Double compte : isadora agallon, la reine de beauté.
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Âge : dix-neuf années qu'elle partage avec sa fausse jumelle, ciara et qui s'écoulent brutalement. dix-neuf années qu’elle s’éloigne de la petite fille qu’elle était avant le drame, avant la trahison et la mort. les mains immaculées se souillent, le coeur perd l’espoir, la légèreté d’autrefois.
Statut civil : célibataire, elle fuit l'amour, préfère s’égarer le temps d’un instant bref dans des étreintes inconnues.
Occupation : jolie stagiaire aux airs naïfs, elle s'est confortablement installée dans le poste de police de glencullen et plus particulièrement dans leurs archives.
Armes de prédilection : mis à part son corps qui est une arme à part entière, clare a une nette préférence pour les armes blanches. notamment son tashi ainsi que ses karambits, qui, avec son agilité, forment une combinaison mortelle entre ses mains.
Élément : mémoire effacée, souvenirs oubliés, pouvoirs mis sous verrou, clare ignore tout de ce qu'elle est véritablement; la nature de son vrai élément instaure en elle une peur d'enfant, terrible.
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Sujet: slipping into the deep end. (nolan) Mar 23 Fév - 14:57
Shadows are calling me. What can I do? When it's pulling me under? Pulling me underneath. It's getting close, I lose control. It's taking over. I'm slipping into the deep end. I'm in over my head, I can't catch my breath. I'm slipping into the deep end. Feel the current within, I can't help but I give in. | ft/ nolan breslin.
les journées s’étaient écoulées sans que clarissa ne le remarque. elle ne savait pas quand était la dernière fois qu’elle s’était autorisée à fermer les yeux, à se laisser emporter dans un sommeil réparateur. elle ne savait pas quand était la dernière fois qu’elle s'était daigné de bouger, faire quelque chose d’autre que rester assise ici, au pied de son lit, sa main dans la sienne, leurs doigts entremêlés ensemble. c’était sa pénitence. sa pénitence pour avoir laissée ciara seule. sa pénitence de l’avoir abandonnée dans la forêt, un soir de pleine lune. sa pénitence pour tout ce qui lui était arrivé, sans qu’elle ne soit là pour l’aider, pour la défendre, pour la sauver. son regard était attaché à la fenêtre et plus particulièrement le paysage qui se trouvait derrière, la vergeture qui se voyait à peine du troisième étage. elle ne s’était pas autorisée à pleurer, à lâcher ne serait-ce qu’une larme. elle n’en avait pas le droit. sa punition. ce n’était pas la première fois que sa moitié atterrissait dans un lit d’hôpital, mais c’était la première fois que c’était de sa faute. à elle. elle n’avait pas été assez rapide, pas assez réfléchie, pas assez présente. et ça la dévorait toute entière. la culpabilité lui annihilait les entrailles, l’étouffait sous le poids des « et si ». et si ciara était condamnée à rester prisonnière d’un état, qui lui avait été imposé par la douleur et la faiblesse de son propre corps ? et si elle ne se réveillait jamais ? et si, et si, et si. la possibilité d’une fatalité définitive glissait dans sa conscience agitée, tel un réverbère qui n’avait pas l’aisance de s’éteindre et l’alléger de sa lumière cruelle. une expiration abrupte lui échappa, seul signe — à part ses prunelles ouvertes, égarées — de sa conscience. sa jumelle, à l’hôpital. sa jumelle, dans un coma. sa jumelle, plus proche que jamais de la mort. plus le temps s’écoulait et plus elle avait l’impression qu’on lui brouillait douloureusement le cœur. l’adolescente savait quel était le processus qu’elle avait à suivre. ses parents. elle était censée les appeler. les prévenir. c’était alors à eux de reprendre l’affaire en mains. et clarissa l’aurait fait, dans d’autres circonstances. elle les aurait appelés, se serait soumise à leurs ordres jusqu’à ce qu’ils ou l’un de ses cousins, plus âgé, viennent à glencullen. mais elle ne pouvait pas. c’était ciara. sa faute. son devoir. et thaddeus. ils n’étaient même pas au courant… elle n’avait pas la force de s’expliquer. dire pourquoi elles ne lui avaient pas retiré la vie dès la première occasion — une occasion qui s’était présentée à de nombreuses reprises, en six mois. la brune devinait déjà ce que la matriarche et le patriarche killingworth en penseraient, de leur plan. stupide, immature, enfantin. elles n’avaient pas le temps de jouer avec leur proie. pire encore, ils croiraient qu’elles n’avaient pas la force, pas le courage nécessaire d’achever leur vengeance, de tuer leur traitre de frère. comme si clarissa pouvait encore ressentir quelque chose pour ce dernier, à part une haine éternelle. pas après ce qu’il avait fait à misty. (pas après s’être enfui) (pas après les avoir laissées) (seules) clare ne lui pardonnerait jamais. n’oserait jamais lui rouvrir son cœur. mais ça, ses géniteurs ne le comprendraient pas. ne la comprendraient pas, elle. sa tactique, sa façon de penser la renverrait directement à waterford, sous le joug de sa famille, sous les oeillades critiques et les ordres fermes. brusquement interrompue dans son fil de réflexion par le bruit de la porte, ses iris se reportèrent vers celle-ci et la personne qui venait de l’ouvrir et se tenait maintenant sur son seuil. haussant un sourcil, la brunette détacha sa main de celle de ciara, avant de se relever. elle n’avait pas pensé ; n’avait pas réfléchi. instinctivement, sa position s’était faite défensive devant le corps reposant de sa moitié. « what the hell are you doing here ? » sa voix était rauque, rocailleuse presque, n’ayant pas été utilisée depuis un certain moment. le ton artificiel qu’elle avait tendance à prendre avec le blond avait été troqué pour des syllabes plus hostiles. elle n’était pas d’humeur à jouer. pas quand ciara était captive d’un sommeil qui lui semblait sans fin. et nolan devait s’en douter ; sa question, bien que banale, n’était pas des plus amicales. elle était aussi quelque peu futile, car la demoiselle pouvait aisément deviner ce qu’il faisait là ; il travaillait en tant qu’ambulancier, après tout. il avait du apercevoir le nom de la rousse dans les archives — thad n’ayant pas été mis au courant, because no thank you. mais cela n’expliquait pas pourquoi le jeune homme était apparu ici, dans cette chambre. quelque chose — peut-être son instinct — lui murmurait, de façon alarmante, menaçante, qu’il était venu finir ce que l’agresseur de sa sœur avait entrepris. c’était la paranoïa qui parlait, qui la rendait suspicieuse, la mettait sur ses gardes ; nolan n’avait aucune raison de l'attaquer, tout de suite, du moins. il devait toujours croire que les jumelles étaient là pour retrouver thaddeus, pas pour faire du mal à ce dernier. la jeune fille en avait conscience, mais elle n’en avait cure. tout lui disait qu’il était le prédateur, à cet instant, dans cette pièce beaucoup trop petite, beaucoup trop blanche. et clarissa n'allait pas laisser une autre abomination s'approcher de ciara. over her dead body.
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Âge : vingt-six ans, des années qui ont défilé beaucoup trop vite à ses yeux.
Statut civil : seul, sans vraiment l'être. toujours entouré, jamais attaché. il n'aime pas, mais il a besoin que les autres le fassent. il reste célibataire, car il se lasse beaucoup trop vite.
Occupation : ambulancier, il sauve des vies au quotidien. ça compense avec celle qu'il est forcé de prendre chaque pleine lune.
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Sujet: Re: slipping into the deep end. (nolan) Jeu 25 Fév - 23:49
Une garde qui n'en finit plus, les heures qui défilent tandis que le soleil chasse la lune dans le ciel. Toute la nuit à sillonner les rues et les environs, chercher tel ou tel blessé, le ramener à l'hôpital, puis repartir. Aider les sans-abris dehors, morts de froid. Les jeunes, qui se soûlent jusqu'à perdre connaissance. Nolan déteste l'hiver et tout ce qu'il apporte. Puis un peu de répit entre deux trajets, mais pas suffisamment pour pouvoir se reposer. C'est toujours comme ça, et d'ordinaire ça ne le dérange pas autant. Le sorcier est un oiseau de nuit, qui préfère les gardes au travail matinal. Mais voilà que quelques semaines sont passées depuis la dernière pleine lune, où Nolan n'a pas pu honorer la Déesse d'un sacrifice. Et désormais, il le ressent. Ce manque d'énergie singulier, qui n'affectait que sa magie, au début, mais qui commence à se ressentir sur tout son corps et son moral désormais. Il n'a jamais suffisamment de sommeil pour se sentir en forme. Les cernes soulignent ses yeux clairs et il n'est plus aussi efficace qu'il a l'habitude de l'être. Ça le rend fou, cet état de léthargie dans lequel il se trouve. Ça lui ouvre aussi les yeux sur sa nature, sur la chance qu'il a d'être sorcier, mais aussi toutes les conditions que ça implique. Un sacrifice manqué et le voilà vidé de toutes ces forces. Il se promet de ne pas faire la même erreur deux fois, se demande même s'il ne va pas sacrifier deux personnes la prochaine fois pour combler le manque. Et finalement, lorsque la garde touche à sa fin, Nolan est plus que soulagé. Il balance ses jambes dans le vide, descend de l'ambulance sans se faire prier. Sa co-équipière lui accorde un regard concerné, elle n'a pas cessé de lui demander s'il allait bien toute la nuit. Elle sent qu'il n'est pas comme d'habitude. Il lui a affirmé le contraire, qu'il s'agit juste d'un manque de sommeil dû à une nuit trop courte. Elle n'a pas insisté, s'est contenté de hocher la tête. Et pour changer de sujet, adoucir l'atmosphère, Nolan s'est lancé dans une très belle reprise de Fancy, qui n'a pas manqué de les faire rire, l'un comme l'autre. Mais là, le sorcier a hâte de rentrer chez lui, de retrouver Salem et de se laisser aller dans les bras de Morphée. Les urgences sont étrangement calmes, pour l'instant, mais ça ne saurait durer. Nolan se dépêche de récupérer ses affaires dans l'une des salles de service, de se changer pour enfiler des vêtements plus confortables. Il file ensuite à l'accueil, histoire de vérifier que tous les patients qu'il a emmené ici ont bien été inscrits dans le registre. Penché sur l'épaule de la demoiselle qui tient l'administration ce matin, ses yeux scannent l'écran de l'ordinateur. Son regard est attiré par un nom, bien trop familier. « Wait. » La jeune femme lève un regard interrogateur vers lui, tandis qu'il pointe son doigt sur l'écran. Ciara Killingworth. Il a du mal à y croire. « You know, I'm not supposed to let you see that. Who's she? » Pendant quelques secondes, il reste perdu dans ses pensées. Qu'est-ce que fait la sœur de Thaddeus à l'hôpital? Il ne devrait pas s'en soucier, après tout il ne porte pas les cadettes de son meilleur ami dans son cœur, mais une voix en lui le pousse à creuser. Il a besoin de savoir ce qui se passe, sans pouvoir expliquer pourquoi. Alors il pose une main sur l'épaule de la petite blonde, et plonge son regard dans le sien. « She's a good friend. I'm really worried, I didn't know she was here. » Durant quelques secondes, les deux se fixent sans dire un mot. Puis la jeune femme soupire avant d'ouvrir le dossier de Ciara. Intérieurement, Nolan jubile de pouvoir obtenir ce qu'il veut aussi facilement, mais son visage reste fermé, impassible, tandis qu'il lit les quelques informations marquées sur l'écran. Rien de très détaillé, mais il y a trouve ce qui l'intéresse : le numéro de la chambre de la jeune femme. « Thank you, I'll make it up to you. » Nolan adresse un sourire charmeur à la jeune femme avant de reprendre ses affaires et se diriger vers l'ascenseur. Le trajet jusqu'à la chambre de Ciara au troisième étage lui semble bien court, tandis qu'il réfléchit à la situation. Que fait-elle là? Est-ce que Thaddeus est au courant? Et surtout, pourquoi se sent-il obligé d'aller jeter un coup d’œil à la jeune Killingworth? Il ne se comprend pas lui-même. Quelque chose en lui le pousse à se rendre là-bas, comme une intuition. Le jeune homme se retrouve bientôt devant la porte. Il hésite quelques secondes avant d'attraper la poignée et de la baisser. D'une simple pression, la porte s'ouvre, révélant la chambre de la jeune femme. L'attention du sorcier est tout de suite attirée par la silhouette familière qui se tient près du lit d'hôpital. La jeune femme brune se lève, leurs iris se rencontrent. Il ne s'attendait pas à ça, et pourtant maintenant qu'elle est là, devant ses yeux, ça lui parait évident. Jamais l'une sans l'autre. Jamais Ciara sans Clarissa. « What the hell are you doing here ? » Sa voix est rauque, comme si elle était restée dans le mutisme pendant bien trop longtemps. Clarissa est sur la défensive mais il ne peut pas lui en vouloir. Leur relation est basée sur les faux-semblants, les sourires hypocrites et les mensonges. Le jeu qu'ils jouent les empêche de réellement apprendre à se connaître. Nolan n'arrive pas à croire en la bonne foi de la jeune femme. Cependant, le sorcier lève les mains en l'air, en signe de bonne foi. Il n'est pas venu pour causer des problèmes. A vrai dire, il ne sait même pas pourquoi il est venu. « I saw her name on the list. » Ses iris glissent vers la jeune femme allongée sur le lit, inconsciente. Il détaille les traits de son visage, les blessures qui ne sont pas cachées par les draps ou la blouse qu'elle porte. Mais il ne s'attarde pas, car il ne souhaite pas subir les foudres de Clarissa. Son regard se pose à nouveau sur la brune. « What happened to her? »
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Statut civil : célibataire, elle fuit l'amour, préfère s’égarer le temps d’un instant bref dans des étreintes inconnues.
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Armes de prédilection : mis à part son corps qui est une arme à part entière, clare a une nette préférence pour les armes blanches. notamment son tashi ainsi que ses karambits, qui, avec son agilité, forment une combinaison mortelle entre ses mains.
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Sujet: Re: slipping into the deep end. (nolan) Lun 29 Fév - 3:04
Shadows are calling me. What can I do? When it's pulling me under? Pulling me underneath. It's getting close, I lose control. It's taking over. I'm slipping into the deep end. I'm in over my head, I can't catch my breath. I'm slipping into the deep end. Feel the current within, I can't help but I give in. | ft/ nolan breslin.
une heure était passée. ou peut-être n’était-ce qu’une minute. un simple instant, un clignement des paupières et ses défenses étaient de retour. les murs, construits sur des années d’entrainement, étaient rebâtis sous le silence qu’elle avait laissé se créer suite à l’arrivée de nolan et l’assurance de ce dernier. elle voulait le croire, voulait croire qu’il n’était pas venu ici pour faire du mal à quelqu’un. au fond, clarissa n’avait juste pas la force – cela lui écorchait le cœur de l’avouer, en plus de sa fierté – de se battre, n’avait pas le courage de sortir ses armes, qu’elles soient sous forme de verve métaphorique ou bien réelles. le calme. elle devait se calmer. elle devait redevenir exemplaire. reprendre en main la maîtrise de son être, malgré l’agitation qui faisait rage en son sein. elle ne pouvait pas se montrer abattue. pas devant un sorcier. elle connaissait – pensait connaître – leur façon de faire les choses, la façon dont ils usaient des failles chez les autres, chez les humains, chez ceux qu’ils estimaient comme faibles. elle ne pouvait pas se le permettre ; n’allait pas lui permettre de voir entre les fissures formées dans sa façade. son apparence, qu’elle devinait pittoresque – après des jours à ne pas s’en occuper –, était déjà trop. « what happened to her? » toi, que la brunette ne se permit pas de dire, malgré une très forte envie de cracher le poison mortel qui la dévorait, de faire porter le blâme à quelqu’un d’autre qu’elle-même. ou plutôt, ton espèce. ses pensées périrent dans leur genèse. ce qu’elle ne prononça pas: je n’étais pas là et ciara a fini blessée et je ne sais pas ce que je ferais si elle ne s’en sort pas et j’ai peur et je suis fatiguée et c’est de ma faute, tout est de ma faute. si seulement j’avais été là. si seulement je ne l’avais pas laissée seule. ce qui lui échappa, cependant, fut différent ; les vérités n’ayant jamais été une des facettes de leur accointance. « she… was attacked. » murmura-t-elle lentement tandis que ses yeux suivirent le même chemin qu’avaient fait ceux du sorcier quelques secondes plus tôt. je n’ai pas pu la sauver, avait-elle envie de rajouter à l’air libre, afin de professer sa culpabilité dans un aveux douloureux. sa faiblesse. elle voulait se laisser tomber par terre et ne plus jamais bouger. comme une âme en peine. comme ciara. rester figée dans l’espace-temps. et à la vue du peu de mouvements qu’elle avait réalisé ces derniers jours, elle était bien partie dans son désir léthargique. ses parents auraient honte. peut-être était-ce là son excuse de ne pas les avoir prévenus du sort de leur fille cadette. faisant glisser quelques doigts sur le front de la rousse, afin de repousser une mèche de ses cheveux, elle s’abaissa vers celle-ci pour déposer ses lèvres sur son front ; une façon de se rassurer. un sentiment de soulagement l’envahit aussitôt, comme à chaque fois ; sa peau n’était pas froide, à la façon d’un cadavre. ciara était vivante. enfermée dans son subconscient, mais vivante. c’était la seule affirmation qui la tenait encore debout, encore en train de respirer et de fonctionner – à moitié. « thad doesn’t know… elle se tut un instant i have to call my parents soon and they'll probably come here to pick us up, ciara and i. » elle sous-entendait par là que son frère ainsi que le couple parental n’allaient certainement pas faire un très bon mélange ensemble, s’ils s’aventuraient tous à une réunion achalandée au chevet de la jeune killingworth. se remettant droite, clare se détourna de sa sœur après un dernier regard empreint de gravité pour venir reposer ses iris noisettes sur le sorcier, dont la simple présence la mettait sur ses gardes. toujours. « don’t tell him about... all of this. » malgré cette requête, cette demande de garder un secret envers son meilleur ami, le ton de la jeune fille resta placide, sans une once de supplication. il était tout dans son intérêt de ne rien avouer à thaddeus, à moins de vouloir assister à la pourchasse de ce dernier par le reste de sa famille meurtrie. blood will have blood. oui. un jour. mais pas tout de suite. « please. » elle se sentit obligée de rajouter, dans une politesse superficielle. un faux semblant, un pas sur un terrain, qui leur était familier à tous les deux. ils en avaient partagés énormément, depuis leur rencontre hasardeuse – hasardeuse, mais pas vraiment et ils le savaient aussi bien l’un que l’autre. tout était calculé, entre les phrases droites et les masques amicaux, aux gestes innocents et sourires doucereux. ils suivaient un script, jouaient aux rôles minutieusement édifiés dans le but de tromper l’autre. « and hum.. sorry i was agressive. un soupir imperceptible lui échappa tandis que clare fit quelques pas en avant, pour venir s'appuyer contre le bord du lit. i didn't actually expect anyone. my bad. »
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Sujet: Re: slipping into the deep end. (nolan) Mer 2 Mar - 23:55
Il ne veut pas être intrusif, ne veut pas rendre mal à l'aise la jeune femme. Si le jeu s'est installé entre eux dans leur première rencontre, il n'est pas d'humeur à jouer aujourd'hui. Elle non plus. Et même si Nolan est maladroit, s'il se fiche de la bienséance, il n'a juste pas envie d'être désobligeant dans cette situation, car il sait ce qu'elle ressent. Il l'a ressenti, lui-aussi. Cette inquiétude, cette panique. Sauf qu'il n'a pas eu l'occasion de passer ses journées dans une chambre d'hôpital, à tenir la main de sa sœur et prier pour qu'elle revienne. Il aurait aimé pouvoir le faire, souffrir à chaque minute qui passe mais toujours avoir cet infime espoir qu'elle puisse se réveiller. Mais pour lui, ça a été beaucoup plus brutal. A peine avait-il réalisé qu'elle était en danger, qu'elle était déjà quasiment morte sans qu'il ne puisse rien y faire. Et aujourd'hui encore il s'en veut d'avoir été si lâche, d'être resté derrière ce buisson, paralysé par la peur et le choc. Il aurait dû réagir, tenter quelque chose. Au fond, il sait que ça n'aurait servi à rien, qu'ils seraient morts tous les deux sous les blessures infligées par ce sorcier. Nolan aurait pu facilement les haïr s'il n'avait pas lui-même fait partie de cette espèce. Alors au fond, il arrive à comprendre tous ces chasseurs qui les détestent. « She... was attacked. » Il aurait dû s'en douter, sa question paraît bien stupide maintenant. Les mots lui brûlent les lèvres, il a envie de lui demander qui l'a attaqué, mais au fond, il sait. Il reconnaît le travail des siens, la précision dont ils font preuve, le travail minutieux. Un loup aurait laissé plus de marques, plus de blessures. Eux attaquent avec des forces invisibles. Ils étouffent, noient, brisent, torturent, se servent de leurs pouvoirs avant de se salir les mains. Alors il se contente de hocher la tête, comprenant mieux la réaction de Clarissa désormais, son aggressivité à son égard. Car même si les mots n'ont jamais été prononcés entre eux, elle sait qui il est, il n'a pas besoin qu'elle lui affirme pour en être persuadé. Il est l'ennemi. « Thad doesn’t know… quelques secondes, elle reste silencieuse, I have to call my parents soon and they'll probably come here to pick us up, Ciara and I. » Nolan sait que ça va certainement détruire Thaddeus, de voir ses sœurs repartir. Car lui, croit en leur bonne foi, croit qu'elles sont venues pour renouer contact avec lui, leur frère perdu. Le blond, lui, n'arrive tout simplement pas à avaler cet acte. Alors au fond, peut-être que c'est mieux pour tout le monde que les jumelles repartent, même si le sorcier doute que la famille de son ami s'arrête là. « Don't tell him about... all of this. » Ses iris se posent sur la jeune femme, son visage ne trahissant aucune émotion. Elle n'aurait pas eu besoin de formuler ces paroles à haute voix, il sait que Clarissa ne veut pas que son frère soit au courant. Autrement, il serait probablement déjà ici, lui aussi. Nolan ne sait quoi faire, partagé entre le besoin d'être sincère avec son meilleur ami, mais également le désir de respecter la décision de la brune. Ca n'est pas sa famille, il devrait les laisser régler leurs problèmes comme bon leur semble. Et au fond, il se demande si ça ne vaut pas mieux pour Thaddeus qu'il ne sache rien de tout ça. « Don't worry, I'll not tell him anything. » Un soupire quitte ses lèvres. Il regrette d'être venu, il a l'impression d'en savoir plus qu'il ne le devrait. Pourtant il avait besoin de venir ici, poussé par une force qui le dépassait, comme si sa présence était demandée. Elle ne l'est pas, il le sait, mais il n'arrive pas à se résoudre à laisser la jeune femme seule avec ses démons. « And hum.. sorry I was agressive. » Il hausse doucement les épaules, loin d'avoir été formalisé par l'accueil froid qu'il a reçu en arrivant. « I didn't actually expect anyone. My bad. » Nolan ne peut pas lui en vouloir, sa présence ici est inattendue. Clarissa doit probablement se demander ce qu'il fait là, tout comme lui à vrai dire. « It's my fault. I didn't thought you could be here. It was foolish. » Le fait que la jumelle de Ciara puisse être présente ne lui a pas effleuré l'esprit une seule fois avant qu'il ne la voit, se tenant près du lit de la blessée. Mais c'est tellement logique en vérité qu'il se sent stupide de ne pas y avoir pensé avant de se rendre ici. Peut-être qu'il ne serait pas venu du tout s'il y avait pensé. Le regard de Nolan glisse à nouveau vers la brune, détaillant les traits de son visage. Les cernes qui soulignent ses yeux trahissent son état de fatigue. Il se demande depuis combien de temps elle est là, à veiller sa sœur. Et depuis combien de temps n'a-t-elle pas dormi. « When did this happen? » Un signe de tête en direction de Ciara pour accompagner ses paroles.
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Sujet: Re: slipping into the deep end. (nolan) Jeu 3 Mar - 7:07
Shadows are calling me. What can I do? When it's pulling me under? Pulling me underneath. It's getting close, I lose control. It's taking over. I'm slipping into the deep end. I'm in over my head, I can't catch my breath. I'm slipping into the deep end. Feel the current within, I can't help but I give in. | ft/ nolan breslin.
« it's my fault. i didn't thought you could be here. it was foolish. » elle hocha de la tête, sans broncher. bien-sûr qu’elle allait être ici. oppressée par le silence. et c’est seulement maintenant qu’elle le remarquait. dans cette pièce qu’elle n’avait pas quittée depuis six jours, elle n’était plus clarissa, ni une meurtrière, une fille qui retirait la vie aux autres sans aucun remord. elle n’était rien de tout ce qu’on lui avait enseigné pendant toute son adolescence. elle était juste clary, qui s’inquiétait du sort de sa sœur. clary, qui se laissait doucement mourir, rongée par l’inquiétude et les émotions qu’elle n’était pas censée ressentir ; un chasseur qui réfléchissait avec son cœur, en voilà une absurdité qui allait à son paroxysme. mais elle était humaine après tout. (elle pensait l’être) (humaine) (toujours) et cette humanité avait depuis le début fait partie de son quotidien ; cette fragilité, cet amour démesuré envers sa sœur qui n’avait jamais plu à ses parents. c’était presque une évidence, quand elles étaient ensemble. clarissa et ciara. un tout. les deux faces d’une même pièce. complices dans la mort, au grand désarroi du couple parental des killingworth, qui avait tenté de les séparer à maintes reprises, sans grand succès. c’était finalement un sorcier qui avait réussi le coup. les déchirer l’une de l’autre. arracher ciara à clarissa. soutirer à la brunette l’un de ses piliers. le seul qui lui restait. d’abord misty. puis dorian. et maintenant sa jumelle. qui oscillait entre la vie et la mort. le monde du surnaturel lui extorquait tout, encore et toujours. il prenait et prenait et prenait et clarissa ne pouvait rien faire, à part endurer, à part prier à n’importe quelle divinité de l’entendre et l’aider ; demander à cette déesse, qu’elle détestait, de ne pas se montrer aussi cruelle. c’était futile et clare le savait, mais plongée dans un désespoir grandissant, elle faisait des choses désespérées. comme des appels au secours lancés subconsciemment. nolan l’avait surprise durant l'un de ces derniers. une énième prière. et il lui était de plus en plus difficile de se montrer nonchalante en sa présence. les mains parcourues des légers tressaillements, la demoiselle fit glisser celles-ci sous ses jambes et dans son dos, pour dissimuler sa faiblesse apparente. « when did this happen? — um… last thursday ? » mais je ne suis même pas sûre de quel jour on est. se raclant la gorge pour éviter de le rajouter de vive voix, clarissa se releva à nouveau pour faire quelques pas vers la porte. une grimace lui échappa, malgré elle, quand l’une de ses jambes failli se plier sous son poids ; la fatigue et le manque de sommeil la rattrapant bien vite. contrôlant ses gestes, la brune fit glisser la porte coulissante, tout en reportant ses iris vers ceux du sorcier. « if it’s okay with you, i’d rather speak outside. » mais pas trop loin. jamais trop loin. en bon chien de garde, inquiet, contrarié et désolé, si désolé. sortant de la pièce, la jeune fille attendit que le blond en fasse de même pour refermer la porte derrière lui. un instant, son regard resta bloqué sur le corps de sa sœur, à travers la lucarne qui les séparait dorénavant. « it happened during the last full moon. » déglutissant, les paroles lui dérobèrent presque facilement, glissant sur sa langue dans un soupir navrant. la confession tombant à ses pieds, son âme, également. « she was alone… son ton apathique cachant à quel point ce fait la dérangeait, lui pesait sur la conscience and i couldn’t help her. » son dos à nolan, l’hantise vint prendre possession de ses traits. le souvenir de son cri défilant dans sa tête, en écho ; celui du corps de sa moitié, abandonné, négligé, lacéré de façon minutieuse si familière aux sorciers, trouvé au beau milieu des bois. l’horreur qui l’avait frappé de plein fouet. et les secondes de doute, de crainte, de supplication. let her be alive, please, please, please. quelque part, elle maudissait l’ordre également. l’ordre, de ne pas l’avoir sauvée. l’ordre, de l’avoir laissée seule, de les avoir séparées pour des missions différentes. mais clare ne blâmait personne plus qu’elle ne se blâmait elle-même. « but at least, i found her in time. le savoir ne lui aidait pas du tout. … soooo. yeah. » se retournant vers le blond après avoir remis son masque habituel d’indifférence et d’ennuie sur le visage, la chasseuse croisa ses bras sous sa poitrine dans un geste que n’importe quel psychologue aurait jugé de défensif. une cloison insignifiante entre les paroles – la vérité – qui s’étaient éludées de ses lèvres et le sorcier – le meilleur ami de son frère. un moment gênant se forma entre eux, alors qu’ils se regardaient dans le blanc des yeux ; tous les deux conscients que cette conversation dépassait toutes les barrières, de leur relation actuelle. la conjoncture fut interrompue par le petit bruit qui évada à son estomac, trahissant la malnutrition qu’elle subissait depuis une semaine, ou presque. la brunette dû se faire violence pour ne pas se pincer les lèvres, soudainement mal à l'aise. seul son sourcil se haussa, comme pour mettre au défi le jeune homme de faire un commentaire sur ce qu’il venait de se passer.
Dernière édition par Clarissa Killingworth le Mar 22 Mar - 7:19, édité 1 fois
Nolan Breslinwe pledge ourselves to the goddess
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Occupation : ambulancier, il sauve des vies au quotidien. ça compense avec celle qu'il est forcé de prendre chaque pleine lune.
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Sujet: Re: slipping into the deep end. (nolan) Ven 18 Mar - 20:26
« Um… last thursday ? » Voilà donc quelques jours que Ciara est dans cet état, et que Clarissa la veille, certainement. Nolan n'a pas besoin qu'elle lui dise pour savoir qu'elle n'a pas beaucoup dormi depuis que son double a été admise à l'hôpital. Les traits de son visage trahissent la fatigue de son corps. Lorsqu'il la regarde, Nolan ne voit pas une enfant. Dix-neuf ans à peine, et déjà si usée par la vie. Au fond, ça l'attriste de se dire qu'elle n'a probablement pas pu profiter comme n'importe qui. Une innocence enlevée trop tôt, une insouciance depuis longtemps oubliée. C'est leur cas à tous, quand on y réfléchit un peu plus. Le surnaturel ne laisse de répit à personne. Nolan a depuis longtemps cessé d'être un enfant, lorsqu'il a commencé les sacrifices, après la mort de sa soeur. « You look terrible. Did you even sleep since she's here? Pas du genre à mâcher ses mots, le sorcier s'en contrefiche de pouvoir blesser. Rien n'est méchant dans ce qu'il dit, mais tout le monde n'a pas la même sensibilité. Il l'a appris à ses dépends, mais a bien dû mal à contrôler les mots qui sortent de sa bouche. « If it’s okay with you, I’d rather speak outside. » Nolan hoche doucement la tête, avant de la suivre dans le couloir. Il s'appuie contre le mur, tandis que ses iris ne quittent pas la jeune femme, attendant qu'elle poursuive le récit de cette pleine lune. Son regard dérive vers la lucarne et le corps immobile de Ciara. Clarissa n'arrive pas à quitter sa jumelle des yeux, même alors qu'elle reprend la parole. « It happened during the last full moon. » Presque une évidence, aux yeux du blond. Les chasseurs risquent leur vie à la pleine lune, particulièrement. Entre les sorciers et les loups, être dehors à la tombée de la nuit relève presque de la folie. Nolan a bien du mal à comprendre comment on peut vouloir mettre sa propre vie en danger pour sauver celle des autres, de personnes inconnues. Pour lui, c'est surtout une sorte d'endoctrinement, dès la naissance, une éducation donnée aux enfants pour leur faire suivre cette voie. « She was alone… And I couldn’t help her. » Il ne peut que trop bien la comprendre. Se sentir inutile, incapable. Regarder sans pouvoir rien faire. Leurs situations sont différentes, mais en même temps si similaires. Des souvenirs enfouis profondément lui reviennent en tête, comme des flashs, douloureux. Il les ignore, autant qu'il le peut, mais la douleur dans son cœur ne trompe pas. Il a encore en tête les images de cette nuit, où Eileen a perdu la vie et qu'il n'a rien pu faire. Pire que ça même, il l'a regardé mourir. Et c'est bien là que réside la différence. Il sait que Clarissa n'aurait pas abandonner sa sœur à son sort si elle avait été témoin de la scène. « But at least, I found her in time. » Nolan hoche à nouveau la tête. Il a envie de lui dire qu'elle a de la chance, que sa sœur est toujours en vie, malgré tout. Malgré leur imprudence, à toutes les deux. C'est égoïste, mais il se dit que Ciara a bien plus de chances de perdre la vie, et pourtant c'est quand même sa sœur, étrangère au monde surnaturel, qui est morte dans ces mêmes bois. « She will be okay. » Il n'est pas médecin, ni même infirmier, mais les années passées dans cet hôpital lui ont tout de même permis d'affiner son jugement. Et son instinct le trompe rarement. Un silence pesant s'installe entre eux, tandis qu'aucun des deux ne souhaite détourner le regard. Nolan détaille l'expression de Clarissa, essayant d'y trouver une quelconque faille, mais son masque est irréprochable. Le bruit qui s'échappe du ventre de la jeune femme arrache un sourire mutin, narquois au jeune homme. « Let me buy you the breakfast. And I won't take no as an answer, you need to eat. » Il ne sait pas d'où sort ce numéro, peut-être est-ce un nouvel acte de ce jeu auquel ils jouent tous les deux, même si au fond, tout ceci est bel et bien sincère.
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Âge : dix-neuf années qu'elle partage avec sa fausse jumelle, ciara et qui s'écoulent brutalement. dix-neuf années qu’elle s’éloigne de la petite fille qu’elle était avant le drame, avant la trahison et la mort. les mains immaculées se souillent, le coeur perd l’espoir, la légèreté d’autrefois.
Statut civil : célibataire, elle fuit l'amour, préfère s’égarer le temps d’un instant bref dans des étreintes inconnues.
Occupation : jolie stagiaire aux airs naïfs, elle s'est confortablement installée dans le poste de police de glencullen et plus particulièrement dans leurs archives.
Armes de prédilection : mis à part son corps qui est une arme à part entière, clare a une nette préférence pour les armes blanches. notamment son tashi ainsi que ses karambits, qui, avec son agilité, forment une combinaison mortelle entre ses mains.
Élément : mémoire effacée, souvenirs oubliés, pouvoirs mis sous verrou, clare ignore tout de ce qu'elle est véritablement; la nature de son vrai élément instaure en elle une peur d'enfant, terrible.
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Sujet: Re: slipping into the deep end. (nolan) Mar 22 Mar - 7:17
Shadows are calling me. What can I do? When it's pulling me under? Pulling me underneath. It's getting close, I lose control. It's taking over. I'm slipping into the deep end. I'm in over my head, I can't catch my breath. I'm slipping into the deep end. Feel the current within, I can't help but I give in. | ft/ nolan breslin.
« you look terrible. did you even sleep since she's here? — don’t be a dick. » ton railleur qui lui évita de répondre à la question, un faible sourire se dessina sur ses lèvres alors qu’elle lui demanda de déporter leur conversation à l’extérieur de la chambre. la killingworth appréciait l’honnêteté dont le blond faisait si rarement usage en sa présence, loin d’elle l’idée de se fâcher d’un commentaire sur son apparence ; clare n’avait jamais été superficielle, privilégiait le pratique au joli, le pragmatisme au brillant, bien qu’elle comprenait pourquoi certains voyaient en leur apparence une arme, une pierre précieuse à polir, pouvant se transformer avec du temps en un poignard redoutable. mais tout cela était compliqué, demandait une patience que la brunette était loin de posséder. elle, elle préférait le direct, le brutal. pas de fausse délicatesse. au contraire, à l’accoutumance elle avait la mauvaise tendance de se lancer la tête la première, pulsion que seule ciara savait calmer ; de la même façon qu’elle avait su trouver les bons mots afin de calmer les envies sanguinaires de sa sœur lorsqu’elle avait revu thaddeus pour la première fois en dix ans. ciara la complétait. parler de ce qui lui était arrivé en des mots si simples, sans les détails ancrés dans sa conscience, lui était alors facile, le dos tourné au blond, les émotions fermées à son analyse. « she will be okay. » la gamine se sentit obligée d’acquiescer, poussée à se retourner vers le sorcier. elle n’allait pas lui (se) avouer que la certitude avec laquelle nolan affirmait la chose, ce diagnostic superficiel, l’allégeait d’un poids imaginaire. « sure she will. » she has to. « she’s strong. » clare connaissait sa sœur, de ses nombreuses craintes à son désir de vie simple, de vie d’artiste ; savait que derrière la fragilité naturelle que celle-ci possédait, sa moitié aussi, s’était bâtie une armure. c’était l’une des mœurs sur lesquelles les enfants killingworth étaient élevés au sein de leur foyer, après tout. ciara was probably stronger than her, in some ways. but clarissa was still afraid she wouldn’t wake up. elle ne laissa pourtant rien déborder de sa conscience et de ses peurs, masque parfait brisé par son organisme, qui réclamait une prise de conscience de sa part. « let me buy you the breakfast. and i won't take no as an answer, you need to eat. » so now, you care ? la remarque sarcastique et typique d’une adolescente en pleine rébellion désobligeante lui resta sur la langue ; à vrai dire, la demoiselle se fichait bien de la réponse du blond, se fichait bien de savoir si tout ceci n’était rien de plus qu’une nouvelle stratégie de sa part, dans leur match sans issue victorieuse. ou peut-être que cet affreux spectacle qu’il mettait en scène, aujourd’hui, était de source encore pire qu’elle ne le croyait. peut-être qu’il était réellement honnête, peut-être qu’il avait aperçu son état et maintenant elle l’apitoyait. maintenant, il voyait derrière son image fragilisée la chimère d’une adolescente chétive, fragile, facile à briser. no way. clarissa aurait protesté, lui aurait montré qu’elle n’était rien de tout ça, qu’elle n’était pas un cas de charité, que ses mots avaient le don de ricocher entre ses lèvres aussi douloureusement que ses armes blanches pouvaient le faire d’entre ses doigts ; qu’elle n’était pas cette petite fille dont la vie la surpassait, qu’elle n’était pas la victime d’un ouragan, d’un cyclone, soumise à la force d’une mère nature impitoyable. la chasseuse aurait protesté, vraiment, si elle n’était pas aussi fatiguée.. non, non, aussi lasse. plus encore que le sentiment qui se frottait à ses paupières et se rabattait dans son ossature, clarissa avait ce grand vide au fond d’elle, ce trou béant qui s’était rouvert avec l’incident de ciara ; l’énorme faille qui avait été creusée par le départ involontaire – volontaire – de thaddeus et sa trahison envers toute sa famille. « okay. but i can’t stay out long. » souffla-t-elle entre ses dents, en faisant léviter l’ambre de ses yeux entre le vert qui lui faisait face et le mur derrière nolan. she wasn’t embarrassed. she wasn’t. c’était sa fierté, entité à part entière aux proportions immenses, qui prenait un coup avec son acceptation. au fond, une autre fraction de clare s’éveillait, doucement. la fillette délaissée, la môme née dans la mauvaise famille, la chasseuse qui n’avait que très rarement droit à l’attention des autres, à force d’ériger des murs entre soi et le reste du monde. elle ne cherchait pas le contact, ne désirait pas se faire aimer ou se faire dorloter ; clarissa était très bien comme ça. assurance construite sur un état d’esprit imposé, assigné à son nom de famille, l’adolescente n’était pas… n’était juste pas. « … and you offered, so you’re really paying. no running away from me. » se sentit-elle obligée de rajouter d’un ton leste tout en le pointant de son index. elle ne venait pas montrer qu’elle ne pouvait pas se payer ce foutu déjeuner. (bien-sûr qu’elle le pouvait) (elle était autonome) clarissa voulait terminer sur une note calomnieuse qui lui donnait le dernier mot, voilà tout. se détournant une dernière fois dans la direction de sa sœur, elle retient un soupir – une éclipse de quelques dizaines des minutes… it wasn’t going to be a big deal, right ? dès la mise en route à travers les couloirs oppressants de l’hôpital, les pas animés par pur automatisme, clare ne pu s’empêcher de poser la question à l’intermédiaire. « how are things with thad ? » curiosité qu’elle ne se laissait pas ressentir d’habitude, était-ce réellement morbide de sa part de vouloir que son frère aille mal ?
hrp:
c’est nul, j’ai perdu la premiere partie du rp une fois et j'ai ecrit beaucoup pour ne rien dire au final et ça te laisse presque rien pour répondre, pardon pardon pardon […] pardon. dis moi si tu veux que je rajoute de la matière. love.