Ola Skrzydlewskawe pledge ourselves to the goddess
Messages : 237
Pseudo : vae solis (paula)
Avatar : emilia clarke
Crédits : outlines (ava) | uc (signa) random gif hunt (gifs)
Double compte : azilis « poil de carotte » harkwood
Image : Âge : vingt-six ans qu’elle arpente les terres de ce monde, toujours plus curieuse de tout, mais surtout du passé.
Statut civil : oiseau libre, elle vole de couche en couche, essaie de ne s’attacher à personne – ou plutôt, de se détacher de quelqu’un.
Occupation : plongée dans des vieilles pages usées par le temps, elle travaille aux archives de dublin.
Élément : c’est l’air qui l’appelle, c’est l’air qui l’anime, c’est l’air qui la gouverne. l’élément fluide, qui ne répond à rien, tout comme elle ne s’occupe que de ses instincts.
Date d'inscription : 09/02/2016
| Sujet: there was a time where you were actually happy to see me (osweska) Mar 31 Mai - 0:18 | |
| (∆∆∆) leith & ola there was a time where you were actually happy to see me few months ago ; route entre dublin & glencullenElle avait encore les cheveux trempés en sortant des vestiaires, après ce match. La nuit était déjà tombée sur Dublin et le terrain de polo. Seuls les spots originellement destinés à baigner la pelouse de lumière éclairaient le chemin de la jeune polonaise qui marchait en direction du parking, son sac sur l’épaule. Elle tenait ses boots à la main – car, comme à chaque fois, bien qu’elle ait réussi à les caser dans son sac en quittant son appartement, il lui avait été impossible de les y remettre une fois changée. Elle passe une main dans ses cheveux, retirant quelques mèches brunes de devant ses yeux, jette un regard aux alentours alors qu’elle continue d’avancer le long du sentier de sable. Elle lorgne jusqu’aux boxes, où elle avait remis sa monture à des mains expertes, qui finiraient d’en prendre soin et la ramènerait au centre où elle l’avait placé en pension. C’est avec le silence qu’elle marche, seulement brisé par le bruit de ses pas sur les graviers du sentier. Et si elle souriait légèrement, si elle pouvait donner l’impression d’être détendue – elle ne l’était absolument pas. Ce soir, c’était avec Leith qu’elle allait rentrer à Glencullen, où tous les deux vivaient. Ils se connaissaient depuis plusieurs années, désormais, et entre eux s’était développée une profonde affection. Ils s’entendaient sur tout, et Ola n’arrivait pas à se souvenir de la moindre dispute. Et pourtant, depuis cette nuit-là – depuis la nuit où elle avait vu son aura s’amplifier et s’assombrir, elle ne savait comment agir en sa présence. Elle ne s’était jamais laissé guider par la nature, se contentant de répondre aux instincts que sa Mère Lune lui transmettait une fois l’astre plein. Mais cette fois-ci, c’était différent. Uaine lui avait parlé des loups, tout comme la grande majorité des sorciers qui avait croisé sa route ; et tous avaient montré dégoût, répulsion et haine envers ces créatures que tout opposait, dont le sang était mortel. Le sang de Leith lui était mortel. Une simple morsure de sa part, et elle mourrait. Certes, ils avaient très peu de chances de se trouver dans une situation pareille. Cependant, bien qu’elle n’en sache que très peu sur les lycans, elle en savait assez pour savoir que le contrôle sur la bête qui vivait en eux pouvait être très facilement perdu, surtout lorsque la morsure était récente. Comment s’empêcher d’envisager les pires scénarios ? Toute sa vie, elle l’avait passée à la refaire avec des si, se noyant un océan d’alternatives ; et si Oliwia avait survécu, et si elles étaient mortes toutes les deux, et si elle n’avait pas été une sorcière, et si son père n’avait pas sombré dans l’alcool, et si elle n’avait pas rencontré Uaine… le champ des possibles était vaste, très vaste, et elle ne saurait dire si s’y perdre la dérangeait ou non. Parce qu’au fond, peut-être qu’elle aimait ça, tout refaire et tout imaginer autrement. Bientôt elle atteint le parking, et il lui suffit de quelques secondes pour reconnaître la voiture de son meilleur ami. Elle traverse l’espace à grandes enjambées, et orne son visage d’un sourire quand leurs regards se croisent : il était déjà là, assis contre le capot. "Hey there – sorry I’m late, it took ages for hot water to come." Elle élargit son sourire et pose son sac à ses pieds, s’étirant légèrement, encore ankylosée du match qu’ils venaient de disputer. "How long have you been waiting?" Elle détestait être en retard, et plus encore se faire attendre. Mais surtout, elle voulait s’assurer que la conversation était toujours facile entre eux – entre les deux êtres étrangers qu’ils étaient, qui se devaient de naturellement se repousser. |
|