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Elrich Marbh & Augustus O'Callaghan



 
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 ghosts that we knew (Isadora) TERMINE

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Caleb Westfall
howling at the moon

Caleb Westfall
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Âge : 27 ans de rencontres et de disparitions.
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MessageSujet: ghosts that we knew (Isadora) TERMINE   ghosts that we knew (Isadora) TERMINE EmptyJeu 25 Fév - 17:24


Isa & Caleb
Ghosts that we knew

Encore une journée de fini, la même routine dans la capital irlandaise. Retournant à tes pensées habituelles, les seuls occupant de ton esprit, Lysander, comptant combien de temps il te faudrait encore avant de récupérer l'argent suffisante à son avenir, et plus encore, pour qu'il puisse réaliser son rêve quelle qu'il soit. La lune, combien de jours avant d'être enlevé une fois de plus le temps d'une nuit, laissant ton fils aux mains d'une inconnue. Tu dois aussi chercher quelqu'un n'ayant encore rien subis tes journées agressives d'avant lune et t'es retour fatiguer au petit-matins pour garder lys. Et encore, les problèmes cardiaques de ton bonhomme ne s'arrange pas dans tout cela, l'argent que tu recherches ne seras peut-être pas utilisé si cela s’aggrave. L'idée de la transformer t'a déjà effleuré l'esprit, la régénération du loup capable de tout soigner. Une simple morsure capable de lui rendre la vie facile, plus aucune contrainte mise à part les chasseurs, les sorciers et les nuits de pleines lunes. Elle n'a bien fait que de t'effleurer, être loup est une vie compliquée au final. Recherchant toujours celui qui t’a transformé, ne souhaitant que de déchiqueter sa chair de tes crocs.

L'instinct toujours à vif par la présence d'Isy non loin se réveille, plus fort, un souvenir égaré l'éveillant d'autant plus. La silhouette d'une femme aimée lors d'ébat éphémère, vos corps confondus en un seul, vous unissant dans la création d'un enfant inattendu. Son visage, ces nuits partagées, échos d'un passé de débauche. Un mélange étrange, l'amour de quelques jours partagés ensemble et la haine d'une mère indigne de ce rôle. Toute la rancœur dirigée par ton loup, elle est là, devant toi sans que tu puisses comprendre toutes les subtilités de cet instant. Isadora, une femme aimée bien trop fort, bien trop vite, l'espérance détruite en à peine de quelque seconde, le déchirement d'un homme voulant une famille, l'enfant qu'elle a abandonnée. Tous ces souvenirs enfouis sous quatre ans de travail remontant en l'espace d'une seconde.  Essuyant une larme mentale, tu t'avances vers elle. Pourquoi, comment, où. Toutes ces questions se bousculent dans ta tête prête à sortir d'une seule traite, dans un mélange incompréhensible de syllabe. Autant de réponses que tu n'obtiendras peut-être pas. Sa seule présence rompt ton calme, agitant chacune de tes cellules, son image ébranle le fondement de tes pensées, le poing serrer, le cœur tordu dans un mélange incertain, tu vas de front. Si elle est venue pour Lys elle peut repartir, tu ne lui cèderas pas ton enfant élevé durement pendant ses années d'absence.

Tu n'as jamais regretté ce que tu as fait, ce jour-là à l'hôpital. Elle a fermé sa porte pour toi bien avant, c’est pourquoi tu n'as jamais cherché à l'aider. La décision pour Lys était son choix autant que le tien, conclu en quelque parole comme un pacte sous-entendu entre vous. Tu refuses qu'elle revienne dans votre vie maintenant. "Qu'est-ce que tu fais là ?" Les ongles enfoncés dans tes paumes, tu cries presque, prêt à sauter sur elle au moindre mouvement, cette garce était une sorcière depuis le début. Nouvelle trahison de ton monde. Tu as partagé se lit croyant la connaitre, espérant pouvoir créer quelque chose ensemble, un mensonge depuis le début. "Une sorcière !" Un souffle re rage. Insouciant du monde extérieur, les simples humains, ceux-là même incapable de remarquer le monde magique, ne se soucieront pas de votre conversation. Le bras tendu, tu lui attrapes les poignets, la dominant de ta hauteur, les yeux plongé dans les siens, défiant quiconque d'agir, la défiant elle de broncher. Elle a tout intérêt à répondre rapidement, l'instinct habituellement maitriser s'insinue doucement dans tous tes sentiments envers-elle, à chacune des pulsations de ton cœur.  Un battement, deux battements, ton souffle s'accélère, répugner par cet être tant élevé en amour par le passé, l'odeur de son corps renvoyer des années plus tôt. Les flashes de cette fois-là trouble ton esprit, incapable de savoir pourquoi. Le combat de flamme dans vos regards continue, la défiant encore de tout ton être.

 



Dernière édition par Caleb Westfall le Ven 18 Mar - 20:29, édité 1 fois
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Isadora Agallon
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Isadora Agallon
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Âge : vingt-six années qu'elle oscille, qu'elle brûle, prisonnière de son propre état.
Occupation : vendeuse au the old curiosity shop, elle est celle qui gère les choses quand le propriétaire n'est pas là.
Élément : le feu, dévastateur, il n'est que le reflet néfaste de son âme tourmentée.
Don : guérisseuse déchue, cadeau toxique dont elle ne parle jamais.
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MessageSujet: Re: ghosts that we knew (Isadora) TERMINE   ghosts that we knew (Isadora) TERMINE EmptySam 27 Fév - 16:55


ghosts that we knew
Tell yourself it's over now. try to kill a broken vow, If only you could find the strength to kill the memories. These empty pages never turn, you lit the flame and let them burn. You tried to bury me so deep, what lies beneath. Will your hope die alone, will you fade on your own. Can you just turn away and let me go. All your secrets crawl inside, you keep them safe, you let them hide. You feel them drinking in your pain to kill the memories. | ft/ caleb westfall.

« I’ll see you in twenty. » L’appel achevé, son sourire se volatilisa presque instantanément. Entendre la douce voix d’Iseult lui était – paradoxalement – d’un réconfort et d’un accablement contraires. La culpabilité s’était installée profondément dans ses entrailles, tel un rappel de ce qu’elle avait fait, de ce qui s’était passé cette nuit-là, avec le fiancé de sa meilleure amie. Une évocation qu’elle s’obligeait à enfermer dans une partie lointaine de son cerveau – chose qui ne marchait jamais complétement. Elle se souvenait ; Se souvenait d’absolument tout, une boule constante au ventre. Sa mémoire était un grand problème, auquel Isadora avait trouvé une solution tout aussi néfaste. Se penchant au dessus du bar pour attraper son verre, qui était resté de l’autre côté, dans la cuisine, elle posa son portable sur le comptoir tout en avalant le reste du liquide doré ; La piqûre du whisky au fond de sa gorge n’étant plus qu’une habitude inopportune. Ses gestes lents et méthodiques, comme la récitation d’un script sagement mémorisé, la menèrent jusqu’à sa chambre où jonchaient encore quelques vêtements laissés à l’abandon, la nuit précédente. Faisant son choix parmi ces derniers, elle fit un passage rapide par la salle de bain avant de revenir dans le salon, avec pour seule compagnie la mélodie harmonieuse et étouffée qui s’échappait du stéréo. Helios était au travail et Isadora comptait profiter de son jour de repos, imposé par le gérant de The Old Curiosity Shop, pour rendre visite à sa meilleure amie. Elle ne pouvait pas l’éviter, malgré le fait que c’était bien-là, son unique envie ; Iseult ne serait pas dupe et n’hésiterait pas à l’accoler pour savoir l’origine de son problème. Et c’était exactement la conversation – parmi d’autres – qu’Isa voulait éviter à tout prix. Elle n’était pas prête pour la confrontation, ne le serait jamais, n’aurait jamais besoin de l’être s’ils réussissaient à garder les souvenirs et leurs secrets enfermés, prisonniers de leurs consciences brumeuses. (Leith et elle)

Le vent glacial de février lui fouetta le visage alors que la brunette se rendit à l’extérieur, les clés négligemment fourrées dans l’une des poches de sa veste. Croisant ses bras sous sa poitrine dans l’espoir futile de se réchauffer le temps d’arriver jusqu’au studio de danse d’Iseult, son regard dérailla vers le ciel et l’absence de couleur sur ce dernier. Palette grise et blanche, une grimace se dessina par automatisme sur ses faciès face au mauvais temps. Celle-ci se dissipa promptement à l’entente des rires masculins quelque part derrière elle, une diversion à ses pensées ; Elle détestait s’écouter réfléchir pendant trop longtemps. C’était ça l’explication à ses nombreuses erreurs durant ces dernières années, ces derniers mois – des distractions passagères, qui effaçaient le silence et la solitude. Les silhouettes floutées de ses parents engravées dans ses paupières, les nombres qui n’étaient jamais loin. « Isadora ! » Tournant son visage vers la conclusion de sa quiétude interne, la sorcière haussa un sourcil devant le visage familier d’un de ses amis de soirée. « Are you okay after yesterday ?Oh har har, Thomas, obviously. Now, go away, I don’t have the time to talk right now. I’m late. » lui répondit-elle du tac au tac d’un ténor amusé, sans pour autant s’arrêter – attendre les autres ne lui étant pas d’ordinaire. Le garçon, qui l’avait rattrapée et marchait dorénavant à ses côtés, leva les yeux au ciel face au comportement habituel de la Agallon. « Whatever, Dora, I’ll text you for tomorrow.Sure thing, brat. » Réajustant une mèche de ses cheveux derrière son oreille, la demoiselle utilisa sa phrase en guise d’au revoir. Les deux jeunes gens se séparèrent et bientôt seuls les pavés d’une énième rue se retrouvèrent comme son seul moyen d’évasion. Une humeur étrange l’habitait. Une mélancolie qu’elle chassait d’un verre d’alcool, d’habitude, car trop perturbante, trop importune. Mais pas de chance, elle n'avait rien sous la main. Bientôt sa vision du bâtiment, qui se dessinait à quelques dizaines des mètres, à sa gauche, fut brimée par celle d’un profil qui ne lui était pas méconnu. Le visage d’un autre fantôme. Caleb. Son cœur fit un soubresaut dans sa cage thoracique tandis que sa respiration lui échappa dans un souffle inconvenant. Le rythme de ses pas devint plus lent, pour s’arrêter complétement quand leurs regards se croisèrent. Elle était exposée à ce rappel de son passé. Il n’y avait plus moyen de fuir. « Qu'est-ce que tu fais là ? » Qu’est-ce qu’elle faisait là ? Elle lui répondit presque instantanément, perdue, mais jamais incapable de tenir tête aux autres, surtout pas à lui. « Qu’est-ce tu fais là, toi ? » Le mépris ne pouvait pas se faire plus évident dans le ton de sa voix, il suintait de chaque lettre, chaque syllabe. Isadora ne comprenait rien. Elle savait juste qu’elle le détestait, aveuglement, mais pas vraiment, jamais complètement ; leurs souvenirs ensemble ternis par ce qui était arrivé par la suite, par ce qu’il avait fait et dit et ce qu’elle n’avait pas osé faire et dire. « Une sorcière ! » Elle releva la tête, surprise, mais fière. Un sourire presque sardonique vint se poser sur le coin de sa bouche. Dora n’aimait peut-être pas tout à fait sa mère, la lune, mais ses pouvoirs, eux, elle y tenait comme à la prunelle de ses yeux. Elle ne s’en cacherait jamais. N’en aurait jamais honte. Elle ne serait plus jamais une victime. Et Caleb devrait s’en rendre compte, devrait s’arrêter avant d’aller trop loin, mais non. Il lui attrapa les poignets. Et cela la percuta enfin. Un loup. Bien-sûr. Cette colère naturelle, cette rage viscérale. Elle haïssait tout ce qu'il représentait. « Lâche-moi immédiatement ! » Se débattre n’allait pas lui aider, le brun étant bien plus fort qu’elle. Brisant leurs regards pour poser le sien sur le col de la veste du jeune homme, elle y fit naître une petite flamme. Assez puissante pour le distraire, assez ardente pour pouvoir se libérer de sa poigne qui lui endolorissait les poignets. « Ne t’avise plus jamais de me toucher. Je ne suis pas l'une de tes victimes. » Replongeant ses iris noisettes dans ceux du père de son enfant, Isadora ne put réprimer un frissonnement presque imperceptible. Il la haïssait. Bien. C’était réciproque. « Un loup ? Bordel, j'aurais dû m'y attendre. elle secoua sa tête piteusement face au halo de noirceur qui l'entourait J'espérais ne plus jamais te revoir. »



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Caleb Westfall
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MessageSujet: Re: ghosts that we knew (Isadora) TERMINE   ghosts that we knew (Isadora) TERMINE EmptyJeu 3 Mar - 15:13


Isa & Caleb
Ghosts that we knew

Une illusion de force dans le regard, tu penses pouvoir la dompter de ton être. Son sourire en coin te tape sur le système, opposition du passé, ce simple sourire prouve qu'elle n'est plus la même. Un simple rictus dans lequel tu trouves une confiance nouvelle chez elle, opposition aux souvenirs d'une femme dépressive, au bord du gouffre, pousser par un bébé en plein développement  encore incapable de faire le moindre mouvement. Vous avez tous les deux changés en quatre ans, tu es devenus un homme respectable, un bon père, malgré tes erreurs tu fais ce qu'il faut pour lui, payant de ta vie pour la sienne, grappillant tout l'argent qui te passe sous la main, chaque centime représente un pas pour son avenir. Pendant ce temps, Isa n'a fait que vivre simplement, si loin de son fils elle vit heureuse, continuant d'avancer, elle est même devenue plus forte, capable de te repousser et pourtant toujours autant une mère indigne.

L'injonction de la lâcher s'accompagne d'une petite flamme, chaleur intense sur ta poitrine. Tes deux mains l'éteignent d'un geste vif alors qu'elle retrouve sa liberté de mouvement. Aucun de vous deux ne semblent vouloir éviter de se battre. Osant te parler de victime, tu glousses légèrement, comme un mauvais méchant de film. "Une victime ? Tu parles te tes sacrifices à la Lune ?" Les loups ne tuent pas sans raison, en tout cas, pas toi. Alors qu'elle, sorcière, saigne ses sacrifices en offrande à la Lune, tu as déjà vu un sorcier faire, un moment horrible, une souffrance pour la personne tuer doucement plutôt que de l'achever vite, sans douleur comme le font les loups quand ils doivent protéger leur meutes. Comprenant toute l'horreur de cette femme, tu rajoutes une bonne raison d'avoir emporté Lys, lui laisser n'aurais pas été bon, une tueuse n'élèveras jamais ton fils, malgré ses souvenirs partagé, ses quelques rêves de familles unies. Au moins vous êtes d'accord sur ce point, ne plus se revoir, se retourner sans jamais se retrouver. "Même pour revoir ton fils ?" Une attaque droit au cœur. Elle doit le savoir, elle n'a qu'une chance de le revoir et c'est toi, ne plus te revoir signifie ne plus le revoir. Elle a dû vivre sa vie, sans se soucier de lui un instant pour ne pas vouloir te trouver avant. Tu es certain qu'avec les pouvoirs de sorcier, tu aurais pu retrouver facilement Lysander, pourquoi n'en a-t-elle pas profité.

En une seconde, tu comprends ta faiblesse face à cette femme. Tu as dit la phrase de trop, elle contrôle le feu, capable de te bruler, toi, ta maison, ta famille, ton monde et tout ce qu'il le contient en un claquement de doigt. Sans griffe, sans croc, sans meutes tu n'es que Caleb Westfall, l'humain ordinaire. La chaleur de cette petite flamme te manque presque face à l'ardeur de sa fureur. L'instinct hurle à la fuite, ignorant son appel tu soutiens tes yeux dans le siens, rien ne te feras baisser les yeux et lui donner la joie d'avoir gagné une bataille oculaire aussi puérile soit-elle. Malgré tout, tu ne bronches pas, incapable de savoir comment elle pourrait réagir face au moindre mouvement ne serait-ce qu'un minimum hostile. Tu n'aimes pas l'avouer, mais tu la redoute, tu n'es pas stupide, tu connais les capacités d'une sorcière et il est normal de prendre tes précaution.
 



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Isadora Agallon
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Isadora Agallon
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MessageSujet: Re: ghosts that we knew (Isadora) TERMINE   ghosts that we knew (Isadora) TERMINE EmptyDim 6 Mar - 6:10


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« Une victime ? Tu parles de tes sacrifices à la Lune ? » Sa respiration offusquée lui échappa dans un souffle traître, un souffle de haine pure, qui animait tout son être. Il osait lui parler de la Lune ? Lui ? Alors qu’il était soumis à cette dernière, chaque mois, d’une façon si semblable et pourtant si différente de la sienne ? Il n’en avait pas le droit. S’il croyait connaître ce que c’était, en pensant pouvoir associer sa malédiction avec la sienne – une malédiction qui n’en était pas vraiment une, Isadora n’ayant jamais jugé ses pouvoirs de cette façon – il se trompait lourdement. Ses sacrifices n’étaient que ça : des sacrifices, nécessaires au bien-être de sa mère et au sien. Un don primordial, mais justifié. Toujours. (ou presque) « Même pour revoir ton fils ? » C’était le mot, la phrase, la blessure de trop. Une flèche douloureuse lancée droit dans sa cage thoracique; un rappel amer de ce qu’il lui avait volé, cette journée-là, quatre années plus tôt. Sa paume vint d’elle-même rentrer en contact avec la joue du brun avant qu’il ne puisse l’arrêter. Elle le gifla sans aucun remord, sans se soucier de quoi ils avaient l’air, aux yeux des autres passants. L’endolorissement soudain dans son poignet meurtri, qu’elle s’empressa de plaquer contre sa poitrine avec son autre main, n’étant rien à côté de l’agonie que les paroles du père de son enfant avaient engendré. L’agonie, car c’était exactement ça, le sentiment, qui naissait à la pensée de son fils, pour Isadora. Une douleur qui n’était pas physique, mais mentale, tel un poison se propageant dans ses veines et l’atteignant en plein coeur. L’agonie, car elle n’avait pas pu le garder. L’agonie, car elle croyait bien faire ; qu’en consentant à Caleb de le lui prendre, le gamin allait être un semblant heureux. Elle s’était persuadée un peu aveuglement et sans aucun fondement qu’en laissant le père de son enfant s’en tirer sans protester, ce dernier pourrait élever Ares correctement. Une erreur, vraisemblablement, puisque l’homme s’avérait être une ordure. Elle avait été naïve. Au bord du gouffre, le jugement obscurci par une dépression sévère et un manque de confiance en soi généré par sa propre mère, avant elle. Et foutrement naïve. « Je ne te permets pas de me juger. » Il ignorait, Caleb. Il ignorait qu’en lui arrachant Ares, il avait fini le travail qu’avaient commencé ses parents. Il pensait pouvoir lui marcher dessus ? Il pensait pouvoir la rabaisser ? Quelles sottises. Un idiot, voilà ce qu’il est, pensa la jeune femme, en le toisant d’un air supérieur. « Tu ne sais rien de mes sacrifices, comme tu ne sais rien de ce que c’est d’être une sorcière. Ne pense pas être en droit d’aborder ce sujet juste parce qu’on a partagé quelque chose par le passé. » cracha-t-elle en se reculant de quelques pas, comme si s’éloigner de lui pouvait créer une barrière entre eux. Comme si être assez loin lui permettrait de revenir dans son monde – imparfait, mais le sien –, celui de quelques instants plus tôt, où le fantôme de Caleb ne s’était pas matérialisé devant elle et ne se prosternait pas en juge, en grand moraliste de pacotille. Quelle ironie. Il n’était pas mieux qu’elle. « Et ne me parle pas de lui. Je croyais que tu ne voulais pas que je m’en approche ? Est-ce que ta mémoire est si courte, que tu as déjà oublié ce que tu m’as dit à l’hôpital ? » Il l’avait cherché, l’avait provoqué et maintenant il allait en payer le prix. Elle se fichait guère du spectacle qu’ils étaient en train de provoquer au milieu de la rue, de l’impression de furie qu’elle était probablement en train de donner. Il n’avait pas le droit, n’avait pas le droit d’aborder ce sujet. Pas alors qu’il… qu’il était le responsable. Pas alors que sa colère faisait ériger ses articulations, ses os, son être entier, et l’implorait de se laisser aller, de lui faire regretter ses actions. De lui faire goutter à son courroux. Car il n’était qu’un loup, qu’un loup et la forme suprême de sa mère n’était pas à l’horizon pour lui donner la possibilité de se transformer, de lui faire plus de mal qu’il ne lui avait déjà fait. La Agallon avait le dessus et il devait s’en être rendu compte. Devait l’avoir remarqué à sa posture determinée, à la lueur meurtrière brillant dans son regard, car quelque chose changea dans ses prunelles. Il ne la voyait plus comme un être faible, incapable de se défendre; à ses yeux, elle n'était plus seulement cette Isadora, à qui il avait arraché son enfant. Cela la fit sourire, narquoisement. « Qu’est-ce qu’il y a ? Tu n’as plus rien à dire, maintenant ? »


Dernière édition par Isadora Agallon le Ven 11 Mar - 13:01, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ghosts that we knew (Isadora) TERMINE   ghosts that we knew (Isadora) TERMINE EmptyMar 8 Mar - 14:27


Isa & Caleb
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Tes mots sont abominables, tu ne laisses personne parler comme cela de Lysander pourtant tu t'es permis de l'insulter en l'utilisant comme d'une arme face à cette femme, tu vas trop loin et tu ne t'excuseras pas, trop fière que pour avouer tes véritables sentiments dans cette affaire. Toujours aussi maladroit pour communiquer avec les êtres humains, tu l'as blessée, le détruit à nouveaux. Cette fois-ci elle ne se laisse pas faire. Tu reçois sa paume sur ta joue laissée à vif, sans broncher, sans prononcer mot, tu l'écoutes sans céder à encore plus de violence inutile, la mâchoire serrer, les dents qui grincent. Combien de fois as-tu rêvé de la retrouver et de pouvoir enfin construire la famille tant souhaité, la même que ton père a tenté de modeler par le passé jusqu'à t'en rendre malade pour finalement en venir à vous affronter dans la rues. Tu pourrais proposer à Isa de revoir votre fils, mais les mots crachés, les gestes échangés, des détails qui t'empêchent d'y penser pour l'instant. Tu te laisses marcher dessus, l'écouter pendant qu'elle vide son sac comme tu viens de le faire à travers des paroles inappropriées, les paroles venues de quatre années de haine, souhaitant enfin avoir quelqu'un à tes côté pour t'épauler, pour s'occuper de votre enfant, le rôle que Lula et Ezekiel s'efforce de portée alors qu'il n'est pas le leur, le rôle que tu voudrais pouvoir porter seul sans en être capable. Alors oui, oui tu te permets de parler de la Lune alors que tu n'es qu'un loup, déchiré par les remords d'être obligés d'abandonner ton fils une fois par mois, oui, tu as pris ce bébé à l'hôpital, oui, tu lui as arraché sans qu'elle puisse prendre le peine de refuser, dévasté par neufs mois impossible, mais non, ce n'est pas toi le fautif,  c'est elle qui t'a refusée l'entrée, c'est elle qui a fermé sa porte et interdit de lui porter ton aide pendant la conception de ce minuscule être humain. Elle n'a pas pu se résoudre à t'accepter et maintenant, elle te met tout sur le dos, elle n'a aucun droit de faire ça. Tu refuses qu'elle puisse piétiner ainsi tout le travail effectuer, pour élever un gamin comme tu pouvais, plus que comme tu voulais. Elle peut te transformer en boule de feu, de réduire en cendre, briser les chaînes et déverser l'enfer sur terre. Tu t'en moques, avançant d'un pas, la main tendu sans la toucher, alors qu'elle s'éloigne, c'est seulement là, en la regardant reculer, que tu comprends un peu, la souffrance qu'elle a dû endurer aussi. Pendant tout ce temps "Je ne sais pas comment tu fais pour vivre sans lui. Je n'arrive déjà pas à supporter de passer une nuit loin de lui." La vérité glissée sur les plaies du temps dont vous deux avez souffert, une question formulée sous une affirmation sur un ton calme, comprendre comment elle a fait pour vivre tout ce temps sans lui. "Explique moi, comment tu fais pour ne pas venir le chercher, quoi que je dise, que je fasse, tu es forte, tu aurais dû te battre pour lui, personne ne devrait pouvoir t'ordonner de ne pas voir ton enfant ! Pourtant, tu me laisses continuer. Pourquoi Isa ?" Une nouvelle rage en boule dans ta gorge, plus forte que l'instinct, engrangé sur toutes ses années sans que tu puisses contrôler ta vie, à devoir demander de l'aide aux amis qui t'entoure en voulant pouvoir gérer tous les changements qu'il a causé sur toi seul. Les prunelles plongée dans les siennes presque capables de lire dans son esprit, une détresse cachée sous la rage s'insinue dans tes veines, certainement visibles au trait de ton visage. "Isadora Agallon, répond moi, s'il te plaît." Une simple formule de politesse, tu veux une réponse, juste comprendre, juste savoir ce qu'il est advenu de se rien que vous avez partagé. En ce moment, même l'instinct se tait, laissant place à deux humains, incapable de ce comprendre alors que vous avez créé une vie ensemble, la quintessence de l'existence, la beauté suprême en ce monde.
 

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MessageSujet: Re: ghosts that we knew (Isadora) TERMINE   ghosts that we knew (Isadora) TERMINE EmptyMar 8 Mar - 17:40


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Tell yourself it's over now. try to kill a broken vow, If only you could find the strength to kill the memories. These empty pages never turn, you lit the flame and let them burn. You tried to bury me so deep, what lies beneath. Will your hope die alone, will you fade on your own. Can you just turn away and let me go. All your secrets crawl inside, you keep them safe, you let them hide. You feel them drinking in your pain to kill the memories. | ft/ caleb westfall.

Visage d’une pâleur frappante, accentuée de deux yeux verts furibonds et d’un sourire qui n’était que le surplus, que le revêtement exemplaire de la partie la plus noire et acrimonieuse de son âme, Isadora tournait en rond ; Cette conversation entière tournait en rond et lui donnait le vertige, ironiquement, bien que la sorcière affichait une assurance qu’elle était loin de ressentir. Caleb n’avait pas hésité avant d’aller directement aborder leur chapitre commun, tabou, prohibé. Celui que la jeune Agallon ignorait, fuyait à perfection, jusqu’ici. Il arrivait aussi facilement à bouleverser toute sa riposte, que s’en était ridicule. Isadora aurait eu honte, en d’autres circonstances. « Je ne sais pas comment tu fais pour vivre sans lui. Je n'arrive déjà pas à supporter de passer une nuit loin de lui. » C’était une sensation plus qu’étrange, de ressentir son cœur, ses poumons oppressés d’une façon aussi cruelle et pourtant chimérique. Son rictus trébucha de ses lèvres, avant qu’elle ne le force de plus belle à s’afficher, à camoufler l’effet que le père de son enfant lui faisait en abordant pleinement le sujet dudit enfant. « Explique moi, comment tu fais pour ne pas venir le chercher, quoi que je dise, que je fasse, tu es forte, tu aurais dû te battre pour lui, personne ne devrait pouvoir t'ordonner de ne pas voir ton enfant ! Pourtant, tu me laisses continuer. Pourquoi Isa ? un silence puis Isadora Agallon, répond moi, s'il te plaît. » Elle pouvait lui répondre. Elle pouvait lui dire beaucoup de choses. Elle pouvait lui dire qu’elle regrettait, qu’elle s’en voulait, qu’observer d’autres enfants lui donnait l’impression d’être consumée dans ses propres flammes, dont l’effet dévastateur ne l’atteignait jamais ; elle pouvait lui avouer qu’elle ne se sentait pas aussi forte, au fond, qu’on la croyait être. Qu’elle n’était qu’une femme, une femme pas entière, brisée, ravagée par les éraflures que la vie lui avait laissées. Elle pouvait – aurait pu – lui dire tout ça. Isadora aurait pu lui professer la vérité, si seulement elle n’était pas une lâche, si seulement elle n’était pas une hypocrite. Si seulement. Dans sa colère et l’entrechoquement de ses pensées, pourtant, une honnêteté qu’elle ne se connaissait pas se déroba de sa conscience écrasante. « Tu ne m’as pas laissé le choix, Caleb. » Son nom lui échappa dans un soupir, presque douloureux, presque insupportable. Il lui était de plus en plus difficile de contrôler le ton acide de sa voix et le stoïcisme qui se cachait derrière sa fureur, malgré la maitrise quasiment parfaite qu’elle avait acquise sur soi et son amertume. « Tu ne m’as pas laissé le choix. » lui répéta-t-elle en levant les yeux ciel dans l’espoir de refouler le picotement, qui se faisait insistant, dans ses paupières. Elle se pinça les lèvres en même temps, désirant contenir tout ce qu’elle voulait dire. Les choses qu’elle n’avait révélées à personne, en quatre ans. Pas même Helios, pas même l’être qu’elle aimait – de la seule façon dont son cœur éraillé savait faire – le plus au monde. Les confessions lui échappèrent malgré tout. « J’ai dû apprendre à vivre sans lui, apprendre à ne pas le manquer, apprendre à oublier que j’ai donné naissance à un enfant, que j’ai un fils quelque part et que j’ignore tout de sa vie. » Sa voix se coupa à mi-chemin, arrêtant abruptement le récit des choses qui lui pesaient sur la poitrine. La brunette se mordit la lèvre, afin d’interrompre le vacillement voulant s’introduire dans ses mots et dans sa respiration, ayant été saccadée par la fureur qui grondait au fond de son coeur. Sa colère incontrôlable se mélangeait à une nuance de tristesse, qui avait fait embrumer sa vision des larmes qu’elle ne laisserait pas couler. Ni maintenant. Ni jamais. Elle était au-delà de tout ça, au-delà de la peine, de la consternation et de l’affliction. Elle avait laissé tous ces sentiments derrière. Derrière, avec la Isadora Agallon du passé. Son patronyme, évoqué par Caleb, lui revint brusquement au visage, comme s’il l’avait giflée, elle et non le contraire. C’était comme s’il lui rappelait ce qu’elle était, elle et ce qu’il était, lui et ce qu’ils avaient fait pour blesser, écorcher, abîmer, détruire le plus possible l’un l’autre. C’était comme un avertissement, une allusion de sa part ; elle était une Agallon. La fille de deux monstres. La progéniture terrible d’un couple misérable ayant bercé son adolescence de traumatisme en traumatisme. C’était là, sa raison, c’était là, la justification tremblante de son abandon. Mais Caleb l’ignorait, ne pouvait pas en avoir la notion, n’en aurait jamais conscience. Il lui était devenu facile de ne pas protester, de laisser aux autres la possibilité de former des suppositions quant à sa personne, quant à ses actions, aussi fausses qu’elles puissent être. Isadora autorisait les avis à se créer et les hypothèses à se former. Elle avait pris l’habitude de tout garder sous verrou – ses années d’emprisonnement étant l’une des premières choses que la brunette avait enfermé le plus loin possible, sous des cadenas et des serrures, dans l’espoir fou d’échapper aux cauchemars, qui revenaient parfois frapper à sa porte. C’était sa hantise, c’était son poids à porter. À elle, et personne d’autre. Et malgré son envie d’oublier, l’amnistie totale n’était jamais possible, ne le sera jamais, probablement. Tout comme un pardon. Alors Isadora se repliait, remettait en place ses défenses, ses sourires, l’un de ses nombreux visages. C’était facile, familier. Une seconde nature. Loin des instants qu’elle avait eu, quelques secondes plus tôt. « S’il te plaît, laisse-moi partir. » S’il te plaît, ne viens plus me hanter.


Dernière édition par Isadora Agallon le Mer 9 Mar - 7:47, édité 2 fois
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Caleb Westfall
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Caleb Westfall
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MessageSujet: Re: ghosts that we knew (Isadora) TERMINE   ghosts that we knew (Isadora) TERMINE EmptyMar 8 Mar - 20:36


Isa & Caleb
Ghosts that we knew

Suspendue à ses lèvres anciennement caresser, les larmes douloureuses perle à ses yeux comme la rage perle au tiens. Vous deux, unis involontairement dans le malheur, seulement le malheur jusqu'ici. Isa lâche enfin les mots, ses précieux mots dans lesquelles tu espères trouver le rêve d'une vie. Pourtant, tout ce qu'il en ressort est un supplice, poids oppressant qui ronge ta personne de l'intérieur. Pas le choix, les sons répétés comme une pluie de coups te colle au tapis, sans comprendre, tu veux lui hurler dessus, prétendre que tu n'y es pour rien, que c'est entièrement sa faute, qu'elle avait le choix, alors que ses yeux montrent une souffrance peut-être pires que la tienne, sa lèvre heurtée par sa détresse. Les yeux baissés tu vois ton incapacité à aider les gens, tu n'es rien, tu n'as jamais rien été, croyant avoir le pouvoir de tout arrangés, en un simple claquement de doigt la vie serait devenues ce que tu voulais. Un idiot ! Un gamin perdu dans le monde adulte ! La dernière des personnes à qui on devrait donner sa confiance ! Voilà ce que tu es, rien de plus, rien de moins qu'une ordure lâcher sur le bord de la route. La réponse tant attendue porte à tes oreilles, tu l'entends sans réellement comprendre l'infime partie de la peine qu'elle endure en cet instant. Malgré tout, tu vois l'erreur que tu as commise en croyant comme elle n'être en rien fautif, si tu l'es, tu es commis la pire des fautes. Arracher son enfant à sa mère, elle l'a toujours recherchée, Lysander si loin d'elle par ta faute et par la sienne, une cascade d'erreur de deux humains en ruinent incapable de communiquer correctement, deux ruines d'un monde passé dans la terreur enfantine sans jamais l'évoquer ou ne rien que l'effleurer. "Je ne.. J'aurais voulu, mais…" La grande gueule de service fermée, tu veux lui dire tout ce que tu penses, la vérité sur ce qui s'est passé alors qu'elle ne veut plus rien de toi. Déjà trop tard, tu la regardes partir, alors qu'elle te supplie de ne jamais revenir. Non, c'est impossible, la seule chance de pouvoir changer les choses d'échappe, tu ne vas pas fuir à nouveaux, non, maintenant est différent. Les jambes portées par un idéal irréalisable pour le moment, tu la rattrapes. Arrachant un stylo bille sortit de nulle part, tu notes ton numéro sur un vieux chiffon dans ta poche avant de lui fourré dans la main. Un geste surement répugnant pour elle, elle peut le jeter, mais si au moins tu n'essayes pas tu n'arrives jamais à rien. "Si un jour… Tu veux, le, enfin tu sais." Comme un gosse au premier rencard tu n'arrives pas à formuler tes pensées, devenus aussi inoffensif qu'un chien demandant un peu d'attention à sa maitresse. Tu la photographies une dernière fois dans ton esprit avant de la laisser filer de son côté, ne voulant pas non plus l'empêcher de vivre comme tu l'as déjà fait avant. "Je regrette." Souffler dans un courant d'airs hivernal, tu relâches un peu de ta torture dans ses syllabes sans qu'elle l'entende, repartant dans ta vie infernal, Lysander t'attend à la maison, puis tu dois penser à payer les factures et pourtant tu n'arrives plus à détacher son image de ton esprit, Isadora est revenue dans ta vie, c'est définitif. L'envie irrépressible de faire demi-tour te tiens les tripes, mais tu continues droit, jusqu'à retrouver ta vie remplie d'un loup nu dans ton salon, d'une gamine aux questions philosophiques et surtout de ton fils, ton plus grand amour dans la vie.
 



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Isadora Agallon
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MessageSujet: Re: ghosts that we knew (Isadora) TERMINE   ghosts that we knew (Isadora) TERMINE EmptyMer 16 Mar - 13:59


ghosts that we knew
Tell yourself it's over now. try to kill a broken vow, If only you could find the strength to kill the memories. These empty pages never turn, you lit the flame and let them burn. You tried to bury me so deep, what lies beneath. Will your hope die alone, will you fade on your own. Can you just turn away and let me go. All your secrets crawl inside, you keep them safe, you let them hide. You feel them drinking in your pain to kill the memories. | ft/ caleb westfall.

Un dernier regard scella leur échange. Une supplication à moitié dévoilée sur les lèvres, la brune sentit une seule larme sillonner le long de sa joue, qu'elle écrasa en vitesse du revers de sa manche. Il l'avait déjà trop vue – trop fait – pleurer, par le passé. « Je ne.. » Il ne voulait pas ? Elle secoua la tête, pour l'arrêter, pour ne plus l'entendre, pour fuir ses paroles et ses excuses. Arrête toi là, arrête toi là. Il ne pouvait pas lui demander son pardon après ce qu'il avait fait ; pas sincèrement, du moins. Butée dans sa propre douleur, Isadora ne pouvait pas croire qu'il regrettait ce qu'il avait fait. Et quand bien même c'était le cas, cela n'excusait en rien la façon dont il avait réussi à lui briser le cœur, à écraser ses espoirs et annihiler son amour naissant pour le fruit de ses entrailles. « J'aurais voulu, mais… —  Arrête. » Encore une fois, la demoiselle fit quelques pas en arrière. C'était trop tard pour des remords. Trop tard pour les non-dits. Trop tard pour eux. De la même façon qu'elle n'avait pas le droit à l'absolution, lui n'avait pas mérité l'indulgence. Déjà, la sorcière s'échappait, le mal-être grisaillant ses ressentis, sa conscience lui disant de détaler le plus vite possible. Elle ne lui ferait pas le plaisir de se montrer plus pitoyable qu'elle ne l'était déjà. Elle ne lui donnerait pas raison de la prendre pour une faible, une incapable, une mauvaise personne ; même si cette dernière certitude s'avérait plus vraie que fausse. Elle était une mauvaise personne. Elle avait pris la relève de ses parents et depuis, elle menait à perfection son rôle ; Isadora se prouvait qu'elle était née pourrie jusqu'à la moelle. Un blizzard de mauvaises idées. Un déchaînement autodestructeur. À cause de cela, elle croyait Caleb meilleur, malgré la peine qu'il lui avait causée. Elle avait espoir en son humanité. Et maintenant, tout cela se volatilisait, ses convictions se désintégraient, se ruinaient, tel un château des cartes à la merci d’une bourrasque de vent, d’une tempête, d’un ouragan. Il n’était plus humain. And poor, poor Ares couldn’t catch a break. Se détournant définitivement, la brunette reprit un autre chemin, une autre direction que le studio d’Iseult. Elle ne voulait pas la voir – voir quelqu’un qui saurait lire sa détresse, à cause de son mécanisme fragilisé. Elle était décidée à s’éclipser, à s’évader. Ses pas rapides furent interrompus par un objet, une main, une chaleur au creux de sa paume. S’arrêtant, elle fit volte face au brun pour le regarder, pour regarder Caleb faire, le regarder essayer. « Si un jour… Tu veux, le, enfin tu sais. » Elle lisait entre les lignes. N’osait pas espérer, n’osait pas appréhender. Pinçant les lèvres, la brune hocha de la tête pour lui signaler qu’elle avait compris, qu’il n’avait pas à continuer – la connotation de ses mots lui échappait, mais son cœur battait battait battait à la seule possibilité qu’il venait de lui offrir. Elle le voulait. Mais était-elle vraiment prête ? De ne plus être une loque, assumer finalement ? Non. Oui. Peut-être. « Je regrette. » À cet aveu, la demoiselle sourit, sourit comme la poupée pleine d'amertume qu'elle était. Rictus sardonique qui ne fit que s'agrandir alors qu'elle le regarda partir, sans ajouter quoi que ce soit, sans bouger, sans se détourner, cette fois-ci encore. Son ancien amant lui avait une fois de plus imposée cette vision d'au revoir, qu'elle connaissait plutôt bien, maintenant. Lui, avec son dos tourné. Elle, chancelante, bouleversée suite à leur échange, les yeux rivés sur sa nuque. La sorcière aurait pu en rire, rire jusqu'à en pleurer, rire jusqu'à ce que le ciel dépérisse au-dessus de sa tourmente, rire jusqu'à ce qu'il ne reste plus que ça, son rire figé dans le temps, son aigreur à jamais capturée dans le moment. Enfin, quand le surgissement s'effaça de l'horizon, Isa vacilla de la transe dans laquelle le loup l'avait enfermée. Toute cette rencontre était inattendue, un rêve et le lendemain déjà, la demoiselle se demanderait si tout cela était vraiment arrivé, si le numéro qu'il lui avait laissé n'était pas qu'une farce. Pour l'instant, toutefois, Isadora s'empressa de prendre la route du bar le plus proche. Elle réfléchirait à tout cela demain, se laisserait dévorer par les interrogations et les doutes qu'après avoir ingurgitée une quantité considérable d'alcool. Le baume à toutes ses plaies.


Half in the shadows... I've burned in flames. We can't look back for nothing, take what you need, say your goodbyes. I gave you everything, and it's a beautiful crime.
END.
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