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 i knew you were trouble [Falko & Astrée]

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Astrée Harkwood
we hunt those who hunt us

Astrée Harkwood
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Pseudo : VOYOU.
Avatar : Kaya Scodelario
Crédits : avatar @juice | Signature @ Alaska
Double compte : Iseult, Théïa et Eithne
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Âge : Vingt année qui glisse sur le fil du temps.
Statut civil : Tu vises et le touche en plein cœur, c'est pas l'amour, c'est la mort.
Armes de prédilection : Un médaillon inlassablement autour de cou qui se change en une chaîne d'acier tranchant. Sans oublier tes précieux desert eagle dont les balles sont empoisonnées.
Date d'inscription : 15/01/2016

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MessageSujet: i knew you were trouble [Falko & Astrée]   i knew you were trouble [Falko & Astrée] EmptyLun 18 Jan - 3:14


Falko & Astrée
Y’a déjà assez de conneries dans le monde pour que j’en rajoute.

Knocksink Wood - Dernière nuit de pleine lune


T'éloignes pas, d'accord? Un soupire s'extirpe de tes lèvres. Tu t'éloignes de ce père trop protecteur sans prendre la peine de lui adresser le moindre regard. Sa question ne trouve réponse que dans un silence pesant, presque gênant. Tu ne le reconnais plus depuis la mort d'Ariana. Le père froid et sévère s'était mué en un père prévenant et étouffant. Le regard qu'il posait sur toi n'était plus le même, comme si toi, tu n'étais plus la même. Et d'une certaine façon, tu ne l'étais plus, plus à ses yeux. Tu étais devenue un fantôme, une ombre, un rappel constant de la perte que vous veniez de subir. La ressemblance entre toi et ton aînée n'avait jamais semblé aussi forte. C'était l'une des premières nuits de pleine lune depuis la mort d'Ariana, mais même si c'était difficile, vous ne vous autorisiez aucune trêve dans cette lutte contre le surnaturel. Ariana était une chasseuse. Chaque traque comportait le risque de ne jamais revenir. Elle le savait, tout autant que vous le saviez. Le savoir n'avait pas pour autant rendu la perte moins lourdes à porter, bien au contraire, vous vous étiez heurté à la funeste réalité. Vous n'étiez pas invincible. La possibilité d'un danger imminent te séduit plus que tu ne voudrais te l'avouer. Lors des dernières sorties, tu t'étais montrée  moins appliquée, flirtant avec un danger mortel, comme si tu cherchais à l'apprivoiser et ainsi faire taire la peur qui te rongeait les entrailles. Ta mâchoire se crispe alors que tu sens toujours le regard paternel peser sur tes épaules, un regard appuyer de murmure inaudible. Tu ajustes ton équipement avec plus de fermeté qu'à l'accoutumer. Tu vérifies les chargeurs de tes deserts eagles avant de les replacer dans les étuis lové contre tes cuisses. Tu testes l'agilité de ton arbalète avant de harnacher dans ton dos. Tu ranges soigneusement les flèches empoisonnées à portée de main. Puis, il y a cette chaîne d'argent qui pend le long de ton cou, garnis d'un pendentif portant le symbole des Harkwood. Un vulgaire bijou aux yeux du commun des mortels, une arme acérée pour les connaisseurs. Le fil d'argent pouvait se révéler particulièrement tranchant, quant au médaillon, il dissimulait une petite lame, elle aussi empoisonnée. Tes cheveux étaient relevée en une queue haute et serrée afin que les mèches brunes ne viennent obstruer ton regard et te porter préjudice face à une proie.

La traque avait commencé. Ta famille s'était mêlée à celle des O'Leary et déjà, quelques petits groupes se formaient dans la pénombre. Tu t'étais volontairement laissée distancée, à la quête d'une solitude qu'aucun d'entre eux ne parviendrait à comprendre. Tu demeures immobile, attendant que tes yeux se fasse à l'obscurité des lieux. Tu te laisses bercer par les bruits qui émanaient de la forêt, sublimé par la nuit. Les ombres apparaissent, elles te tracent un chemin au travers des bois. Tu as sortis l'un de tes eagle desert. Le doigts sur la gâchette, tu es prête à tiré au moindre bruit suspect, au moindre mouvement qui se détacherait des silhouettes immobiles. Ta respiration est calme, régulière, maîtrisée. Tu attends impatiemment de te confronter à l'une de ces maudites créatures, mais tu te heurtes une absence oppressante. Tu évolues dans les bois, presque silencieuse, presque inexistante, si ce n'est quelques feuilles qui craque timidement sous tes pas. Et soudain, cette présence. Et soudain, ce second souffle qui se calque pratiquement au tient. Ton cœur loupe un battement alors que tu t'immobilises, cherchant la provenance de ce qui n'est pour le moment qu'une impression. Ton regard passe l'endroit au crible. Il y a cette silhouette qui se dessine dans les hauteurs, à peine visible, à peine reconnaissable. Un sourire vient fendre tes lèvres. Il est dans ton viseur, mais tu abaisses ton arme. Tu attends quoi? Que le grand méchant loup vienne te cueillir? Un murmure audible, ferme et parfaitement dosé. Il n'est pas question d'alerté les membres de votre familles respectives ou de signaler votre présence aux créatures qui se traînerait dans les passages, non, juste que ta voix s'élève jusqu'à lui. Tu t'approches de son point e chute, alors qu'il descend de son perchoir de fortune. Tu dévores la distance qui vous sépare l'un de l'autre, garant une oreille attentive sur les environs. Il n'est pas question de ce mettre en danger pour ses beaux yeux... Et pourtant, tu tournes bel et bien le dos au danger. Tu plantes ton regard dans le sien, non sans avoir jeter un rapide coup d’œil sur sa sélection d'arme. Tu commences à le connaître, tu connais ses habitudes, ses préférences. La proximité soudaine entre vos deux corps te bouleversent, mais tu ne scilles pas, non, parce que tu ne veux pas lui montrer tout l'effet qu'il te fait. Il est grand, il est imposant, tu te sens comme une toute petite chose fragile et pourtant, tu te sens protégée. Ça non plus, tu ne lui avoueras jamais. C'est étrange comme tout est simple avec lui, tellement simple que ça en devient compliqué. Tu préfères que je te laisses seul? Demande à double tranchant. T'es pas certaine de la réponse que t'attends. Tu voudrais qu'il te repousse, qu'il te demande de partir, parce que tu détestes l'effet qu'il te fait... Et en même temps, il t'enivre à un point que s'en est troublant, bouleversant, dérangeant. Nul autre n'a cette emprise silencieuse sur ton être. Nul autre que lui. Il est cette certitude, cette valeur sûre, confiance aveugle que tu ne peux octroyer à nul autre de part son statut de chasseur.

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MessageSujet: Re: i knew you were trouble [Falko & Astrée]   i knew you were trouble [Falko & Astrée] EmptyVen 22 Jan - 23:07

i knew you were trouble
Astrée Harkwood
feat.
Falko O'leary


 

 



 

 

I'm not always like this, It's something I've become a terrible weakness in my nature, in my blood. Save me, oh save me, save me from myself before I hurt somebody else again


Prenant une profonde inspiration, tu fermas les yeux. Un instant tu laissais simplement ton ouïe te guider, il n’y avait pas de danger, les monstres ne cherchaient pas à être discret, non ils ne voulaient simplement que du sang. C’était ce qu’on t’avait appris, ils n’étaient pas des chasseurs, ils étaient des tueurs. C’était vous, les humains qui avaient cette capacité à devenir « invisible » simplement en faisant attention à vos gestes. Quelqu’un approchait dans cette forêt qui était engloutie par l’obscurité de la nuit. Tu t’étais éloigné du groupe, c’était sans grande surprise, tu le faisais toujours. Incapable de rester avec eux. Chaque soirée de chasse, c’était ainsi, tu partais dans ton coin. Tel un enfant boudant son devoir, ou alors ton amertume qui t’empêchait de rester aussi longtemps en présence de ton aîné.  C’était devenu une fâcheuse habitude avec toi, être seul et surtout perché dans un arbre. Parfois, on pouvait se poser la question étais-tu réellement en train de chassé ou recherchais-tu une certaine solitude pour ne pas avoir a le faire. Toi-même parfois, tu te le demandais. Mais la vérité c’était tout simplement parce que tu n’avais jamais réellement apprécié les activités de groupe. Tu avais toujours été quelque peu en retrait, c’était instinctif avec toi, ce besoin d’être seul.

Une ombre, une évanescente créature fit son apparition dans la pénombre. Puis rapidement, la silhouette prit des traits que tu ne connaissais que trop bien. La petite Astrée, elle était comme toi, dernière d’une famille de chasseur. Vos familles étaient devenues au fil des années bien trop proches à ton gout. C’était comme s’ils cherchaient un prétexte pour se voir. Comme s’ils n’assumaient pas réellement leurs amitiés, mais ne voulaient pas donner l’impression de profiter de l’autre famille. Tu les connaissais depuis que tu étais un gamin. On aurait pu penser que tu aurais créé des liens forts, et profonds avec eux. Mais tu avais toujours gardé tes distances. C’était une règle de base que ton frère avait comme gravée dans ton cœur. « Reste insensible » alors parfois, souvent même, tu leur donnais probablement le sentiment d’être simplement mal élevés. Ta mère avait juste tendance à te justifier en te qualifiant de sauvage. Mais bon, tes pensées étaient en train de s’égarer. Astrée, elle et s’est  azur, qui n’avait jamais su faire autre chose que te captivé. Elle n’avait été d’une beauté que tu avais toujours pensée hypnotique. Tu ne comptais plus le nombre de fois où tu n’avais pu t’empêcher de penser qu’elle avait dû rendre une ribambelle d’hommes fous. Pourtant, tu avais toujours été assez distant. Elle était tel une rose, d’une beauté unique, ce genre de fleur qu’on aimerait cueillir mais sur laquelle on pouvait se piquer les doigts. Et ce ne fut sans aucune surprise qu’elle te présenta ses épines à la seconde ou elle remarqua ta présence, comme souvent, mais sa remarque ne fit qu’afficher un faible sourire sur ton visage.  «  De nous deux, tu es celle qui tient le plus du petit chaperon rouge. On ne t’a jamais dit que se balader dans la forêt, seule, les nuits de pleine lune n’était pas quelque chose à faire ? » Rien de bien méchant dans ta remarque que tu laissais échapper dans un souffle.  Rapidement, tu le laissas tombé de ton perchoir, te rattrapant assez habilement sur tes deux pieds. Tu n’avais en rien était discret, ta carrure assez imposante se faisait ressentir. Le sol avait surement vibré par ton saut. «   Tu peux rester si tu le souhaites, je ne dirais pas non à ta compagnie. » Tu ne pus retenir quelque pas vers elle.  «   Tu t'es perdue ou tu as décidé de faire cavalier seule ce soir ? »
© Gasmask


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Astrée Harkwood
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Statut civil : Tu vises et le touche en plein cœur, c'est pas l'amour, c'est la mort.
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MessageSujet: Re: i knew you were trouble [Falko & Astrée]   i knew you were trouble [Falko & Astrée] EmptyMar 26 Jan - 18:33


Falko & Astrée
Y’a déjà assez de conneries dans le monde pour que j’en rajoute.

Knocksink Wood - Dernière nuit de pleine lune


De nous deux, tu es celle qui tient le plus du petit chaperon rouge. On ne t’a jamais dit que se balader dans la forêt, seule, les nuits de pleine lune n’était pas quelque chose à faire ? Sa voix remplit les lieux d'une présence contradictoire, à la fois désirée et appréhendée. La référence au chaperon rouge te fait doucement sourire. Tes parents avaient saisi l'ironie de t'affubler de la célèbre cape rouge pour l'une des soirées d'halloween auxquelles tu participais lorsque tu étais enfant et, de ce fait, tenu à l'écart de votre petit secret de famille. Ce n'est que des années plus tard que tu avais apprécié l'allusion avec humour. Ce conte peignait une réalité ridiculement risible en comparaison à ta propre réalité et les créatures bien plus abominables et sanguinaires que ce vulgaire loup affamé. Les bêtes qui sévissaient dans les environs étaient impitoyable et les meurtres qui leur étaient associés n'était perpétrer que pour bon plaisir, celui de déchiqueté la chaire ou de satisfaire les caprices d'une lune qu'ils prenaient pour leur mère. Tu aurais pu pardonner au loup, dont la violence ne résultait que d'une morsure, d'une malédiction malheureuse qui les condamnait sans avoir rien demandé. Oui, tu aurais pu leur pardonner, mais leur innocence s'évanouissait à la première transformation, lorsque les crocs rencontraient la chaire, goûtait au sang, pour satisfaire un nouvel instinct animal. Les sorciers étaient bien plus responsable, ils s'abandonnaient vulgairement à sacrifier des vies humaines pour leur stupide mère Lune qui les avait épargnés alors qu'il n'était que des nourrissons. Épargnés un têtard pour condamner des vies. Capricieuse Lune. Maudit sorcier. Maudit Loup. A l’exception que je 'aurais pas besoin d'un chasseur pour m'en sortir. Je suis le chasseur. Le sourire séraphique se glisse sur tes lèvres alors que tu relèves ton arme avec une dextérité déconcertante, pointée sur son cœur. L'eagle desert retombe dans ta main alors que ton bras s'abaisse le long de ton corps. Tu ne t'en défais pas. Pas complètement. Pas lorsque la forêt t'enferme dans son étreinte, dissimulant les créatures des ténèbres à ton regard d'expert. Il arrive proche. Tellement proche. Tu relèves le regard pour garder le contact de ses yeux, tes prunelles azurées ancrées dans les siennes. C'est dangereux d'être comme cela, avec lui, si proche de lui que tu en oublierais le danger qui rôde. Il te fait tourner la tête, s'en est gênant, dérangeant. Tu n'as jamais compris cette curiosité entre vous. Cette attirance constamment repoussée, constamment contrôlée , comme si elle était un péril bien trop grand. Et qui de dit que ce n'est pas ce que je cherche. la peur. l'adrénaline qui s’insinue dans tes veines, qui fait battre ton cœur plus vite... Tu n'es pas de ceux qui se cache derrière une allure fière et prétentieuse, qui se cache derrière une pseudo assurance dénuée de peur . Non, certainement pas. La peur est une force, lorsque l'on sait la maîtriser et reconnue. La peur fait partie de ta vie de chasseresse. Sans peur, tu ne serais pas aussi performante, tu ne serais pas aussi vigilante. la peur te rappelle sans cesse à une réalité dangereuse.


Tu peux rester si tu le souhaites, je ne dirais pas non à ta compagnie. Et là, c'est comme si tu venais de te ramasser une claque dans la gueule. T'es hébétée. tu ne t'attendais pas à ce qu'il cède à ta présence aussi facilement. T'es presque déçue. Il est proche, trop proche, peut-être même au point de constater l'étonnement qui a filé sur tes très, pendant une seconde, une seule petite seconde, mais une seconde de trop. Tu t'es perdue ou tu as décidé de faire cavalier seule ce soir ? Il parle. tu écoutes, tu te perds un peu dans tes pensées. Tu fais cavalier seul. Cela sonne étrangement à tes oreilles, parce que cela ne te ressemble pas, parce que tu n'es pas comme lui, tu as toujours été en quête de la reconnaissance et de l'affection d'autrui. Tu es solitaire, mais plus par concours de circonstance que par choix. Tu as toujours été la cinquième roue du carrosse, la pièce ajoutée, la pièce de trop. Je ne pourrais pas me perdre ici, même si je le voulais. Ton regard s'égard sur les alentours. Tu traînes dans le coin depuis suffisamment longtemps pour en connaître chaque recoin. Ce terrain, c'est le tient. Mais tu ne lui as pas répondu, enfin, pas réellement. Tu tournes et détournes, un peu par crainte de trop te dévoiler. Disons que c'est plutôt leur compagnie qui ne me convient pas. Pour le moment. Tu te sens obligé de préciser, parce que dans le fond, tu espères que cette situation n'est qu'intermédiaire, qu'elle tend à un mieux. Tu l'espère sincèrement, parce que tu n'es pas certaine de le supporter longtemps. Tu as la curieuse impression de ne pas être à ta place. Tu te cherches. Tu cherches un nouveau souffle. Tu le toises toujours, tu ne détournes pas le regard. Il a le don de te subjuguer, de faire voler en éclat tes sombres pensées. Tu ne sais pas quoi penser de lui. T'es à fleur de peau et sa présence ne fait que renforcer cette fragilité qui danse dans le bleu de tes yeux, comme si tu étais sur le point de te briser au moindre contact.



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