Oui mais en fait, du coup j'avais pas compris ta demande. le statut d'alpha est vu comme un don, dans le sens où on préfère n'accorder que l'un ou l'autre (pour plus d'équité). Si tu veux les deux, notre niveau d'exigence monte fois deux.

NOM DE VOTRE PERSONNAGE : Pryam Winfoster

NOM DU DON DÉSIRÉ : Le rang d'Alpha

POURQUOI CE DON EST-IL IMPORTANT POUR VOTRE PERSONNAGE ? Le rang d'alpha est important pour la survie de la meute. Si un alpha meurt cela va de soit que c'est un des enfants qui héritent de ce poste. Pryam ne pensait pas que ce jour viendrait aussi vite pour lui. Il s'attendait à voir "régner" son père encore longtemps. Mais malheureusement les loups ne sont pas immortels malgré le don offert par Zeus. Du moins, pour certains loups cela était une malédiction il leur fallait donc un chef. Un alpha pour les guider sur le droit chemin et Pryam ne voulait pas laisser sa meute à l’agonie, perdue sans le moindre leader. Pryam a le profil du leader, de celui qui prendra soin de sa meute, la protégera de sa propre vie. Le rôle d'alpha coule dans les veines, après tout son père et son grand père avant lui avait la tâche de guider la meute. Pourquoi ne serait-il pas assez fort d'esprit pour suivre les traces des hommes de la famille ? Puis Pryam aimerait tellement honoré la mémoire de son père en acceptant ce rôle. Bien sûr il était encore jeune, il n'avait pas encore tout appris de la vie d'alpha même en suivant son père tout le temps. Mais ce n'était pas le cursus qui comptait mais la motivation que l'on mettait à guider la meute non ?!

TEST RP QUI INCLUT L’ÉVENTUEL DON : C'était une nuit de pleine lune, j'étais sortis avec mon père sous forme lupine. Il avait entendu parlé de loups omégas qui tuaient des pauvres innocents les dépeçant. Des randonneurs étaient tombés sur un corps complètement décharnés, le poitrail ouvert avec les tripes à l'air. Ils ont de suite comprit que c'était l'oeuvre d'un animal. Les personnes environnantes avouèrent alors avoir entendus des hurlements de loups dans la forêt. Bien sûr, des loups il y en avait toujours eu. Mais nous étions différents de ceux-ci, bien qu'une fois sous forme lupine nous pouvions ne plus nous rappeler de rien. Essentiellement parce que l'esprit lupin prend le dessus sur l'esprit humain. Mon père m'avait toujours mis en garde, accepter son loup mais ne pas pour autant lui laisser le champ libre. Car quand nous étions des lycanthrope c'est notre instinct qui fonctionnait plus que notre raison. Nous partîmes alors en traque de cet animal qui faisait des siennes. Mon père était devant, tous nos sens en éveil, mes oreilles battant dans l'air pour essayer de capter le moindre bruit. Mais rien hormis les pattes de mon père qui frappaient le sol puissamment. Mon museau bougeait subtilement tentant de percevoir autre chose que les fragrance boisée, je sentis alors une ordre bizarre. Commençant à grogner, la tête de mon père se tourna vers moi claquant ses mâchoires. Signe que je ne devais pas faire le moindre bruit, puis nous sentîmes l'odeur d'humains en approche. Nous nous cachâmes aussi vite que nous pûmes, ils avaient des flingues, des arbalètes et tout ce qui s'en suit. Nous ne pouvions pas fuir, nous devions faire fasse mais contre deux chasseurs nous ferions peut-être pas le poids. Hormis si chacun de nous s'en occupait au risque d'en rameuter d'avantage ! Mon père fonçait alors sur un chasseur et moi sur un autre. J'évitais au mieux les flèches que me lançaient un homme pour attaquer son flanc, je mordis alors sa jambe devant mon rabattre pour ne pas recevoir un coup de poignard. Décidément ils étaient bien armés, une fois que je l'avais déstabilisé je fonçais vers la gorge mordant la carotide. Je n'aimais pas le goût de fer qui s'immisçait dans ma gueule, tuer me laissais un goût amère. Cependant, c'était tuer ou être tuer ! Le corps inerte tombait alors au sol en même temps que j'entendis geindre mon père. Le mastodonte poilu tomba lourdement au sol, mes babines se retroussaient alors et je fonçais aveuglé par ma soif de vengeance sur le chasseur déjà bien blessé. Mes crocs se plantèrent violemment dans son cou, déchirant au passage la trachée laissant alors l'homme avec une plaie ouverte immense qui pissait le sang. Le sang avait tellement giclé que mon poil était imbibé de la couleur du meurtre que je venais de faire. Deux hommes en un soir, autant dire que j'en aurai gros sur la patate. C'est la première fois que je tuais des chasseurs, j'avais toujours réussis à les fuir autant que faire ce peut. Je fonçais alors vers mon père fourrant ma truffe dans ses poils, mais je n'entendais plus son coeur. Renversant ma tête en arrière je poussais une complainte de douleur qui s'entendrait à des milliers de kilomètres. Voilà le moment fatidique où un grand alpha laissa les rênes à son fils encore novice en la matière, je n'avais alors que vingt-huit ans. Il eu une sorte de cérémonie par la suite où l'on me désignait réellement comme chef, ma mère étant là pour m'épauler autant qu'elle pouvait malgré son chagrin immense. Je restais souvent devant la tombe de mon père que se soit en loup ou en humain, cherchant alors réconfort et aide pour mener à bien mon rôle.

Alors, je suis désolée mais tel quel, ce serait un non. Tout simplement parce que ce n'est pas comme ça qu'on devient Alpha. Pour être alpha : soit on tue l'alpha et on lui vole son pouvoir, soit on est un véritable alpha et on s'élève à ce poste par la force de son esprit (et c'est un don, donc on l'accepte plus difficilement). Si le père de Pryam est mort, tué par des chasseurs, son pouvoir d'alpha a disparu. (:

(edit : je suis avec mon TC mais j'suis bien une admin )

Zut je pensais que ça pouvait passer ainsi, j'avoue que j'ai lu les annexes rapidement hier xD Donc bon. J'avoue avoir un peu la flemme de refaire un rp du coup et de repenser à toute mon histoire donc je vais changer quelque petits détails. Mais du coup comme ma "meute" est pas existante sur le forum il devrai être le bêta d'une autre meute ou faire comme si la sienne existe ? Désolé si c'est pas clair je suis à la ramasse totale xD

EDIT : peut-être que je ferai une demande plus tard pour qu'il puisse de changer en loup quand il veut xD

en fait, il y a possibilité de créer ta propre meute si jamais le poste d'alpha est accepté

Pas de soucis !
Alors sinon ce que tu peux faire, c'est soit rejoindre une meute, effectivement, soit en créer une (dans laquelle ton perso sera un bêta). Et pour ça, c'est par ici, quand tu seras validé. (:
Par contre pour les dons les demandes se font avant la validation, surtout si tu parles du don dans ta fiche. (:

edit : devancée

Le poste d'alpha est refusé, j'ai dis qu'il aurait été alpha suite à la mort de son père et cela ne se passe pas ainsi donc je suis recalé bon c'est ma faut j'ai lu les annexes super tard hier et j'avoue que là vu mon état j'ai la flemme de refaire une demande en reformulant un RP et je ne vois pas mon loup comme un tueur donc ça marcherait pas en fait. Donc justement comme il sera un bêta est-ce qu'il doit rentrer automatiquement dans une meute du forum vu que la sienne serait "fictive" je ne sais pas si je suis clair

EDIT : merci de la réponse Nathanael. Mais du coup faudrait que je fasse son père en PV vu que c'est lui l'alpha de la meute ^^

RE EDIT : alors laisse tomber aussi pour le don pas grave xD

un non n'est pas forcément définitif, si tu changes les détails dont nath a parlé après j'comprends que t'ai pas forcément envie et que ça ne corresponde plus à l'idée que tu te faisais de ton personnage.
tu peux tout à fait créer un scénario par la suite pour ton père

Non en effet, cela ne correspond pas du coup avec l'idée que j'avais du perso donc je pense que je vais tout changer dans ma fiche et intégrer une meute ce sera pus simple surtout vu mon état sinon j'aurai jamais fini ma fiche...

d'accord, comme tu veux

Et en quoi consiste cette double exigence? Un autre rp?

Au niveau de la qualité, de ce qu'on recherche. D'un personnage qui vaut le détour, je vois difficilement comment l'expliquer plus en détails. Un seul rp peut convenir, si il met en exergue les deux éléments.

NOM DE VOTRE PERSONNAGE : Simone Virtanen
NOM DU DON DÉSIRÉ : Statut d'alpha
POURQUOI CE DON EST-IL IMPORTANT POUR VOTRE PERSONNAGE ? Parce que Simone est née dans une famille d'alpha. Sa mère était alpha et Simone est née pour lui succéder. Mais sa mère est morte et un homme a pris la place qui lui revenait de droit. Elle a devenir plus forte et défier l'alpha pour prendre sa place. Elle est devenue alpha et elle compte bien garder sa place.
TEST RP QUI INCLUT L’ÉVENTUEL DON :Cela faisait quelques semaines que j’avais pris la place d’alpha de ma meute. La place qui me revenait de droit. J’avais libéré ma famille d’un joug de Tuomas, un alpha mesquin et colérique. Beaucoup des membres de ma meute ont souffert, ils ne voulaient pas de lui, comme alpha et ils ont essayés de se libérer, mais Tuomas les a remis à leur place de façon brutale. J’avais mal pour eux. Mark ne pouvait pas supporter Tuomas qui me voulait comme sa femelle. Chose que je ne pouvais accepter, car j’aime Mark. Notre amour devait rester secret, hélas Tuomas a fini par s’en apercevoir et il a essayé de blesser Mark. Ne pouvant supporter de voir l’homme que j’aime, se faire tuer, j’ai défié Tuomas. Un violent combat s’est déroulé entre nous. Je lui ai montré ma force et j’ai fini par le battre et gagner la place qui me revenait de droit.

Me voilà devenu Alpha et j’ai choisi, sans surprise, Mark comme bêta. Beaucoup de ma famille était contente d’être débarrasser de Tuomas. Ils étaient plus libres. Cependant, cette disparition n’a pas plu à tout le monde. Je veux parler bien sur des amis de l’ancien alpha et j’allais vite m’en rendre compte. Un soir, j’ai du montrer ma supériorité.

C’était un soir de pleine lune, nous chassons dans la forêt. La Lune nous dominait de tout son haut et nous éclairait de sa lumière blanche. Nous avons senti des humains se balader en pleine forêt. Sans doute des chasseurs. Quel humain irait se promener aussi tard dans la nuit ? Je me méfie des humains et nous devons les chasser de notre territoire. Sinon ils seraient capables de faire du mal à ma meute. J’avais donné des directives à ma meute pour éloigner les humains. Tout le monde était d’accord sauf deux qui me firent comprendre leur désaccord. Je ne pouvais pas tolérer cela, je ne pouvais pas me permettre d’accepter ce comportement.

Alors je me suis dressé devant eux, les babines retroussées, les pattes enfoncés dans la terre. Ils osent contester mon autorité. Mes yeux rouges se plongent dans leurs yeux et je les fais s’abaisser à terre en grogner et en mordant l’un d’eux. Je n’aime pas faire ce genre de choses, mais je n’avais pas le choix. Je suis l’alpha et je me devais de montrer mon autorité, sinon dans deux mois je perds ma place, ce que je ne peux concevoir. Toute la meute finit par accepter ma décision et nous finissons par faire ce qui devait être fait.

On en discute avec la team et on revient avec la réponse. (:

Alors voilà on a discuté. On t'accordes la position d'alpha, mais pas les deux dons.

Oki ça marche. J'aurais au moins essayé. Merci de votre patience.

NOM DE VOTRE PERSONNAGE : Talia Maddox

NOM DU DON DÉSIRÉ : Médiumnité

POURQUOI CE DON EST-IL IMPORTANT POUR VOTRE PERSONNAGE ? En fait, Talia n’avait aucunement besoin de ce don. Arrivée à Glencullen, elle ne vivait que pour bâtir un meilleur futur. Elle s’éprit pour son métier à un tel point qu’elle ne vivait, jour et nuit, que pour faire régner l’ordre. Mêmes les soirées de congés étaient passées devant une pile de dossiers d’enquêtes non-résolues. Pour la jeune femme, les noms des victimes s’effaçaient pour laisser place à la chasse au tueur, au meurtrier, au coupable. Maintenant qu’elle y repense, ce don lui est venu pour qu’elle tienne en compte les Jane Doe de ce monde, les visages parfois déformés des dépouilles devant son regard absent. Un autre bienfait du don est que Talia retrouve un tantinet d’émotions qu’elle a refoulées depuis bien des années. Lorsqu’elle se trouve devant le spectre d’un mort, qu’elle le voit, parfois penaud, d’autre fois dans un état horrible, qu’elle écoute les proches de la victime décrire sa vie et sa mort, le cœur de la brunette se tord. Elle qui pourtant avait juré de traiter chaque cas sans y rajouter ses sentiments, se retrouve maintenant devant un raz de marée de larmes qui l’animent le soir, alors qu’elle se retrouve nez-à-nez avec le revenant. Ce don devient alors une source de changement, d’acceptation de soi mais également d’ouverture d’esprit pour Talia.

TEST RP QUI INCLUT L’ÉVENTUEL DON :
« La mort est belle, elle est notre amie ; néanmoins nous ne la reconnaissons pas, parce qu'elle se présente à nous masqué et que son masque nous épouvante. » Belle citation pour le moi des morts. En ce jour de novembre, où le froid paraît rendre à cette ville une lugubre apparence, je me retrouve devant le journal, à lire l’horoscope et toutes ces banalités. Je soupire devant les enfantillages auxquels on croit. « L’amour saurait vous trouvez … Jupiter est dans votre orbite … » Non mais quelles idioties! Je referme non sans ronchonner la gazette locale et me déplace jusqu’à la salle de bain. Aujourd’hui, pas encore d’appels de mon Sergent; je peux donc profiter de la matinée pour me préparer à sortir. Je me retrouve ainsi devant le miroir illuminé, à sortir ma trousse de maquillage et peindre ainsi sur un canevas vierge. Me voilà perdu dans mon reflet, à cacher chaque recoin qui repousserait le regard d’un quelconque inconnu. Puis, j’entendis une de mes nombreuses brosses tombées. Je me penchais pour la prendre et alors que je me relevais avec entrain, je fus saisi par le reflet qui, cette fois-ci, ne me renvoyait pas que mon image. En effet, je vis, derrière moi, la présence de mon amie Nadia. Je criais sur le coup, puis, reprenant un tant soit peu le contrôle de mes émotions, déposait, d’une main encore tremblante, la brosse que j’avais ramassée. Quoi dire, quoi faire? Savait-elle qu’elle était morte? En fait, ce n’était même pas la bonne question, pourquoi la voyais-je? Bien sûr, j’ose espérer que mon passage dans sa vie l’a marqué, mais à un tel point qu’elle soit venue me … hanter? Encore un peu hésitante, je me décidais à me retourner, soudainement. Qui sait, peut-être aurait-elle disparu? Mais non, elle était toujours là, comme la semaine passée, alors que je l’apercevais pour la première fois dans mon salon. Je me décidais à lui parler, chevrotante. « Que … que fais-tu ici? J’veux dire, t’es la bienvenue et tout mais … question d’intimité … » Elle parut surprise de ce que je venais de lui affirmer. « Je sais pas pourquoi je suis là, désolé. J’contrôle pas ça. C’est comme un ‘pouf’ » Je ne pus me retenir de sourire, même si celui-ci était un tantinet nerveux. « Un ‘beam-me-up-scotty’ ou un ‘bewitched-twiched-nose’? » Ma blague innocente sembla atteindre la revenante car elle ria, mais d’un rire tellement étrange … comme un écho, que j’en eus froid dans le dos. « Toi, tu sais parler aux gens! » Cette fois-ci, je m’arrêtais d’un coup. Elle ne savait donc pas qu’elle était morte? Ou alors … « Nadia, tu ... bon, c’est maintenant que j’me rends compte de mon manque de tact. » Je riais jaune avant de poursuivre. « Est-ce que tu sais que tu es … m … mor… morte? » Elle se raidit et si ses yeux avaient pu lancer des éclairs, je serais morte électrocutée dans la salle de bain. « Pourquoi il faut toujours que tu casses l’ambiance? » Bouche-bée, je la vis me tourner le dos et puis, d’un seul coup, disparaître. La porte claqua et le courant d’air fit en sorte de faire tomber ma trousse de maquillage sur le sol, éparpillant son contenu. Moi, les larmes aux yeux, je m’écroulais au sol, le cœur gros et la peur au ventre, ne comprenant pas encore très bien ce qui venait de se produire. Ceci fut mon premier vrai contact avec un revenant, et juste en ressentant la rage encore présente dans l’air, je me retrouvais maintenant dans une impasse qui me réservait encore bien des surprises. Pour l’instant, presque par automatisme, je finissais de me maquiller, encore la main tremblante, et me mit en route, l’ombre de Nadia encore à mes côtés. Depuis ce jour, elle me suit partout … peut-être est-ce la mort qui se cache derrière le visage de mon amie, comme le veux cette citation. Le masque que la Mort qui me guette.

c'est un grand oui pour toi ton test était très clair, j'ai vraiment apprécié de le lire

NOM DE VOTRE PERSONNAGE : Ellie Ohta

NOM DU DON DÉSIRÉ : Médium.

POURQUOI CE DON EST-IL IMPORTANT POUR VOTRE PERSONNAGE ? Ellie est une personne très sensible et intuitive. Son don s'est manifesté lorsqu'elle était encore toute jeune, vers ses dix ans. A l'époque, elle ne faisait pas la part des choses entre le public de la foire et ses "ombres" mais, elle avait remarqué que ces choses lui déclenchaient un fort sentiment de mal aise. Ylva, la diseuse de bonne aventure, était à l'origine de cet incident puisqu'elle cachait son identité de sorcière sous ce rôle qui diverti tant les visiteurs. Jamais elle n'aurait cru qu'Ellie pouvait être touché par sa maladresse et le choc fut d'autant plus difficile à encaisser lorsqu'Ellie se confia sur ces étranges manifestations bien après son déclenchement. Durant son adolescence, son don s'était amplifié. En ayant une vie nomade, à déménager la foire de terrain en terrain, Ellie commençait à en subir les conséquences. Elle termina par s'interdir de sortir de la caravane Ylva, le seul endroit où elle ne percevait pas ses étranges visiteurs. Une évidence pour une caravane pleine de grigris en tout genre, ce qui faisait prendre conscience à la jeune norvégienne qu'elle était victime d'un problème d'ordre surnaturel. Ses parents, ainsi que les Pettersen voyaient en son comportement une crise d'adolescence. La jeune fille était agressive, craintive et quelque peu paranoïaque. Tous pensaient qu'elle cherchait, comme les jeunes de son âge, à attirer l'attention. Ylva n'avoua jamais son erreur à sa petite protégée, ni même sa vraie nature. Ohta avait déjà tellement de mal à accepter, ne serait-ce que la notion du mot "médium". Elle n'était clairement pas prête à affronter ce nouveau monde. Pour cette raison, la sorcière lui conseilla lors de son départ de la foire, de s'orienter vers une carrière où elle serait en mer. La mer s'annonçait être une lande de paix et de repos pour son esprit. Une ressource naturelle dont la jeune norvégienne avait besoin.

TEST RP QUI INCLUT L’ÉVENTUEL DON : A quelques kilomètres de la ville, la jeune norvégienne naviguait sur la mer d’Irlande avec son équipe. La nuit était bien entamée, le ciel tapissé d’étoiles et la lune totalement pleine. Le ciel était d’une clarté et d’une profondeur incroyable. Un spectacle si beau que la jeune femme avait décidé de dormir hors de sa cabine pour contempler cette beauté naturelle. Depuis quelques jours, ses cauchemars avaient repris avec de plus en plus de violence. Un retour sur les vagues était donc de rigueur et justifiait sa présence sur les eaux. A vrai dire, Ellie vivait difficilement ses retours sur la terre ferme. La mer avait quelque chose de si apaisant qu’elle ne voulait jamais la quitter... Sous ce spectacle de lumières, elle ferma les yeux.

Un craquement au sol la réveilla. D’un bond, elle se redressa, cherchant du regard la source de ce bruit. A l’autre bout du bateau, elle voyait cette forte silhouette masculine déambuler. Intuitivement, elle pensa à Thomas, un vieux marin qui les accompagné systématiquement dans leurs expéditions et qui avait le sommeil difficile. « Thomas ! » hurla-t-elle naïvement. Surprise, la silouhette se tourna vers elle et s’arrêta brusquement dans sa marche. Ellie se leva tout en se frottant les yeux. Elle courut, afin de rejoindre plus facilement l’autre bout du bateau mais une fois arrivé, il n’y avait plus rien. Ellie resta bêtement planté sur place, cherchant à se remémorer la scène. Peut être était-elle juste mal réveillée. Dans un soupir, elle décida de rejoindre sa cabine mais sur son chemin, la silouhette réapparu, glissant à une vitesse folle sur le sol et sans un bruit. Les yeux de la jeune femme s’écarquillèrent, son rhytme cardiaque s’accélera. Mais qu'était-ce que toute cette folie? Au moment où elle se sentait coincé par l’arrivée de ce soupçonné Thomas, l’ombre lui hurla: « Ellie, aide-moi. » et disparu dans un coup de vent puissant. A genoux, la norvégienne avait perdu pied et resta figé un instant, bien même incapable de pleurer, tellement la situation lui glaçait le sang. Au bout de quelques minutes, sentant ses jambes se réanimer, elle rejoigna sa cabine au pas de course, pressée de passer au lendemain et d'oublier cet épisode.

En se réveillant, Ellie mit le compte de sa soirée sur la fatigue. Peut être même qu’elle rêvait les yeux ouverts, elle avait déjà vu quelques reportages sur le sujet. Rapidement, elle rejoint John, le capitaine de l’expédition afin de connaître son planning de la journée. Le visage de l'homme exprimait quelque chose d’étrange. Elle ne l'avait jamais vu aussi abattu. « Thomas est mort. Quelque chose lui a briser les genoux. Son coeur n’a pas supporté ni le choc, ni la douleur... Je sais, ça n’a aucun sens. » A peine la nouvelle annoncée, Ellie fut prise d'une violente nausée. Elle chercha à s'isoler, à retrouver le bercement des vagues, quelque chose de commun qui avait la force de la rassurer. Mais, elle voyait bien que la mer n’était plus paisible. Il y avait quelque chose de nouveau, comme une alerte. Son coeur se serra lorsqu'elle comprit que la mer n'était plus là pour la protéger de son "don".

c'est un oui pour moi j'aime bien l'idée qu'ellie ait cherché à fuir son don

NOM DE VOTRE PERSONNAGE : Lovka Romanov

NOM DU DON DÉSIRÉ : Transformation instantanée

POURQUOI CE DON EST-IL IMPORTANT POUR VOTRE PERSONNAGE ? Fuir, courir, se terrer puis fuir de nouveau. Chasser est l'un des passe-temps les plus apprécié chez les lycanthropes, lorsque leur vraie nature prend le dessus sur la personne humaine, lorsque glisser ses canines dans la gorge dans pauvre daim pour lui arracher son dernier souffle de vie n'est pas synonyme de tuerie sans nom, mais de survie. Chasser est comme une deuxième nature chez ce prédateur, cependant, il apprécie d'autant moins quand la proie ne se trouve pas être l'animal qu'il poursuit, mais plutôt l'animal qu'il est lui. Car bien que le lycan se trouve en haut de la chaîne alimentaire, petit à petit un autre se hisse pour lui voler la vedette, les hunters – humains aux allures de chasseurs, pour la plupart, ils mènent une double vie comme le loup-garou, vivant parmi le commun des mortel le jour et se changeant les soirs de pleines lunes pour anéantir cette espèce qui les terrifie tant.

Lovka à toujours vécu la peur au ventre, depuis toute jeune elle sait qu'elle n'est pas comme toutes les autres petites filles, elle est cette créature horrible dont les vieux comtes décrivent comme un montre difforme aux allures de loup dont le seul but est de se nourrir de chair fraîche qu'importe quelle soit animale ou humaine. Lovka a appris à se terrer, ne pas parler aux inconnus, suivre ses parents sans jamais devoir à élever la voix. La famille Romanov n'a jamais prêtée allégeance à une quelconque meute, solitaire avant tout, c'est seulement en famille qu'ils ont toujours vécus, une sûreté et une confiance que Lovka est certaine de ne jamais retrouver chez une meute. Lovka à souvent combattu sa transformation, souhaitant plus que quiconque devenir une personne normale, sans malédiction, sans transformation. Ce fut un échec en vain, les lycanthropes ne pouvant stopper la transformation, ce gène coulant dans leur sang et bien qu'ils le rejettent, le corps leur impose de le vivre, lune après lune. Au fil des années, Lovka se rendit à l'évidence : qu'importe les efforts qu'elle pouvait y mettre, rien ne changerait sa nature, elle l'accepta tant bien que mal.

Cela aurait pu en rester là si Lovka n'avait pas éprouvé le besoin d'en apprendre plus sur elle même et sa transformation, puisqu'elle ne pouvait s’empêcher de muter, peut-être pourrait-elle contrôler sa malédiction au point de se transformer lorsque la belle le souhaiterait. Sa mère lui en avait parler plus jeune, un mythe une fois de plus. Lovka s'essayait souvent, les soirs sans pleine lune pour muter, bien qu'elle sentait grandir en elle sa force lupine, aucun de ses efforts furent concluant. Un soir d'orage comme tant d'autres dans les pleines du nord, bordant les frontières finlandaise. Lovka, poursuivit par plusieurs chasseur réussit à se changer en cette bête terrifiante dont les humains cauchemardaient autant. L'adrénaline et la colère qui bouillonnait en elle, l'avait sauvé cette nuit, sans sa transformation ses chances d’échapper à ces hunters étaient bien inférieure à un. Depuis ce jour, Lovka n'a jamais cessé de s’entraîner, malgré les résultats faible, la belle ne baissa jamais les bras jusqu'à réussir à contrôler parfaitement sa mutation, ce n'était pas une simple question de contrôle, mais plus de survie.



TEST RP QUI INCLUT L’ÉVENTUEL DON :
Le nuit était tombée depuis bien quelques heures, des orages zébraient le ciel successivement, il n'y avait aucune étoile en cette soirée couverte par d'épais nuages sombres. Une légère pluie tombait doucement en faisant chanter les feuilles des arbres d'un doux plic ploc. Un croissant de lune se dégageait parmi les grands arbres, entre deux nuages, l’atmosphère était pesante, l'air lourd, il n'y avait presque aucun bruits, exceptés les très légers bruits de pas de Lovka qui s'était engouffrée dans les tréfonds des bois. Ce n'était pas la première fois qu'elle avait à subir ce petit scénario, fuir, courir, se cacher et attendre. Emmitouflée dans un gros sweater noir elle se fondait dans la masse, sa capuche cachant son visage et ses yeux brillant dans l'obscurité. Elle est ses parents habitaient un petit chalet non loin de Repojoki, en Finlande, cela faisait bien cinq ou six mois qu'ils y étaient installés, à la fois près de la ville et assez proche de la foret pour pouvoir se dégourdir les jambes sans risque de ramener l'attention sur eux. Après chaque déménagement d'un pays à un autre, une nouvelle histoire s'écrivait, Lovka s'implantait dans une ville, se faisait des amis ou du moins essayait pour ensuite devoir fuir et ne plus jamais les contacter de nouveau. Les hunters n'en avaient pas particulièrement après sa famille, mais tôt ou tard, une piste aussi minime soit-elles pouvait coûter la vie à la famille Romanov qui préférait alors de fuir vers un nouvel endroit de paradis, pour un petit moment.

La nuit était plus que totale, l'ouïe de la louve était à l’affût, le moindre bruit suspect était signe de fuite, ses parents avaient prit un autre chemin pour semer les hunters, il n'était pas aisé de ce défendre les soirs ou la pleine lune ne remplissait pas le ciel. Rapide et endurant, ils leur étaient facile de parcourir de longues distances même sous forme humaine, leur plan ? Traverser la foret pour se rendre en Norvège, semer les hunters ne les distrairaient pas assez longtemps pour fuir, mais Lovka et ses parents gagnaient ainsi une sacrée marge de manœuvre.

Les minutes passèrent sans que rien ne se passe, c'était bien trop long, devait elle risquer de désobéir à son père pour prendre de l'avance et courir vers les frontières Norvégiennes ou devait-elle rester ici et attendre que les hunters se rapproche ? Les battements de son cœur s’accéléra, son souffle aussi, bientôt elle ne cru ne plus entendre les bruits de la foret tellement sa respiration se faisait lourde. Agrippant d'une main le tronc d'arbre, elle le griffa au point de se faire saigner, son corps était tendu de la tête au pieds alors que la peur commençait lui bloquer l'usage de ses muscles. Bouger ou rester. Tendant l'oreille, elle perçu un très léger craquement venant de derrière elle, enfin son père devait avoir finir de laisser une fausse piste. Lovka se retourna en soupirant, le stress s'évacuant doucement. Levant les yeux vers l'ombre noire, elle ne vit tout d'abord pas la forme, mais un point rouge luminescent dans le noir, comme un laser pointé sur son visage,  puis descendant doucement sur son sweat. Lovka inspira une grande bouffée, petit à petit, ses sens reprenaient vie, ce n'était pas son père, l'odeur était bien trop différente, un hunter. Comment l'avait-il trouvé ?

« LOVKA » cria une voix, celle de sa mère qui courrait dans sa direction. Lovka se tourna vers le hunter puis, sa mère, reculant d'un pas puis deux, pourquoi ne prenait-elle pas la fuite ? Lorsqu'elle se décida à partir, le coup de feu retentit dans toute la foret. Il était trop tard, même le plus habile des loups n'aurait su esquiver la balle. Lovka s'attendit à ressentir une douleur énorme dans sa poitrine, mais rien, juste le bruit sourd d'un corps tombant au sol. La louve n'avait pas besoin de se retourner, tout comme un film dramatique, elle savait précisément ce qui s’était passé, elle tremblait. L'orage gronda. Un hurlement glaça les veines de la Russe qui s'était transformée en un instant comme une statue. Dimitri, son père, les avait rejoint et s'était occupé de régler le compte au hunter en se jetant dessus avant de lui trancher la gorge d'une dague bien aiguisée. « Lovka putain, cours. » lâcha t-il avant de balancer sa dague non loin dans crane d'un hunter qui avait surgit par la gauche. Le coup de feu les avait attiré un a un, ils seraient bientôt assez pour faire face aux Romanov. Un nouveau coup de feu, celui ci manqua.

A ses pieds, le sang de sa mère s'écoulait doucement, l'odeur était insoutenable, la vie de sa mère lui avait été enlevée, par sa faute, elle n'avait rien fait pour éviter cela. Des larmes de colère coulèrent de ses joues, avalant ses sanglots Lovka se mit à courir, elle ne savait même pas quelle direction elle s'en allait, mais elle partait très loin d'ici. Lâche, je suis qu'une lâche, se maudissait-elle. Les bruits de coup de feu résonnaient derrière elle, son père se battrait, il en tuerait suffisamment pour venger Aleska et permettre à sa fille de s'en sortir, il l'avait toujours dit. Maman, pardonne moi.

Un tir la marqua au niveau de sa jambe droite, un léger filet de sang dégoulinait sur son jean, elle se mordit si fort les lèvres pour ne pas crier qu'elle en saigna. La balle était en argent, et la douleur semblait insoutenable, la blessure ne voulait pas se refermer, elle se cacha derrière un grand tronc en s'agenouillant pour regarder l'état de sa jambe. Ce n'était pas spécialement joli à voir, la balle avait du se nicher dans un tronc ou bien sur le sol, un peu plus et Lovka aurait du se débrouiller à cloche patte. « Alors petite chienne, on a mal à la papatte. » Si la balle avait raté ce n'était peut-être pas par erreur en fin de compte. La voix était lointaine, mais les pas se rapprochaient un peu plus à chaque secondes. « Viens la petite garce, que je puisse voir tes yeux me supplier de t’épargner pendant que je te saignerais, avant de t'enfoncer ce petit cadeau en plein dans ton cœur, démon. » cria t-il tel un drogué en manque de substances.

Lovka se mit à trembler, son corps se réchauffa et la douleur s'empara de son corps à nouveau, pas la même douleur qu'au niveau de sa jambe, une toute autre qu'elle connaissait trop. La rage s'était transformée en furie, la belle russe ne voulait pas mourir, pas sans se battre avec ses armes à son tour. Ses os se cassèrent pour en former de nouveaux, elle laissa un long grondement sortir de sa gorge, son corps s'allongeait et se métamorphosait, elle aurait préférée un autre scénario que cette nuit ci pour muter à sa guise. La mutation ne dura pas longtemps bien que la douleur imprégnait tout son corps, sa patte arrière droite était toujours aussi fragile. « Tu n'essaies même pas de fuir, petite conne ... »

La louve qui avait déterminée à l'ouïe l'emplacement approximatif de l'homme se mit à courir en zigzaguant à travers les arbres, un tir puis un autre, Lovka pouvait sentir le vent onduler contre son pelage, il manqua de l'avoir, mais elle esquiva de peu. La distance se réduisait petit à petit entre la louve et sa proie. Elle aurait simplement pu fuir, comme elle l'a toujours fait, mais cette nuit était la naissance d'une nouvelle Lovka, elle ne fuirait pas devant cet ennemi, quitte à mourir, elle mourrait dignement. L'homme s'était mit à paniquer, en voyant la rapidité de la bestiole qui s'approchait dangereusement, jusqu'à ce qu'elle lui saute dessus par le flanc. Un simple coup de mâchoire suffit à le faire taire, il n'eut le temps que de lâcher un cri d’étouffement avant que Lovka ne lui brise la nuque. Le sang qui coula dans sa gorge n'était pas aussi appétissant que celui d'un cerf ou d'un daim, il était même écœurant. Encore sur ses gardes, Lovka laissa bien vide le corps inanimé de l'homme, avant de prendre la fuite toujours sous sa forme de louve, elle ne courrait pas aussi vite avec sa patte abîmée, mais assez pour éviter une autre patrouille de hunter.

Cette nuit fut la plus longue qu'elle du vivre, sa mère l'avait protégée au point d'y laisser sa vie, son père lui avait fait gagner du temps, rien que pour elle. En une soirée, Lovka avait tué plus qu'en deux mois de chasse. Elle n'avait pas de destination précise, juste loin, très loin d'ici, loin de se cauchemar dont elle ne se réveillerait jamais.





Merci d'avance pour la lecture !

Pour moi ce sera oui ! tu l'as très bien intégré à l'histoire de ton personnage.

Merci ! ♥

NOM DE VOTRE PERSONNAGE : Saul Murdock

NOM DU DON DÉSIRÉ : médium

POURQUOI CE DON EST-IL IMPORTANT POUR VOTRE PERSONNAGE ? Cadeau empoisonné du paternel, Saul a mis un temps à comprendre ce qui lui arrivait. La vérité, c'est que son père était un sorcier, et qu'il a pas supporté la mort de son épouse. Alors il a basculé dans la folie, dans la nécromancie. Il s'est lancé dans la cérémonie de sacrifices, et il a pas vu que son gamin l'avait suivi, discrètement, dans la nuit. Saul était là, Saul a tout vu : Saul a été touché par le portail ouvert entre le monde des morts et celui des vivants. Il s'est retrouvé affublé d'un don alors qu'il avait rien demandé, et il a passé un moment à croire qu'il devenait cinglé. Jusqu'à ce qu'il apprenne à accepter cette nouvelle facette de lui et tout ce que ça impliquait, jusqu'à ce qu'il décide de s'en servir. Avant, il tentait d'aider les gens. Maintenant, il cherche juste à gagner un peu d'argent. Le reste, il s'en fout.

TEST RP QUI INCLUT L’ÉVENTUEL DON :
« Aide-moi. » Sans sourciller, sans même daigner se retourner, Saul mord dans le sandwich qu’il vient de se préparer. Dans ses débuts, il faisait un bond chaque fois que ça arrivait. Mais il est devenu tellement habitué – ou juste blasé – que ça lui fait plus ni chaud, ni froid. De son œil droit, il perçoit une silhouette qui se rapproche, devinant que son manque de réaction prend une allure d’affront. « Je sais que tu m’entends. » Il esquisse un sourire, lui lançant une œillade moqueuse. Elle est sacrément amochée, la pauvre. « Et j’te vois, aussi. T’as vraiment une sale gueule d’ailleurs. » La donzelle a pas l’air ravie mais il s’en contrefout, haussant les épaules avant de continuer à dévorer son en-cas nocturne. Celle-là, ça va être une plaie. Il commence à avoir assez d’expérience pour les reconnaître maintenant ; ceux qu’il saura apprécier, et ceux qui vont juste le faire chier. Elle fait partie de la seconde catégorie. « J’veux que tu fasses passer un message. » Et voilà. Un profond soupir lui échappe alors qu’il continue de mastiquer machinalement, sans lui répondre. P’t’être que s’il continue de l’ignorer, elle finira par se barrer – douce illusion que voilà, il sait bien qu’elle le fera pas. « C’est ton boulot. » Cette fois, elle lui arrache un éclat de rire. Il pose le sandwich sur le plan de travail, s’essuyant les mains contre son jean déjà pas très clean, avant de se tourner vers elle pour l’observer. Y a un éclat victorieux dans les yeux de la morte, comme si elle pensait avoir remporté cette manche. Preuve qu’elle le connaît pas. « Nope. J’suis pas pigeon voyageur, alors s’tu veux aller piailler dans l’oreille de quelqu’un, débrouille-toi. Oh mais attends, c’est vrai, tu peux pas. » Il s’approche, affichant une moue faussement compatissante, tellement exagérée que c’est du foutage de gueule à l’état pur. « Des esprits j’en croise tous les jours, t’es ni la première ni la dernière à passer par moi. Si tu veux obtenir c’que tu veux, les choses se feront selon mes termes. Si t’es pas d’accord, va faire coucou à Satan d’ma part. » Des ondes de rage émanent de la revenante, mais Saul ne bronche pas. Il reste planté là, comme si rien n’pourrait jamais réussir à l’ébranler. « J’peux te pourrir la vie. » Rictus mauvais sur le coin des lèvres, il se penche pour approcher son visage du sien, pas même perturbé par ses traits à demi mutilés. « Well, chérie, prends un ticket et fais la queue. J’ai pas peur de toi, ni d’tes copains. Tu t’inclines ou tu m’oublies, y a pas de troisième option. » Ils sont là, à se fixer en chiens de faïence. Il a l’impression qu’ça va durer toute une éternité, puis elle ouvre la bouche en poussant un hurlement qui lui déchire les tympans, avant de lui foncer dessus. Ses entrailles se glacent au moment où elle le traverse, et quand il fait volte-face y a plus rien. Juste lui, les autres voix dans sa tête, son sandwich abandonné et son satané sourire en coin. Bien sûr qu’il n’est qu’humain, bien sûr qu’il a parfois envie de s’ouvrir le crâne pour faire disparaître tous ces enfoirés qui ont pas été foutus de rester six pieds sous terre. Mais c’est devenu son quotidien, sa routine – il les occulte quand ils l’emmerdent, se paie leur tête la plupart du temps, se plie à leurs demandes quand ça l’arrange. Et l’reste du temps, il transforme son hémoglobine en alcool pour faire face aux victimes de la faucheuse.

en espérant que ça fera l'affaire et que j'ai pas fait de bourde, merci d'avance à la bonne âme qui me lira

NOM DE VOTRE PERSONNAGE : Jayden Gallagher.
NOM DU DON DÉSIRÉ : transformation instantanée.
POURQUOI CE DON EST-IL IMPORTANT POUR VOTRE PERSONNAGE ?
Jayden, né loup-garou, a toujours été très conscient de son statut, de ce qu'être loup-garou impliquait, et ce relativement jeune. Sa mère, une louve, a préféré fuir son époux, un simple humain, plutôt que de lui racouter toute la vérité, et de ce fait Jayden n'a jamais connu son père. Lorsqu'il questionnait sa mère, la seule réponse obtenue était "il est mort, ne pose pas de questions", et Jayden s'en contentant. Du moins pendant sa petite enfance. C'est lorsque âgé de dix ans qu'il a commencé à poser plus de questions, à chercher des réponses, que sa mère lui a avoué qu'elle était partie plutôt que de tout avouer. Cela a plongé Jayden dans une colère noire, et si à présent tout s'est apaisé entre eux, un certain malaise persiste lorsque cette vieille histoire de famille est évoquée. C'est cette colère, couplée à ce sentiment que Jayden avait qu'il devait se montrer fort, qu'il devait être l'homme de la famille, qui a sans doute déclenché les premières transformations hors pleine lune. Mais il ne s'agit pas de la seule raison, du moins aux yeux de Jayden. Très proche d'Aymeric, qu'il considère comme un véritable frère, il a toujours ressenti au fond de son être que son cousin avait l'étoffe d'un Alpha. Favorable à sa prise de pouvoir, le soutenant dans sa prétention, Jayden s'est juré de donner sa vie pour Aymeric s'il le fallait, de lui être fidèle et loyal jusqu'à son dernier souffle. Et pour ce faire, il avait besoin de force. Cette prise de conscience, mêlée aux premières transformations instantanées, a poussé Jayden à s'entraîner avec ses aînés, et ce n'est que vers ses dix-huit ans qu'il a finalement réussi à maîtriser entièrement, quoique encore avec certaines difficultés, ce don précieux et convoité. Il reste parfaitement conscient que réussir cela à son âge est une chose rare, très rare même, ce qui ne fait qu'augmenter sa fierté à ce sujet. Encore faut-il qu'il n'abuse pas de ce don, mises en garde beaucoup de fois répétées par les autres membres de la meute.
TEST RP QUI INCLUT L’ÉVENTUEL DON :
La nuit, noire et profonde, semblait enduire la forêt d'un voile d'encre. Le silence qui enveloppait la région se trouvait troublé par les bruits de la nuit. Une chouette hululant à l’attention de son partenaire, une souris couinant sous les crocs d'un renard. Un écureuil réveillé par un quelconque son inhabituel. Un peu plus loin le frémissement de la rivière traçant son chemin entre mousses et cailloux, nectar vital duquel s'abreuvait une harde de cerfs. Le bruissement de la légère brise sur les arbres, les buissons et les fleurs. Chaque son Jayden pouvait l'entendre, chaque son il pouvait l'identifier. Depuis sa plus tendre enfance il avait apprit à différencier ces sons pour ne capter réellement que les plus importants, les bruits plus inhabituels, sans toutefois cesser d'apprécier le reste.

Fidèle à son habitude, Jayden profitait de la nuit pour courir. Tout simplement. Vêtu uniquement d'un short de sport et d'un débardeur blanc, il appréciait le contact de ses pieds nus sur le sol étrangement moelleux et caillouteux de la forêt. De la buée s'échappait de sa bouche à chaque expiration, et tout son corps donnait l'impression de fumer. L'automne approchait à grands pas, accompagné par des températures moins clémentes, mais cela ne semblait pas gêner le jeune homme : son corps sensiblement plus chaud que celui du commun des humains lui permettait quelques écarts vestimentaires. Courant rapidement, le cousin de l'Alpha Callagher reconnu un arbre, un grand chêne, avec des restes de poils collés : une harde de cerfs venait régulièrement manger les glands tombés au sol, profitant de la rugosité du tronc pour se gratter. Et accessoirement tomber, de temps en temps, sous les griffes d'un loup. Mais tout à coup les sens de Jayden lui envoyèrent une alerte, plus précisément à l'encontre de son odorat. Du sang. Pas humain certes, mais du sang tout de même. Très rapidement le loup-garou identifia l'odeur d'un cerf, un jeune mâle à en croire par la "vigueur" métallique du sang.

Pendant quelques secondes le jeune loup-garou pesa le pour et le contre de son approche. Sa curiosité et impétuosité le poussaient à aller voir, à trouver la source de cette odeur plus qu'alléchante. D'un autre côté la prudence tentait de lui faire dévier de ce chemin ... mais il était proche de la demeure familiale, la meute serait rapidement là en cas de problème. Et puis qui oserait s'attaquer à un jeune homme courant dans la forêt, surtout sans raison particulière ? Personne. Sa décision prise, Jayden dévia sa course, ses narines le guidant jusqu'à l’exquise fragrance. Jusqu'à que son ouïe lui lui envoie une décharge électrique.

« Merde ! »

Ce son, il le connaissait : une corde d'arc en train de se détendre, immédiatement suivi par le bruit caractéristique d'une flèche en train de fendre l'air. Devant lui s'ouvrait une clairière, où gisait un cerf, les entrailles à l'air. Agissant par pur instinct plus que par entraînement, le corps du jeune homme se contracta, lui faisant faire un écart sur le côté. Il sentait le sang pulser dans chaque veine, son cerveau en pleine alerte. Une vive brûlure se fit ressentir sur son bras, une flèche, en argent évidemment, se figeant dans le sol. Son réflexe salvateur lui permettait de s'en sortir avec une entaille à l'avant-bras. Elle guérirait certes, mais très lentement. Encore fallait-il s'en sortir en vie. Son ouïe aux aguets capta le son d'une flèche que l'on encoche. Sur sa droite. Le coeur de Jayden battait à tout rompre. Ses narines reniflèrent l'air froid de la clairière, découvrant derrière l'odeur du sang une fragrance bien plus humaine. Et mortelle. De l'argent. Il lui fallait déguerpir au plus vite. Avec un peu de chance le chasseur n'avait prévu aucun plan dans le cas où il raterait sa cible. L'instinct de tueur se réveillait en Jayden. Il avait envie de prendre ce chasseur pour proie. Mais il était blessé. Et seul. Sa meute ne se trouvait pas dans les environs, personne ne viendrait l'aider. Toutes ces réflexions se passèrent en une fraction de secondes, et la décision du jeune loup-garou fut instantanée. Laissant son instinct affluer en lui tandis qu'il commençait à courir, il laissa la douleur se répandre dans son corps, dans chaque parcelle de peau, de muscle, d'organe. Le son d'os se brisant, s'allongeant, raisonnèrent à ses oreilles comme une douce mélodie. Serrant les dents pour contrôler la douleur, cette vieille amie, Jayden sentit son museau s'allonger, les poils poussant à une vitesse folle. Bientôt sa colonne craqua, l'obligeant à se jeter à quatre pattes sur le sol. Nombreuses furent les sensations jaillissante de tous les côtés, mais il en avait l'habitude. Bientôt il fut loup. Et en tant que loup il dérapa sur le sol, courant de toutes ses forces en direction de la demeure familiale. Tout son corps tremblait de peur et d'excitation à la fois, sa patte blessée ne lui permettant pas de courir aussi vite qu'il le désirait. Il laissa échapper un long et puissant hurlement à l'attention de la meute.

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Merci d'avance pour la lecture en espérant avoir capté la transformation