identity card PRÉNOM(S) : Artem Lazlo. Deux prénoms aux consonances fortes, viriles, et aux origines arméniennes, russes ou hongroises. Ils font tout deux référence à un caractère obstiné et franc. Comme si deux prénoms, deux mots, pouvaient façonner un être à leur image, s'ancrer dans la réalité dans une chair. AGE : 35 années sur cette terre, autant de circonvolutions, de rotation de la planète mère. Bien plus de lunes à hurler sous l'astre pâle, tant et si peu à la fois. PROFESSION : Lieutenant de police. La soif de la justice, l'obéissance dans le sang, le besoin d'une meute, de hiérarchie et de trouver sa place.STATUT SOCIAL : Célibataire. Non par choix, mais parce qu'il cherche, avec l'appui de sa famille, une femme capable de soutenir sur ses épaules le poids des Volkov et de leur race lupine. RACE : Un loup né. Un être à la nature divergente, animale et lupine, humaine et réfléchie. La sauvagerie grondante d'une famille ancestrale, reconnue pour sa lycanthropie duran des siècles. NATIONALITÉ : ceux qui ont la neige et la glace dans le sang, l'accent aussi fort que l'alcool et une nature aussi sauvage que leur comportement. We Love Mother Russia.  ORIGINES : Russes de toute évidence. FAMILLE : Aussi Russe que l'on peut l'être, les Volkov sont aussi anciens que l'air du temps. Des parents russes, des grands-parents russes, et un taux de lycanthropie qui frôle les cent douze pour cent. Trois chances sur deux d'être un loup. Faut croire que la fourrure pousse lors de la gestation. Mais y'a aussi l'Asie à la fête. Le Japon, qui s'est invité dans la neige des Russes, les fleurs de cerisiers qui ont poussées dans la glace. La fierté d'être un Volkov, car ce mot, ce nom, veut tout dire.

characterization Artem est un fou de la caféine et de la théine : c'est ce qui le maintient éveillé quand il planche sur des dossiers irrésolus. Il peut facilement boire deux cafetières par jour, et éprouve des difficultés à dormir, à présent qu'il est quelque peu accro. • Si il a autrefois été un grand fan de dessins animés, à présent il supporte difficilement les musiques un peu idiotes et le style étrange de ces dessins doués d'une vi cartoonesque et stupide. Ces mélodies absurdes le hérissent et c'est un peu la raison pour laquelle il n'aime pas la présence d'enfant, parce qu'elle se solde parfois par une approche liée à ces films d'animation idiots. • Artem a toujours rêvé d'avoir un petit potager, un hamac où se reposer les jours d'été où le soleil pointe le bout de ses rayons. Pourquoi pas un petit cocktail à la main, avec une ombrelle colorée - très important, l'ombrelle ! Mais ce n'est pas possible avec le rythme de sa vie, et ce songe est révolu, rangé dans un coin de sa tête avec tous les autres rêves, ceux de devenir vétérinaire, footballeur ou écrivain. Des songes, juste des morceaux d'espoir qu'il a lui-même réduit en morceau en prenant l'insigne et le mode de vie qu'il a choisi. • Si il peut sembler implacable, il a en fait besoin d'assurer son autorité en tant qu'homme, car son rôle de bêta dans la meute, son rôle ordinaire l'émeut trop pour qu'il puisse le réaliser. Peut-être a t-il aspiré un jour à devenir leader, alpha ; or, il n'est qu'insignifiant loup d'une grande famille. Son statut de lieutenant lui permet d'asseoir cette autorité qu'il touche du bout des doigts, et c'est la raison de son calme froid, de son intelligence distante et de son implacabilité presque féroce. • Il est allergique aux poils de chats et à la menthe ; les premiers lui rendent la gorge irrité et le font tousser ; la seconde, si il l'ingère ou la boit, le rend malade et provoque un œdème, le conduisant à l'hôpital. • Si dans sa famille, il y a une espèce de relation je t'aime - moi non plus, elle lui a toujours suffit. Il n'a jamais cherché à fuguer, à s distancier ailleurs, ou à chercher ce qui lui manque dans le coeur d'une femme. A son âge, il aurait pu déjà se marier, mais ses parents, ses soeurs, ses frères, ses cousins, tous cherchent le meilleur pour eux, pour lui. Personne ne peut entrer dans la famille sans devoir passer par cette étape déconcertante de braver les membres de son clan. Et puis, de toute façon, aimer c'est s'offrir, et son loup refuse ce genre d'abandon. • Il se peut qu'il soit vaguement alcoolique sur les bords : d'un verre à plusieurs, la vodka a toujours été un péché mignon chez lui. Sa douce brûlure âcre n'a d'égal que la sombre noirceur dans lequel elle le plonge. Il n'assume pas, mais ne peut se décoller de ce problème qui le ronge.

depuis quand habitez-vous à Glencullen ? Et pourquoi avoir choisi cette ville ? : Un an. Un peu moins, pour être précis, peut-être huit mois. Qui se soucie de compter ? Pourquoi ... Deux raisons, complexes, et non liées. La première et la plus importante, la présence d'autres Volkov dans cette ville. L'envie de les revoir, de les reconnaître, de savoir ce qu'ils sont devenus. La seconde, et non moins importante dans le fond, c'est la possibilité d'être muté en acceptant une promotion comme lieutenant. Qui aurait dit non ? Pas moi, de toute évidence. Avez-vous remarqué la présence de plusieurs créatures surnaturelles ? Croyez-vous en leur existence ? Si vous êtes vous-mêmes une de ces créatures, avez-vous conscience de la présence de chasseurs, ou vous pensez-vous plus fort qu'eux de toute manière ? : Les chasseurs, on connait ça. La Russie fourmille de familles d'humains se croyant capables de tuer les êtres surnaturels. Vous savez ce qu'on leur fait, quand l'un d'eux tente de s'en prendre à l'un d'entre nous ? On le bouffe. Oeil pour oeil, croc pour dent ; malgré leurs armes et leurs pièges, aucun humain ne sera jamais aussi rusé qu'un loup ayant l'intelligence d'un loup et d'un homme. Je n'ai pas peur d'eux, mais eux devraient avoir peur de moi et des miens. Croyez-vous en l'existence de divinités quelconques ? Avez-vous une religion ? Si oui, laquelle ? La pratiquez-vous sur une base régulière, ou pas du tout ? : Je n'ai jamais eu la foi. En Russie, on s'accroche plus à la vodka qu'à une déité pour espérer survivre : pourquoi croire en une créature surpuissante, au-dessus de nous, quand on peut se saouler et se sentir soi-même invincible ? Plus sérieusement, je n'ai jamais cru que quiconque ait créé les hommes, les lycans, et autres compagnies surnaturelles. Nous sommes, et c'est déjà bien assez, nul besoin de s'ennuyer avec une philosophie de la croyance. L'homme croit car il en a besoin, ce peut être en un dieu, en des dieux, ou dans leur sèche-linge, tant que ça comble leur vide. Moi, le mien, je le rempli de vodka, et quand ça déborde, j'en rajoute un peu. C'est comme ça.

PSEUDO : Liche / Miri PRENOM : Pouet AGE : tout ça. COMMENTAIRE, SUGGESTION ? : ♥  AVATAR : Joseph Gordon Levitt GROUPE : wolves PERSONNAGE : scénario-prélien

Je cours. Non, je galope. La neige forme un bruit sourd, comme un crissement, et je sens mes coussinets s'enfoncer entre les particules de glace cristallisée. Je galope, et tout mon corps tendu désire s'allier à cette vitesse. Le coeur qui tonne dans la cage thoracique, et mon souffle qui devient une brume pâle, en sortant de ma gueule ; ma langue pend entre mes crocs, et je m'arrête net en sentant l'effluve d'une proie. Je me souviens, vaguement, par flashs sans couleurs, d'une meute. D'une famille. Mais plus maintenant. Alors je bondis, à la recherche d'un peu de chair et de sang, d'un peu de vie à faire non-vivre. Mes griffes sont là pour lacérer et ma solitude me tient aussi chaud que la neige qui tombe à gros flocons.

« Oui, мать » et je soupire en éloignant le combiné de mon oreille en entendant la voix sérieuse de ma mère. Son accent, je ne pouvais pas l'oublier, mais à chaque fois, il semble être nouveau à mes tympans comme une musique familière mais lointaine. « Je suis à peine arrivé, à dire vrai. Oui, je te donnerai des nouvelles de Snez. Oui, je jouerai les grands frères. » Et les bons fils, j'ajoute mentalement avec une grimace. Elle a été mon alpha. Elle a été une accroche féminine dans ce monde rude et froid, de neige et de fourrure. Pourtant, j'ai eu des soeurs, des frères, des cousins et cousines. Tous ensemble, des loups. Je raccroche au bout de quelques minutes, avec un air involontairement nostalgique sur mes traits : je ne regrette pas, mais ce non-regret ne m'empêche pas d'être un peu triste. Je me suis moi-même arraché à mes racines, mais c'est pour de bonnes raisons. J'étais l'un des seuls à avoir assez de liens avec la police Irlandaise : depuis l'arrêt d'un criminel recherché de cette nationalité, j'avais gardé de bonnes relations avec eux, au point d'avoir fait un stage de deux mois à Dublin dans la section criminalité internationale, quand j'avais eu vingt-huit ans. Et à présent, Interpol avait glissé un mot pour que je revienne, afin de mettre mes connaissances des brigands russes sur la table Irlandaise. Dans le fond, c'était revenir dans un souvenir. Le côté verdoyant de ce pays tranchait profondément avec la végétation quasiment uniquement composés de pinèdes aux teintes profondes de ma Russie natale. Je m'approchais de la fenêtre de l'appartement que je venais d'envahir. Déjà, mon odeur se déposait partout, et je m'apaisais, sur ce territoire inconnu que je colonisais.

Snez avait toujours été une sale gosse. J'étais pas non plus le dernier pour les bêtises, alors quand on était petits, soit c'était l'un contre l'autre, soit c'était l'un avec l'autre. Les disputes étaient monnaie courante, tout comme les coups fait en douce contre autrui. Nous adorions, lorsque nous étions tous réunis, faire les quatre cent coups, et je ne saurai plus dire , d'elle ou moi, qui menait l'autre dans ces bêtises. Je me souviens avec une clarté incroyable d'une soirée, juste avant la pleine lune. Je devais avoir une quinzaine d'année, et Snez un peu moins. Nous étions fâchés pour je ne sais quelle raison, et nous nous étions disputés à coup de cris et de coups bourrus. J'en venais assez souvent aux mains, avec elle - parce que, croyais-je, c'était le seul moyen de me faire comprendre d'elle. Je rêvais de mener, d'être un leader, et je songeais que seule la violence et l'implacabilité faisait le chef. C'était faux, bien entendu ; je n'étais qu'un bêta parmi d'autres, mais ma place ne me dérangeait pas. Croyais-je ...

Mais la vie humaine et la vie de loup est différente, la nuit et le jour.
« Les mains dans le dos ! Maintenant ! » tonnais-je d'une voix grave et basse, rocailleuse malgré son accent chantant. Les mots perçants furent suivis d'une bourrade de mon épaule, guère sympathique, et d'une clef de bras. L'homme eut un grognement qui fit frissonner la bête, et d'une ruade, échappa à mes mains agiles. « Reviens ! » et comme il courrait toujours, tout en insultant copieusement sa mère en russe, je me jetai à sa suite dans une course effrénée. J'avais des jambes, mais c'était mon coeur de loup qui cognait dans ma poitrine. Chaque foulée tirait sur mes muscles, dans une douleur brûlante et doucereuse comme un venin, chaque impulsion du sang, chaque cellule de mon être hurlait à une lune qui ne viendrait que plus tard. Une voix en moi, sans parole ou son, me taraudait, m'ordonnait « Saute sur son dos, agrippe sa nuque de tes crocs et croque. Les os se briseront et nous pourront festoyer de sa moelle, de sa chair. » Je réfrénais cette voix, et après moult glissades et temps perdu, je finis par rattraper le fuyard. Il reçut une taloche violente, et je dus presque le battre comme plâtre pour me faire obéir. Je revins, le souffle court, la langue pendante - je la rentrais en arrivant près des voitures, nul humain ne faisait ce geste semblable aux chiens. Je souris à mes nouveaux hommes. Je me sentais bien, puissant et fort. Et c'était d'autant plus problématique que cette situation, je commençais à la désirer dans ma vie de loup. Si j'étais capable de faire obéir cette meute d'humains, pourquoi pas une meute de loups ? Qu'avais-je de moins que d'autres alpha ? La frustration grandissait comme un noyau dur, et rendait parfois mes transformations moins jouissantes, teintait de blanc mes images si lumineuses de ma vie lupine.

Mais je n'ai pas encore de question à me poser à propos d'une meute : je me suis fais solitaire, même si je rejoins parfois Snez les nuits de pleine lune. J'aimerais, je désirerais de tout mon coeur pouvoir rejoindre une meute de loup, mais ce serait accepter de nouveau une place toute simple : suis-je encore assez humble pour cela ? Être seul, ce n'est pas facile, et à mon grand dam, je rentre souvent bredouille. Je voudrais beaucoup de choses : être un grand frère parfait, un policier parfait, un loup parfait. Mais à courir plusieurs lièvres à la fois, on en attrape aucun. Et on rentre, pour oublier, dans ce liquide translucide et brûlant que nous appelons vodka.

Wow, trop cool, t'es enfin des nôtre mon p'tit ! Alors avant de commencer le blabla un peu chiant, je vais quand même te dire ce que j'ai pensé de ta fiche : les volkov, qu'est-ce que j'aime cette famille j'aime beaucoup le personnage d'artem, hâte de voir comment il va évoluer .

Et maintenant, parlons bien parlons peu, parlons de tout ce que tu peux faire maintenant que tu es validé. Alors déjà sache que la première chose que tu dois faire, et c'est très important, c'est de recenser ton avatar. Si tu ne le fais pas et que quelqu'un d'autre le prend, c'est toi qui devra changer. Tu peux donc faire ça ici. Si tu as peur d'avoir du mal à t'intégrer sur le forum, ou si tu as encore quelques questions, le système de parrainage a été mis en place pour permettre aux nouveaux de se sentir chez eux. Tu peux trouver toutes les informations par ici et t'inscrire dans le même sujet si tu en ressens le besoin. Ensuite, tu auras peut être envie de te trouver des potes, non ? Tu peux aller t'ouvrir un répertoire de liens, mais si jamais ce n'est pas assez, tu peux aussi te faire un scénario. N'oublie pas non plus d'aller te recenser dans les différents répertoires. Et puis si tu cherches un rp, ne cherche plus, va directement faire une demande ! Pour finir, tu peux créer un journal de bord à ton personnage, pour y retracer son histoire, son évolution, etc.
Voilà, c'est tout ! N'hésite pas à venir flooder avec nous !