identity card PRÉNOM(S) : Celui qui est au-dessus. Le Soleil au  zénith, qui illumine le monde, d'après la mythologie grecque. C'est de là que vient son premier prénom Hypérion. Un pseudonyme qu'il n'aime guère utiliser, en contradiction totale avec son être. Eoghan, nom de son ancêtre, ce prénom représente la neutralité, ni en accord, ni en contradiction avec lui, c'est par celui-ci qu'il a décidé de se faire appeler. Un prénom qui rappelle avec précision ses origines Irlandaises. AGE : Le temps file, les feuilles tombent par milliers des arbres. Un souffle que ne l'on peut attraper, qui s'infiltre dans la peau et glisse entre les doigts,  laissant des marques sur le visage et sur le corps en signe de passage. Il faudrait facilement quatre paire de mains pour compter le nombre d'années qu'il a passé à marcher sur cette Terre et à respirer son oxygène. Cela fait bien plus d'une trentaine d'années qu'il prend soin de sa Mère et de son Père, qu'il s'applique pour leur offrir cette énergie dont ils ont besoin. Les flammes s'éteignent au nombre de trente cinq. PROFESSION : Le dangereux et cruel monde des affaires.  C'est son quotidien, c'est pour ça qu'il vit. Un monde qui n'épargne personne, où seul le plus audacieux l'emporte. Il y travaille sur plusieurs fronts, le côté légal de la chose, mais aussi le côté illégal et surnaturel. Quoi de mieux que de travailler dans les affaires du surnaturel, acheter et vendre des objets anciens, faire du trafic de sang.  STATUT SOCIAL : Virevoltant, errant dans le désert de la solitude. Il est difficile de pouvoir dire qu'on est en couple lorsque le moindre contact physique vous procure une gêne sans nom. Bien que trentenaire est loin de n'avoir pas eu de rapport,, il est ainsi, bien qu'il puisse apprécier les gestes tendres provenant d'une même personne. RACE : Fœtus baigné dans la magie, secouru par la Déesse, alors qu'il n'était pas destiné à appartenir à ce monde, ni à y survivre. Il ne se considère pas comme un humain, devant sa vie à la Lune, il chérit son identité de sorcier, c'est bien mieux que d'être un enfant programmé par ses géniteurs, voué à devenir ce que ces derniers auront décidé. La liberté. L'amour de la Déesse. Voilà ce que représente sa race à ses yeux. NATIONALITÉ : L’Irlande est son berceau, la terre qui l'a vue naître, il n'y a rien de plus normal à ce qu'il soit fier d'exposer sa nationalité Irlandaise, quand bien même il a voyagé, il n'a jamais renié ses origines. ORIGINES : Une Harpe Celtique accrochée au mur.  Un trèfle vert tatoué sur le bas-ventre, du côté gauche. Le Chant des Soldats qui résonne à travers les cloisons. Il sent l'Irlande, il le vit. Berceau de bien des choses, l'Irlande est sa nation, sa patrie. FAMILLE : Une respiration étrange, anormal. Le bruit d'un liquide qui s’égoutte d'un goulot de manière continue. Une pataugeoire, une mare de sang qui se répand sur le sol, dans un pentacle. De l'énergie, distribuée à son Père et à sa Mère, donner en cadeau, en sacrifice. Traité comme de vulgaires pions, du vulgaire bétail qu'il préparait pour l'abattoir. Seules quelques mèches peuvent encore prouver leurs existences. Boucherie, carnage sans ménagement, sa plus proche famille, il ne l'a jamais offerte à sa Mère, couper les ponts, vengeance, qu'importe le terme employé, aucun ne sera assez fort pour appuyer la monstruosité de son acte et la boucherie avec laquelle il l'a commis. Seul les siens sont apte à présent à faire parti de sa famille, seuls les siens sont dignes de sa protection, simple sorcier ou nécromanciens, il n'en à que faire, sa folie étant bien plus proches de ces créatures cadavérique.

characterization Les deux faces d'une même pièce. Le Ying et le Yang. L'ombre et la lumière. Un esprit sain dans un corps sain, une citation qu'on utilise bien souvent pour désigner une personne se sentant bien dans son corps, étant saine. Quelques mots qui ne peuvent pas être en accord avec le sorcier. Sa morphologie aura beau être la plus saine possible, aimant bien manger, équilibrée, son esprit restera endommagé. Dommage irréparable, sa conscience est comme divisé en deux parties, l'une contenant l'être amicale, timide qu'il est d'ordinaire et l'autre partie renfermant l'être avide de sang, colérique qu'il est. Jamais l'un sans l'autre, ils sont inséparables, ils font partie de lui, ils sont lui, il est eux. Conscient de sa situation, il ne fait cependant aucun effort pour arranger les choses, comme si, cela l'amusait. C'est un peu le cas, il faut être honnête, même sans dédoublement de personnalité, il est loin d'être sain dans son esprit. Une timidité maladive. Il peut facilement discuter avec quelqu'un, échanger des mots, donner son avis. Tant que cela s'arrête aux mots, il ne montre aucun signe de timidité. Mais le moindre contact physique, volontaire ou non, le met dans un état de gêne sans précédent. La peau de son visage prend rapidement une teinte rougeâtre, selon la durée du contact, les mots se mélangent jusqu'à rendre ses phrases bien souvent incompréhensibles qui ne sont pas facilitées par ses bégaiements. Il est difficile d'imaginer que le Sorcier a pu avoir une quelconque relation avec une telle gêne du contact. Pourtant, il en a déjà eux. Les contacts le mettent mal à l'aise, mais ça ne veut pas dire qu'il n'aime pas ça. D'une certaine manière ça le protège, ça l'empêche de tomber dans les draps de la première personne venue, d'un autre côté ça la force à être proche de la personne, sans pour autant être dans une relation fermée. Une timidité, qui peut se montrer vexante pour certaine personne, surtout au vu de son âge. Difficile de voir un trentenaire être autant mal à l'aise avec le contact physique, ce qui a tendance le rendre très peu tactile au premier abord. Ce n'est pas le genre d'individu qui s'accroche au cou de chaque passant dans la rue en rigolant, ni celui qui va sauter dans les bras de n'importe qui pour le serrer dans les siens. Il pourrait le faire, avec des personnes qu'il connaît depuis de nombreuses années, mais généralement il reste soft, un sourire, une petite tape sur l'épaule, son regard parle bien souvent pour lui. Il a appris à réconforter avec un tel moyen que les étreintes, même si, bien souvent elles restent le meilleur moyen. Une joie de vivre titanesque. C'est sûrement la première chose que l'on voit sur lui, sur son visage, illuminé par ce sourire. Cette même risette, toujours collée sur ses lèvres, comme si, elle ne pouvait pas s'échapper, prisonnière. Il est le genre de personne qui agace bien souvent, par sa joie de vivre, celle qui chantonne dans la rue, qui danse comme s'il était seul. Le même genre de personne qui expose sa bonne humeur à tout va et à tout le monde, ce qui n'est pas apprécié de tous malheureusement, mais au fond il s'en moque, de ce que les autres pensent, de ce que les autres veulent. Égoïste ? Un peu, beaucoup, à la folie. Seul son bonheur compte à ses yeux. Son bonheur et ceux des personnes qui sont entré dans son cercle intime. En dehors de lui-même, le bonheur de là sa Mère et son Père, est celui qu'il fera passer avant toute chose. Une contradiction avec sa joie de vivre en quelque sorte, il aime le monde et les gens qui le peuplent, mais il chérit bien plus les gens de son espèce, la vie et le bonheur des autres, ne l'intéresse pas autant qu'il le fait croire. Un combat éternel contre lui-même. Après tout, si la vie d'autrui lui importait, il n'aurait pas sacrifié chaque membre de sa famille les uns après les autres, il n les aurait pas utilisé comme de vulgaire pion. Cet égoïsme est présent dans ces deux personnalités, c'est le seul point en commun des deux. Même si chaque partie est légèrement présente dans chacun de ces visages, l’égoïsme est présent en part égale, bien que dans ces bons jours, il ne l'affiche pas. On ne peut pas travailler dans les affaires, sans être égoïste, dans ce milieu-là, on est bien souvent seul. Colérique impulsif. Bien que son dédoublement affiche de manière générale, son côté plus attendrissant. Eoghan, est loin d'être un enfant de chœur avec n'importe qui.  D'une nature imprévisible, accentué par son dédoublement de personnalité, il est envahi par une profonde colère qui semble inépuisable. Bien souvent on dit que chaque personne possède une part d'ombre en lui. Concernant le trentenaire, ça serait comme dire qu'un chat est le meilleur ami de l'homme. Il possède bien plus qu'une part d'ombre, il serait plus judicieux de dire, qu'il possède une part de lumière. Il peut passer de sa douceur habituel, à une violence sans précédent en l'espace de seulement quelques secondes, impossible de prédire, de pouvoir se prémunir contre ses échanges impulsifs de personnalité. Un rien suffit, une goutte d'eau qui se faufile dans son dos, un regard déplacé, un mot de travers ou même juste par envie. Une envie soudaine de vouloir encrer la marque de sa main dans la peau d'autrui et le voilà partis, sautant à pieds joints dans la malveillance de la Mort. Mécanisme de défense, dès que son corps subit une agression, tout son être réagit, le faisant alors basculer de l'autre côté. Ce même côté qui éprouve une attirance plus que malsaine pour la douleur. Avide de Sang. Si tous les sorciers ont un lien avec le sang. Le trentenaire en est obsédé. Avide de ce liquide rougeâtre et chaud, il trouve un plaisir malsain à le faire couler du corps des autres. Si durant un sacrifice il s'applique pour ne pas endommager son offrande, à l'extérieur c'est bien différent. La souffrance est un jeu, les cris, le bruit des os qui se brisent, le sang qui s'extirpe du corps, sont les récompenses qu'il recherche. Il n'est pas rare qu'il en vienne même à se régaler de ce liquide, le visage habillé par un sourire malsain, ce même fluide qui se répand dans le pentacle pour être offert à ses parents. La simple vue des globules rouges, suffit à faire remonter ses instincts, à le faire sortir de ses gonds, comme s'il était subitement possédé par quelqu'un, par quelque chose. Comme un chasseur répondant à l'appel de la chasse, il répond à l'appel du sang, pour satisfaire ses besoins, les seins et ceux de ses parents. Comme un murmure de sa Mère et de son Père qui appelle au sacrifice. Comme un nécromancien, il n'attend pas la pleine lune pour faire ses offrandes. Chérissant son lien avec sa Mère, il se refuse de ramener un mort à la vie, mais son esprit est déjà bien obscur, macabre au même titre que ses profanateurs. Se sentant bien plus proche de ces derniers que d'un sorcier lambda, bien qu'il chérisse son espèce. Plusieurs facettes, plusieurs personnalités. Comme si sa vie se résumait à un jeu de politique, au Noble Jeu, un challenge dans lequel se plongent les familles, les politiciens. Un jeu axé sur les propos et les actes, les coups bas, comme si le monde n'était qu'un grand plateau d'échec. Un lieu où les faux pas ne sont pas tolérés, une guerre sans fin, bien souvent, plus féroce que celle entre les espèces. Une guerre dans laquelle on se jette corps et âme, une affaire s'étendant sur des années, voir des siècles. Querelle éternelle, c'est ainsi que se résume la vie du trentenaire. Au même titre que les Hommes se battent pour leur droit, bien qu'ils se battent entre eux, lui, se bat pour lui, pour les siens, son espèce et toutes les guerres ne sont pas physiques. Certaines nécessite diplomatie, tactique où tout acte est pensé, où tout geste prend une importance une ampleur au-delà de l'imaginable. Difficile alors de savoir qui est le vrai Eoghan et lequel n'est qu'une simple partie de ce jeu aux dimensions sur-réaliste. À ses yeux, cela se résume à une partie d'échecs, où les coups bas sont les maîtres mots, où la réflexion et la stratégie décideront du vainqueur, un endroit où il peut jouer la Partie de l'Opéra, cette célèbre partie d'échecs, version grandeur nature. Une guérilla de mots, où peu de ces pratiquants ne se salissent eux-mêmes les mains, un endroit où l'argent domine, à l'inverse du brun, qui n'hésite à se salir les mains pour éliminer autrui, ne voyant aucun intérêt à engager une quelconque personne extérieure. Un lieu où le faux est le Maître, les mots qui sortent des lèvres, les gestes tendres et les rires, tout n'est que mascarade, mais qu'importe, car celui qui se montre le mieux entouré l'emporte. Après tout, on ne devient pas homme d'affaires, sans savoir jouer. Il est aussi ; Doux ▲ Réfléchis ▲ Observateur ▲ Buté ▲ Gourmand ▲ Ambitieux ▲ Fouineur ▲ Optimiste ▲ Humble ▲ Franc ▲ Imprévisible ▲ Violent ▲ Déterminé ▲ Dévoué Détails en vrac ; Il boit essentiellement de l'aconit, il en met dans chacune de ses boissons. ▲ Adepte du sport, il aime particulièrement le tennis et le golf, des sports de petit riches comme on dit ▲ Un goût prononcé pour les belles choses et l'antiquité ▲ Connaît les manières de la haute société, ayant grandi dans celle-ci ▲ Une admiration pour les soirées déguisés, aimant jouer et porter des masque. ▲ Possède un amour inconditionné pour les armes d'époque, autant les armes blanches que les arme à feu. ▲ Met un point d'honneur à toujours être présentable. ▲ Se voue corps et âme à la Lune et à la Mort. ▲ Fan de la littérature et des lettres, il peut passer des heures à lires sans prononcé un seul mot. ▲ Fouineur, il aime connaître les détails croustillants d'une personne. ▲ Raffolant des clémentines, il pourrait en manger toute la journée sans soucis. ▲ Est irrémédiablement attiré par le côté obscure de la force. ▲ Est fasciné par les nécromanciens, mais n'a jamais ramené une personne à la vie, n'y voyant aucun intérêt, étant déjà bien proche de ces-derniers. ▲ Aime se baigner entièrement nu, il privilégie donc les bains de minuit. ▲ S'est déjà retrouvé nu dans un parc après avoir perdu un pari. ▲ Parle le Français, l'Italien et le Polonais, en plus du Gaélique qui est la langue des sorciers. ▲ Ne revient jamais sur ses paroles, c'est grâce à ça qu'il s'est fait une réputation dans son domaine. ▲ Adore les opéras et les cabarets, il n'est pas rare qu'il assiste aux représentations, ou même qu'il monte sur la scène. ▲ L'Art sous forme physique, comme la danse, le patin, les artistes de rue, les sculptures. ▲ Possède un chien, un husky du nom Ciel.

depuis quand habitez-vous à Glencullen ? Et pourquoi avoir choisi cette ville ? : Il est né à Dublin et a vécu une grande partie de sa vie à Glencullen. Il connaît chaque rue, chaque parcelle qui compose la ville. Il y a vécu jusqu'à l'âge de quinze ans, ses parents se sont ensuite servis de leur demeure à Glencullen comme résidence secondaire. Il est revenu y vivre, il y a maintenant cinq ans facilement, seul, après avoir sacrifié la totalité de sa famille. L'Irlande le berceau des sorciers, il lui était impossible de ne pas revenir sur les lieux de ses origines. Avez-vous remarqué la présence de plusieurs créatures surnaturelles ? Croyez-vous en leur existence ? Si vous êtes vous-mêmes une de ces créatures, avez-vous conscience de la présence de chasseurs, ou vous pensez-vous plus fort qu'eux de toute manière ? : Qui ne l'aurait pas remarqué ? Hormis les humains crédules ? Il possède l'avantage de voir les auras, il ne peut le nier, sa facilité bien des choses. Mais même en dehors de ça, il est facile de remarquer la présence du surnaturel. Cela vaut aussi pour les chasseurs, tous ne sont pas doués de la discrétion. Il ne se pense pas plus fort, il n'est pas aussi imbu de lui-même, mais il a simplement l'habitude de se retrouver dans des situations assez épineuses. Croyez-vous en l'existence de divinités quelconques ? Avez-vous une religion ? Si oui, laquelle ? La pratiquez-vous sur une base régulière, ou pas du tout ? : Une double croyance. La Lune et la Mort, sa mère et son père. Ce sont les seuls en qui, il croit. Pour qui, il prie, il sacrifie. Il n'a pour but, que de satisfaire ses parents, de rembourser cette dette, cette chance de vivre, qui lui ont offert. Il ne possède aucune marque, ou aucun symbole en rapport avec eux, il n'y voit aucun intérêt, étant lié à eux de manière indélébile. Relié les uns aux autres, par cette toile invisible.

PSEUDO : Minion PRENOM : écrire ici AGE : 21 tasses à café COMMENTAIRE, SUGGESTION ? : Où sont mes licornes ? Je viens vous jouez de mauvais tour   AVATAR : Sebastian Stan GROUPE : Sorcerers PERSONNAGE : inventé

Madness, Sacrifice, Demon, Truth
Lorsqu'un enfant n'est pas désiré, il le ressent. Malgré tous les efforts que peuvent fournir les parents, la manière dont il s'occupe de cet enfant ne sera jamais aussi naturel que lorsqu'il s'occupe d'un enfant qu'ils chérissent. Destiné à mourir à la naissance, l'adolescent était pourtant né en bonne santé, un phénomène qui le corps médical appelait, un miracle. Second enfant, d'une mère presque inexistante, tant elle est vouée à son métier et d'un père inconnu, une aventure d'une nuit de sa mère, une simple erreur commise dans un moment de faiblesse. Un frère plus âgé et un frère plus jeune, tous les deux issus du même père, qui est au même titre que Abaigh, rarement présent pour sa famille. Bien que leur amour pour l’aîné et le cadet de la famille soit sans failles, celui qu'ils ont pour Hypérion, n'est que mensonge. Un amour créé de toutes pièces, comme si l'amour pouvait s'inventer, s'imaginer. Treize ans de mensonges, de laisser pour compte, assis sur le banc de touche. Pourtant il ne pouvait pas nier son attachement pour ses frères, bien qu'enfant issu d'un père différent, ils n'ont jamais montré un quelconque dégoût à son égard, bien qu'il soit plus proche de la nourrice et des employés de la maison. A-t-il cependant le droit de se plaindre ? Il a survécu à la mort qui semblait inévitable à sa naissance, bien que couvé d'un amour factice, il n'a jamais manqué de rien, on ne lui a jamais refusé quoi que ce soit. Mais les jeux et l'argent, ne peuvent pas remplacer un amour maternel et paternel. C'est à cause de sa naissance miraculeuse, qu'il porte le prénom d'Hypérion, un prénom de la mythologie grecque donné à l'un des Titans, signifiant celui qui est au-dessus. Un prénom signifiant beaucoup, mais qu'il n'apprécie guère. Il peut le voir dans leur manière de le regarder discrètement, le ressentir, ce mépris, cette haine qu'ils ressentaient pour lui, comme s'il n'était pas ce monde, comme s'ils avaient toujours désiré sa mort avant même qu'il ne vienne au monde. Ce ne sont pas des choses que l'on peut camoufler derrière un mirage d'amour, derrière de faux sourires.

Respiration accélérée, doux ricanement malsain. Les mains et le corps tremblotants, les gouttes d'eau glissant sur les traits de son visage habillé par un sourire digne des plus grands psychopathes de film d'horreur. Il ne tremblait pas parce qu'il était tétanisé par la peur, mais au contraire, parce qu'il était tout simplement euphorique. Venant de commettre un acte, qui aurait pu être des plus anodins, si son jeune frère n'était pas comme un rocher dans l'eau. Comme une pierre, il coulait, comme attiré par le fond de la piscine, alors que Hypérion, se contentait de le regarder sombrer dans les abysses, amusé par la situation. N'importe quelle personne sensée, aurait plongé pour lui porter secours, mais du haut de ses quatorze ans, le brun, prenait plaisir à faire souffrir le cadet de la famille. Un acte volontaire ou involontaire, il ne saurait dire, il semblait comme possédé par quelqu'un d'autre, mais au plus profond de son être, il avait toujours désiré cela. Montrer son mécontentement, sa haine, faire ressentir cette colère qui l'habitait. Acte abdominal qui a emporté la vie du blond bien loin de son corps inerte plongé dans l'eau. Abomination. Fils de Satan. Créature. Meurtrier. Tant de surnoms qui étaient venus chatouiller ses tympans, qui s'étaient collés à lui après cet acte abject. Mais qu'est-ce qui a été le pire ? Le fait qu'il est assassiné son jeune frère, ou le choix qu'ont fait ses parents de camoufle cet acte et de le placer dans un institut psychiatrique, sous une fausse identité, de peur que l'ébruitement de cet incident ne vienne salir leur nom . Placé dans un asile, sans aucun jugement. Ce lien si fragile qui les liaient, brisés. Abandonné. Seul. Aucune visite. Livré à lui-même au milieu de ces murs et de cette foule étrange. Faux prénom, faux nom, nouveau pays. Quoi de mieux pour exclure un enfant qu'on n'a jamais désiré ? Eoghan. Voilà un prénom, qui lui plaisait. Une nouvelle identité qu'il allait garder, préserver et chérir. Comme une renaissance.

L'astre de la nuit, s'était élevé dans le ciel, de toute sa forme. Il illuminait la ville, ainsi que la chambre du brun, de par sa lumière blanche. Douce et belle nuit. Il a toujours trouvé cet astre magnifique. Obsédé et passionné par la Lune. Deux longues années qui se sont déjà écoulé depuis son admission. Diagnostiquer avec un trouble de la personnalité, un dédoublement. Forcé de prendre des pilules, bien que conscient de son cas, de sa maladie, il ne semblait pas désireux d'arranger ça. Comme s'il trouvait une certaine satisfaction dans ce trouble. Pour être honnête, il n'a jamais compris pourquoi certaine personne désirait changer ce qu'elles sont, ce n'est pas son cas, il n'a aucun désir de supprimer cette partie de son être, bien au contraire, il veut vivre avec, apprendre à contrôler ce changement, pour mieux l'utiliser. Malheureusement pour lui, cette nuit de pleine lune, ne lui laisserait pas l'esprit tranquille pour réfléchir. Un appel nocturne. L'extérieur, la Lune semblait l’appeler avec de plus en plus de force chaque seconde. Un appel le rendant fou, malade. Son corps et son être à cet appel. De l'air. Il avait besoin de sortir, de s'aérer, de respirer l'oxygène de l'extérieur. La tête prise entre les mains, des hurlements d'horreur qui s'échappent de ses lèvres, qui sont sa réponse aux douleurs intense qui s'abattent sur lui. Prisonnier de sa chambre, incapable de pouvoir satisfaire cet instinct qui lui dicte de sortir. Le bruit sourd d'un tambourinement, suivis d'une voix rauque et exaspérée par ces cris sans fins.
Deux années se sont écoulé depuis qu'il est arrivé ici. Deux longues années de bonne conduite, sans aucun dérapage. Aucun écart de conduite jusqu'à cette nuit, où il hurlait à la douleur. Il ne pouvait nier sa chance, cette bonne étoile qui lui servait de surveillant, qui avait fini après de multiples supplications du brun, par l'accompagner prendre l'air dans le parc de l'institut. L'air frais venait caresser les traits de son visage, l'apaisant petit à petit, effaçant ses souffrances comme si elles n'avaient jamais été là. Si l'argent de ses parents et la bonne foi du surveillant, venaient d'apaiser ses souffrances, la Lune, elle, lui murmurait au creux de l'oreille. Un appel. Un besoin. Il pouvait ressentir à nouveau ce besoin, le même qu'il avait ressenti lorsqu'il avait poussé son petit frère dans la piscine. Bien que d'une manière bien plus intense et plus meurtrière. Pourtant sous l'emprise des médicaments, il pouvait en déduire que c'était bien plus profond qu'un trouble de la personnalité. Avant même de pouvoir réaliser ses actes, de prendre conscience de cet instinct, il en était venu à assommer la seule personne avec qui il appréciait discuter, qu'il appréciait tout simplement depuis son arrivée, avant de tracer un pentacle. Dans un état second, il laissait son corps agir de lui-même, sans essayer d'y opposer une quelconque résistance, il le désirait, il voulait le tuer, au centre de ce dessin, lui ôter la vie comme du vulgaire bétail. Comme si leur relation depuis le début avait été tissé dans cet unique espoir de le tuer, comme l'engrais utiliser pour engrosser le bétail avant de le conduire à l'abattoir. Tuer, à cet instant, il comprenait le sens de ce mot, il l'appréciait même, incapable de détourner le regard, alors que l'homme se vidait de son sang. Un sentiment d'extase, mais aucun signe de remords, ni de pitié. La langue glissant sur cette lame recouverte par ce liquide rougeâtre et chaud. Un acte barbare, qui laissait penser que le corps serait retrouvé, l'adrénaline redescendu, il n'avait pas pensé à camoufler ne serait-ce que légèrement le corps sans vie avant de retourner dans sa chambre, dans sa pièce. Mais rien. Les jours étaient passés, comme si de rien était. La raison était simple, mais il avait beau y réfléchir encore et encore, jour après jour, il ne comprenait pas, il pouvait encore sentir le goût du sang dans sa bouche.

Plusieurs semaines sont passés depuis son premier sacrifice. Acte qu'il avait particulièrement apprécié, comme obsédé par la vue du sang. Le sommeil troublé par ses réflexions nocturnes, ses questions sans réponse qui le hantent. Tournant en rond dans cette boucle infernale, les cernes commençaient à apparaître sous ses yeux, preuve de son manque de sommeil. Une seule chose l'apaisait à présent, un passe-temps, une activité de groupe, qu'il aimait réaliser seul, dans son coin, sous l’œil inflexible de son nouvel accompagnateur. Un être assez étrange d'ailleurs. Ce voile qui émanait de son corps était différent de celui des autres, sans qu'il ne puisse pourtant l'expliquer. La poterie. Un hobby particulier, rare, surtout chez les jeunes de son âge, mais il faut dire que les activités sportives sont assez rares dans ce genre de complexe. Loin d'être friand du contact physique, il faut dire que cela arrange bien le jeune adolescent. Particulier, il l'a toujours été. Les moules ne sont pas faits pour lui, il aime sortir du lot, être unique, être lui et personne d'autre. Les choses qui pourraient sembler étrange, folle pour les autres, sont tout simplement normale à ses yeux. Les mains glissant sur la terre, pour donner forme à sa sculpture, il était comme enfermé dans son cocon, paisible, évadé. Il était là, sans être là, physiquement présent, son esprit lui s'était échappé dans un autre monde, calme, où seule la verdure dominait. Envahi par une étrange sensation de bien-être. Il n'arrivait pas à saisir l'origine de ce qu'il ressentait, un léger sentiment d'effroi, mais surtout de surprise et d'incompréhension, était venu s'ajouter, lorsque ses yeux fixaient la sculpture qui prenait forme sans son aide, comme si la Terre réagissait à ses pensées, à ses dessins qu'il imaginait dans sa tête. Incompréhension et satisfaction. Cette étrange scène, ne faisait que renforcer son envie d'être particulière, de sortir du moule dans lequel on essayait de le mettre. « You're a Sorcerer. Son of the Moon and Death. I can explain you. I can protect you, just like this night. I can teach you. » Une voix familière depuis quelques jours, puisqu'elle provenait des lèvres de ce nouveau surveillant, celui qui était chargé, payé, pour suivre le brun dans chacun de ses déplacements, de chacune de ses activités. C'est à ces mots qu'il avait trouvé les pièces manquantes de cette nuit, après tout un corps ne se volatilise pas comme une brindille qui se fait emporter par le vent. Baltazar. Des mots prononcés dans un murmure au creux de son oreille.

Destruction, Earth, Street, Reborn, Sorcerer.
Le compteur venait d'augmenter de deux années encore. Si au début il comptait le temps passé dans cet institut, depuis la révélation de son mentor, il ne pense plus qu'à la liberté. Vivre à l'extérieur de ces murs, de cette prison dans laquelle ses parents l'avaient cloîtré, caché comme pour exclure cette erreur de leur vie. Un sentiment de reproche qu'il aurait pu ignorer, mais depuis son premier sacrifice, il a prit goût, une envie malsaine, à faire couler le sang d'autrui pour la Lune et la Mort. Bien que limité par son tuteur dans cette enceinte, il ne comptait plus le nombre d'individus qu'il avait désiré égorger. Un compromis comme un autre, Baltazar avait accepté de lui apprendre tout ce qu'il a à savoir, à condition qu'ils restent ici quelque temps, en contrepartie, le brun avait posé sa propre condition, l'arrêt des cachets. Ces pilules qui le privaient d'une partie de lui, lui qui désirait ne pas être mis dans un moule et être monsieur tout le monde. Une condition simple, mais non pas sans crainte et sans danger. Quatre années passés ici, c'était bien trop à présent aux yeux d'Eoghan. Une quatrième sur le point de s'achever pour laisser place à la cinquième, une année de trop, une année inutile. Il n'a jamais compris pourquoi il avait désiré rester. Pour ne pas éveiller les soupçons peut-être. Le brun est un jeune homme rêveur, il a besoin de satisfaire ses envies, ses ambitions. En commençant par sortir de cette geôle. Fêtant ses dix-huit ans aujourd'hui, la majorité française, pays dans lequel il se trouvait. Son adolescence envolé, emprisonné par ces murs blancs et ces barreaux, hors de question qu'il y reste une année de plus, une semaine, ou même un jour de plus. Si pour s'en aller, il allait devoir détruire, tuer, alors tel sera le prix de sa liberté. Il s'est toujours montré calme et d'une timidité à grande échelle, il est assez difficile pour n'importe qui d'imaginer la folie qui peut l'habiter. C'est pour cette raison, qu'il ne voulait pas qu'on le prive de cette autre partie de lui, cette part de folie, ce mécanisme de défense parfois volontaire et parfois involontaire.

Un appel à la destruction, au carnage, tel est la véritable nature de son dédoublement de personnalité. Un côté aussi jovial qu'un ourson en peluche, bien que d'une timidité le bloquant rapidement, et un côté aussi sombre que les abysses de l'océan. Le soleil s'était couché depuis maintenant quelques heures, une heure propice pour agir ou pour la plupart des personnes, pour dormir. Le sommeil s'était envolé, incapable de trouver le repos depuis quelques jours à présent. Compte les moutons, qu'ils lui disaient, mais ces boules de poils blancs n'étaient en rien une solution. Il ne pourra retrouver le sommeil qu'une fois parti d'ici, il le sait, il le sent au plus profond de lui, finir sa vie ici, n'est pas une possibilité qu'il envisage. Assez buté et ambitieux, s'il a décidé d'y partir, il y partira, même si pour ça il doit répondre à cet appel insatiable de carnage et de sang. Plus qu'une envie, un besoin, presque vital. Les yeux clos, les jambes croisé, en pleine méditation, sa manière de se vider l'esprit, de faire le vide et laisser son corps agir de lui-même, comme un feu vert qu'il se donnait à lui-même pour libérer sa folie. Petit à petit, son visage neutre laissait place à une expression perfide, malsaine. Le sol commençait à trembler, les murs à se craqueler, la flore quant à elle, prenait de l'ampleur. Certaines plantes, certains arbres sortant du sol en lui-même, comme s'ils avaient été planté auparavant. Les secousses se faisaient de plus en plus violentes, les couloirs alors vides de bruits, se retrouvaient emplis de hurlement, de tambourinement. Personne ne croirait des fous, comme on dit, qui disent voir des plantes grandir, des arbres sortir du sol, mais au contraire, il désirait que les portes soient ouvertes, qu'ils essayent d'évacuer. Bien qu'ils n'en laisseraient aucun s'échapper, le jeu serait bien plus amusant s'ils avaient l'espoir. L'espoir de pouvoir s'enfuir, de survivre à ses événements qui n'avait rien de banal, mais dont la source était encore inconnue. Le corps se balançant de droite à gauche, sur un rythme précis, un rythme qu'il avait entendu tant de fois chez lui. Les bruits de course venaient remplir les allées du bâtiment, puis ce fut le tour de sa porte d'être ouverte, par un surveillant effrayé, criant qu'il fallait partir, s'enfuir loin. Mauvaise porte. Il aurait pu vivre quelques instants de plus s'il avait décidé d'ouvrir une autre chambre. Première victime de ce massacre qu'il allait causer. Les membres majeurs de son anatomie, pris au piège, immobilisé, vulnérable. Il pouvait le voir se débattre, hurler toutes sortes de mots, d'insulte à s'en casser la voix, avant de laisser place à un cri, seule réponse possible face à la violence de sa mort. Les membres décrochés de son corps, valsant dans les airs, avant d'être éparpillé dans des directions opposées par ces mêmes branches qui étaient responsables de son démembrement. Le sang répandu sur les murs blancs et sur le sol, marchant au rythme des secousses. Chacun pour soi, tout le monde se poussait pour essayer de survivre, certains allaient même jusqu'à pousser autrui du haut des escaliers, le bruit des os se fracassant au contact du sol, résonnait entre les cris. Continuant sa route, causant mort et destruction sur son passage, les issues de sortie bloquée par la Terre, il marchait sans aucun remords, sur les corps allongé sur le sol, certains encore conscients au moment de son passage, d'autres ayant déjà quitté ce monde. Une seule et même question quittaient les lèvres des Hommes encore vivants. Pourquoi ? « Desire. I wanted, that's all. Freedom and Destruction. » Quelques mots. Sa réponse, aux dernières paroles de ces personnes étalées au milieu des ruines de l'institut. Seul quelque mur était encore debout. Des mots simples, mais qui résument parfaitement la raison. L'envie. C'est la seule chose qui l'avait poussé. Aux yeux de l'état et de l'autorité, il n'y a eu aucun survivant. Un terrible accident, c'est ainsi qu'a été classé ce massacre, n'ayant aucune piste, aucun suspect. Un sentiment rassurant pour la famille d'Eoghan, qui devait à présent le penser mort, compté parmi les corps, dont certains n'ont pas pu être identifiés, le visage et le corps écrasé par les murs de l'institut. Un espoir de tranquillité, qu'il allait bien assez tôt détruire. Après tout ce sont eux qui l'ont enfermé ici, il n'allait pas oublier.

Kindness, Forgiveness, Pity.
Adultère. Tromperie. Un acte honteux, impardonnable pour une grande majorité des personnes. Cinq années de vie commune, de moments partagés. Cinq longues années de calme, durant lesquelles, il avait mis sa folie de côté, sacrifiant alors que lors des pleines lunes. Une preuve considérable de son affection pour cette femme, faisant preuve de sentiments qu'il n'avait alors jamais éprouvés, jamais montré. Vivre à deux, éprouver une telle affection pour une humaine, deux choses qu'il pensait ne jamais pouvoir connaître, ou qu'il n'aurait même jamais accepté avant elle. Une trahison, qu'il ne pouvait tolérer après avoir fait preuve d'autant de qualité positive de sa part. Une trahison qui plaçait au même niveau que celle de ses parents, de sa famille et face à ceux-là, l'homme d'affaires qu'il était devenu, n'avait qu'une seule réponse. Qu'un seul verdict. Les excuses, les pardons, voilà des choses qu'il a mises en pratique depuis cinq années à l'égard de cette humaine, à l'égard d'autres personnes pour elle. Seul le châtiment mortel, était à présent capable d'apaiser le sorcier, aucun pardon, ne pouvait être donné face à cette scène qui s'offrait à ses yeux surpris. Sa femme nue, dans les bras d'un autre. Envahi, posséder par une colère sans nom. Si la perfidie de sa femme n'avait aucune limite, la haine et la colère que le brun avait enfermée, accumulé en lui au cours de ces cinq années avaient trouvé deux réceptacles. Venise, une ville représentative de l'amour, de la beauté, ne pourra jamais oublier ce crime d'une violence inhumaine. « I've shown, kindness, forgiveness, pity, for five years. For your kind. Because you've asked me, both of you. » Les mots sortaient d'eux-mêmes. Comme si les deux pécheurs étaient conscients qu'il n'était pas simplement humain. Il faut croire que contrairement à certaines personnes, il s'est toujours montré honnête. Aimant, chérissant ce qu'il est, il ne l'a jamais caché, ou nié. Pure folie qu'était de penser, que son amant, cet homme qui faisait partie alors du cercle réduit des personnes en qui l'Irlandais avait confiance et qu'il écoutait, allait pouvoir le résonner. Le sol s'agitait sous les mots du sorcier, comme si la Terre réagissait à toute cette rage qui bouillait en lui, alors que ses yeux montraient toute cette peine qu'ils lui avaient causée, humide et brillant. Les perles humides de ses yeux perlant sur ses joues, sa confiance brisée. Bien que celle-ci coule indépendamment de sa volonté, dévoilant alors cette petite part d'humanité qu'il avait acquise au fil des années, bien que minime comparé à sa folie. Dans un espoir de calmer le brun, ou peut-être par pure bêtise, le blond avait voulu laisser quelque mot quitter ses lèvres, voulant probablementutiliser la relation avec l'irlandais pour apaiser la situation. Malheureusement, l'homme des affaires n'était plus ouvert à entendre de quelconque excuses, l'écrasant alors simplement sous le poids de la Terre, le corps littéralement aplati, écrasé, le bruit de ses os, de son corps se brisant, résonnait en écho dans la bâtisse. Suivi par le cri strident de sa femme. Bien que violent, le décès du blond avait été rapide, presque sans douleur, jugeant qu'il avait été simplement manipulé, un châtiment rapide était plus adapté. L'exact opposé du meurtre de sa femme. Boucherie indescriptible. Telle était la scène de crime après son départ.

Cinq ans à rassembler des détails, des informations. Bien qu'ayant fait la promesse de ne pas s'en prendre à l'Homme, promesse qu'il n'a plus besoin de respecter à présent, jamais il n'a oublié les personnes responsables de son internement. Percé dans les affaires, utilisé l'argent, comme eux le faisait pour découvrir les plus sombres secrets d'autrui, usé de ces informations pour jouer le maître chanteur, il ne pouvait le nier, il tenait cela d'eux et il aimait ça. Forcé dès son plus jeune âge à devoir se débrouiller seul. Pologne. C'était sa destination, partir retrouver sa famille, ou plutôt réduire leur espoir de tranquillité à néant. Le pensant mort depuis une dizaine d'années, ils pensaient pouvoir vivre en paix, que le passé resterait le passé et qu'ils n'auraient jamais à craindre de représailles, qu'aucun fantôme du passé ne reviendrait. Une illusion qu'ils se sont créée, désir bien trop poétique pour l'amateur d'opéra et de tragédie. Le besoin de réponse, bien qu'il les possède déjà. Le besoin de vengeance, d'apaiser sa colère. Si au final la mort de son faux père et de son demi-frère, ne lui avait apporté que peu de satisfaction, il attendait patiemment, verre à la main, assit sur ce fauteuil en cuir. Les dépouilles de deux hommes étendus sur le sol, le parquet recouvert par une mare de sang. Une attente récompensée par le cri d'horreur de sa mère. Sa génitrice, qui venait de franchir le seuil de la porte, offrant à ses yeux la vision des corps froid de son mari et de son fils. Une simple phrase de salutations s'était échappé des lèvres du jeune homme, signalant sa présence, comme un fantôme, un souvenir du passé. Le meurtre de sa mère, fût probablement le plus passionnel, personnel qu'il est commis. Celle qui l'a enveloppé dans un couffin de mensonge, elle qui l'a repoussé comme un monstre, une abomination, alors qu'il réclamait simplement de l'attention, de l'amour, les mêmes que ses frères avaient pu avoir. L'enfant égaré et suppliant l'amour, avait fini par devenir un homme couvé par la Mort. Fils de la Lune et de la Mort. Messager du chaos. Caressant, empruntant la voie de la Nécromancie, sans en franchir le pas inutile. Doux apaisant et satisfaction, lorsqu'il ôte la vie d'une personne, écoutant et chérissant l'appel de sa mère la Lune, accomplissant la volonté de son père la Mort.

Wow, trop cool, t'es enfin des nôtre mon p'tit ! Alors avant de commencer le blabla un peu chiant, je vais quand même te dire ce que j'ai pensé de ta fiche : qu'il est mignon eo, un vrai chaton .

Et maintenant, parlons bien parlons peu, parlons de tout ce que tu peux faire maintenant que tu es validé. Alors déjà sache que la première chose que tu dois faire, et c'est très important, c'est de recenser ton avatar. Si tu ne le fais pas et que quelqu'un d'autre le prend, c'est toi qui devra changer. Tu peux donc faire ça ici. Ensuite, tu auras peut être envie de te trouver des potes, non ? Tu peux aller t'ouvrir un répertoire de liens, mais si jamais ce n'est pas assez, tu peux aussi te faire un scénario. N'oublie pas non plus d'aller te recenser dans les différents répertoires. Et puis si tu cherches un rp, ne cherche plus, va directement faire une demande !
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