenait, elle prétendait le savoir déjà. De son côté, apprenant rapidement, elle put lui être utile aussi. Cilian n’avait pas connecté avec le même élément qu’elle, mais cela lui plaisait, cela lui permettait de voir de nouvelles choses quand c’était son ami qui menait à bien ses sorts. Le temps passait et c’était seulement le numéro de Cilian qu’elle composait quand elle voulait réellement voir quelqu’un. Un ami, un vrai. L’histoire des cercles lui fait toujours faire une tête de six pieds de longs. Mais si Cilian le lui demandait, elle en rejoindrait un, pas de gaîté de cœur, mais elle le ferait.

Les années ont passées et c’est maintenant son père qui vient la voir dans son appartement. Sachant, pour une raison inconnue, que sa fille ne veut plus voir sa mère. Aucune des deux n’a voulu s’épancher sur les raisons auprès de l’homme de la maison. Un jour, alors qu’elle se pensait seule à la maison, Clara s’amusait avec l’eau. Elle tentait de lui faire prendre l’apparence d’un petit dragon. En réalité, elle préparait une blague pas drôle à Cilian. Sa mère, d’un regard calme, l’observait dans son dos. C’est le reflet qui lui fit apparaître sa mère, Clara fit tomber toute l’eau sur le sol et fit volte-face. La conversation la plus gênante du petit monde de Clara vit alors le jour. Sa mère était une sorcière. Si la jeune sorcière n’avait jamais eu de frères ou de sœurs, c’est parce que sa mère savait que sa fille était comme elle. Hors de question de prendre le risque d’un nouvel enfant sorcier. « Tu m’as abandonnée. » Le cœur de glace de Clara ne fit que se refermer. Elle passa ce dernier week-end dans le silence, ne voulant même pas comprendre comment on peut prétendre vouloir protéger quelqu’un en lui cachant les problèmes auxquels il va devoir faire face. Clara ne peut pas pardonner à sa mère, pas encore. Que ce serait-il passé si elle était morte à cause de la peine lune ? Que ce serait-il passé si Clara s’était dénoncée à la police après son premier sacrifice ? Pourquoi l’avoir obligé à demander de l’aide à un parfait inconnu ? Même s’il ne l’était plus.

Dans son appartement étudiant, la jeune femme se sentait parfois seule, son père lui manquait, mais tant pis. Il faut savoir couper le cordon.

« Cilian, on se voit ? »

Cette phrase, elle l’avait formulé dans tous les sens. Le but du jeu était de faire semblant que tout allait bien, mais comment ? De quelle façon ? Les choses semblent tellement compliquées quand on fait tout pour paraitre intouchable, en toutes circonstances. Son dernier sacrifice… Elle n’arrivait pas à faire disparaitre le sang sur ses mains. Elle le voyait toujours. Elle le verrait toujours. Il serait à jamais gravé dans sa tête. Clara ignorait l’existence des chasseurs, mais elle n’avait jamais été une idiote. Il y a un autre homme, à part Cilian, à qui elle avait tenté de donner sa confiance. Plus dure est la chute… Ou plutôt l’atterrissage. Elle avait confié à un humain normal qui elle était, pas pour Cilian évidemment ! Juste elle. Thomas semblait quelqu’un d’ouvert et d’intelligent et elle tentait une collocation de quelques mois avec lui… Alors de fils en aiguilles, elle a tenté d’aller contre ses principes sur la confiance. Thomas semblait septique, mais l’accepter telle qu’elle était. Pendant deux mois, elle pensait avoir un réel ami, jusqu’à ce qu’elle découvre par hasard un livre que le jeune homme étudiait et ses notes à côté. Il cherchait le moyen de tuer une sorcière. Alors qu’elle allait devoir commettre son sacrifice, elle sentait Thomas tout proche. Malgré tout, il parvint quand même à la prendre par surprise quand elle se retourna pour le neutraliser. Il lui planta une dague dans une côte. C’était une chance qu’il ait raté le cœur… Elle le sacrifia à sa mère, demandant secrètement à son père de lui faire vivre l’enfer. Il était huit heures du matin, alors qu’elle essayait de calmer sa plaie, quand elle appela son seul et véritable ami. Pourtant elle n’attendait rien, elle espérait qu’il lui dise que ce n’était pas possible. Parce qu’elle voulait paraitre infaillible ou en tout cas plus forte que Cilian dans les apparences.

Cette fois-ci, elle n’avait pas tué un inconnu, une personne au hasard. Elle avait tué un ami. Elle devrait prétendre que Thomas était rentré plus tôt chez lui, en France et qu’il n’a pas voulu faire de fêtes d’adieu. Elle allait devoir aller à ses cours de biologie et prétendre que tout allait bien. Elle allait devoir se montrer acerbe et sarcastique comme d’habitude. Seulement une flamme s’était trop approchée de son cœur de glace et elle sentait qu’il se fissurait. Appeler Cilian n’était pas une bonne idée, elle devrait reconstruire son cœur de glace toute seule. Qu’importe, Cilian la traiterait sans doute d’idiote de se sentir mal pour un sacrifice, si jamais elle l’avouait…

   

Wow, trop cool, t'es enfin des nôtre mon p'tit ! Alors avant de commencer le blabla un peu chiant, je vais quand même te dire ce que j'ai pensé de ta fiche : J'adore ton personnage ! La manière dont elle connecte avec l'eau est bien trouvée ! J'ai hâte de rp avec toi .

Et maintenant, parlons bien parlons peu, parlons de tout ce que tu peux faire maintenant que tu es validé. Alors déjà sache que la première chose que tu dois faire, et c'est très important, c'est de recenser ton avatar. Si tu ne le fais pas et que quelqu'un d'autre le prend, c'est toi qui devra changer. Tu peux donc faire ça ici. Ensuite, tu auras peut être envie de te trouver des potes, non ? Tu peux aller t'ouvrir un répertoire de liens, mais si jamais ce n'est pas assez, tu peux aussi te faire un scénario. N'oublie pas non plus d'aller te recenser dans les différents répertoires. Et puis si tu cherches un rp, ne cherche plus, va directement faire une demande !
Voilà, c'est tout ! N'hésite pas à venir flooder avec nous !