identity card PRÉNOM(S) : ec. AGE : écrire ici, vous pouvez développer un peu. PROFESSION : écrire ici, vous pouvez développer un peu. STATUT SOCIAL : écrire ici, vous pouvez développer un peu. RACE : écrire ici, vous pouvez développer un peu. Les chasseurs : votre race est humaine mais vous pouvez préciser que vous êtes chasseurs. NATIONALITÉ : écrire ici, vous pouvez développer un peu. ORIGINES : écrire ici, vous pouvez développer un peu. FAMILLE : écrire ici, vous pouvez développer un peu. Racontez très brièvement l'histoire de votre famille.

characterization Ceci est une partie libre, il suffit de mettre des points sur votre personnage. Que ce soit des tics, des manies, des anecdotes, n'hésitez pas à bien remplir cette section, c'est celle qui montre le plus la construction de votre personnage, jusqu'où vous l'aurez pousser. Et puis c'est ce qu'on lit, en général, en tant que membre en recherche de lien. Cette partie peut être aussi longue que vous le voulez, mais doit contenir au minimum cinq points différents.

depuis quand habitez-vous à Glencullen ? Et pourquoi avoir choisi cette ville ? : réponse ici, essayez de développer un peu votre réponse. Avez-vous remarqué la présence de plusieurs créatures surnaturelles ? Croyez-vous en leur existence ? Si vous êtes vous-mêmes une de ces créatures, avez-vous conscience de la présence de chasseurs, ou vous pensez-vous plus fort qu'eux de toute manière ? : réponse ici, essayez de développer un peu votre réponse. Croyez-vous en l'existence de divinités quelconques ? Avez-vous une religion ? Si oui, laquelle ? La pratiquez-vous sur une base régulière, ou pas du tout ? : réponse ici, essayez de développer un peu votre réponse.

PSEUDO : kassïe.  PRENOM : laurine. AGE : 24 ans COMMENTAIRE, SUGGESTION ? : soyez indulgents, je n’ai rien écrit depuis six mois.. AVATAR : marloes horst GROUPE : wolves PERSONNAGE : inventé

L’effroi se lit sur leurs visages blafards ; les traces de sang carmin encore fraiches sur leurs joues, ils ont l’air dépenaillés de guerriers ancestraux partis en croisade. Pourtant, seul réside dans le fond de leurs prunelles cette effarante vérité, cette peur qui les tenaille tous. Elle les pétrifie sur place, eux, les vétérans, les chasseurs accomplis, nés pour la Chasse, et ils restent pantelants d’une blancheur pâle tandis que les mains glacées de la Terreur s’insinue sous leur peau, et leur arrache jusqu’à leur souffle. Jusqu’à leur capacité à parler, à réfléchir, à agir. Leurs armes baissées, le sang dégoulinant sur le sol blanchi par les flocons de l’Hiver, tâches si pourpres sur un écrin si douceâtre. Son regard croise les leur, et elle y lit la même terreur, le même Seigneur de l’Effroi. Ils sont son sang, sa chair.
Et pourtant, la morsure à vif de son épaule marque la fin de son règne. Elle lâche l’épée d’argent écarlate, tombe à genou, attends la sentence, les ténèbres, la fin.

Le silence mord sa blessure, la blesse plus qu’ils ne le pensent quand pas un seul d’entre eux ne fait un pas vers elle ; quand pas un seul d’entre eux n’a suffisamment de courage pour l’abattre de sang froid.   « tue-moi. » La voix brisée ; le ton suppliant, son regard se tourne vers le plus âgé, vers le plus fort des deux. Il ne bouge pas, n’esquisse pas un geste, il la regarde, déboussolé, incapable de prendre une décision rationnelle. C’est sa sœur, sa petite sœur, comment pourrait-il la tuer ? Il ne bouge toujours pas, et ça déclenche la colère de sa chère sœur. «  TUE-MOI ! » hurle-t-elle dans le silence, sa voix déchirante par ses éclats de désespoir.


« Keyne. » Le timbre de voix est calme, si calme et elle se tourne vers son deuxième frère – comment peut-il être si calme ?  Elle veut lui arracher son arbalète des mains, elle veut lui crier de la descendre, mais elle n’en fait rien ; il respire la tranquillité qu’il ne possède pas. Il est le rocher contre l’océan déchainé de sa grande sœur. « Personne ne va tuer personne. On va trouver un moyen. »



La moindre parcelle de sa carcasse hurle sa douleur ; elle submerge son cerveau, lui écarquille les yeux. Le hurlement crispé lui échappe, puis reste coincé dans sa gorge. Ses pupilles dilatées crient à l’agonie, le son ne sort plus, pourtant chaque os de son corps se disloque lentement, entrainant sa propriétaire dans les affres d’une douleur insupportable. Et puis, aussi soudainement que la Douleur l’a prise, elle n’est plus. Haletante, elle se remet sur ses pattes – ses quatre pattes puissantes. D’un bond, elle s’élance, oubliant tout, amis, famille, conscience humaine. La Louve blanche court sans un bruit sur le sol de la forêt, son pelage argenté luisant sous la Grande Lune, tel un pâle fantôme errant dans les bois hantés d’une quelconque histoire faite pour effrayer les enfants.

Chaque nuit lorsque la Lune est pleine, l’Appel se fait ressentir, et Keyne ne peut y résister ; chaque nuit, elle devient cette Louve enfouie au plus profond d’elle-même. Et chaque jour depuis sa morsure, ses frères cherchent un remède. Une potion, une plante, un sortilège, qu’importe. De Chasseurs de monstres, les voilà chasseurs d’un remède qu’ils ne trouvent pas, qu’ils désespèrent de trouver. Chaque sorcier qui tombe entre leurs mains évoque la même faillite à leur quête, chaque Loup leur répète inlassablement la même chose.


Lorsqu’elle ouvrit les yeux, le soleil frappa sa rétine si violemment qu’elle en fut aveuglée. Lentement, elle porte la main à son visage, frottant ses yeux fatigués ; sa main, si poisseuse. Si glissante. Un instant, elle baille à s’en décrocher la mâchoire, puis l’odeur âcre la frappe. Métallique, semblable à nulle autre, reconnaissante entre des centaines. La louve gronde doucement, et finit par cligner des yeux. Ses prunelles émeraude tombent sur ses mains – ses mains poisseuses de sang. L’effroi la saisit ; plus que le lieu ou elle se trouve, c’est le sang qui la tétanise, car ce n’est pas le sien.
Lentement, elle se relève, et ses yeux observent les environs. La forêt s’est éveillée depuis longtemps ; elle perçoit le bruissement des feuilles à l’envol d’un épervier ; la course folle d’un lapin dans les fourrés. Et là, le corps sans vie étendu auprès du saule pleureur.  Le corps de son petit frère. Et son sang à lui, sur ses mains à elle.