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Elrich Marbh & Augustus O'Callaghan



 
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 (augustus) child's deceit

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Aerys Barrett
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Aerys Barrett
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MessageSujet: (augustus) child's deceit   (augustus) child's deceit EmptyVen 27 Mai - 10:53

son poignard était positionné dans sa main droite, qui, lui, était levé. dlle allait partir à l'encontre de la forêt alors que les fars d'une voiture de police ne lui tapèrent dessus. main sur le crâne, de façon a y voir plus clair, elle ne comprenait certainement pas pourquoi une voiture - de police, on doit le dire - se trouvait juste devant elle avec un homme qui y sortait. fuck. elle se fit la plus discrète possible en abaissant sa main, gardant l'autre qui était libre contre son front. sa main tomba contre ses flancs, alors qu'elle redressait la tête pour dévisager celui qui était sorti de la voiture. est-ce qu'il allait sérieusement l'embarquer ? elle n'avait rien fait de mal. you go to lead me to the comment of police ? un soupir sortit de l'embouchure de ses lèvres alors qu'elle se maudissait elle-même d'être sortie, une nuit de pleine-lune, aussi, avec un poignard à la main. tout le monde pourrait penser que ce n'est que quelqu'un qui cherche soit à attirer l'attention : soit à faire des « crimes » sans s'en empêcher. i made nothing, but well. sa langue claqua contre son palais, avec d'autant plus d'insistance pour lui prouver a quel point cette situation l'énervait. elle n'avait pas de temps à perdre avec des personnes de la sorte. est-ce qu'elle devrait s'inquiéter ? oh, sûrement, mais ce n'est pas le moment. elle pourrait s'enfuir, mais ses membres refusaient de faire le moindre mouvement, comme ankylosés. did not tell me that you go to take me with you ? son poignard claqua contre le sol, l'impatience lui avait fait perdre tous ses moyens, y comprit la pression qu'elle exerçait sur son arme. un bruit sourd, le plus sourd qu'elle eut entendu pendant plusieurs années s’exerça contre le sol alors qu'elle se maudissait d'elle-même d'avoir été aussi confiante. elle aurait mieux fait de rester chez elle, pour une fois. dans son appartement. et pas celui d'un autre. ni dans un poste de police, ça lui arrangerait la tâche. if we go there, I swear you that I would not come. croisant les bras, se positionnant contre un bout d'arbre déjà arraché où l'on n'en voyait que la moitié, qui laissait un espace libre pour s'asseoir, elle croisa des jambes, déterminée à rester le plus possible dans cet endroit. l'endroit qui lui avait valu plusieurs blessures, les plus importantes les unes que les autres, que ça soit physiquement ou moralement. elle porta sa main à ses cheveux, toujours en gardant un regard sur le commissaire de police qui se tenait face à elle, le dévisageant. elle qui pensait être tranquille, c'est raté.
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Augustus O'Callaghan
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Augustus O'Callaghan
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MessageSujet: Re: (augustus) child's deceit   (augustus) child's deceit EmptyMar 31 Mai - 20:14

Augustus n’avait pas choisi d’être de patrouille cette nuit, mais il fallait dire qu’il n’avait pas cherché d’excuse quand son supérieur lui avait demandé d’aller faire un peu de rab ce soir là dans les alentours de la ville : il était bien au courant de l’absence de vie de famille du commissaire, et il était probablement le plus prompte à abandonner un vendredi soir à l’autel du bien commun, bien plus facilement que les pères de famille dont les mômes attendaient le retour pour le week end. Et puis, ce n’était pas comme si Augustus ne passait pas déjà une bonne partie de ses soirées au poste : être un peu sur le terrain serait presque du loisir pour lui. Il avait traversé la ville pour faire un petit tour près de la forêt : cette forêt, il l’avait sillonné en long, large et travers pendant son enfance et son adolescence, il y avait campé et picniqué plutôt deux fois qu’une, et il la connaissait par cœur, ou presque. Récemment, des randonneurs avaient été retrouvés dans un état effroyable, et aujourd’hui les parents n’autorisaient plus leurs ados à aller camper seuls. Aujourd’hui, les flics étaient obligés de surveiller les abords de la forêt, sans trop savoir ce qu’ils cherchaient. C’était peut être bien ça le plus agaçant d’ailleurs.

Le commissaire conduisait en plein phare sur le sentier de terre qui jouxtait les arbres sombres, sa clope au bec, quand apparut dans son champ de vision un forme humaine. Une jeune fille, même, alors qu’il freinait brutalement pour se garer sur le coté, fixant la demoiselle qui s’était figée en plein milieu de la route avec une moue agacée. Ce n’était pas tant la demoiselle qui avait attiré son attention, mais plutôt l’éclat de ses phares emprisonné dans la lame qu’elle tenait à la main. Ça, c’était digne d’attention. De méfiance même. Augustus était sorti de sa voiture, les poings sur les hanches, la main non loin de son arme de service. Pas encore dessus, mais proche. Il n’eut même pas le temps d’en placer une que déjà la jeune fille – elle n’avait pas l’air ne serait ce que proche de la majorité- venait le tancer vertement, sans lui laisser ne serait ce que le temps de lui demander ce qu’elle fichait là. C’était qu’elle avait la langue bien pendue, la petite demoiselle, et les yeux qui lançaient des éclairs aussi. Augustus leva des yeux presque amusés au ciel, alors que la petite lachait son arme avant même qu’il eut à lui demander : au moins elle était suffisamment maline pour ne pas songer à le menacer, c’était toujours ça de pris. Il s’approcha, doucement, comme on approche un animal farouche, se penchant pour attraper son arme sans la quitter des yeux, avant de lui demander, doucement :

- Est-ce que je peux savoir ce qu’une ado fiche dans la forêt passé minuit, une arme à la main ?

Oui, parce que dit comme ça, c’était quand même plutôt louche, hein ? Et quelque chose lui disait qu’elle n’était pas là pour graver le nom de son amoureux sur le tronc d’un chêne …
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Aerys Barrett
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MessageSujet: Re: (augustus) child's deceit   (augustus) child's deceit EmptyMar 31 Mai - 21:46

alors qu'il attrapait son arme d'un geste de la main, la ramenant contre lui, elle ne put s'empêcher d'exprimer une grimace de dégoût lorsque ses doigts touchèrent la lame. si elle aurait été dans son état normal, elle ne l'aurait jamais laissé toucher cette lame. elle poussa un juron, alors que sa voix fébrile n'émettait aucun son, sauf le son qu'émettait les oiseaux, où le cri d'une chouette se fit entendre. il lança un regard à la jeune femme, qui, elle, n'osait pas faire le moindre mouvement tellement elle était paralysée. paralysée entre la peur et l'excitation, paralysée entre la peur et le dégoût, le dégoût qu'un homme comme celui-ci ne tienne l'une de ses dagues entre ses mains. elle n'avait qu'une envie : s'enfuir. mais l'homme la dépassait certainement de taille et de force, donc elle pourrait toujours essayer mais ça ne servirait à rien, appart l'avancer dans la gueule du loup. elle était coincée, et ça la frustrait. car en réalité, elle n'avait pas réellement eu l'intention de s'avancer en direction d'un commissaire de police, avec l'une de ses dagues fétiches à la main alors que sa cible du soir s'était volatilisée entre les buissons. émettant un bruit sourd, semblable à une plainte, elle ne put qu'apprécier le seul moment où elle se sentait humaine. où une légère brise s'affalait sur son visage avec toute la douceur dont elle était capable. ses cheveux, détachés, ne bougèrent pas d'un poil mais ça lui faisait un bien fou. sentir une fraîcheur contre sa peau, ses épaules dénudées alors que son pull était un peu trop grand pour elle, la faisant passer pour une quelconque gamine aux yeux de tous. et aux yeux des plus grands alors qu'elle s'avançait pour la vingtaine. est-ce que je peux savoir ce qu’une ado fiche dans la forêt passé minuit, une arme à la main ? la question était lancée. un soupir s'échappa de l’embouchure de ses lèvres alors qu'elle s'affalait un peu plus dans le trou que formait le tronc, un endroit assez agréable pour s'y poser quand on avait le besoin de remettre les choses au point, chose qu'elle ne devait pas faire pour ne pas reperdre tout ce qu'elle avait construit. ses repères. tout. elle n'allait certainement pas lui dire que sa cible lui avait filé entre les mains et qu'elle était, là, revenant les bras ballants, coiffée comme si elle allait à un défilé de mode avec un pull un peu trop grand pour elle. se redressant, remettant en place son pull qui lui arrivait à mi-cuisse, le dévisageant, elle s'approchait un peu plus du commissaire de police. i do not want to answer you, that's all. sec, fin, et pratique. elle se détestait elle-même pour être aussi difficile envers les autres personnes qu'elle-même alors qu'elle s'insultait de tous les noms pour être aussi barbante. langue bien pendue, assez pour s'autoriser à faire n'importe quoi un soir, à minuit. i am not a teenager. croisant des bras sur sa poitrine, les sourcils froncés, elle n'allait certainement pas le laisser faire son propre travail alors qu'elle essayait - de tous les moyens possibles - de faire le sien, son boulot.  i have no that that to make, I have some work. elle lança cette phrase à la volée, insistant sur le "du" dont elle avait prononcé les quelques lettres qui composaient ce mot. alors qu'elle s'avançait en direction de la route, certainement pour reprendre le chemin du retour. une poigne se fit sentir sur ses épaules pour la forcer à se retourner, à contre-cœur. changement de plan, ça s'annonce plus tendu que prévu.
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Augustus O'Callaghan
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MessageSujet: Re: (augustus) child's deceit   (augustus) child's deceit EmptySam 4 Juin - 21:01

L’arme toujours en main, Augustus jauge la jeune fille à l’air farouche du regard : elle n’avait pas l’air impressionnée le moins du monde, plutôt agacée d’avoir été dérangée pendant ses aventures nocturnes. Elle se contentait de le fixer d’un regard intense, les bras croisés contre la poitrine. La réplique de la jeune femme lui tira un demi sourire amusé avant d’ouvrir sa veste pour laisser apparaitre son badge d’officier de police :

- C’est marrant, parce que je crois que c’est pas tellement une histoire de volonté, sur cette histoire.

Il laissa la jeune femme s’avancer devant lui, sans bouger d’un pouce. Elle paraissait minuscule en face de lui, et pourtant elle avait l’air sur le point de lui sauter à la gorge comme une tigresse. Simplement, il en fallait un tout petit peu plus pour décontenancer le commissaire qui plissa le nez en entendant le reste des remarques de la jeune femme : elle n’était peut être pas une adolescente, mais si il avait du lui servir une bière dans un bar, il lui aurait surement demandé sa carte d’identité, toute confiante qu’elle était. Elle avait l’air d’un chaton qui gonfle les poils pour avoir l’air plus menaçant contre un animal gros qu’elle :

- Ça tombe bien si vous êtes majeure, mademoiselle, ça me permet de vous amener au poste sans appeler vos parents au préalable, comme ça je gagne du temps. A moins que vous soyez en mesure de m’expliquer quel travail si impérieux vous avez à faire et qui pourrait justifier vos errances forestières ? Vous chassez les papillons de nuit ?

Ça manquait de filets et de petits bocaux, si c’était le cas. Malgré sa répartie acerbe, le ton d’Augustus était quand même doux : il n’avait pas véritablement l’intention d’incarcérer la jeune femme, il voulait simplement s’assurer qu’elle n’allait pas intentionnellement se mettre en danger. Techniquement, rien n’interdisait à quelqu’un de se promener seul dans la forêt avec un couteau. Ce n’était pas un crime, pas un délit qui pouvait vous mener au poste, tout juste un comportement étrange. Cependant, Augustus était bien décidé à l’avoir, sa réponse, avant de laisser la jeune femme s’évaporer dans la nature. Alors quand Aerys fit volte face pour reprendre sa route, il effaça les quelques mètres qui les séparait et posant ses mains sur les frêles épaules de la jeune femme pour la faire se retourner, plongeant son regard azuréen dans le sien :

- Pardonnez moi d’insister, mais si vous ne vous montrez pas une Tout petit peu coopérative, je serais véritablement contraint de procéder à un contrôle de votre identité en bonne et du forme, avec appel à la station, vérification de votre casier et tout le bazar, et si vous avez vraiment quelque chose d’urgent à faire, cela risque de vous mettre vraiment, vraiment en retard… Vous avez un nom, au moins ?

Si elle avait ne serait ce qu’un nom de famille et qu’elle était d’une des dynastie du coin, le commissaire réussirait probablement à la resituer, et à savoir à qui il avait à faire. Si elle n’était pas du coin en revanche… ca allait devenir tout de suite plus compliqué. Il lacha les épaules de la jeune femme, suffisamment proche pour qu’elle comprenne qu’elle n’aurait aucune chance de lui filer entre les doigts…

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MessageSujet: Re: (augustus) child's deceit   (augustus) child's deceit EmptySam 4 Juin - 23:46

plissant le nez, alors qu'elle était toujours face à lui, ses épaules s'affaissèrent. toujours aussi proche de la vérité. s'en était exaspérant. s'il voudrait l’incarcérer dans le type de « psychiatrie » elle commencerait sûrement à vouloir s'enfuir avec un des moyens les plus efficaces, les paroles. une mèche de ses cheveux lui retombèrent sur le front alors qu'elle soupirait. soupir exercé depuis sa collision avec cet homme. commissaire de police. quelqu'un qu'elle n'aimerait certainement pas. c’est marrant, parce que je crois que c’est pas tellement une histoire de volonté, sur cette histoire. si tu savais. franchement. si tu savais, tu en serais sûrement déçu. elle, qui n'adorait pas réellement la compagnie d'autres personnes sauf de celle de cora, avec qui elle avait vécu plusieurs choses, ensemble. et pourtant, il fallait qu'ils soient séparées et que le contact ne se fit plus réellement. difficulté. il fallait toujours que quelqu'un, que ça soit une femme, un homme. carrure différente. quoi que ce soit. il fallait toujours que quelque chose lui tombe dessus au moment où elle s'y attendrait le moins. ce n'était pas juste. ses bras toujours croisés sur sa poitrine, elle essayait de se faire un air dédaigneux vis-à-vis de l'homme qui se tenait face à elle mais s'en était plus amusant qu'autre chose. franchement. elle n'avait qu'une envie : fuir. fuir. et encore fuir. elle voulait prendre ses jambes à son cou et s'en aller, et ne pas se retourner. elle voudrait fuir, partir dans une autre directions que celles qu'elle prenait actuellement. fuir ses propres destinées. mais ça ne fonctionnait pas comme ça. dommage. ça tombe bien si vous êtes majeure, mademoiselle, ça me permet de vous amener au poste sans appeler vos parents au préalable, comme ça je gagne du temps. A moins que vous soyez en mesure de m’expliquer quel travail si impérieux vous avez à faire et qui pourrait justifier vos errances forestières ? Vous chassez les papillons de nuit ? rien qu'à entendre le mot « parents » qui ne représentait actuellement plus rien pour elle, elle sentit un frémissement lui remonter de son échine jusqu'au bas de son dos. comme une chair de poule, mais en plus intense. alors qu'elle ouvrait la bouche pour lui sortir l'une de ses répliques acerbes, elle la refermât aussitôt, ne trouvant pas réellement quelque chose à dire. no, but really, me would not cooperate. comment est-ce qu'elle aurait pu lui dire ? qu'elle refuse son aide ? il aurait insisté. évidemment. il ne la laisserait jamais repartir chez elle comme si rien n'était alors qu'il l'avait vue vagabonder dans les rues de glencullen quelques heures auparavant, voire des minutes. il n'était pas bête. il saurait certainement que quelque chose se trame sous sa couverture. une couverture qu'elle s'était faite elle-même. i really have no work, i am in study shift of medicine. although to see me with a dagger in the hand would not arrange my case, right ? un fin sourire prit place sur ses lèvres. elle voulait tenter la carte des paroles. elle devrait le remercier, plutôt, d'être aussi patient envers elle. elle, fille qui n'était pas certaine de ses propres paroles et qui ne voulait plus rien encaisser par rapport à ses propres problèmes. comme son passé. comme sa famille, comme tout qui se rapprochait à eux-mêmes. comme tout ce qui pourrait lui sembler un danger, quiconque qui pourrait s'approcher d'elle, elle en délimiterait une ligne. ligne à ne pas approcher. elle n'était pas paranoïaque, bien au contraire, elle prenait juste ses propres distances vis-à-vis du monde extérieur. elle avait trop souffert, et personne n'était capable de pouvoir la comprendre. évidemment. c'était ce que tout le monde croyait, personne ne réussirait à la toucher vis-à-vis d'elle-même, de ses propres dépends, mais ça n'avait pas duré longtemps. tout finirait bien par se finir. il avait les mains sur ses épaules, alors que ses bras retombèrent sur ses flancs à cause de la surprise, il l'avait prise par cette simple émotion. pardonnez moi d’insister, mais si vous ne vous montrez pas un tout petit peu coopérative, je serais véritablement contraint de procéder à un contrôle de votre identité en bonne et du forme, avec appel à la station, vérification de votre casier et tout le bazar, et si vous avez vraiment quelque chose d’urgent à faire, cela risque de vous mettre vraiment, vraiment en retard… vous avez un nom, au moins ?
un rire acerbe sortait de l'embouchure de ses lèvres alors qu'il devait certainement la prendre pour une folle. il devrait certainement avoir mieux à faire que de s'occuper d'une aussi jeune femme, du moins. qui avait elle aussi mieux à faire que d'être bloquée dans une espèce de forêt, forêt sans fond, avec un jeune homme d'environ deux fois plus de son âge actuel. elle roula des yeux, exaspérée, alors qu'elle regardait par dessus les épaules du jeune homme, s'attendant encore à ce qu'il lui fasse la morale. mais rien ne vint. seul le silence était capable de la faire se sentir elle-même. un faible sourire s'étirait sur ses lèvres alors qu'elle fixait un point derrière les épaules de l'homme, qui ne la quittait pas du regard, et qui n'émettait aucun mot. ils étaient là, à ne rien faire. l'un à éviter la présence de l'autre, et de vouloir s'enfuir le plus loin possible, et l'autre où le cas en était plutôt l'inverse. i do not want that you approach me. but if you really want to know how my name is before you do not lead me to your post, i am aerys. aerys barrett. elle voulait juste s'enfuir de la prise qu'émettait l'homme sur elle, se décaler afin d'avoir plus de place pour pouvoir faire ce qu'elle avait à faire. tout. sauf être dans une forêt avec quelqu'un qu'elle ne connaissait absolument pas. elle n'en connaissait même pas son identité, sauf son métier. commissaire de police. il lâcha la pression qu'il exerçait sur ses épaules alors qu'il restait suffisamment proche, suffisamment proche pour qu'elle sache qu'elle n'avait aucune chance de s'enfuir, de lui filer entre les doigts. elle détourna la tête, refixant son point imaginaire qu'elle s'était fait d'elle-même alors qu'elle était surprise. surprise que l'homme n'ait pas déjà fait marche-arrière pour reprendre la route jusqu'à chez lui, mais en marche-arrière. il l'étonnait. pour une fois que quelque chose de ce genre arrivait, elle n'avait pas à s'en plaindre. ça n'arrivait que rarement. très rarement. quoique, elle espérait que cette fois ne soit pas la bonne.
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MessageSujet: Re: (augustus) child's deceit   (augustus) child's deceit EmptyMer 8 Juin - 22:13

Elle était étrange, cette petite demoiselle là. Augustus était bien incapable de la cerner, de deviner pourquoi elle pouvait se promener là, seule, en plein milieu de la forêt pendant la nuit. Il y avait un million d’explications, mais toutes celles qui lui venaient à l’esprit étaient dignes de films noirs, pas de la réalité d’un petit conté irlandais. Alors il les range dans un coin de son esprit, revenant à Aerys et son air buté. Si elle ne voulait pas coopérer, il serait obligé d’appeler des renforts pour l’emmener au poste. Il ne pouvait pas prendre le risque de la ramener seule, tout simplement parce qu’il ne voulait pas que l’on puisse imaginer qu’il aurait pu faire du mal à la jeune femme pendant le trajet. Après tout, lui-même se sentirait mal à l’aise si sa sœur devait se retrouver contrainte de rentrer dans la voiture d’un inconnu, flic ou pas, alors il ne comptait pas l’imposer à qui que ce soit. La remarque de la jeune femme lui tira un petit sourire, hochant doucement la tête alors que ses doigts effleuraient le fil de la lame :

- En effet, on ne peut pas dire que la première impression soit fameuse… Mais ça arrive aux meilleurs, n’est ce pas ?

Le rire acerbe de la jeune femme lui raidit légèrement la nuque, incertain de connaitre la raison de cette hilarité soudaine. Puis elle avait repris, soudainement bien sérieuse, alors qu’elle le dardait toujours de son regard perçant : elle s’appelait donc Aerys et elle ne comptait pas le suivre au poste. De toutes façons, techniquement, il n’avait rien qui puisse justifier de l’immobiliser et de l’envoyer au poste : elle n’était pas saoule, au contraire elle semblait particulièrement à l’affut, et malgré l’arme, elle n’avait pas de sang sur les mains, pas encore. Augustus se passa la main sur la nuque, évidemment hésitant sur la marche à suivre avec la jeune femme.

- Et bien Aerys… Je suppose que je vais devoir te laisser retourner vaquer à tes occupations. Mais avant de te laisser partir ramasser des champignons, je ne peux que te mettre en garde contre la très mauvaise réputation de cette forêt, surtout certaines nuits. Surtout que si un corps est retrouvé demain dans les parages, premièrement j’espère que ce ne sera pas le tien, et ensuite je saurais me rappeler avoir croisé une étrange jeune fille avec un couteau…

Il avança un peu en direction de la jeune femme, puis lui tendit son arme, coté manche. Il n’était pas du genre insistant, encore moins en plein milieu des bois brumeux et mystérieux, en pleine nuit. d'ailleurs, l'ambiance était tellement éthérée et étrange qu'il avait presque l'impression d'entendre le vent murmurer des choses dans le feuillage des arbres. Un illusion de son esprit, surement.

- Tu es absolument sure, Aerys Barrett, que tu n’as pas besoin que l’on te ramène en ville, et en sécurité ? Parce qu’une fois que je serais parti, tu risques de ne plus croiser âme qui vive avant le petit matin …



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