L'innocence n'est jamais sage, la sagesse n'est jamais innocente. (Cassiopé)
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Elric Marbhwe pledge ourselves to the goddess
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Avatar : Alfred Enoch
Crédits : LUCI452
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Âge : 25 ans de rire, de fuite et de mort.
Statut civil : Célibataire, les gens proches sont les plus dangereux.
Occupation : Ecouter de la musique, une évasion plus qu'une occupation.
Élément : L'air, une force tranquille qui te correspond tout à fait.
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Sujet: L'innocence n'est jamais sage, la sagesse n'est jamais innocente. (Cassiopé) Ven 29 Jan - 15:17
Cassiopé & Elric
"Quoi ?!!" Tu sens un poids dans ton estomac, ton cœur commence à s'accélérer. Tu sors de ton lit en trombe. Cassie vient de te sonner. Elle est perdue dans les bois au beau milieu de la nuit, en plein hiver cette fois. C'est fou comme elle peut toujours se fourrer dans des situations impossibles. En un battement de cil tu as sauté dans un vieux jean, pris un pull et mis tes chaussures sans prendre la peine de les nouer, chaque seconde compte. Toutes les créatures de la nuit rôdent déjà, si un loup ou un sorcier la trouve avant toi tu ne t'en remettras jamais. Malgré la neige, tu décides de prendre ta voiture. Tu roules à vive allure et pourtant tu as l'impression de ne pas avancer. Tu as le temps d'imaginer tous les scénarios des plus horribles choses qui pourraient lui arriver. Putain de voitures, elle va trop lentement. Ton cœur bat à tout rompre, tu bouges t'a jambe nerveusement sur l'accélérateur. Tu décides de te calmer un peu sinon tu sais que ça risque de s’empirer. Dés que tu arrives hors de la ville, tu descends et te concentres, pas facile avec cette tension et ce froid qui parcoure tout ton corps. Calme-toi bon sang. Après quelques minutes de concentrations, tu ressens enfin le monde vivre autour de toi. La ville, les gens qui respirent, rient, vivent sont derrière toi et la forêt, les arbres qui respirent, les bestioles qui grouillent et Cassie qui semble paniquer, devant toi. Tu fends l'air en sa direction, le vent froid te mord le visage. T'aurais peut-être dû prendre une veste, il gèle cette nuit. Elle doit avoir tout aussi froid que toi, toute seule dans le noir. "Cassiopé !" L'orée des bois est déjà loin derrière. Tu ne la vois pas encore, mais tu sais qu'elle est proche de toi. Malgré ces faiblesses, Cassie a su t'accepter en tant qu'humain alors qu'elle connait ton secret. Elle ne t'a jamais regardée comme un monstre ou une bête sanguinaire, ce dont même ta famille n'a jamais été capable, c'est la première en fait. C'est pour ces raisons que tu te dois de la sauver, au moins elle. Tu te sens égoïste de vouloir là protéger elle et pas les autres, mais bon, elle peut parler à ta mère grâce à ces pouvoirs, elle t'accepte, devant elle tu n'as pas à mentir ou à prétendre être quelqu'un d'autre. A elle seule, Cassiopé représente ce dont tu as toujours rêvé au fond de toi. Tu aperçois enfin ces longs cheveux blonds, elle est complètement inconsciente de s'être aventurée ici, aussi loin de la ville. Sûrement une histoire d'esprit qui lui a joué un tour. Ton cœur continue ces battements fous encore un petit moment jusqu'à ralentir sans vraiment revenir à la normal. "J'ai cru que c'était la bonne cette fois. Tu m'as fait peur." T'es complètement essouffler. Elle se retourne vers toi, le visage empreint d'une certaine terreur, tu dois certainement avoir une expression similaire. Elle te tombe dans les bras, tu ne croyais pas qu'elle avait eux aussi peur, elle devrait être habituée à force, mais non. Tu dois vraiment trouver un truc pour qu'elle arrête de se perdre tout le temps. "On va rentrer t'inquiète pas. Je suis là." Elle te fait confiance, encore une chose que tu apprécies chez elle et que tu retrouve difficelement chez les autres. Tu restes un petit moment là, à la soutenir, le froid semble te quitter aux contacts de Cassiopé, heureusement, qu'elle est là finalement. Tu recules sans vraiment la lâcher, tu n'as pas envie qu'elle reparte dans les bois pour tu ne sais quelle raison. Vous allez repartir sur tes traces de pas fraichement laissés dans la neige, tu as un peu de mal à distinguer le monde autour de toi. Tu ne t'étais pas rendu compte de la noirceur des bois avant, pendant ta course frénétique. Mais maintenant tu te rends bien compte qu'elle a dû avoir peur et tu ne peux même pas lui en vouloir d'être partie seule dans les bois parce que c'est Cassie. Si elle arrêtait de le faire, elle ne serait plus vraiment elle. Cette petite fleur innocente, grandissant dans un monde de sang et de mort. Toi par contre, tu créés ce monde de sang et de mort. C'est ton univers et tu sais que Cassie seras en danger un jour, pas à cause des esprits, mais à cause de toi. Tu ne voulais pas te rapprocher de qui que ce sois, mais à chaque fois ces appels aux secours t’empêchent de la laisser filer et finalement, tu as baissé ta garde. Depuis les quelques mois que tu la connais désormais, tu ne pourras plus t'en défaire. Elle est vite devenue une amie qui te sauve de ta solitude où tu t’es toi-même enfermé. Puis, tu apprécie de la sauver. Tu te sens comme un preux chevalier sur sont fidèles destrier, ça t'aide à déculpabiliser de toutes les horreurs que tu as pu commettre, de toutes les vies que tu as déjà pris.
Dernière édition par Elric Marbh le Jeu 4 Fév - 12:20, édité 4 fois
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Sujet: Re: L'innocence n'est jamais sage, la sagesse n'est jamais innocente. (Cassiopé) Dim 31 Jan - 22:09
Mais en réalité c'est parce que, certaines nuits, on a simplement besoin de savoir que l'on n'est pas tout seul dans ce vaste monde. - Inconnu
L'innocence n'est jamais sage, la sagesse n'est jamais innocente.
Mon cœur est sur le point de sortir de ma poitrine. Parce qu’il bat tellement fort et que je suis bien incapable de contrôler cette peur, qui vient se hisser tout à l’intérieur de moi. Comment puis-je le contrôler ? Je ne peux rien faire et je me sens totalement impuissante, quand la peur semble avoir plus d’impact que la raison sur mon subconscient. Que la réalité semble de plus en plus loin. Cette ombre qui semble m’envelopper de plus en plus et qui vient de toute part, sans trop savoir d’où elle peut bien parvenir. Me sentant idiote et très naïve, comment j’ai pu avoir confiance à ce « genre » d’esprit, j’avais eu un mauvais pressentiment depuis le départ. Pourtant il avait sur me toucher et me manipuler comme il fallait, pour me faire céder à ses attentes et j’étais bien trop faible. Je voulais surtout tellement bien faire. Que j’avais mis de côté ce mauvais pressentiment, je m’en voulais maintenant de ne pas mettre fier à mon instinct, car il ne me trompait jamais. Cette forêt était immense, d’habitue il m’arrivait de m’y promener, mais pendant ses moments-là je savais tout de même ou j’allais. Tout en faisant toujours en sorte d’avoir des repères autour de moi, pour pouvoir retrouver mon chemin, à chaque fois. L’esprit prenait un malin plaisir à me tourmenter et à m’effrayer, m’obligeant à changer de chemin à chaque fois, quand il avait le malheur d’apparaître devant moi par surprise. En fait, je me rendais compte qu’il n’avait pas l’air si tourmenté que ça. De la situation dans laquelle il se trouvait, depuis que la vie avait faite place à la mort. Que pouvais-je faire ? Je me retrouvais maintenant toute seule, livrée à moi-même, tout en étant perdue dans la forêt. Le silence qui régnait autour de moi était angoissant, loin d’être une source de bonheur et de réconfort. L’esprit s’évapora en laissant sur son passage, un rire qui eut pour effet de me glacer le sang. Mes mains tremblaient beaucoup. Je cherchais mon portable, qui devait se trouver dans la poche arrière de mon jean. Quelques secondes passèrent, avant que je puisse prendre l’appareil, tout en attendant que mes tremblements soient moins précipités pour faire le geste. Je sélectionne ton numéro, car il n’y a que toi que je peux appeler et qu’il sait ce qu’il se passe, quand un esprit malhonnête tourne autour de moi. Je me retrouve parfois, voir plus souvent que je ne le devrais, dans ce genre de situation. Mon cœur n’arrête pas pour autant de battre, à tout rompre. Je me retrouve toute seule ici et je sais que ma vie peut à tout moment être mise en danger, surtout dans une forêt comme celle-ci.
Parvenant à t’envoyer un message, comme quoi j’ai besoin de toi et que j’ai peur. Je ne vais pas mentir en disant que je vais bien et que tout est correct. Parce que c’est faux et que je ne suis pas du genre à mentir, enfin surtout envers toi, avec les autres c’est totalement différent. Tu connais mon secret et je sais que tu es toujours là pour me sauver, même si je n’aime pas devoir te mettre en danger, par ma faute. Ce sentiment de culpabilité commence à envahir mon cœur, tout en parvenant à retrouver ma raison, car l’esprit semble a disparu. Tout en me demandant tout de même, quand est ce qu’il va revenir, car ce genre d’esprit malsain, aime me tourmenter, face à n’importe quelles situations. Bizarrement, je ne peux pas concevoir de prendre congé et de m’asseoir par terre. Je ne le sens pas du tout, alors je décide de rester debout, tremblant comme une feuille et me crispant, aux moindres bruits suspects qui s’intensifient par instant autour de moi. Sans vraiment savoir d’où ils peuvent bien provenir. Ne pouvant pas m’empêcher de sursauter quand j’entends ta voix, mais je me sens tout de suite, plus calme quand j’arrive à te discerner devant moi. Tu n’es qu’à quelques mètres de moi et mon cœur s’affole, mais d’une toute autre manière, de soulagement et de bonheur. Parce que tu es là et que tu ne m’abandonnes jamais, quoiqu’il arrive. Moi aussi, j’avais vraiment eu peur, mais j’étais comme ça, je me mettais toujours en danger. Je savais que je risquais de perdre la vie à tout instant, surtout si je continuais à agir aussi imprudemment. Tout en savant que la force de mon cœur et de mon engagement pouvait mener à ma perte. A tout moment, ça risquait de me retomber dessus. J’accours vers toi, sans la moindre hésitation et je passe mes bras autour de tes épaules, je m’accroche à toi plus que je ne le devrais. Nichant mon visage près de ton torse, pour chasser l’image de cet esprit repoussant et de l’obscurité de la forêt. La terreur peut se lire sur mon visage, quand mon attention se tourne vers toi entièrement. Tout en pouvant percevoir que tu dois aussi avoir peur, mais que tu le montres un peu moins que moi. –« Tu es là … je suis désolé … tu es vraiment … là … comme toujours … »-. Tout en relâchant mon emprise que j’exerce sur ton corps, sans pour autant m’éloigner de toi. Je préfère rester en contact avec toi plutôt qu’avec l’extérieur qui je sais, ne m’apportera rien de bon si je continue à m’y aventurer. Je sais que je suis en sécurité avec toi et j’ai surtout confiance en toi. Tout en me demandant, comment nous allons bien pouvoir faire, pour rentrer. La froideur qui avait envahi mon corps commence à s’adoucir et à disparaître, parce que la chaleur de ton corps réchauffe le mien. La forêt m’apparaît presque moins menaçante, mais je sais que c’est totalement faux. Tout en plongeant mon regard empli de question et d’inquiétude, vers toi. –« Comment est-ce qu’on va faire pour rentrer à la maison, alors qu’il fait nuit ? »-. Tu dois sentir que je m’inquiète, même si je me sens mieux, depuis que tu es là. Quand soudainement, un bruit de branche qui se cassent ou qui se froissent, se fait entendre et je m’approche plus de toi, passant mes bras autour de ta taille. –« Qu’est-ce que c’était ? »-. Mes doigts se crispent un peu sur tes vêtements, me mordant la lèvre nerveusement, car je sentais que tout cela ne présageait rien de bon. Je ne voulais pas qu’il t’arrive quelque chose, c’est alors que je me détache de ton étreinte un peu, tout en gardant ta main quelques secondes dans la mienne. –« Je devrais aller voir, non ? Reste là … »-. Te lâchant et je commence à m’avancer vers le bruit, tout en ne sachant pas du tout ce que ça, pouvait bien être. J’étais sans doute insouciante, mais je ne voulais pas que tu sois blessée à cause moi. Tout comme, je ne souhaitais pas que tu meurs, je voulais que tu vives. Ta mère et moi le voulions plus que tout. –« Je dois y aller et vous le savez … »-. Malgré les raisonnements de ta mère pour m’en dissuader, je n’écoutais pas. J’étais têtues, mais quand il s'agissait de protéger ceux que j’aime, j’étais prête à me sacrifier et surtout prête à tout endurer.
Dernière édition par Cassiopé Silvester le Mer 2 Mar - 20:41, édité 2 fois
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Sujet: Re: L'innocence n'est jamais sage, la sagesse n'est jamais innocente. (Cassiopé) Jeu 4 Fév - 11:16
Cassiopé & Elric
Le jeu du chevalier ne semble pas finis. Un bruissement retenti dans l'obscurité. Rien de bien inquiétant au final, surement une branche brisé sous le poids de la neige. Malgré ça, tu remarques que vous vous protégez mutuellement, t'es bras autour d'elle, prêt à renvoyer le moindre danger au loin. Seulement, d'un coup, le froid reprend ces droits, la chaleur de son corps t'a quitté. "Cassie, revient, on doit partir!" Elle part au-devant du danger, comme à son habitude. Sa seul excuse est qu'elle doit y aller. Elle te dit même que toi, tu dois rester là. Incroyable. Elle t'a appelé au-milieu de la nuit pour te dire de la regarder foncer tête baissée dans les ennuis. Merde, t'es pas venus la regarder se faire bouffer dans les bois. Même ta mère doit lui hurler de revenir en arrière et de rentrer sans prendre plus de risque. "Pourquoi tu dois y aller? La ville est de l'autre côté" Tu en es certain, tu viens de l'autre côté, il suffirait de remonter le chemin que tu as laissé dans la neige et la boue en venant la chercher à toute vitesse.
Bon sang, tu la rattrapes et lui bloque le passage, bras tendu devant elle, poing serré par la colère. Pas question qu'elle te laisse là pendant qu'elle fait, qu'elle fait... Tu ne sais même pas ce qu'elle veut faire! "Tu veux faire quoi? Si c'est un loup, tu risques juste d'être mangé!" Tes yeux cherchent à croiser les siens, la fusillant presque du regard, le ton employer dans tes mots est légèrement trop venimeux à ton gout. Elle pourrait être blessé par ce genre d'attitude. Il est vrai qu'elle n'est pas plus faible qu'une autre, seulement toi, tu possèdes l'air. Un ami fidèle qui te garde de tout danger. Voir les esprits ne la rend pas plus forte, souvent elle s'enfonce dans le problème à cause de cela. Vous connaissez tous les secrets, l'un de l'autre, comment peut-elle croire que tu as besoin d'être protégé dans ce cas-là? Même si, utiliser la magie devant Cassie à quelque chose de dérangeant.Cette idée te hante, connaitre une chose et la voir est différente, cette lueur, que tu détestes tant pourrait apparaître à cause de ça... Doucement tu baisses les yeux devant ton amie, tu refuses cependant de la laisser partir seul, il en est hors de question. "On doit rentrer." Les yeux baissé de honte, tu n'aimes pas vouloir à ce point l'empêcher de faire ce qu'elle veut, mais elle doit arrêter de faire ça. S'il le faut, tu la blesseras pour la protéger.
Une nouvelle branche te fait sursauté, cette fois si plus proche. Une ombre vous observe, tu la sens transpercer ta nuque des yeux, cette bête vous tournes autour, c'est sur maintenant vous êtes en danger. Un frisson parcours le long de ton échine, le froid te pénètre comme une lame acérée. Tu sens la mort te recouvrir. "Cassie, au moindres mouvement, cours te réfugier." Souffles-tu, doucement de peur d'attirer l'attention de la chose. Tu n'oses pas utiliser tes pouvoirs pour la trouver, la créature en profiterais pour te tuer. Elle attend une occasion, tu as fait face à suffisamment de bêtes dans ta fuite pour le savoir. Une branche jonche le sol, doucement, tu te baisses pour la ramasser. Armé d'une batte de base ball rudimentaire, tu te retournes, Cassiopé dans ton dos. L'ombre ce rapproches, laissant découvrir un pelage gris dans la nuit. Ton cœur bas son plein, t'es tempe te fond souffrir, la tension monte d'un cran, tes jambes sont prêtes à fuir seules. Quand la bête saute sur vous, tu hurles. "COURS !" Plus le choix, tu donnes un gros coups de branche dans la masse velue. Le son du bois qui se brise sous le poids de ton adversaire explose dans la nuit. L'animal retourne dans la pénombre se cachant, la queue entre les jambes dans un petit couinement canin. Ce n'est pas finis, ton coup n'a pas suffit à le terrasser et si tu baisse ta garde elle t'attaqueras surement par derrière. Ton arme est fichue, pas le choix au prochain coup tu devras user de tes pouvoirs. Tu ne sais pas si Cassie s'en est allé où non, ton regard est plongé dans les ténèbres droit devant toi, pas le temps de t'en occuper plus que ça, elle sera en sécurité une fois que tu auras vaincu. Un doute te prend, tu ne perçois pas plus que ça la bête, pourquoi serais elle toujours là? Et si elle était parties à la recherche de ton amie plutôt que de t'affronter à nouveau. Une impression de vertige te prend, tu te retournes doucement pour savoir où est Cassie.
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Sujet: Re: L'innocence n'est jamais sage, la sagesse n'est jamais innocente. (Cassiopé) Mer 10 Fév - 22:00
Mais en réalité c'est parce que, certaines nuits, on a simplement besoin de savoir que l'on n'est pas tout seul dans ce vaste monde. - Inconnu
L'innocence n'est jamais sage, la sagesse n'est jamais innocente.
Tu me demande de revenir auprès de toi, mais c’est comme si je ne pouvais pas faire ce geste. Dans ma tête, je me dis toujours que ma vie n’a pas autant d’importance et de valeur que la tienne. Que si je venais à mourir ce soir, toi tu ne mourrais pas. A mes yeux, ta vie avait plus d’importance que la mienne. Je n’étais qu’une humaine après tout, mortelle alors que mon heure soit venue maintenant, n’était pas vraiment une angoisse pour moi. Surtout quand il s‘agissait de protéger ceux que j’aimais, je pouvais me sacrifier sans la moindre hésitation. Je te donne un faible sourire, pour essayer de te convaincre de me laisser y aller et que tout allait bien. Que je savais ce que je faisais et que tu n’avais pas à t’en faire. Ta mère me demande de ne pas y aller et de ne pas me jeter dans la gueule du loup comme ça, mais je veux me rendre utile, c’est vrai que j’agissais en contradiction, par rapport à ce qu’il s’est passé il y a un instant. Ca ne voulait pas non plus dire, que j’étais une lâche tout le temps ou que la peur me paralysait sans cesse, parfois, non souvent, j’agissais sans me soucier du danger que je pouvais rencontrer. Tu me dis enfin tu me fais comprendre, qu’il voudrait mieux que nous prenions l’autre chemin, pour retourner sur nos pas. Je ne pouvais pas, c’est comme si j’étais attirée vers le danger qui se trouvait derrière ses arbres. J’avance parce que je me dois de le faire. Alors que je suis sur le point de m’avancer dans les bois, tu me rattrapes et tu me bloques le passage, j’essaie de te contourner un peu, mais tu m’en empêches. Tu sais je peux sentir ton regard me fusiller et bizarrement je ne cherche pas à dévier le regard et j’affronte ton regard. Ma voix est pressée et c’est comme si j’avais besoin d’agir, de m’expliquer. –« Je dois y aller … vaut mieux que ça soit moi qui me fasse manger … que toi Elric … est-ce que tu comprends, hein ? »-. Ma vois est plus douce, presque brisée, mais même si je sens que je tremble un peu, je ne peux pas vraiment me permettre de flancher. Pourtant quand tu me dis que nous devons rentrer, ta voix me rend presque faible et je me sens fébrile face au timbre de ta voix, voir que tu baisses les yeux, me donne un désir profond de ne pas aller plus loin. Comme si tu avais besoin de moi pour vivre, enfin survivre dans ce monde. Si tu savais à quel point ça me fait peur et que ça m’angoisse, car je ne suis pas forte. Je ne suis qu’une faible petite humaine et que je ne pourrais jamais t’aider comme je le voudrai et comme tu le mériterais.
Une branche semble se briser et j’ai pu l’entendre, tout comme toi mais quelques minutes avant moi. Tu fixes une ombre et je me demande ce que tu peux bien voir, enfin si tu arrives vraiment à discerner quoique ce soit, devant cette obscurité épaisse. Tu chuchotes tout bas et je dois tendre mon oreille vers toi pour pouvoir discerner ce qu’il s’échappe de tes lèvres. Tout en pouvant lire la peur dans ton regard, je ne peux pas m’en empêcher et je glisse à nouveau mon bras fortement autour de ta taille. Mes doigts serrent fermement ta veste et je peux sentir ton corps se tendre, parce que tu sais exactement ce qu’il va se passer, alors que moi pour le moment ce n’était que dans les histoires d’enfants, que les créatures existaient. Un loup gris surgis devant nous et quand tu me répètes ce que je devrai faire, de courir je ne veux pas sur le moment, car ça voudrait dire te laisser. –« Je ne peux pas te laisser … je ne veux pas … »-. La bête semble menaçante, pourquoi ne le serait-elle pas ? Tout en te fixant intensément, je sens la peur et l’angoisse m’envahir à nouveau, puis tu me hurles de courir et je t’écoute parce que le son de ta voix, me fait céder. Tu fais face à l‘animal et moi, de mon côté je cours un peu partout, sans pour autant savoir ce que je peux faire. Je ne veux pas être que spectatrice de cette scène macabre. Je ne veux pas et je ne désire pas ta mort, je ne te laisserai pas mourir. Tu ne peux pas me quitter comme ça, je ne te le permettrai pas et je laisserai encore moins cet animal sauvage t’arracher à moi. C’est pour ça, que j’observe la scène et quand je vois que tu es de plus en plus en danger, et qu’elle risque de te blesser, pire te tuer. Je prends quelques pierres dans mes mains que je lance vers le loup violemment, même si je ne sais pas si mes coups peuvent l’atteindre ou la toucher plus que ça.
Le loup semble se diriger vers moi et c’est ce que je voulais. Je suis allongée sur le sol et je rampe un peu, en arrière quand il s’approche. Je ne sais même pas où tu peux bien être, mais je dois quand même hurler à plein poumon, pour te dire que tu dois fuir et ne pas chercher à me défendre. –« Va-t’en Elric … ». Comme si j’étais prête à mourir, face au sort qui pouvait bien m’attendre, mais ça ne voulait pas non plus dire que j’allais me laisser faire et que je n’allais pas me défendre. Je parviens à me relever, sans pour autant lui tourner le dos car ça serai me mettre en danger et être une proie facile à attraper, je monte sur un rocher me cachant un peu derrière et je cherche quelque chose qui pourrait bien m’être utile. Tout en ne sachant même pas comment je fais pour parvenir à trouver un morceau pointue, je ne sais même pas s’il ne se brisera pas aussi vite, si jamais le loup me sauter dessus. Tout en pouvant entendre ses grognements, ma nuque se raidit et les muscles de mon corps tout autant, mais je garde une prise ferme sur le morceau pointu, le serrant fermement. Quelques secondes avant qu’il ne dévale le rocher je pointe cet objet vers l’animal sauvage, ne parvenant qu’à le toucher sur l’une de ses épaules, car mes mains sont recouvertes de sang frais. Et l’objet est complètement brisé, mes mains tremblent et mon pied dérape, parce que les crocs que me montre le loup m’ont complètement tétanisée. Mon dos rentre en contact avec un tronc d’arbre et là je sais que je ne peux plus fuir et que je vais sans doute mourir. Je ne parviens même plus à voir ta mère près de moi, je suis seule face à cette bête. Face à mon propre sort.
Dernière édition par Cassiopé Silvester le Mer 2 Mar - 20:43, édité 1 fois
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Sujet: Re: L'innocence n'est jamais sage, la sagesse n'est jamais innocente. (Cassiopé) Sam 13 Fév - 21:05
Cassiopé & Elric
Elle n'est plus là, l'air te manque, tu as l'impression de tomber, sans que cette fois l'air puisse te rattrapé, t'écrasant face contre terre. Elle n'avait pas voulu t'écouter, mais tu l'as forcé et finalement, elle se retrouve seule face au loup. Quel idiot, si tu n'avais pas essayé de jouer au héros, tu ne serais pas là à courir dans tous les sens au milieu des bois sans savoir où est Cassiopé, encore. A nouveau, tes pensées sont prises par les pires scénarios, encore une fois, tu paniques, ton cœur bat à une vitesse anormal, mais cette fois, la menace est belle et bien réel. Le loup peut l'avoir déjà déchiqueter, sans que tu puisses faire quoi que ce sois. Une personne chère est déjà morte par ta faute, par tes erreurs, tu ne peux pas accepter que cela recommence, de perdre encore quelqu'un. Tu serais détruit, mis au sol par la vie pour ne jamais te relever. ''Cassiopééééé !'' Tu hurles, dans l'immensité de la nuit, la peur te brûle les entrailles. Pour toute réponse tu entends sa voix, t'ordonnant de fuir. Quelle blague. Tu fonces droit vers le cri et les grognements, ces grognements si intense, si dangereux, trop dangereux. Elle est toujours en vie, tu as encore une chance de te rattraper, de la sauver. La scène te terrorise, la colère prend la place de la peur, aux commandes de ton être. Le monde s'efface autour de toi alors que le loup est à un mètre de Cassie, babine retrousser. En cet instant, il n'existe plus que cette bête immonde et toi. Par la pensé, tu attrapes cette bête à la gorge, la soulève de trois mètres aux dessus du sol avant de l'envoyer valser contre un arbre. La masse de fourrures s'effondre lourdement sur le sol, des os sûrement brisé. Malgré tout, tu sens l'air continuer ces va et vient dans la gueule du loup, le permettant de survivre, mais plus de bouger. Doucement, tu extirpes la moindre parcelle d'air de son corps, l'empêchant de mourir doucement, en paix tu l'obliges à chercher cet oxygènes si précieux pour sa vie, jusqu'à ce qu'elle rende un dernier gémissement lupin. Une manière horrible de tuer, tu l'as amené à ton père, sans raison, elle ne pensait plus qu'as survivre sur la fin et pourtant, aveugler par la rage, tu l'as monstrueusement tué. Ta rage se tait, elle se calme doucement, tout revient autour de toi, tu constates toute l'horreur de la situation. Sans bouger, as une quinzaine de mètre du cadavres, tu observes nouveau cette scènes, te crachant au visage la terrible manière dont tu as tué cette pauvre bête. Il aurait pu te tuer en un seul coup de dents, t'accrochant désespérément à cette idée pour justifier ton acte, tu sens ton cœur se serrer, recrachant ce mensonge, criant qu'il en as marre, marre de tous ces mensonges que tu créé pour te protéger. Mais tu sais que Cassie à tout vue. ''Cassie ?!'' tu regardes autour de toi, cherchant désespérement la jeune femme du regard pour finalement croiser le sien. Ton corps réagis seul, tu fermes les yeux, baisse la tête, tu as perdu tout espoir de voir Cassie te regardée normalement, comme avant. Tu ne dois pas valoir mieux que ce cadavres de loups à ses yeux, elle qui représente tant pour toi. Il est désormais impossible que tout redeviennent comme avant, avant que tu n'uses de magie devant elle, te laissant pousser par la colère. ''Tu vas bien ? Tu n'es pas blesser ?'' Demandes-tu, n'osant toujours pas croiser son regard, par peur de rencontrer cette lueur démoniaque. La seul personne à qui tu n'étais pas obliger de mentir, vient de disparaître. Sans réellement attendre de réponse, tu tournes les talons, prêt à partir, à la laisser seul. Qui voudrait d'une personne comme toi, obliger de tuer pour vivre en ce monde. ''Je pars, désolé pour tout ça.'' Ta gorge te fait souffrir à chaque mot, telle une armée de piques enfoncer dans ta trachée. Tu regrettes tellement, d'avoir voulu jouer à l'humain normal, d'avoir finalement menti à Cassie depuis le début en tentant de vaincre le loup sans magie, d'avoir voulu lui faire croire que tu es normal. Alors qu'à cause de tes mensonges elle a finit par arrivée à la limite ente la vie et la mort juste pour que toi, tu puisses bien vivre. Il faut que tu arrêtes de vouloir vivre parmi les humains et que tu rejoignes les sorciers, tes semblables, tuant tout autant que toi de manière naturel. Tu es définitivement le digne fils de ton père, la mort.
InvitéInvité
Sujet: Re: L'innocence n'est jamais sage, la sagesse n'est jamais innocente. (Cassiopé) Dim 21 Fév - 22:47
Mais en réalité c'est parce que, certaines nuits, on a simplement besoin de savoir que l'on n'est pas tout seul dans ce vaste monde. - Inconnu
L'innocence n'est jamais sage, la sagesse n'est jamais innocente.
Quand il me semble que ma vie est sur le point de m’être ôtée, par un loup dont je n’aurai jamais soupçonné l’existence jusqu’à maintenant, le constatant de mes propres yeux, en ce moment. Ils existaient vraiment et je ne savais pas ce que e devais en penser, parce que je n’étais pas vraiment en état de pouvoir avec des pensées logiques. Tout en ayant ce sentiment d’impuissance, sans pour autant accepter la défaire aussi facilement. Même si je sentais que j’avais peur, je pouvais sentir que mon courage était toujours là et qu’il ne semblait pas faillir. Pourtant mes tremblements ne semblaient pas vouloir me quitter mais ils persistaient. Je sentais mon corps se raidir de plus en plus, sans que je ne puisse l’en empêcher. Tout en m’adressant à toi, sans pour autant être capable de savoir si tu étais toujours là, enfin si tu étais loin ou bien tout proche de moi. Je voulais que u vives et que tu ne restes pas ici, si je devais mourir alors ça serai mon heure, mais pas la tienne. Prête à mourir pour ceux que j’aime ? Bien évidemment. Alors, que je commence à me sentir un peu seule et démunie. Je perçois ta voix dans l’obscurité des bois, qui hurle mon prénom à plein poumon et comme par pure besoin, réflexe, je n’hésite pas et j’en fais de même. Les babines du loup n’arrête pas de trembler et je sens qu’il est sur le point de me tuer ou de me manger, j’en sais vraiment rien. En tout cas mon sort ne présage rien de bon, comme dénouement de fin.
Soudainement tu apparais devant moi et je suis vraiment surprise, je ne m’attendais pas à ce que tu te mettes devant moi et que tu défis l’animal pour pouvoir me sauver. Alors que je suis sur le point de me lever ou de te dire quelque chose, c’est étrange mais je m’empêche de le faire. Tu le défies et je te regarde tout le long, sans pour autant broncher, ni même fermer les yeux. Parce que je ne veux pas que mon regard quitte ta silhouette, j’ai vraiment besoin de voir que tu es vivant et que tu ne risques pas de mourir, à cause de ce loup. Je vois que tes attaques commencent à porter ses fruits et que tu arrives à le tuer. Le corps inerte de l’animal, étrangement me touche plus que je ne le devrais. Les animaux sont importants pour moi et quand je vois que l’un d’eux a perdu la vie, même si je me doutais qu’il était mauvais et dangereux, je ne peux pas m’empêcher d’avoir un pincement au cœur. Même s’il ne dure que quelques minutes, parce que je te vois « vivant » et c’est ce qu’il y de plus important pour moi, à l’heure qu’il est. Ton regard fuit le mien et je te comprends, mais je ne veux pas pour autant l’accepter. Tout en me relevant mais avec peine, mais bizarrement les tremblements ont cessé et je suis à nouveau en paix avec les éléments qui nous entourent. Les bois ne me font plus peur désormais, mais les arbres aussi nombreux soient ils semblent maintenant être un cercle de protection qui nous entourent tout doucement. Comme si le danger n’était plus qu’un mauvais souvenir ou tout simplement un mauvais rêve, sortant tout droit de notre imagination. –« Oui … »-. Je n’ai pas le temps de continuer car tu tournes les talons et tu cherches à me fuir, tu penses que je ne vais plus vouloir te voir à présent, mais tu te trompes tu sais. Tout ça me donne encore plus envie de rester auprès de toi. Tout en sentant ta peine et ta souffrance de me quitter, tu n’es pas convainquant car tu souhaites rester. Alors pourquoi t’entêtes-tu ainsi ? A vouloir à ton prix partir ?
Me précipitant vers toi sans la moindre hésitation. Je glisse mes bras autour de ta taille et je pose mon visage contre ton dos. Je sens tes muscles tendus par ce que tu viens de faire, et par ce que tu penses, à ce que je pourrais ressentir, après tout ça. –« Ne pars pas. »-. Te retenant et je te lâche un peu pendant quelques secondes, pour pouvoir me mettre devant toi. Nouant à nouveau mes petits bras autour de ta taille et je te tiens fortement. Te rapprochant de moi, de ma chaleur, de ma tendresse et surtout près de mon cœur où tu auras toujours ta place. –« Tu m’as sauvé. Tu n'es pas un monstre. Tu n’en es pas un d’accord ? »-. Commençant à me détendre près de ton corps et je ne veux pas te lâcher, j’avais tellement peur de te perdre. Tu es important dans ma vie, tu connais ce don que j’ai depuis que je suis enfant tout comme je sais que tu es un sorcier. Il n’est pas question que je laisse ce lien se briser à cause d’un loup surgis de nulle part.
Dernière édition par Cassiopé Silvester le Mer 2 Mar - 20:46, édité 1 fois
Elric Marbhwe pledge ourselves to the goddess
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Sujet: Re: L'innocence n'est jamais sage, la sagesse n'est jamais innocente. (Cassiopé) Mer 24 Fév - 14:03
Cassiopé & Elric
Dans une chute sans fin, tirer par ta stupidité. Tu glisses sur les pentes tortueuses de ton esprit, réceptionné par une cage squelettique, reste de toutes tes victimes. Construire depuis des années, sur une simple idée, remplaçant ton nom par monstre. Certain d'avoir tout perdu, laissant couler une nouvelle larme à chaque battement de cil, tu crois faire ce qui est juste. Une illusion te supplie de rester auprès d'elle, de ne pas la laisser. Cassiopé n'existe plus, tu as tout détruit, jamais elle ne dirait ça c'est impossible. "Je dois partir." Répondant tout de même, incertain de bien tout comprendre, un pas après l'autre tu fuis la réalité, à nouveau. Deux bras t'enserre, inconscient de leurs actes. Tu dois partir. Lâchant une seconde leur étreinte sur toi, Cassie apparait face à toi, ouvrant ta prison psychique. "Non !" Un rictus malade au bord des lèvres. La chaleur de son corps pénètre ton corps, brulant tout sur son passage. Détruisant ton monde, fessant passer toutes ta souffrance, tous ces cadavres comme inexistant. Reniant ta véritable nature, elle te présente comme n'étant pas un monstre. Comment pourrait-elle savoir, son pouvoir lui permet de communiquer avec les morts alors qu'à chaque pleine lune tu te nourris de l'énergie d'un nouveau sacrifice. "Tu ne comprends pas, je tue des gens !" Hurlant sur ta dernière amie, croyant l'avoir perdu à tout jamais, enfermé dans une démence ridicule. Repoussant cette chaleur étreignant ton cœur, le lacérant innocemment.
"A chaque pleine lune, je dois tuer des gens innocents, juste pour satisfaire la lune et pouvoir vivre une vie normal. Comment oses-tu prétendre savoir qui je suis alors qu'à chaque pleine lune j'abandonne mon humanité, arrachant la vie à quelqu'un." Rejetant toute colère à chaque lettre, au risque de blesser Cassie elle doit comprendre qui tu es. Un jour, un sorcier l'emportera et la tueras sans que tu ne puisses rien faire, pourtant tu la laissée entrer dans ta vie, connaitre tes secrets. S'en est trop, il est temps qu'elle parte, qu'elle vive sa vie paisible d'humaine. "Nos deux mondes n'ont rien à voir, tu n'as rien ! Je dois partir" Les mots gicle de ta bouche, incapable de te stoppé. Les vannes sont ouvertes, personne ne pourra les refermés avant que tu ailles tout dis. Relâchant la torture auto-infligé de ces dernières années, tu la repousses encore et toujours, incapable de voir ce qu'elle veut vraiment pour toi. Piétinant ses sentiments, le cœur devenus insensible, hurlant pendant de longues minutes elle t'écoute, ne lui laissant aucune occasion de riposter.
Une fois ton discours de haine finis, sondant la moindre réaction chez elle, tu recherches une quelconque réaction, prouvant qu'elle te déteste vraiment maintenant. Refermant la cage, tu reprends ta route. L'abandonnant encore, seule dans les bois alors que tu étais venus pour elle, à la base. Malgré tout, tu te sentais plus léger, ton corps a perdu le poids des années passées à vagabonder, toute cette souffrance radoucie pour ce qu'il vient de se passer. Tu regrettes les mots prononcés cette nuit. Rongeant ton esprit tu hésites à te retourner, à t'excuser. Ridicule, comme si elle pouvait te pardonner ces mots, Cassie est une fleur innocente, mais pas stupide, personne n'accepterait un simple ‘pardon' après avoir été traité de la sorte. Les larmes coulent encore, différemment, mais toujours présente, signe de ton doux malheur. Demain matin tu te lèveras en hommes seul, plus que tu ne la jamais été, ne sachant pas comment réparer ta faut, tu baisses les bras comme toujours. Tu as fini de jouer au chevalier servant, un monstre n'a jamais sauvé de princesse en détresse.
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Sujet: Re: L'innocence n'est jamais sage, la sagesse n'est jamais innocente. (Cassiopé)
L'innocence n'est jamais sage, la sagesse n'est jamais innocente. (Cassiopé)