Aliya Lattimerstill trying to figure it out
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Pseudo : Aenah
Avatar : Alicia Vikander
Crédits : bigbadwolf ❤ (av.)
Image : Âge : Vingt-six années écoulées depuis son premier cris mais cela fait seulement quatre ans qu'elle se sent vraiment vivante.
Statut civil : Aucune attache, seulement des ébats qui se succèdent au gré de ses envies.
Occupation : Infirmière à l'hôpital de Glencullen depuis un an, un métier prenant dans lequel elle se donne à fond et elle ne compte jamais ses heures.
Poste dans la meute : Oméga dans la meute de Jensen depuis son arrivée à Glencullen, il y a maintenant quatre ans
Date d'inscription : 04/04/2016
| Sujet: We never escape our demons (Augustus) Jeu 9 Juin - 16:30 | |
| 22 : 49. Aliya ne dormait toujours pas. Elle se tournait et retournait depuis plus d’une heure déjà. Elle commençait le boulot à cinq heure le lendemain matin et elle enchaînerait douze heures à l’hôpital. De son lit, Aliya pouvait voir l’éclat de la lune, tentant de percer les nuages, à travers les rideaux bleus accrochés à sa fenêtre. Dans quelques jours, ce sera la pleine lune. Une pleine lune bien particulière car les loups et les sorciers avaient trouvé un accord. Ils se préparaient donc ensemble depuis un petit moment déjà à piéger leur ennemi commun : les nécromanciens. Aliya attrapa son portable posé sur sa table de nuit à côté d’un livre de médecine écorné. Elle le déverrouilla et fit défiler les noms dans son répertoire. Tous ses besoins étaient amplifier et cela allait continuer dans les jours qui arrivaient. La jeune femme hésita à appeler un ancien coup d’un soir, ce qui lui permettrait d’oublier temporairement ses soucis. Finalement elle prit une autre décision en s’arrêtant sur un nom et cliqua pour lancer l’appel. Après plusieurs sonneries, son interlocuteur décrocha. « Augustus, c’est Aliya. Un petit tour à la salle de sport, ça te dit ? » Pas besoin de plus. Aliya raccrocha une fois qu’Augustus ait acquiescé à sa proposition. Elle savait qu’Augustus pouvait parfois être disponible à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit. C’était un homme peu bavard mais tout aussi hyperactif qu’elle. Il lui posait rarement des questions et ne soupçonnait rien du monde surnaturel à sa connaissance. Aliya n’était qu’une simple humaine, une infirmière qui se donnait à fond dans son boulot. Rien de plus. La seule différence est qu’elle le battait régulièrement à la course tout en faisait attention de ne pas battre les records d’Usain Bolt. A l’approche de la pleine lune, sa force et donc sa vitesse augmentait mais pas question pour elle de lui annoncer ce qu’elle était vraiment. Il avait cette chance de vivre dans un monde simple où tout s’expliquait par la science et des raisonnements logiques. Pourtant, elle se doutait que de par son métier, il avait forcément eu affaire à des choses qu’il ne pouvait pas expliquer. Mais c’était désormais le cas de tous les habitants de Glencullen. Aliya se demandait combien de temps, ils allaient encore pouvoir conserver le secret de leur existence. Dans tous les cas, elle avait besoin de taper dans quelque chose ce soir, de faire sortir ce trop-plein d’énergie. Elle serait sans doute fatiguer le lendemain mais elle utilisera cette potion magique connu de tous pour rester éveiller : le café.
Aliya se leva d’un bon de son lit et se changea. Un débardeur gris et un short noir ferait l’affaire. Elle prit son gilet bleu ciel qu’elle enfila en fermant la porte de son appartement. Elle sortit de l’immeuble en trottinant, s’attachant les cheveux en queue de cheval. La salle de sport n’était pas très loin de son appartement et cela constituerait un bon échauffement. L’air était lourd, comme chargé d’électricité. Elle ne serait pas étonnée qu’un orage éclate dans les heures qui suivent. La lune était cachée, par intermittence, par des nuages mais Aliya n’avait pas besoin de la regarder pour savoir qu’il ne manquait qu’un petit quart de lune avant qu’elle ne soit pleine. Toujours courant à petites foulées, Aliya remarqua que les rues étaient vides et les bars semblaient plus calmes qu’à leur habitude. Les récents évènements poussaient la population de Glencullen à rester chez eux passé une certaine heure. La jeune louve ralentit lorsqu’elle finit par arriver devant la salle de sport, ouverte quasiment 24h sur 24. Elle rentra puis posa son gilet dans un coin avant de commencer à taper dans un punching ball, sans gants ni protection. Elle aimait sentir l’impact de ses poings sur la masse dur que lui offrait ce sac. Les coups s’enchainaient, de plus en plus puissants. Augustus n’était pas encore arrivé et elle en profitait que la salle soit vide pour frapper sans se soucier de sa force de loup-garou. Elle aimait sentir ses muscles se contracter sous l’effort et elle imaginait un nécromancien à la place du sac. Elle serait sous forme de louve lorsque le piège sera en place mais cela lui faisait du bien d’imaginer mettre une raclée à ceux qui avaient fait autant de victime à Glencullen. Pas question qu’elle reçoive de nouveau un coup de téléphone pour lui dire de revenir à l’hôpital en renfort comme ce fut le cas cette fameuse nuit. Elle avait vu les blessures qu’ils avaient fait, les familles qu’ils avaient détruites. Pas question qu’ils recommencent. Lorsque le punching ball faillit se décrocher, Aliya calma ses coups. De toute façon, le commissaire n’allait sans doute pas tarder à arriver. |
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Augustus O'Callaghanhumanity in our veins
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Pseudo : Malou
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Âge : 35 ans
Statut civil : Célibataire. Pas par choix, simplement par manque de temps.
Occupation : Commissaire de police
Don : Medium depuis quelques mois
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TO KNOW MORERelations: | Sujet: Re: We never escape our demons (Augustus) Mar 14 Juin - 13:40 | |
| Augustus écrasa un mégot au-dessus du monceau qui s’entassait déjà dans son cendrier, avant de retirer machinalement une nouvelle cigarette de son paquet et de l’allumer sans même quitter son ordinateur des yeux. C’était le souci quand il était seul au commissariat le soir, il ouvrait une fenêtre et se mettait à fumer clope sur clope, sans même s’en rendre compte, ce qui était assez effrayant. Il se défendait souvent en disant que tard le soir, il n’emmerdait personne, et qu’il était bien mieux à faire des heures sup’ tranquille dans son bureau à fumer qu’à écumer les pubs pour essayer d’oublier toutes les horreurs qu’il voyait toute la sainte journée. Il ne voulait rien oublier, pas le moindre détail : c’était avec ça qu’on finirait par coincer le ou les monstres qui sévissaient dans la région, avec une erreur, une faille, n’importe quelle petite inattention qui s’avèrerait fatale pour eux. Le commissaire brassait des dizaines de documents numérisés qu’il juxtaposait sur son double écran, les yeux rougis par la luminosité de ce dernier, alors qu’il cherchait la faille. Trop de corps, trop rapprochés, une chronologie bien trop stricte. Il y avait du maniaque derrière tout ça, il en était persuadé. Il avait le gout métallique de la traque sur le bout de la langue, conscient qu’il ne lui manquait qu’un rien pour que le puzzle se complète. Sauf que ce rien, ça faisait des mois qu’il bloquait dessus, et la frustration commençait à se faire sentir. L’impatience, aussi.
Il venait d’inspirer une latte déraisonnablement longue quand son portable se mit à vibrer à coté de sa souris. Un nom qui s’affiche, et ses sourcils se froncent : Aliya. C’était tard pour un appel, même de la part de cette dernière. Il décrocha rapidement, vaguement inquiet que la jeune femme puisse avoir des ennuis :
- Augustus, j’écoute ? … A la salle de sport, maintenant ? Ouais, ouais ça peut se faire. A dans dix minutes.
Il jeta un coup d’œil à l’horloge sur le mur : 22h52. En effet, il se faisait tard, mais il n’était pas plus fatigué que ça. Plutôt l’inverse même. Aller taper dans un sac de frappe avec la jeune femme ne lui ferait peut être pas de mal, finalement. A défaut de véritablement lui changer les idées et lui éclaircir l’esprit, peut être que ça le fatiguerait suffisamment pour l’enfoncer plus tard dans un sommeil sans rêve. Il verrouilla son poste informatique et attrapa son par-dessus un peu râpé, fermant la porte du commissariat derrière lui pour s’enfoncer dans la nuit noire : on était en plein milieu de la semaine, et il n’y avait pas un chat dans les rues endormies. Le paysage ressemblait à celui d’un vieux roman noir. Un fois dans le gymnase, il fila se changer pour revêtir une tenue un peu plus confortable que son costume sombre, enfilant rapidement un pantalon de survêtement et un débardeur noir. Les muscles saillaient sous le tissu fin, mais Augustus savait qu’il était sur la pente descendante. Il s’entretenait, bien sur, mais entre la clope et le stress, ses abdominaux ne feraient pas long feu si il ne prenait pas plus soin de sa santé. Il passa sa serviette autour de ses épaules puis rejoint la seule silhouette qui se mouvait parmi les appareils de musculation. Aliya semblait en pleine forme, malgré l’heure tardive et probablement une dizaine d’heures de boulot dans les pattes. En même temps, cette fille-là semblait montée sur ressort, absolument inarêtable.
- … Tu devais véritablement te faire chier pour appeler le vieux Augustus pour lui mettre une raclée à une heure aussi avancée.
De l’humour, toujours. Pas forcément bon, mais de l’humour quand même. C’est ce qui en faisaient des êtres humains et pas des animaux, n’est ce pas ? |
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