identity card PRÉNOM(S) : Winslow, un prénom portant l’amertume et le poids du rejet. Un prénom que son détenteur abhorre depuis sa plus tendre enfance et qu’il n’a eu de cesse de rejeter dans un espoir fou de se détacher de ce qu’il signifie. Parce que Winslow, le petit Winslow, n’est rien que le gamin qu’on a laissé là, dans la cours de l’école. Sans se soucier du froid, sans se soucier de la faim. Sans s’inquiéter de savoir où il allait bien pouvoir dormir jusqu’au lendemain et au surlendemain. Alors, le petit Winslow l’a repoussé, encore et encore. Rejetant cette balafre tatouée dans sa chair jusqu’à n’être plus que Winn. Winn, le gamin avec la tête dans les nuages et les mains baladeuses. Le gamin qu’on avait beau enfermé qui n’avait de cesse de s’échapper, foncer toujours un peu plus dans le mur dans l’espoir fou d’un jour s’écraser.  AGE : 27 ans et le monde à ses pieds. PROFESSION : Winn a toujours été un bon à rien. Le genre qui refuse d’essayer et trouve des excuses pour se justifier. Le genre qui pourrait avoir le monde au creux des doigts, mais refuse de tendre la main. C’est comme ça qu’il est devenu fossoyeur. Amant de la mort, représentant des défunts. Il est la frontière entre le monde des défunts et celui du trépas. Il aurait pu tout faire, mais s’est refusé toutes les opportunités, préférant s’éteindre dans un coin du cimetière en consumant une énième cigarette. Parfois le brun se demande s’il a pas plus sa place dans ce monde-là que dans celui des êtres de chair et de sang.  STATUT SOCIAL : La solitude est une pénitence que le brun a volontairement choisie. Aimer ne mène à rien, il ne s’agit que d’un cri face à l’infini. Un râle déchiré brisant les lèvres étirées des amants défaits par la vie. Winn est célibataire et peu désireux de trouver sa moitié. Il n’est rien de plus qu’un cœur pas pris qui refuse de se faire prendre, craignant le jour où des sentiments trop gros pour lui viendront le mener vers sa fin. RACE :Winn est un fier lycan. Rejeton de deux loups, son avenir dans la famille Leahy aurait été radieux si un chasseur n’avait tué son père et poussé sa mère à fuir, révélant la couardise de celle-ci. Malgré tout, le Leahy est le fier descendant d’une lignée de loup dont il incarne la bestialité la plus profonde. NATIONALITÉ : Fier sang-pur irlandais. ORIGINES : Winn se considère comme un irlandais pur souche. Néanmoins, il sait que sa mère vient de Stirling en Ecosse, ce qui fait de lui un homme à moitié écossais, à moitié irlandais.FAMILLE : Winn est né et a vécu dans un foyer aimant jusqu’à ses six ans. En dehors de ses parents, il n’avait personne, mais ça lui suffisait.  Les vieux du coin avaient l’habitude de dire, quand il était plus jeune, que les Leahy ne faisaient jamais long feu. Son grand-père est mort peu après la naissance de son père, son propre père mourut alors que le petit n’avait que six ans. Effrayée suite au meurtre de son mari par des chasseurs, la génitrice de Winn l’abandonna sans un regard en arrière. Depuis, le gamin n’a plus de famille que celle qu’il s’est choisi, reniant ses origines maternelle et ne gardant à la mémoire que la chaleur de son père et l’honneur qu’il éprouve à porter le nom de la famille lui ayant donné son don.

characterization Winn est un jeune homme bestial, plein de mauvaises habitudes, il semble plus appartenir à la nature qu’il n’appartient à la société + Mal élevé, à la verve acerbe, il s’amuse de ses mauvaises manières prétendant que l’absence d’une mère peut justifier tous ses travers + Le Leahy a toujours été un gamin intelligent et vif d’esprit, ça ne l’a pourtant jamais empêché de n’être qu’un bon un rien et s’évertuer à être le plus médiocre des élèves de sa classe + Le brun atteint des sommets dans l’art de foutre sa vie en l’air, chaque nouvelle occasion est une nouvelle chance de s’enfoncer un peu plus dans les problèmes, ce qu’il fait toujours un sourire aux lèvres + Winn déteste la solitude, abandonné durant son enfance, cet évènement a profondément marqué le loup qui en est d’autant plus proche de sa meute et des personnes faisant partie de sa vie + Le Leahy est quelqu’un d’extrêmement irritant, prompt à répondre avec sarcasme, il est trop souvent acide et ne semble jamais donner le meilleur de lui-même si ce n’est en ce qui concerne sa meute + Beaucoup de personne pensent que le gamin n’est qu’un bon à rien qui n’a toujours pas fini de grandir + Le Leahy ne connaît pas les limites, ni la bienséance, ce dernier ne possède aucune pudeur et s'amuse des cœurs sensibles qui s'offusquent devant son indifférence face à sa nudité ou aux règles de bonnes conduites +Impulsif et sanguin, le lycan est un personnage trop empressé de laisser parler le feu coulant dans ses veines en s’écorchant les poings + Néanmoins, Winslow a le cœur à l’orage, âme mélancolique il a dû mal à faire taire le trouble qui parfois l’étreint avec froideur et l’emporte dans les méandres de ses pensées ce qu’il cherche à éviter par cette proximité qu’il s’impose auprès des membres de sa meute + Sa vie le brun l’a mise entre parenthèse, répétant la même rengaine il s’est coupé du monde et des possibilités lui faisant face, parce qu’il ne se croit pas suffisant, parce qu’il ne se croit pas digne d’être apprécié, parce qu’il ne pense pas en avoir la force, il est tellement persuadé de sa propre faiblesse qu’il a réussi à en convaincre le monde autour de lui, ou presque + Chercheur d’emmerdes, toujours prêt à prendre des risques, Winn fait énormément de conneries pour se sentir en vie, il fume pour combler le vide dans sa poitrine, se met en danger pour relancer son myocarde usé et n’a pas peur de frôler la vie de trop près quitte à en crever un jour + L'adulescent manque cruellement de contrôle, ce que les membres de sa meute lui reprochent souvent + Au début, les gens étaient attendris par l’histoire de Winn, le gamin laissé derrière, le pauvre petit abandonné, puis les années passèrent, bien que ce dernier continua à se justifier pour les mêmes raisons, les gens finirent par se lasser de l’excuser pour tout et pour rien + La seule chose faisant sens dans la vie du brun est le fait d’être un loup, sans ça ce dernier n’aurait aucun but, sa vie n’aurait pas de sens + Il n’éprouve aucun remord concernant ce qui se passe lorsqu’il est sous sa forme lupine, bien au contraire, il embrasse à bras ouvert sa nature profonde + Le lycan est un enfant sauvage, un homme au cœur d'animal, il fait partie de ceux qui n'arrive pas à s'inscrire en société et dont le cœur hurle à la lune et au ciel de leur rendre leur liberté + Bien que le brun soit extrêmement violent, préférant parler avec ses poings plutôt que de réfléchir la plupart du temps, le Leahy n'en est pas moins profondément bon, il a juste du mal à exprimer cette part de lui-même + Certaines personnes considèrent Winn comme un sauvage, trop paresseux, trop impulsif et prompt à suivre le courant il apparaît souvent comme incertain et guidé par la houle, il se comporte aussi comme un animal, préférant la proximité de sa meute à celle des autres humains, réagissant comme un loup en montrant les crocs au lieu de hausser la voix, se préparant à sauter à la gorge lorsqu'il devrait se calmer + Peu soigné, souvent les mains dans le cambouis ou la boue, il n'est pas rare que le Leahy paraisse malpropre avec ses vêtements chiffonnés et son air sauvage +

depuis quand habitez-vous à Glencullen ? Et pourquoi avoir choisi cette ville ? : Winn est né et a toujours vécu à Glencullen. Enfant de la ville, bien qu’il se soit imaginé à plusieurs reprises s’échapper de ces lieux et se découvrir autre part, dans une cité où son nom n’évoquerait rien, il n’a jamais eu le cœur à quitter son foyer. Quelque chose le retient sur les terres de son enfance et, même s’il ne l’admettra pas, le Leahy sait qu’il n’aura jamais le cœur de quitter sa ville natale. Avez-vous conscience de la présence de chasseurs, ou vous pensez-vous plus fort qu'eux de toute manière ? : Depuis son plus jeune âge Winn fut terrifié par les chasseurs. Alors que son père le bordait, ce dernier n’hésitait pas à lui raconter les histoires terrifiantes de ces hommes armés jusqu’aux dents qui chassaient les esprits de la forêt. Ces monstres sans cœur, juges et bourreaux, instiguèrent longuement la peur dans le cœur du Leahy sans que ce dernier ne sache véritablement de quoi il avait peur. Jusqu’au jour où sa mort lui annonça la nouvelle. Ce jour où, malgré les larmes, les gémissements et les plaintes, personne n’écouta l’enfant appelant un père parti trop tôt. Les chasseurs ont nourris dans le cœur du brun une haine que ce dernier ne savait posséder, faisant naitre en lui une noirceur que son âme d’enfant n’avait la force de porter. Depuis lors, Winn craint autant qu’il abhorre ces êtres sans nom qui lui ont volé son innocence il y a bien longtemps. Partagé entre le désir de les fuir et celui de les voir souffrir. Croyez-vous en l'existence de divinités quelconques ? Avez-vous une religion ? Si oui, laquelle ? La pratiquez-vous sur une base régulière, ou pas du tout ? : Le Leahy n’a jamais cru qu’en une chose. Pas en la famille, ni en l’amour, ni dans la bonté des hommes. La seule chose en laquelle il a jamais cru est la nature l’entourant et le pouvoir de cette dernière. Cette dernière qui se meut sous l’impulsion de règles tacites en place depuis des millénaires. Il croit en la nature, cette mère qui ne laisse personne orpheline et dont la loi est implacable sous peine de sanction. Il a entièrement accepté cette dernière et la vie qu’elle lui a offerte, se considérant plus loup qu’humain, appréciant profondément ce que d’autres considèrent comme une malédiction.

PSEUDO : the-last-shewolf PRENOM : Amandine AGE : 21 ans.  COMMENTAIRE, SUGGESTION ? : Ce forum me fait baver depuis mes examens et voila que j'ai enfin le temps de craquer.          AVATAR : Logan LermanGROUPE : Wolves PERSONNAGE : inventé

La cour de récréation était recouverte d'une nappe blanche glacée. Les mains de l'enfant nouées autour des barreaux s'agrippaient à ces derniers comme s'il s'agissait de la bouée de sauvetage le séparant de la noyade. L'océan de son regard n'était que glace alors que le gamin s'évertuait à chercher de la prunelle de ses yeux un indice de sa présence. Pourtant, l'enfant savait qu'elle ne viendrait pas. De la même manière qu'il avait su que son père ne rentrerait plus après la dernière pleine lune s'étant levée sur Glencullen. Winslow l'avait senti dans la maison, cette absence. Il avait senti le parfum de son père s'amoindrir jusqu'à n'être plus qu'une réminiscence se perdant dans les vêtements de ce dernier. Depuis cette nuit-là, sa mère n'avait plus été pareille. Un froid ne s'apparentant pas au souffle de l'hiver s'était invité dans la maison des Leahy et le jeune enfant ne savait pas comment lutter contre du vent. C'est ainsi qu'il avait regardé sa mère s'enfoncer plus profondément dans ses tourments se détachant progressivement de sa progéniture. Il n'était pas idiot, bien du contraire. De nombreux instituteurs s'étaient extasiés devant la vivacité d'esprit du gamin, rabrouant le manque de concentration dont ce dernier pouvait faire preuve. Malgré tout, le jeune louveteau s'évertuait à rester agrippé à cette barrière, regardant les passants se presser jusqu'à leur foyer alors qu'il attendait une mère qui ne viendrait pas. Winslow avait vu les cartons, il avait vu la valise qu'elle tentait de lui cacher, pourtant il n'avait rien dit. Trop ingénu, trop chétif que pour donner de la voix comme un animal hurlant à la lune, il avait préféré garder le silence espérant avoir le temps de faire quelque chose. Tout ce dont le brun avait besoin c'était d'un peu plus de temps. Assez de temps que pour devenir plus grand, plus fort. Assez de temps que pour avoir la force de chasser les nuages dans les yeux de sa mère, se battre contre les ombres vivants dans leur maison et faire fuir la peur existant au creux de ses entrailles depuis que son père s'était éteint. « Tu devrais rentrer Winslow, il fait froid et tu vas attraper la mort. Tu peux l'attendre à l'intérieur. » L'enfant sentait à peine la morsure du froid venir déchirer sa chair alors que des nappes blanchâtres de fumée s'échappaient de ses lèvres. Dans le fond, il savait qu'elle ne viendrait pas, tout comme son institutrice. Pourtant, l'un comme l'autre, ils jouaient un jeu de dupe, s'échinant à maintenir la mascarade un peu plus longtemps dans l'espoir fou que quelqu'un allait apparaître. Dans l'espoir insensé que la mère du petit allait finir par arriver et leur annoncer qu'il ne s'agissait que d'une mauvaise blague, qu'elle n'était pas prête à abandonner son unique gamin derrière par peur de finir comme son mari. Desserrant ses quenottes gelées en lâchant finalement la barrière, le gamin détourna à regret les yeux du spectacle de la rue alors que l'institutrice le ramenait à l'intérieur brisant la vie du Leahy sans même s'en rendre compte : « Est-ce que tu sais qui je pourrais contacter pour venir te chercher ? » Personne.


Le feu se répandait dans ses veines avec une aisance déconcertante. Il sentait pourtant la morsure glacée de la neige contre son visage alors que le sang s’échappant de son arcade sourcilière venait se répandre sur le bitume glacé de Dublin. Winn n’avait plus rien d’un adolescent à cet instant, les traits défaits par les coups, son sourire animé d’un amusement que la situation n’aurait dû lui offrir, une lueur folle dans le regard. Se redressant, malgré les conseils enragés des hommes lui ordonnant de rester au sol, le gamin usé par la vie se remit sur ses pieds comme il le faisait toujours. Un rire déshumanisé s’échappa des lèvres du brun alors que ce dernier tanguait sur place. La lune presque pleine était déjà haute dans le ciel, observant ce spectacle funeste le cœur léger. Se jetant en avant le Leahy s’apparentait plus à un animal blessé qu’à un homme, un garçon d’une quinzaine d’années. Le brun était poussé par l’urgence, une force supérieure à sa personne face à laquelle il ne pouvait résister. Il s’agissait d’un feu consumant ses veines, une folie dont il ne pouvait comprendre la subtilité. Il sentait l’animal en lui gronder, griffer, déchirer de ses crocs les entrailles de l’humain et sa faiblesse. Le regard fou, le sourire arrogant, Winn n’avait rien d’un adolescent alors que de sa carrure trop imposante pour son âge il plaquait l’homme plus âgé l’ayant trainé hors du pub. Malgré lui, le lycan était soumis aux élans de la presque pleine lune élevée dans le ciel. Il la sentait lui murmurer des mots doux à l’oreille alors qu’en lui une fureur sans limite ne demandait qu’à s’échapper de ses veines. Le coup parti sans qu’il ne s’en rende compte, ses muscles prêt à bondir encaissèrent le choc alors qu’un nouvel impact venait le faucher dans l’estomac. Glapissant comme le louveteau qu’il était, Winn pressa un peu plus son étreinte autour de l’inconnu avant de le plaquer au sol. Ses coups étaient désordonnés, sa rage ne demandait qu’à s’exprimer. Mordant, griffant, le presque gamin ruait de coups l’autre étendu au sol. Pris d’une folie libératrice dont il ne voulait jamais être libéré, le Leahy sentait l’odeur de sang lui monter à la tête. Le sien, mais aussi celui de cet autre homme au sort funeste car il avait décidé de remettre à sa place le mauvais gamin. Donnant des coups plus violents les uns que les autres, l’animal ne se souciait pas de la douleur s’échappant de ses blessures, des os de sa main se brisant sous la force du choc alors que des gémissements s’échappaient de la gorge de l’homme réduit à sa douleur. Winn pouvait sentir l’être sous ses doigts au bord du précipice. Il sentait l’animal effrayé et mourant entre ses griffes qui ne demandaient qu’à s’échapper. Plus il le sentait, plus ce dernier désirait l’achever. En lui, la bête inhumaine grondait, ronronnait de plaisir à l’idée d’achever ainsi la chasse. Un sourire carnassier aux lèvres, prenant son temps entre les coups, la bête montra ses crocs en signe de dominance alors que sa main droite agrippait le crâne de sa victime. Serrant sa prise sur la tête de l’autre homme, il s’apprêtait à la fracasser contre le bitume glacé lorsque qu’une paire de mains l’arrachèrent à l’océan dans lequel il n’avait pas conscience de se noyer. Atteignant la surface de sa propre conscience l’espace d’une seconde, Winn n’eut pas la force de faire face à l’ampleur de ses actes. Mais déjà l’animal en lui s’agitait sous sa peau, donnant des griffes et des crocs pour reprendre le contrôle. Les mains agrippées fermement à ses épaules s’enfoncèrent plus profondément dans sa chair alors que l’irlandais levait les yeux sur la personne le gardant à flot. « Qu’est-ce que… ? » « On doit partir, maintenant ! » Perdu dans un brouillard que lui seul était capable de voir, Winn se laissa aller entre les mains de la personne sans nom qui venait de l’arracher à sa folie meurtrière. Se laissant bercer par les battements du cœur assuré de son sauveur, messie venu l’arracher à ses propres démons, l’adolescent ne se débattit pas alors que cette paire de main l’arrachait à la noyade, le trainant dans les ruelles de Dublin et loin du brouhaha de plus en plus étouffant venant de la devanture du pub qu’ils venaient de quitter à l’instant. Il courba l’échine face à cet autre qui arriva sans mal à dompter la bête au creux de ses veines. Trop hagard que pour comprendre ce qui lui arrivait, le gamin se contentait d’avancer, plaçant un pied devant l’autre alors que la paire de mains et la personne au bout l’arrachait à cette nuit dans laquelle il avait tenté si désespérément de se noyer.


Le réveil fut brutal, comme une grande claque dans la gueule qu’il n’avait pu éviter. Grognant face à la jeune femme qui venait de renverser un verre d’eau glacé sur son visage, Winn se retint de lancer le premier commentaire cinglant lui étant venu à l’esprit. Au lieu de quoi, les prunelles malicieuses chaleureuses de son amie arrivèrent à détendre les traits de son facies tournant sa grimace en un sourire amusé. « Tu sais à quel point je déteste ce type de réveil et pourtant tu t’évertues à me réveiller comme ça. Un jour, je vais finir par t’étriper dans ton sommeil. »Le sourire amusé de la brune était moqueur, ce qui ne manqua pas d’amuser un peu plus le Leahy qui se leva, laissant tomber à ses chevilles la couverture masquant sa nudité. « Si c’est une tentative de me soudoyer  pour arrêter, tu sais que ça ne marche pas Winnie. » Grimaçant face au surnom qu’il prétendait détester, bien qu’il adorait secrètement être assez proche de personne s’autorisant pareil familiarité, le concerné reprit vite contenant en toisant la belle du regard. Cette dernière n’avait pu s’empêcher de rougir avant de détourner le regard et prétendre se concentrer sur ce qu’elle préparait. Récupérant ses affaires, enfilant son slip avant de récupérer son jean jeté sans soin de l’autre côté du salon, le lycan ne put s’empêcher de répondre sa voix descendant d’une octave pour se faire plus suave: « Pourtant, ça semble te faire de l’effet. » Un rire mélodieux s’échappa des lèvres de la brune alors que cette dernière hochait négativement la tête comme pour éteindre les rêves démesurés d’un enfant trop créatif. En quelques enjambées, cette dernière se retrouva à la hauteur de Winn avant de l’embrasser sur la joue. « Tu sais bien que ton charme légendaire ne marche pas sur moi. Puis, si tu arrêtais de squatter mon divin comme un sans-abris, peut-être que je te prendrais plus au sérieux. » Riant à la remarque de son amie, il ne pouvait décemment nié son habitude consistant à s’imposer chez elle pour ne pas être seul dans l’appartement qu’il louait plus digne du nom de boite à chaussure. Il avait beau avoir vingt-cinq ans, le Leahy était toujours incapable de faire face à la solitude lui glaçant les membres lorsque le soir venu il ne trouvait que le froid de l’absence pour venir l’aider à reposer son myocarde endoloris. C’était ainsi qu’il avait pris la mauvaise habitude de s’inviter chez les personnes étant proches de lui. Ces rares personnes capables de lui faire entendre raison lorsqu’il voyait rouge et que sa chair meurtrie par la bête à l’intérieur ne demandait qu’à libérer cette violence consumant ses veines. Voilà comment il avait pris l’habitude de faire taire la peur du manque en s’entourant, faisant barrage à la douleur et aux souvenirs trop intangibles que pour les faire disparaître à coup de griffes et de crocs. « Je sais où vont tes pensées padawan, mauvaise idée, aussi mauvaise idée que de m’avoir fait faire un marathon des six films. » Souffla la brune alors qu’elle vint toquer à plusieurs reprises contre sa tempe comme pour le ramener au présent. En silence, de la tendresse et des remerciements tacites dans les yeux, Winn hocha lentement la tête pendant qu’elle lui ébouriffait allégrement ses cheveux déjà en bataille.


Une nappe opaline de fumée s’échappa des lèvres du fossoyeur alors qu’il s’occupait de l’entretien d’une tombe que les années avaient ternie. S’affairant à redorer le blason des mausolées érigés aux alentours de la ville, Winn s’éprenait parfois du calme et de la sérénité qu’il arrivait à trouver en ces lieux. « Alors, monsieur O’Hara, ça fait du bien un décrassage de temps en temps? » Amusé par ses idioties, cette habitude qu’il avait pris de parler aux tombes pour lutter contre la quiétude des lieux, il inhala une autre bouffée de nicotine avant de poser ses yeux sur le ciel trouble qui menaçait de se répandre en torrents de regrets liquide. Récupérant ses affaires, ramassant les fleurs fanées au pied des tombes sur son passage, il s’étonna de voir une jeune femme aussi tôt dans un lieu aussi maussade que le cimetière. Une remarque au bord des lèvres, le Leahy s’apprêtait à lui vendre son sourire le plus faux et sa fausse sollicitude lorsqu’il remarqua ce qu’elle était en train de faire. Lâchant sa brosse et son seau de fleurs fanées, il s’empressa de la rejoindre d’un pas pressé, laissant son mégot s’écraser au sol par la même occasion. « Vous ne pouvez pas faire ça ! » Cria-t-il alors que l’importune se retrouvait prise sur le fait à saccager la décoration d’une tombe assez récente. La jeune femme posa son regard indifférent sur la silhouette de Winn alors que ce dernier humait pour la première fois de sa vie une odeur humaine lui faisant penser à la mélancolie. Lacérant une dernière gerbe de fleur, l’inconnue ne se gêna pas pour donner un coup de pied sur la plaque en marbre finement gravée trônant au pied de la tombe sous le regard défait du loup. Tout de sa superbe avait disparue alors qu’il observait la brune aux yeux rougis par les larmes et au regard si distant se laisser aller à sa colère. Le Leahy n’avait jamais vu la mer, la vraie. Pas l’étendue bleu dansant le long des côtes, mais cette mer qui rejette les fous prêts à se briser les os dans l’espoir d’aimer. L’océan fiévreux qui menace d’avaler les naufragés trop naïfs que pour se sauver à toutes jambes. Pourtant, dans les yeux de cette fille qui semblait autant sur le point de rire que de se retrouver en sanglots, il voyait l’azur se marier aux embruns salés. « Il ne mérite que ça s’il n’est même pas foutu de rester en vie. » Souffla-t-elle alors qu’elle renversait un autre vase dans une rage languissante qui semblait ne vouloir la quitter. Faisant un pas vers l’inconnue, Winn dû se retenir de ne pas lui lancer une remarque acerbe en l’enjoignant de quitter le cimetière. Il avait néanmoins remarqué que cette dernière faisait son deuil à sa manière. Certains venaient pleurer sur les tombes, d’autres hurlaient à la mort des heures durant. Cette dernière s’amusait seulement à saccager tout ce qui se trouvait à sa portée. Plantant ses iris d’ébène dans celles de la brune, il ne put s’empêcher de grimacer en tentant de se contenir : « Je suis plutôt merdique en interactions sociales, mais je suis sûr pour avoir travaillé ici d’aussi loin que je m’en souvienne que saccager une tombe n’est pas une manière habituelle de faire son deuil. » Le sarcasme suintait par tous les pores de la peau du brun alors que ce dernier ne pouvait s’empêcher d’afficher un sourire arrogant derrière l’irritation qu’il éprouvait pour l’inconnue. Cette dernière lança un regard presque amusé à Winn avant d’écraser du talon de sa botte une autre gerbe de fleur. Le ciel se déchira alors, des torrents d’eau se déversant sur le cimetière et les deux idiots se toisant du regard. Pareil à un chiot mouillé, les cheveux du Leahy collèrent à sa peau alors que les vêtements de ce dernier se retrouvaient imbibés d’eau. Haussant les épaules face au spectacle qu’offrait la tombe saccagé, il préféra rendre les armes face à la jeune femme et lui tourner le dos pour récupérer ses affaires avant de se diriger vers la maisonnette lui servant d’office. « Tu ne vas pas m’offrir de rester au sec ou de quoi me protéger de la pluie ? » « C’est pas mon problème. » Souffla-t-il en ouvrant le cabanon sous les yeux furibonds de la jeune femme collée à ses basques. « On t’as déjà dit que t’étais un enfoiré mal élevé ? » « Tous les jours, mais il s’agit d’un des avantages lié au fait de s’être fait abandonné par sa mère durant l’enfance. Et toi, on t’as déjà dit que tu étais une timbrée hystérique ? » Ne pu il s’empêcher de lui renvoyer au visage un sourire dégoulinant d’hypocrisie et de l’acide dans la voix avant de lui fermer la porte au nez. « Pauvre con ! » Malgré lui, Winn lâcha un éclat de rire amer alors que la belle inconnue déguerpissait du cimetière, ne manquant pas de renverser tous les pots de fleurs à sa portée sur son passage.

Wow, trop cool, t'es enfin des nôtre mon p'tit ! Alors avant de commencer le blabla un peu chiant, je vais quand même te dire ce que j'ai pensé de ta fiche : alors déjà, je trouve que Bob correspond beaucoup plus au personnage que Logan ! en suite, je suis fan de ce personnage. Je le trouve vraiment génial, et ta plume était très agréable à lire ! .

Et maintenant, parlons bien parlons peu, parlons de tout ce que tu peux faire maintenant que tu es validé. Alors déjà sache que la première chose que tu dois faire, et c'est très important, c'est de recenser ton avatar. Si tu ne le fais pas et que quelqu'un d'autre le prend, c'est toi qui devra changer. Tu peux donc faire ça ici. Ensuite, tu auras peut être envie de te trouver des potes, non ? Tu peux aller t'ouvrir un répertoire de liens, mais si jamais ce n'est pas assez, tu peux aussi te faire un scénario. N'oublie pas non plus d'aller te recenser dans les différents répertoires. Et puis si tu cherches un rp, ne cherche plus, va directement faire une demande !
Voilà, c'est tout ! N'hésite pas à venir flooder avec nous !