identity card PRÉNOM(S) : Aslan Ciel O’Brown. Il s'agit de ta nouvelle identité, ton véritable nom est Ohtar, qui signifie Guerrier. On dit souvent que le prénom d'un enfant définit son caractère,  c'était une tradition dans ta famille. AGE : Vingt six ans, que tu respires l'oxygène et que tu foules le sol de cette Terre. PROFESSION : L'étude de la médecine, du corps humain, ça ne s'apprend pas si facilement, on ne devient pas chirurgien en claquant des doigts. Tu n'as pas encore fini tes études, mais tu es sur la dernière ligne droite, tu es docteur sans vraiment l'être encore, tu es au bas de l’échelle, tu es cette personne que l'on voit courir partout dans un hôpital, celui qui est bizuter, en soit tu es tout simplement Interne en chirurgie. STATUT SOCIAL : Célibataire, t'accrocher à une personne, c'est une chose qu'on ne t'a pas enseignée. Non pas que tu ne sois pas capable d'aimer, mais parce que l'amour a souvent tendance à troubler le raisonnement, c'est ainsi qu'on te l'a inculqué. RACE : Tu es un humain. Tu saignes comme eux en tout cas, mais ça même les créatures surnaturelles  le font. Tu ne te transformes pas et tu n'es pas capable de manipuler un élément, c'est la seule chose qui fait de toi un "humain" comme les autres.  NATIONALITÉ : Une double nationalité. Anglaise et Française. Tu as vécu ton enfance en Angleterre et tu es partis en France, passé tes quinze ans.ORIGINES : Tes origines ne te sont pas connues, tu ignores d'où tu viens réellement ainsi que l'identité de tes véritables parents. FAMILLE : Au bûcher comme on le disait à l'époque en pointant du doigt les sorcières et autres personnes obscures, c'est ainsi que ta famille adoptive a fini. Ta seule famille à présent ce sont les chasseurs, bien que Joseph ne soit pas très bien perçu des familles notoires. Tu as préféré rompre tout lien avec lui, autant dire que tu n'as désormais plus de famille à proprement parler.

characterization °°1. Comme ton véritable prénom le laisse indiquer de par sa signification, tu as un caractère fort. Un tempérament puissant, tu as été élevé pour combattre et c'est ce que tu fais, tu arrives à faire abstraction de tes sentiments comme un véritable Gladiateur dans une arène. Il est rare que tu en viennes aux larmes, cela n'est pas impossible mais difficile, tu peux faire abstraction de tes sentiments, mais tu ne peux pas les renier, ni les effacer, tu ne reste qu'un humain. Comme un guerrier, tu optes davantage pour les armes blanche que pour les armes à feu. °°2. Le plaisir charnel est la seule chose que tu t'autorises en amour. Partant au lever du jour, comme un simple fugitif ayant la police aux trousses. Tu as déjà vécu l'amour en lui-même, mais tu n'en gardes pas un très bon souvenir. De plus, tu t'orientes principalement vers les hommes, ayant bien trop de respect vis-à-vis des femmes pour jouer avec elle de cette manière. Il est donc tout bonnement normal de dire que tu utilises les hommes, comme on utilise un mouchoir pour se moucher et se vider les sinus. Tu n'es pour autant pas seulement attiré par les hommes, mais aussi par les femmes, mais de part ton respect vis-à-vis d'elle, tu joues davantage avec les hommes. °°3. On t'a appris à haïr les être surnaturels, quel qu’ils soient. Ils apparaissent à tes yeux uniquement comme une cible, pourtant tu as cette petite voix qui te murmure au creux de ton oreille, parfois même qui t'implore. Tu as la conscience lourde, en particulier par la mort de Jessica, au grand jamais tu ne pourras oublier. Tu te doutes bien qu'il existe des êtres surnaturels bons, c'est comme les humains ou les animaux, il y en a des bons et des mauvais, mais il ne t'a pas appris à réfléchir, uniquement à agir. °°4. Tu connais l'existence du Code, mais il ne te l'a jamais enseigné, c'est d'ailleurs pour cette raison que tu es venu à Glencullen. Tu veux changer ta vision de voir les choses, tu veux voir les choses comme les familles de chasseurs le voient et non pas seulement comme une machine programmée à semer la terreur. Car au final, à tuer tous les êtres surnaturels que tu croises, n'es-tu toi-même pas un être dangereux ? Après tout, certains n'ont, peut-être commis aucun crime. °°5. La comédie est une partie de ton être, tu es capable de jouer n'importe quel rôle. Allant du clochard à la recherche d'une main bienveillante, ou de l'égocentrique gosse de riches qui emmerde son monde. Être capable de jouer différents rôles peut se révéler très utile pour une chasse, après tout chaque prédateur à son type de proie prédéfini. Tu vis la chasse en première position, jouant le rôle de proie puis du prédateur. °°6. Tu es littéralement brisé. Il t'a détruit pour mieux te reconstruire, c'est sa manière de faire les choses, détruire psychologiquement une personne pour se rendre indispensable et pour imposer sa vision des choses. Brisé. Perdu. Tu es une âme à la dérive, mais tu as bien trop de fierté pour l'admettre, il t'a forcé à voir l'appel d'aide comme une faiblesse, ne pas réussir quelque chose te met donc bien souvent hors de toi, même ne pas réussir à ouvrir un pot de cornichons est suffisant pour que tu le balances à travers la pièce pour l'ouvrir. °°7 Il a deux choses que tu serais à présent, incapable de ne plus pratiquer. La première se passe dans la cuisine, véritable cordon bleu, tu ne peux pas t'empêcher de cuisiner, ça t'occupe l'esprit et surtout tu as toujours trouvé ça meilleur de manger des choses saines et bien cuisinées plutôt qu'un plat réchauffé aux micro-ondes bourré de sel et d'autre cochonneries. La deuxième c'est la médecine, un métier assez contradictoire n'est ce pas. Il t'ait déjà arrivé de soigner un patient, pour ensuite le traquer parce qu'il n'était pas " humain ", mais tu as besoin de ça, de sauver la vie des gens, ça te permet de maintenir un équilibre, de te dire que tu ne fais pas que tuer. Mais à l'origine tes études ont été orienté par Joseph, qui voulait te donner une connaissance parfaite du corps humain, de pouvoir blesser sans tuer, te transpercer un corps sans toucher un organe vital. L'outil idéal pour la torture. °°8. La musique est ta passion. Le piano, le violon, tu aimes jouer de ses instruments, d'extérioriser tes émotions, que tu as parfois du mal à exprimer. Tu aimes bien chanter aussi, mais soyons honnête, tu es loin d'avoir la voix idéale pour cela. Tu joues principalement dans des organisme pour les orphelins et enfant malade, comme quoi tu n'es pas simplement un chasseur brisé et ruiné.

depuis quand habitez-vous à Glencullen ? Et pourquoi avoir choisi cette ville ? : Tu dois y vivre depuis quelques mois maintenant, bien que tu restes encore assez distant vis-à-vis des habitants, qu'ils soient humains ou surnaturels. Les vieilles habitudes ont la peau dure, tu es venu à Glencullen pour demander de l'aide aux chasseurs, pour qu'ils t’apprennent à voir les choses correctement, t'apprennent à penser comme un véritable chasseur. Mais tu n'as pas encore franchi  le pas, après tout demander de l'aide, il t'a appris à voir ça comme un signe de faiblesse. Avez-vous remarqué la présence de plusieurs créatures surnaturelles ? Croyez-vous en leur existence ? Si vous êtes vous-mêmes une de ces créatures, avez-vous conscience de la présence de chasseurs, ou vous pensez-vous plus fort qu'eux de toute manière ? : Tu connais leur existence depuis que tu es capable de gambader partout avec tes petites jambes et ta couche rebondie. Tu as été recueillit par une famille de loups, toi et ta sœur. Difficile ne pas y croire après cela n'est-ce pas ? Pour autant ils n'étaient pas méchants, bien au contraire, c'étaient les seuls à vouloir de vous, des rejeté de la société. Une fois l'âge mature atteint, ils vous laissaient le choix, vivre en tant qu'humain parmi eux, ou demander à être mordu. Cela ne t'a pourtant pas empêché de devenir un chasseur, manipulé par un vieux fou cinglé, mais tu l'es devenu quand même. Tu as toujours entendu des histoires sur les chasseurs, des histoires conter par ta mère adoptive. Ils t'ont toujours intrigué et depuis tu as toujours voulu en devenir un, mais pas en tant qu'assassin au sang-froid, tu voulais simplement protéger les tiens au départ, protéger ta sœur de ce monde étrange. Croyez-vous en l'existence de divinités quelconques ? Avez-vous une religion ? Si oui, laquelle ? La pratiquez-vous sur une base régulière, ou pas du tout ? : Aussi peu probable que cela puisse paraître, tu es effectivement un fervent croyant. Cela ne veut pas dire que tu t'interdis les bonnes choses de la vie comme l'alcool ou le plaisir charnel, tu es croyant, pas prêtre dans une église. Seulement tu as besoin de sentir ce sentiment, celui qui te dit que tu n'as pas tué toutes ces personnes, sans raison autre que celles données par ton ancien mentor. Tu as besoin de croire que tout cela est la volonté d'un être qui se trouve au-dessus de tout, tu n'es pas assez fou pour te rendre dans une église et te confesser, tu le sais parfaitement, tes péchés ne peuvent pas être lavés ni par Dieu, ni par un gel douche. Mais ça ne t'empêche pas de prier, pour toi, pour les autres, pour les morts. C'est ta manière de ne pas perdre la tête dans ce chamboulement que sont tes pensées.

PSEUDO : Minion PRENOM : Seb illa le seul, l'unique, clone de Nabilla au masculin AGE : 21 ans, mais c'est un sujet so sensible m'voyez, on va dire 12 comme ça voilà COMMENTAIRE, SUGGESTION ? : Les opossums vaincront   Vive MUSHU leroideslézards AVATAR : Jack Falahee GROUPE : Hunters PERSONNAGE : inventé

« Ohtar... Ohtar.... Promises me, you'll always watch me over and you'll always do what's right. » La voix féminine résonnait dans ta tête, alors que tes yeux observaient les flammes envahir la maison, la dévorer jusqu'à l'engloutir sous sa force destructrice. Incapable de parler, tu t'étais contenté de renforcer ton étreinte, pour lui faire comprendre que tu seras toujours là pour couvrir ses arrières, que tu étais, est et sera toujours son bouclier. Que tu dresseras entre elle et le monde hostile. Alors qu'inconsciemment tu essayais de te convaincre d'avoir bien agi, tu n'affichais aucune émotion apparente devant ses flammes, mais tes yeux te trahissaient, laissant couler leurs perles transparente sur ton visage enfumée, sale et ensanglanté. Quoi de plus normal, vous ne veniez pas de mettre fin à la vie du premier passant, non ça, tu savais y faire abstraction. Comme il vous l'avait enseigné, mais qu'importent les enseignements, le corps réagit par instinct, les souvenirs seront toujours présents. Toi, en train de gambader derrière cette femme à la chevelure dorée qui vous avait recueilli au sein de sa famille dans la somptueuse maison, qui périssait désormais sous l'assaut des flammes. Des humains élevés par des loups. Voilà ce qui composait essentiellement cette maison des Loups, sont-ils pour autant néfastes ? Ce sont les seuls à vous avoir accepté, toi et ta sœur, alors que vous étiez à la rue, rebut de la société, obliger à voler pour survivre. Mais à tes yeux seuls leur identité surnaturelle apparaissait, des créatures, sanguinaires prêtent à tout pour agrandir leur famille et se nourrir de chair. Tu as toujours veillé sur Jessica et tu le feras toujours, qu'importe qui se dressera en face de toi. Tu ne pouvais pas supporter cette idée, qu'un jour ils puissent la transformer en l'une des leurs, quand bien même ils ne vous l'auraient pas imposé, tu es peut-être le guerrier, mais ta sœur, elle, est la voix de la raison. Tu étais prêt à tout pour la protéger, inutile d'en faire une liste, suivre les enseignements de vieux chasseur fêlé, suffisait à le prouver. « Let’s go children, I still have a lot to learn you. And dry your tears, be a man, not a boy. » Tu gardais ta jumelle contre toi d'une main, de l'autre tu tenais ton pendentif, ta croix, la seule chose qui te restait de ta famille. Non pas qu'ils étaient croyants, mais tu l'as toujours été avec ta gémelle, ils vous avaient donc offert ses pendentifs. Tu ne récitais pas à haute voix, mais tu prierais intérieurement, que leur vie soit meilleure là où ils se rendaient, que Dieu leur ouvre la porte de son sanctuaire, ils étaient bons et généreux, leur seul défaut fût d'être des loups. Suivie de près par la fin des mots, une main ferme était venu capturer ton épaule, te forçant à te retourner, entraînant avec toi Jessica, pour finalement vous mettre en route.

Une pastille blanche, se déposant dans tes cheveux, puis une seconde et une troisième, avant de laisser place à une averse de flocon. Certains venaient caresser ton visage, d'autres se déposer sur ton costume trois-pièces. Le ciel était couvert de nuages, desquels tombaient les flocons de neige pour recouvrir les jardins et les rues de Londres. Le vingt quatre décembre, c'était la date d'aujourd'hui. C'est poétique n'est-ce pas . Un meurtre pour le réveillon de Noël. Alors que les rues se remplissaient d'homme et de femmes en voyant la fumée s'échappaient des flammes de votre ancienne demeure. Vous, vous vous enfonciez dans la neige et dans l'ombre de la nuit, suivant votre mentor, votre créateur en quelque sorte. Personne n'irait nuire à sa famille le jour de Noël, à l'exception de vous, enfin surtout de toi, ta sœur avait encore son raisonnement, sa logique, alors que toi, tu n'avais plus rien de tout cela. Il t'avait tout simplement lobotomisé, retourné la cervelle pour te façonner selon sa façon, son envie, son désir. Depuis ce jour, vous n'êtes jamais revenus à Londre, passant le restant de vos jours en France, sans jamais oublier vos origines et vos racines.


« We poisoned them Aslan. Poisoned, our own family... Do not make as.... » Cinq ans avaient passé depuis que vous étiez partis de Londres, pour vivre à Paris avec Joseph. Cinq longues années s'étaient écoulées depuis l'assassinat de votre famille, vous étiez comptés parmi les victimes, votre vie passée était tout simplement effacée, partie en fumée avec la maison. Malgré ça, Jessica n'arrivait pas à avancer, elle s'en voulait, bien plus que toi, ou du moins bien plus que tu ne le montrais. À ces mots, le crayon de papier que tu faisais rouler entre tes doigts avait fini par se briser dans celle-ci. Tu n'aimais pas qu'elle ressasse le passée, tu lui répétais sans cesse, que c'était toi qui l'avais fait, toi et pas elle, qu'elle n'avait aucun remords à porter, que tu en assumais l'entière responsabilité. Puis, en cinq ans, vous aviez commis d'autres crimes, il t'avait davantage façonné comme il le désirait. Tu avais tué ta famille, c'est vrai, ce n'est pas normal, mais est-ce plus normal de tuer des enfants parce qu'ils sont des loups ? Tu ne penses pas, mais tu agis. Tu frappes et réfléchis après, tu tues d'abord avant de te poser les questions essentielles. « Don’t, don’t say that ! I killed them, as I killed all the others. It’s my burden ! I won’t let you carry this weight ! Never ! You hear me ? So, please, let me take care of that, I promised I would always look out for you, didn’t I ? » Tu n'étais peut-être pas si insensible au fond. Tu avais peut-être simplement enfermé cette partie de toi, au plus profond de ton être. Faire abstraction de tes sentiments, pour balayer tout sentiment de culpabilité et d'hésitation. Tes mains posées sur ses joues, tu étais venu déposer un tendre baiser sur son front à la fin de tes paroles. Ton pouce balayait ses joues, chassant ses vilaines larmes, tu lui affichais ton plus beau sourire, dévoilant toutes tes dents blanches. Tu n'as jamais voulu l'entraîner dans cette histoire, mais la quitter te serais impossible. Elle est comme la dernière pièce du puzzle, elle représente cette partie de toi que tu as mise de côté pour veiller sur elle, qu'il t'a obligé à enfermer dans une boîte noire. Elle est cet ange sur ton épaule qui te guide, qui te montre que tu as le droit de faiblir et de laisser tes émotions prendre le dessus, pourtant tu continues d'afficher cette façade sans remords, elle s'inquiète déjà suffisamment, mais lui faire croire que tu es devenu une machine à tuer est-ce vraiment ce qu'il y a de mieux ? Au fond d'elle, elle savait, que tu n'avais pas tué autant de personnes que tu le faisais croire à Joseph, c'est elle ton humanité, qui te fait douter des paroles de ton mentor, tout comme elle, il sait que jamais tu ne deviendras l'arme qu'il souhaite tant qu'elle sera là.
Tu avais fini par te glisser derrière elle, tes bras l'entourant, la protégeant comme un gilet pare-balles, te balançant de droite à gauche, de la même manière qu'on berçait un bébé pour l'endormir. Elle avait besoin de se reposer, comme bien souvent lorsqu'elle était dans cet état.« Imagine there’s no haven,  it’s easy if you try, no hell below us, above us only sky, imagine all the people, living for today… Imagine, there’s no countries, it isn’t hard to do, nothing to kill or die for, no relegion too, imagine all the people living life in peace […] » Tu n'es pas le meilleur chanteur du monde, tu n'as pas une voix de velours, mais c'est votre chanson, enfin surtout la sienne, elle qui rêve d'un monde de paix. Son innocence t'a toujours fait sourire, elle connaissait aussi bien que toi l'existence du surnaturel, mais elle voyait toujours le bon côté des choses et te le montrait. Sans elle tu serais seul, nageant dans un marécage, errant comme une âme sans but, brisé, détruit. Tu ne peux qu'imaginer ce que tu viendrais si elle devait s'en aller, quitter ce monde.


Elle était ce qu'est la kryptonite est à Superman. Ton ange d'épaule, elle donnait un sens à tes actes et te permettait de garder un certain contrôle. Tu avais certes assassiné ta famille, c'est un acte impardonnable, mais contrairement à ce que tu faisais croire à Joseph, tu ne tuais pas toutes les cibles qu'il te donnait, pour autant cela ne fait pas de toi un ange. Loin de là. Mais sa folie à lui, n'avait aucune limite. Mais rare était les proies que tu laissais vivre et bien souvent sous la contrainte, sous l'apparition d'une autre personne qui venait t'interrompre, en te répétant la même phrase encore et encore. Une phrase vide te sens pour toi, tu n'y comprenais rien à cette histoire de Code. Respecte le Code gamin, nous obéissons tous au Code. Voilà ce qu'il répétait sans cesse, avec son petit accent. Pourquoi ne pas en avoir parlé à ton mentor ? Cette idée t'avait bien sûr traversé l'esprit plus d'une fois, mais en y réfléchissant, il ne t'avait jamais parlé des chasseurs en eux-mêmes. Bien qu'au début, tu ne comprenais pas un trait mot de ce que le chasseur te racontait, il faut dire qu'il t'avait fallu plusieurs mois pour acquérir un niveau de la langue française correcte. Au fil de tes années passées en France, une certaine relation s'était tissé entre toi et ce chasseur encore inconnu, comme s'il te surveillait, veillant à ce que tu ne brises aucune règle de ce code dont tu ignorais tout. D'une nature curieuse, tu aurais pu lui poser la question, mais tu étais mitigé, partagé entre cette histoire de code et ce que ton mentor t'avait inculqué comme notion de chasseurs. Laquelle devais-tu choisir ? Laquelle te permettrait de mieux veiller sur ta sœur, sans qu'elle ne s'éloigne de toi à cause de tes actes qui sont parfois atroces. Comme ce sorcier que tu avais soigné à l'hôpital pour ensuite mieux mettre fin à ses jours de tes propres mains. L'hôpital, c'est ton domaine, tout comme le corps humain et ce qui le compose.

Du haut de tes vingt-six ans, ton destin semblait être lié à celui de ton mentor, c'était comme ça que tu voyais le restant de tes jours. Mais la vie est quelque chose qui est toujours beaucoup de surprises, bonne comme mauvais. Bien que dans ton cas il ait fallu une mauvaise surprise pour en arriver à la bonne. Cette nuit du mois de septembre, elle restera dans ta mémoire jusqu'à ce que tu rendes ton dernier souffle et ce pour ton plus grand malheur, il faut être honnête. Il y a quelques jours de ça, le mystérieux français t'avait encore une fois arrêté dans ta folie, mais tu avais finalement décidé de lui parler, d'en apprendre davantage, sur ce guide qu'il n'arrêterait pas d'évoquer. Au final c'était un peu comme un guide pour apprendre à utiliser une machine électronique, avec des explications et des règles précises. Comment ne pas ressentir de doute après cela ? N'importe qui douterait, surtout d'un individu aussi louche qu'était ton mentor. Il te devait des explications, des réponses et plus précisément tu en voulais. Il t'avait fallu du temps cela dit, pour finalement exiger d'avoir des réponses et de te rebeller. Ta main tournant la poignet, tu poussais délicatement la porte, pour finalement glisser l'un de tes pieds à l'intérieur de l'appartement, avec le temps tu avais appris à voir beaucoup de choses qui au final ne te surprenaient plus, mais cette scène, cette vision.... « What are you doing ? Why she is on the ground !? Why doesn't she move !? What you have her make !?   » Plus te rapprochait, plus ton pouvait sentir ton pouls s’accélérer, ta pression sanguine monté en flèche. Plus tu avançais, plus tu réalisais, que dans sa folie de te transformer en parfait petit soldat, il avait fini par éliminer le dernier obstacle sur sa route. Mais cet obstacle était aussi la seule chose pour laquelle tu étais resté si longtemps à ses côtés, en te la retirant, il t'enlevait une partie de toi, mais pas forcément celle qu'il espérait. Ton monde semblait se briser, s’effondrer, alors que tu avais fini par te laisser tomber sur tes genoux auprès d'elle, de son corps vide, inerte et glacial. De par ton acte criminel il y a plusieurs années, on aurait pu s'attendre à ce que tu ne montres aucun signe d'émotion, de sentiments, mais ce fut tout simplement l'inverse. Un sentiment de colère, de haine mélangé à ce sentiment de vide, de perte, un sentiment semblable à de la tristesse, mais avec une intensité bien plus élevée. Il pouvait facilement ressentir ta colère, depuis que tu maîtrisais la langue française tu ne t'exprimait que par celle-ci, sauf dans certaines situations, comme lorsque tu parlais avec ta sœur. Il avait perdu ce contrôle qu'il avait sur toi dès l'instant où il a eu l'intention de l'écarter de son chemin. « Aslan, elle a été mor... » Tu ne voulais pas entendre son excuse, c'était toujours la même. Ce sont des créatures, on ne peut pas les laisser vivre, il ou elle a été mordu, il ne faut pas la laisser en liberté. « I don't care ! Je m'en fou Joseph, tu comprends ça !? Je m'en tamponne ! Je suis au courant de tout, du code, des chasseurs. J'étais venu pour entendre tes explications, parce que c'est qu'elle aurait fait, ce qu'elle m'aurait demandé de faire. Tu nous a emmené sur le territoire des chasseurs, tu pensais vraiment qu'ils n'auraient pas réagi ? Alban, m'a expliqué, il a répondu à ces questions que tu évites tant. Tu m'as tout pris, simplement parce que tu as tout perdu. Parce que l'une de ses créatures a transformé ta femme, tu n'as jamais cherché à savoir si elle l'avait désiré, tu as simplement décidé de faire de leur vie un enfer, puis quand tu es devenu trop âgé, tu m'as utilisé, manipulé, façonné pour que je devienne comme toi. »

Chaque parcelle de ton corps tremblait, pris d'un spasme. Le bien et le mal, tout se mélangeait dans ton esprit, tu n'étais certain que d'une chose, le laisser s'en aller après ce qu'il avait fait, t'était impossible. Tu avais été prêt à lui pardonner sa manipulation, ses mensonges, mais cet acte, tu ne pouvais pas l'excuser. Il te baratinait depuis des années sur le côté sanguinaire des créatures nocturne, des sorciers, mais au fond il était bien pire qu'eux. Tes armes principales n'étaient pas à porter, mais l'improvisation avait fait partie de ton entraînement et tu ne sortais jamais sans quelques dagues. Si quelques-unes de tes lames avaient pris leur envol pour se planter dans le mur, la maison avait quant à elle complètement retourné, il était âgé c'est indéniable, mais il restait ton mentor, celui qui t'a tout appris. Ce n'est qu'à la suite d'une lutte pas sans difficulté, que tu avais réussie à prendre le dessus, ta lame posée contre sa jugulaire, une seule geste et tu faisais répandre son sang sur le parquet. Tu en mourrais d'envie, tout ton corps en tremblait, hésitant. Une grande respiration pour finalement éclipser tes sentiments, tu ne pouvais pas te contenter de lui accorder le pardon, ses péchés, ne méritaient aucun pardon. Tu le regardais comme tu regardais les être surnaturel, avec dégoût et colère, c'est de cette manière qu'il t'avait appris à les percevoir, alors tu allais le regarder de la même manière, avant d'inciser d'une coupure nette sa nuque. Tu regardais la vie quitter son regard, sans pouvoir empêcher ce pincement que tu ressentais au niveau de ton cœur, au fil des années, il avait tout de même fini par prendre une place au sein de celui-ci, au sein de ta vie. « Je suis navré Aslan. J'aurais dû agir plus tôt. Je m'occupe de nettoyer. Va en Irlande, à Glencullen et cherche les Harkwood. Je ne peux pas t'enseigner la voie du Code, mais ma famille pourra te guider. Tu y trouveras de nombreuses famille de chasseurs. » Une main sur ton épaule, ses mots parvenaient à ton oreille, alors que tu prenais peu à peu conscience de ton propre acte. Pour autant tu ne le regrettais pas. La voix d'Alban résonnait encore dans ta tête. Alban Harkwood. Si tu l'avais rencontré lui à la place Joseph, peut-être que les choses auraient différente dès ton début de formation en tant que chasseur. Quoi qu'il en soit, c'est comme ça que tu as fini par te rendre en Irlande à Glencullen, tu y es installé depuis plusieurs mois, mais prendre contact pour demander de l'aide, cela t'es bien plus difficile que tu ne l'imaginais.

Wow, trop cool, t'es enfin des nôtre mon p'tit ! Alors avant de commencer le blabla un peu chiant, je vais quand même te dire ce que j'ai pensé de ta fiche : Ohwi bébé Aslan, vient voir les Harkwood. WESH. crève vilaine chose, je n'ai qu'un seul frère. En attendant ta fiche est une tuerie, j'ai hâte de le voir en action ce... Garçon..

Et maintenant, parlons bien parlons peu, parlons de tout ce que tu peux faire maintenant que tu es validé. Alors déjà sache que la première chose que tu dois faire, et c'est très important, c'est de recenser ton avatar. Si tu ne le fais pas et que quelqu'un d'autre le prend, c'est toi qui devra changer. Tu peux donc faire ça ici. Ensuite, tu auras peut être envie de te trouver des potes, non ? Tu peux aller t'ouvrir un répertoire de liens, mais si jamais ce n'est pas assez, tu peux aussi te faire un scénario. N'oublie pas non plus d'aller te recenser dans les différents répertoires. Et puis si tu cherches un rp, ne cherche plus, va directement faire une demande !
Voilà, c'est tout ! N'hésite pas à venir flooder avec nous !