T'es pas venus à cette fête pour t'amuser, en tout cas à la base. Tu voulais surveiller Eretrya, parce que son histoire de père avocat, de liste pleine de criminel à tuer ne te persuade pas vraiment de donner toute ta confiance à la charmante jeune étudiante. Son histoire semble trop parfaite. Dans tous les cas, t'aimerais vraiment pouvoir t'associer à elle, son travail à la morgue est aussi utile que le tien pour planquer les cadavres. Par contre, Faudrait peut-être penser à changer de nom parce que la « Mafia des sorciers » ça fait surtout blague de mauvais goûts.
Tout le monde bois, la plupart auront surement vidé complètement leur estomac avant la fin de la soirée, tu n'as jamais vraiment compris pourquoi les gens aimaient boire à s'en faire vomir. Toi, tu évites un peu tout ça, alcool, tabac, et tous les trucs qui peuvent te pourrir la santé. Pourtant, quand une jeune demoiselle qui t'es inconnue te tend un verre, tu hésites un instant avant de la prendre tout de même. Tu ne bois pas, après une bonne quinzaine de minutes à te dire que ce n'est pas aujourd'hui que tu vas commencer, tu vois les autres qui s’amuses et toi qui reste planté là, l’air de pas faire partis de se monde. Tu ne trouves pas Eretrya que tu étais venus observer. Un rapide coup d’œil à l’assembler de montre que tu es le seul encore sobre et qu’aucune sorcières n’est dans la salle. Qu’est-ce qu’elle peut bien faire, quand on fait une fête on y est dés le début, non ? Faut avouer que t’y connais rien en fête.
Finalement, tu bois tout de même un petit gorgé, un goût ignoble, comment tous ces gens peuvent boire ce truc dégueulasse. Une question d'habitude sans doute. Tu achèves quand même ton verre, parce que ce que tu commence, tu le finis. Tu sens déjà tes tempes être légèrement frappés. Mais tu trouve que ce n'est pas si mauvais au final, un deuxième verre ne serait pas de refus. La boisson coule à flot, tu continues de boire, à chaque verre, ton stress accumuler à travers les années de fuites disparait peu à peu et ta constante petite vie dans laquelle tu tentes de ne jamais attirer l'attention disparait avec lui.
Tu danses et t'amuse comme si t'était un humain normal, pourquoi t'avait jamais bu avant. Dans certain temps de lucidité, tu te dis que tu es complètement ridicule, mais tout disparais très vite et laisse la place à l'amusement, au rire et à l'alcool. T'es devenus un de ces gars que tu détestes tant, totalement irresponsable, pour qui le reste du monde n'a plus aucune espèce d'importance.
Après quelques heures, tu aperçois enfin celle pour qui t'étais venus, mais t'en complètement plus rien à foutre. Tu n'as plus qu'une idée en tête, t'amuser jusqu'au lever du soleil. Tu as soif, les gobelets te semblent asses loin, une idée te vient. Tu pourrais utiliser l'air plutôt que de te déplacer inutilement, se serait une vachement bonne idée, enfin c'est ce que tu crois, l’alcool te rend quand même très con. Un gobelet commence à flotter dans l'air entre les gens et ce dirige vers toi. Personne ne semble te remarquer, enfin t’espère.

Un fois ton verre en main, tu remarque un aura blanche, se serait pas Eretrya par hasard? "Hey! Comment tu vas?!" Tu fait de grands gestes pour être sur qu'elle te voit. Elle a pas l'air de s'amuser autant que toi, étrange pour une fille qui organise des fêtes.

Ton petit tour a été remarqué, tu entends quelques applaudissements autour de toi, c'est la première fois que l'on t'applaudit pour avoir utilisé tes pouvoirs. Tout fier, tu fais la révérence devant tous ces gens. "Cependant, je ne suis pas magicien, mais sorcier!" Un large sourire s'affiche sur tes lèvres alors qu'une main t'agrippe. Tu te laisses trainer comme pour rien, l'alcool t'aillant rendu aussi inoffensif et fragile qu'un faon venant de naitre.
Une fois dehors, Eretrya te tend une bouteille, puis Un souvenir te revient. "Tiens... Eretrya, je suis venus te surveiller! Pour notre association..." Tu cries comme un ivrognes, t'es pas crédible deux balles, mais les mots dégoulines te ta bouche sans que tu puisses les arrêter, un sentiment de légèretés te rend invincible face au monde. Quoi que tu dises, quoi que tu fasses, tu as l'impression que tout iras toujours pour le mieux. Ta grande soif te reprend, après avoir attrapé difficilement la bouteille juste devant toi, tu bois quelque gorgé. "Rooooh, tu exagères, les sorciers sont trop puissants pour les humains, puis on a les sorciers du feu, qui pourront nous sauver des flammes. Et au pire, je te protégerais." Un raisonnement étonnement bien rodé pour un homme ivre, si seulement tu l'avais dit sans bafouiller.  Tu ne te rends même pas compte que votre association est mise en péril à cause de ton état, tu n'es plus qu'un déchets, un homme repoussant, qui ne devrait jamais avoir eux de pouvoirs.
Un petit vent raffraichissant ta donné un coup de boost, tu te relèves d'un coup, prêt à retourner t'amuser et picoler. C'était sans compter sur la chute, t'es jambes ont glissées sous ton poids et tu te retrouves face contre terre. L'air a empêché la blessures, mais tu te sens quand même con. Le regard d'Eretrya te fait rire, en tant normal tu aurais détesté, tu te serais énerver et pourtant là, tu lui souris comme un demeuré. "T'inquiète pas, je vais bien! Je vais super bien!" Incapable de vraiment comprendre la situation, tu vois la petite sorcière comme une personne rigide et chiante. Il n'y a aucun problème, grâce à la magie tu pourrais faire ce que tu veux.
Le temps devient long ici, la fête est trop loin et t'es juste avec Eretrya qui se prend pour ta mère. Sur la droite, une fille passe, tu lui trouves une étonnante ressemblance à Marilyn Monroe, une bonne blague en perspective. Les bras tendus vers la demoiselle, telle un grand sorcier, tu hurles "POUPOUPIDOUUUU!" et soulève sa jupe par magie. Tes tellement bourrés que tu éclates de rire pour ta petite farce.

En temps normal, jamais tu ne te serais jamais comporté comme ça, en temps normal, tu es peureux, tu surveilles le moindre de tes faits et geste afin d'éviter toute possibilité d'être reconnus en tant que sorciers. Un jour tu as rencontré cette fille, Eretrya, tu la prises pour une folle, une grande malade. Elle te parlait de sorcellerie comme on pourrait parler de cuisine. Une personne pouvant être dangereuse, mais utile. Une amie à la morgue serait d'un grand secours pour effacer toute preuve de l'existence des sorciers à Glencullen. Mais ce soir, tu as effectivement découvert que l'alcool, ce n'est pas de l'eau et tu comprends pourquoi tant de gens aiment ça.
Elle te demande comment survivre au chasseurs, les chasseurs sont les pires, ils vous traquent et savent comment vous tuer, toi et tous tes congénères. Eretrya à raison, mais tes trop loin pour accepter un quelconque danger, en ce moment tu es invincible, le roi du monde, tu te sens capable de le dominer sans aucun soucis. Pour toute réponse, tu laisses planer un silence, réfléchissant à comment on pourrait les éviter à tout prix, voir les éliminés. Une idée qui te révulsa, même sous l'effet de l'alcool, l'idée de tuer ne te plaît pas. Une preuve que tu es toujours le bon Elric…
Après toute tes bêtises,Eretrya te propose des trucs bizarres, c'est quoi un carapuce ? Elle veut enfin s'amuser, il était temps. ''Allez, c'est parti pour les trucs drôles !'' Tu la suis ou plutôt tu t'appuies sur elle en essayant de ne pas tomber. La petite Eretrya s'occupe de toi, tu devrais avoir honte franchement, c'est toi l'adulte, la personne censé l'empêcher de finir dans un sale état. Pourtant, tu la laisses faire, tu lui donnes toute ta confiance. Elle mériterait le nom d'ange gardien en ce moment. ''Merci…'' Balbutie tu, doucement, pas trop fort, de peur qu'elle puisse quand même l'entendre. Tu la regardes du coin de l'oeil, ne sachant pas si elle t'a entendu ou pas, en tout cas elle est mignonne, cette folle qui t'a agressée à la morgue. ''T'as vraiment peur de la mort ?'' Un sentiment que très peu de sorcier sont capables de comprendre, le fait qu'elle évoque le danger d'être surpris te surprend un peu. Si elle connait cette même terreur, celle de la mort. Cettre frayeur tu la acquise à travers la mort de ta soeur, cette vie qui n'aurais jamais dû mourir. Finalement, elle ne peut pas être une personne si dangereuse pour votre secret… Faudras vraiment que tu penses à te faire pardonner. Demain, à ton réveille tu t'en voudras tellement que tu vas courir la voir, pour t'excuser, ronger par la honte. Cette idée t'arrache un léger sourire, pensé au toi habituel, il te semble si lointain, si inexistant pour cette soirée dont tu te souviendras toute ta vie.

Plus qu'un déchet pour la nuit, Elric Marbh le croque-mort bourré. Il faut espérer que personne ne te reconnaisse pour le travail. Le bras appuyé sur Eretrya vous partez dans une direction inconnue, mais tu lui fais confiance, parce queee... parce que. M'enfin, elle t'annonce encore plus de fun, pour finalement t'asperger le visage d'eau. Le souffle court, tu reviens à toi "Mais qu'est-ce que tu fous !" Un énervement plus qu'une question, pourquoi elle fait ça, sa question n'a pas de sens "Évidemment, je suis juste devant toi.." Des mots peu convainquant, tant par leur incompréhension que par ton incapacité à tenir droit. Pourtant, tu te sens bien, sans aucun soucis, flottant sur un petit nuage, l'habituelle innocence envolée. Un deuxième jet dans la figure, tu prends une inspiration profonde, l'impression que tes poumons ton lâché pendant quelques secondes, prenant un peu plus conscience de ce que tu as fait ce soir. "C'est bon Eretrya, je suis là." Une seconde de suspens, réfléchissant à la soirée complète. "Désolé ?" Pas sûr de devoir le faire, tu t'excuses tout de même, incertain. L'alcool encore dans ton corps, tu te réveilles doucement, l'estomac retourné. Heureusement, qu'elle est là pour te soutenir. Tu t'assieds par terre, dans la terre, les jambes endoloris pour on ne sais quelle raison. Alors qu'elle t'avoue sa vraie fraye, abasourdi d'entendre de tel propos dans la bouche d'un autre sorcier. Le jugement dernier, notre père, sa crainte est tout autre que la tienne finalement et pourtant bien unis dans la peur "Je ne crains pas père, le jugement dernier ou ma propre mort. Je craint la mort des autres, la douleur qu'on ressent quand il parte, le poids pesant de la faucheuse sur ton épaule, admirant la cérémonie funéraire. Je crois qu'on fait tous les deux nos métiers à cause de nos craintes.  Ne meurt pas, s'il-te-plaît." Alcoolisé, tu parles trop, lâchant la base même de ta vie à cette jeune fille, tu marches toujours à la peur, celle de voir tes proches mourir, celle que les humains vous découvrent, celle de devoir encore tuer à la prochaine Lune. Malgré tout, tu lui en parles là, alors que vous êtes tous les deux seuls comme si elle devait le savoir, vous partagerez peut-être plus qu'une association après cette soirée. "Dommage que j'oublierais ça demain." Ta tête tourne encore après les deux attaques aquatiques, tout en laissant ton esprit reprendre le dessus sur le liquide jaunâtre. Eretrya est rassurer que tu puisses oublier ses terreurs alors que tu déballes les tiennes dans un naturel inconnu jusqu'à ce jour. « Au moins, toi tu sauras, ahaha. » Un comportement débile, tu restes sous l'effet de l'alcool alors que tu la regardes, pensant à la vie terrible qu'elle mène, une peur bien plus pesante que la tienne, un cœur enserré dans la crainte de mourir, sauvé par la lune pour tuer les autres, alors qu'on a essayé de la tuer. Et toi, tu lui gâches sa soirée en ce moment, elle a sûrement besoin de s'amuser plus que toi. "Vas-y, part t'amuser. Je peux me débrouiller seul maintenant." T'aime bien parler avec elle, mais tu n'as aucune raison valable de lui prendre la soirée, la poitrine un peu serré de lui proposer d'aller s'amuser sans toi, restant assis, attendant qu'elle parte, ton regard se perd dans le courant du cours d'eau. L'imagination en éveille, tu vois les courbe de l'eau magnifiquement danser, un élément que tu aurais aimé. Toi, tu ne contrôles que l'air invisible et insignifiante, ça te correspond sûrement mieux, tu n'es rien pour la plupart des gens. L'humeur passe de la joie à la tristesse en une pulsation, un sourire aux lèvres tu mens encore, prétextant une joie inexistante face à la sorcière.

Première cuite ? Pire, première fois que tu bois, même un gorgé, tu t'étais toujours refusé à ça, pourtant maintenant, trop de choses te tourmente depuis ton arrivée ici ou même depuis ta sœur. Alors, aujourd'hui c'est bien pire que ta première cuite, c'est le début de ta déchéance, le navire qui coule doucement dans les flots de l'alcool, t'agrippant à tout ce que tu peux, enfoncé doucement dans un alcoolisme primaire, une envie d'aller au bar oublier tous tes problèmes, d'abord rare, ensuite chaque semaine pour finir pas y aller chaque jour, purger ta peine. "On peut dire ça." Une sorte de fierté étrange, un passage à l'âge adulte stupide, le biseautage que tu n'as jamais voulu passer, le goût de cette boisson immonde à jamais conserver sur ta langue. "Je n'avais jamais bu avant." Le visage trempé, la tête encore étourdie, tu arrives à réfléchir simplement, comprenant que tu as utilisé la magie comme un crétin, ta main frêle vient se coller sur ton front dans un claquement violent alors qu'elle te propose de l'utiliser à nouveau, pour te sécher tant que personne ne les voit. "Mais.. euh, je ne dois pas. Même si personne ne peut me voir.." La peur retrouvée, tu lui donnes malgré tout raison, une fois, seulement un sans crainte d'être repéré. Une mini-tornade autour du visage, tu laisses le courant parcourir ta peau, mélange d'un plaisir profond de pouvoir activer tes pouvoirs librement et de l'angoisse terrible, piquant les joues alors que la tornade t'enveloppe sans jamais couper l'air circulant en va et vient à l'intérieur de ton corps. "Je n'aurais pas dû faire ça, c'était stupide." Les regrets arrivés bien plus tôt qu'espérer, l'effet de l'élixir sacré n'est toujours pas dissipé par le temps, mais tu perçois déjà l'horreur de la situation, la déclaration publique d'être un sorcier, n'importe quoi.  Même les aveux fait à Eretrya, l'envie de ne pas la voir mourir, de ne plus voir personne mourir alors qu'elle te demande de promettre quelque chose que tu penses normal, même si à l'avenir tu continues à boire, plus jamais tu ne remetras les pieds dans une fête comme celle-ci, de ton propre chef en tout cas. Sachant comme tu peux être faible face au demande d'autrui, on peut déjà dire que tu vas craquer à la première demande, peu importe qui la fait, le désir inconscient de remettre ça, de redécouvrir un monde de paix et de joie loin de tous tes problèmes. Pourtant tu promets quand même une chose. "Je te promets de ne plus venir à tes fêtes, le risque de te mettre en danger est bien trop grand. Encore désolé. Je ne voulais pas faire ça, à la base." Ta mission initiale est belle et bien remplie au final, tu sais qu'elle est de confiance, que tu peux compter sur elle en cas de soucis. L'écoutant, tu découvres le regard qu'elle te porte, celui d'un ami. Un sourire heureux sur le visage, plus émotif qu'habituellement, tu sens tes yeux humides d'un bonheur longtemps recherché. "Amis." Chuchotant ce mot telle un grand décérébré, tu ressens une chaleur intense parcourir ton corps pour une futilité pareille, tu t'accroches toujours trop vite et trop fort aux gens. Désormais tu la mets dans la liste des gens intouchables, des alliés, des porteurs de ton nouveau monde, tu protégeras ce monde du mieux que tu puisses comme toujours et tu sais désormais qu'elle t'aidera dans ta quête. "Merci d'être là."