PRÉNOM(S) : Moira, douce mélodie que ta mère a choisi. Tu aimes tant ton prénom que tu interdis à ton entourage de te trouver un quelconque surnom visant à le raccourcir; pas de Momo ni de Moy, juste Moira. Tu restes aussi très pointilleuse quant à sa prononciation, bien trop souvent écorchée par les plus maladroits. NOM : McFoy, une famille a priori ordinaire; en tout cas de ton point de vue. AGE : 18 ans. Tu te penses adulte mais tu n'es qu'une enfant; fière de tes nouvelles responsabilités, tu n'en restes pas moins qu'une âme naïve dans un monde bien trop torturé pour ta réalité. PROFESSION : Le soir et le week-end, tu es serveuse au « Bust Yer Cranium », le bar de ton parrain; tu restes cependant étudiante et passes tes journées à l'école pour étudier le soin animalier. STATUT SOCIAL : Célibataire. Car tu n'as pas tant de temps pour toi, entre tes cours et ton job, tu ne fréquentes que les élèves de ta classe et les clients du bar, souvent trop éméchés pour dévoiler leur charme. RACE : Humaine. Et pourtant, tu aurais adoré qu'un grand barbu ne défonce la porte de ta maison pour t'annoncer que tu déménageais en Ecosse, toi aussi... NATIONALITÉ : Irlandaise. Ne sont-ce pas là quelques reflets roux dans ta crinière de bronze ? ORIGINES : Scandinaves. Tu n'as apparemment rien d'une viking, mais cela n'empêche que quelques drakkars coulent le long de tes veines de par tes grands-parents maternels. FAMILLE : Les McFoy sont ta famille et pourtant tu as l'impression qu'ils sont ceux que tu connais le moins, que tout n'est que façade et qu'on t'éloigne volontairement de leurs petits secrets. A priori, rien ne pourrait les différencier de toute autre famille d'humains lambda, et tu n'as rien de spécial toi non plus; pourtant, tu te sens comme à l'écart, mourrante de solitude dans ton petit monde de tolérance. Tes parents sont boulangers et bien souvent, tu finis ton service au « Bust Yer Cranium » lorsqu'ils se préparent pour aller travailler; de quoi couper tout contact entre vous, déjà qu'il n'était pas folichon l'an dernier. Toutefois il te reste ton parrain, chez qui tu travailles depuis cette année; oh ce sont bien les premières fois que tu entends sa voix s'adresser directement à toi, car vous n'avez jamais été proches et qu'il ne reste qu'un inconnu à tes yeux, mais tu te sens plutôt bien dans ce bar, bien mieux même qu'à la maison, où tout n'est que silence et complots.

Il paraît que tu as des soleils au fond des yeux, ce rire capable d'illuminer les nuits les plus sombres, ces gestes aussi doux qu'une joue sur un oreiller; cette joie qui contamine plus sûrement qu'une mauvaise gastro. Tu es un soleil incandescent, brûlant, virevoltant sans cesse. Inconstante, inconsciente, tu joues avec tous les dangers sans même pouvoir les identifier.

 Tu travailles au « Bust Yer Cranium » sans l'accord de ta mère, qui ne voit pas d'un très bon œil que sa fille ne soit entourée d'hommes éméchés chaque soir. En revanche, c'est ton père qui t'a recommandé à Noah, car il lui voue une confiance absolue. Ton excuse pour justifier tes absences quotidiennes ? « Ne m'attendez pas pour dîner, j'ai entraînement ce soir ! » parce que oui, en plus d'être à la fois étudiante et jeune active, tu es aussi passionnée de patin à glace, et tu en fais lorsque tu as un moment à toi... c'est-à-dire assez rarement en fin de compte.

Le rose est la couleur de tes joues lorsqu'on t'accorde un compliment sincère ou déplacé; tu n'es pas vraiment timide, mais ce genre de remarque a le don de te gêner plus que de mesure. Tu n'as d'ailleurs pas la force de répondre à ces sollicitations et préfère te retirer en silence, prétextant au devoir qui t'appelle. Ce sont les risques du métier, lorsqu'on se mérite d'être une fleur aussi jolie que rafraîchissante dans un bar où la gent masculine se veut aussi saoule qu'abondante.

Tu ne quittes jamais ton pendentif, dont la breloque représente une petite croix chrétienne, toute vêtue d'argent. Plus qu'un objet religieux, il est devenu pour toi un gri-gri, un porte-bonheur, un doudou; en bref, une partie de toi dont il te serait impensable que tu puisses t'en séparer. Par réflexe, tu te surprends parfois à le serrer bien fort, jusqu'à t'en marquer la paume de la main, lorsque tu as peur ou que ton cœur bat un peu trop fort.

Tu as obtenu ton permis de conduire cette année, mais tu préfères encore mieux te balader à vélo ou même en skate-board quand le temps te semble clément. Tu as besoin de te défouler et de profiter de l'air frais de Glencullen, car rester assise sur une chaise d'école ou enfermée dans un bar imbibé de whisky pur malt a parfois le don de te rendre folle. Il n'est d'ailleurs pas rare que tu te dévoues à recueillir chez toi quelques animaux perdus ou blessés, car tu es aimante et douée avec ces petits êtres de chair et de poils.

La famille est pour toi un mot bien trop surfait, car tu n'as jamais été vraiment proche de tes parents; tu n'as ni frère, ni sœur, et tes cousins sont déjà parents à leur tour. On pourrait te croire solitaire, mais tu émanes bien trop de cette chaleur joviale pour que cette rumeur ne puisse réellement se confirmer. De quoi te faire sortir du lot McFoy, où tout semble impeccablement prévu de A à Z, de par la froideur maternelle qui vient effacer le sourire réconfortant de ton père; quand bien même lui aussi semble te cacher quelques secrets dont tu t'approches un peu plus chaque jour, sous le regard affolé de ta génitrice.

L'amour est une grande inconnue au bataillon, et tu continues d'ailleurs de croire que chaque mariage est parfait, que chaque couple lié par une alliance se voue un amour infini, sans faux pas ni dégradation. Parce qu'après tout le mariage est la matérialisation des sentiments, l'Eglise te l'a appris bien assez tôt. Un homme ne devient plus qu'un époux, un père bienveillant sans vice ni arrières-pensées; tout comme une femme ne devient qu'une épouse et une mère aimante, n'ayant d'yeux que pour son cher et tendre. C'est ainsi et pas autrement, en tout cas dans ta petite tête d'adolescente, qui n'a pas encore connu la chaleur de lèvres brûlantes de désir sur son corps nu, furibond et passionné.

Derrière ton apparence de jeune femme fragile et romantique se cache une grande amatrice de films d'action et d'aventure. Exit les Disney et Jane Austen, tu veux des explosions, de la sueur et du sang ! Il n'est d'ailleurs pas rare de te voir enfermée dans ta chambre, sirotant ton macchiato caramel à l'abris du regard plein de jugement de ta mère. Après tout, il faut bien un peu de ça pour accepter de travailler dans un milieu  aussi viril; n'est-ce pas ?

Le mensonge ne fait pas partie de ta vie, quand bien même tes parents ne cessent de te mentir, ils t'ont toujours élevée de sorte à ce que tu restes honnête en toute circonstance. Il suffira donc que l'on te pose une question pour que tu y répondes franchement, ou que tu dises clairement que ça ne regarde que toi, bien évidemment... Aussi, tu ne te gênes pas pour piquer les clients à l'aide de « votre nez est déjà tout rouge, vous êtes sûr de vouloir de cet autre verre ? », parce que oui, au fond, tu restes quand même inquiète de la santé de ces hommes auxquels tu fournis quelques tue-foies.

Tu n'as jamais été vraiment douée pour les mathématiques, c'est pourquoi tu ne quittes jamais ta mini-calculatrice, notamment lorsque tu apportes l'addition aux clients du « Bust Yer Cranium »; ce qui te vaut parfois quelques remarques moqueuses voire carrément sexistes. Cependant, il reste quelques personnes aptes à y trouver quelque chose de mignon, quelque chose d'innocent, parce que tu n'es qu'une enfant, mais que ton désir d'évoluer reste bien présent.

Tu es quelqu'un d'empathique, peut-être même trop, car tu ne peux t'empêcher de couver ton prochain, quitte à faire passer tes intérêts et ton bien-être après le sien. Tu as un désir puissant de te sentir utile, de soulager les peines et de panser les plaies, tu aurais sans doute pu finir infirmière si la cause animale ne t'avait pas touchée plus encore que celle de l'Homme. Toutefois, cela te vaut parfois quelques ennuis, car tout le monde n'a pas envie d'aller mieux; il t'es déjà arrivé d'être toi-même blessée, car bien trop naïve tu t'étais approché d'un homme ensanglanté, qui n'était en fait qu'un voyou en fuite. Tu t'en souviendras toute ta vie, ça oui, car plus qu'un moment de désillusion, ce fut un réel cauchemar qui t'arrivait cette nuit-là, au retour de ton service. Dans ton dos s'étend aujourd'hui une belle cicatrice; l'entaille fut assez profonde pour te valoir des points de suture, mais pas assez pour que l'on prévienne tes proches de ce qu'il t'était arrivé. C'était il y a quelques semaines, et tu faiblis encore parfois, lorsque l'effort se veut trop ambitieux.

Tu viens d'une famille protestante et t'adonnes bien souvent à la prière. Cependant, tu restes ouverte à toute autre culture, même cartésienne et, curieuse, tu te vois aussi fascinée par les divinités plurielles.

Personne n'a jugé bon de te mettre au courant que des créatures surnaturelles couraient les rues. Alors oui, ton père est lui-même un chasseur, mais toi Moira, tu restes persuadée qu'il ne chasse que les petites bêtes que tu te donnes tant de mal à soigner à l'école ou même chez toi. Tes parents veulent à tout prix t'éloigner des complications que pourraient engendrer sorciers et loups-garous, et ta mère s'inquiète un peu plus chaque jour de voir tes doutes s'élever au grand jour.

PSEUDO : Jiyel PRENOM : Jo AGE : 22 ans FREQUENCE DE CONNEXION : Each day, sauf si je le précise ! COMMENTAIRE, SUGGESTION ? : J'aime beaucoup le stylé épuré du forum, les  couleurs sont douces; ça change !   Oh et, j'essaierai de remplir ma fiche au plus vite, puisque je pars tout le week-end à Copenhague !   AVATAR : Bridget Satterlee GROUPE : Humains ici PERSONNAGE : Inventé, lié à un scénario

((4 years ago))

« Aaron, cesse donc ! Ce n'est qu'une enfant, elle a encore tout à apprendre. » Oui, parce que ton père se permettait de rire de choses que les enfants ne peuvent pas comprendre, car ils n'ont pas la maturité nécessaire pour saisir l'importance des événements qui s’enchaînent autour d'eux, et que tu riais de bon cœur en sa compagnie, sans vraiment savoir pourquoi. Ton père, ce héro, ce modèle que tu veux suivre à la lettre t'était arraché par Ishbel, ta propre mère, trop stricte et trop peu compréhensive. Les cheveux noués en une tresse impeccable, tu marchais aux côtés de tes parents, sur le chemin du retour de la messe du dimanche; ta mère s'emparait de ta main, te ramenant un peu plus à elle, comme pour t'éloigner littéralement de la bêtise de ton père. « Lorsqu'on sera rentrés, je veux que tu files terminer tes devoirs. » « Mais... » « On ne discute pas Moira, tu devais déjà les faire avant-hier soir ! » Silencieuse, tu jetais un œil à ton père, dont le sourire bienveillant t'enrobait de toute sa chaleur;  tu as toujours eu besoin de lui, de sa présence, car même si ta mère ne tenait qu'à t'élever correctement, tu serais probablement devenue folle en restant seule à ses côtés.

Penchée sur tes cahiers, tu t'affaires à ton rendu d'algèbre dans le bureau de papa; la porte est ouverte et tu entends les rires sonores de son ami, ton parrain. Tu ne connais pas vraiment monsieur Llywelyn, et c'est à peine s'il t'adresse un bonjour lorsqu'il vous rend visite. Il a de l'encre plein les bras et tu te questionnes : pourquoi a-t-il besoin de tout cela ? Est-ce qu'il se sent mieux ainsi ? Pourquoi n'allait-il pas bien avant ? Des questions qui n'auront sans doute jamais de réponses, car même si tu entends, tu n'écoutes pas; ta mère te tuerait d'écouter aux portes, même si celles-ci sont ouvertes... Tu fronces les sourcils, tentant tant bien que mal de trouver un moyen de te concentrer dans ce brouhaha; maman passe parfois la tête à la porte, pour garder un œil sur toi, s'assurer que tu n'es pas en train de faire autre chose. Tu n'as jamais été douée pour les mathématiques, on pourrait même plutôt bien affirmer que tu as des difficultés; alors tu tapes et tu tapes sur ta calculatrice, celle avec les petits boutons, qui ne va pas jusqu'à avoir des lettres au-dessus des chiffres. C'est beaucoup plus difficile comme ça, surtout quand personne n'est là pour t'aider, et encore plus quand tu t'aperçois que les piles sont fichues.

Maman hausse la voix et ses yeux n'ont jamais été aussi ronds, tu lui fais honte, tu le sais bien; tu n'es pas la petite fille brillante qu'elle aurait rêvé avoir. Pourtant, tu excelles en sciences naturelles, ça oui, mais à quoi bon ? Tu es médiocre dans une autre matière, et Ô ce que « médiocre » peut être insultant venant de la bouche d'Ishbel... Tu baisses les yeux et tes pommettes s'empourprent, car quand bien même les compliments te gênent, il n'y a pas vraiment de mots pour expliquer la sensation que te procurent les reproches. Tu n'irais pas jusqu'à pleurer, ça non, mais ses mots suffisent à te faire prendre les jambes à ton cou; abandonnant le bureau de papa au profit de ta chambre d'adolescente. Tu l'entends bien, ta mère s'excuse de ton manque de jugeote auprès de l'invité, mais tu sais bien qu'il s'en fiche, car tes notes n'intéressent qu'elle et personne d'autre. Il ne faut que quelques secondes avant que les pas réguliers de papa ne se fassent entendre dans les escaliers, et que le son de ses os ne vienne s'écraser contre la porte de ton sanctuaire. « Moira, ma puce... je peux entrer ? » « Oui... oui, bien sûr papa. » Il entre timidement, à ta façon, car tu tiens bien plus de lui que de ta mère; lui et toi émettez cette même chaleur émanant de votre retenue, ce qui fait de vous des êtres non pas réservés, mais simplement avenants, de bonnes personnes que quiconque se plairait à respecter sans devoir vraiment se forcer. « Ecoute, je sais que ce n'est pas facile pour toi, et tu sais quoi ? Ta mère et moi avons rompu de nombreuses fois avant que je ne la demande en mariage. C'est dans son caractère, il est difficile à cerner, mais une fois qu'on s'y fait on se rend vite compte que si elle agit de la sorte, c'est parce qu'elle nous aime. Profondément, toi et moi. » « Je sais bien que maman n'est pas une mauvaise personne... mais je n'ai pas l'impression qu'elle soit vraiment fière de moi. Je ne sais même pas si elle m'aime vraiment. » Ta lèvre inférieure tressaute, tu ne peux pas vraiment affirmer que tu as vécu une enfance des plus heureuses, car tes meilleurs souvenirs résident en quelques sourires de ton père ainsi qu'aux quelques silences de ta mère.

« Papa... tu crois que maman serait plus heureuse sans moi ? Tu crois que si je n'étais pas née elle serait plus tendre avec toi ? » Ton regard coule sur les mains de ton père, si grandes, si rassurantes. Du haut de tes quatorze ans, tu ne sais pas encore ce que tu représentes pour tes parents, tu ne sais pas encore à quel point ils seraient déchirés si jamais tu disparaissais, ni même le vide que ton absence laisserait si tu n'étais jamais venue au monde. Le regard de papa est triste, pourtant il sourit. « Je n'ai jamais vu maman plus heureuse que lorsqu'on t'a déposé dans ses bras pour la toute première fois. Tu es la prunelle de ses yeux Moira, sache-le. » Il soupire, il cherche ses mots pendant que tu le dévisages, curieuse de connaître la vérité. « Je pense que si maman est aussi exigeante avec toi, c'est parce qu'elle a peur. » « Mais... peur de quoi ? Que je me dessine sur la peau comme monsieur Llywelyn ? Oh ça n'arrivera pas, tu sais ! » Papa rit doucement, se rapprochant un peu plus de toi; il passe son bras sur tes épaules et dépose un baiser tendre sur ton front. « Je t'aime Moira. Et ne t'en fais pas pour Noah, maman avait déjà un peu de mal avec lui bien avant qu'il n'ait la peau recouverte de... dessins. Mais au fond, elle l'aime bien. »


((1 month ago))

Ton père s'est trouvé une nouvelle passion, une passion qui t'éloigne un peu plus de lui et qui -étrangement- ne te rapproches pas tant de ta mère. Tu ne comprends pas vraiment, car il sait qu'il touche à la cause que tu défends bec et ongle... Cela fait déjà quelques années que ça dure, quelque chose comme un an et demi ou deux ans, mais c'est déjà trop dur à supporter. Ton père chasse, c'est un fait, mais la façon dont il le fait t'inquiète assez, car c'est quotidien, bien trop pour ces pauvres bêtes qui ne demandent qu'à vivre tranquillement; et tu es loin de te douter qu'en vérité, ces petites bestioles n'ont absolument rien à craindre d'Aaron. « Ecoute Moira, cesse de te préoccuper de ce que je fais, tu t'inquiètes pour rien. Je te jure. » Les bras croisés, tu dévisages ton père, tu en as assez, tu veux qu'il cesse de suivre cette nouvelle bande d'originaux qui l’entraîne à tuer des animaux sans défense. « Ne me regarde pas comme ça Moy, ça ne changera rien. Et file te préparer, Noah doit s'impatienter. » « Oui ! Oui ! J'y vais ! N'empêche que c'est mal ce que tu fais papa, tu le sais ça ? Et je m'appelle Moira, pas Moy, tu devrais être au courant depuis dix-huit ans déjà. » Tu claques la porte et t'empresses de grimper sur ton vélo; les voisins pourront bien appeler cela une crise d'adolescence tardive, toi, tu sais que tu ne fais de mal à personne.

Tu as beau être en colère, la peine ne quitte jamais vraiment ton cœur; qui aurait pu croire que ton modèle aurait pu un jour emprunter le rôle de l'anti-héro de ta propre histoire ? Aaron est un homme bon, on te le répète sans cesse... il ne ferait pas de mal à une mouche, alors pourquoi ce revirement soudain ? Oh tu sens bien que ta mère s'allie à lui, et c'est bien la première fois qu'elle ne lui fait aucune remontrance d'ailleurs. Tu vis dans les secrets, on t'éloigne, on te fait signe de te taire, de te mêler de ce qui te regarde... mais tu es bien trop curieuse Moira, et ta soif de vérité n'en est que plus grandissante. Tu pédales, perdue dans tes pensées, tu pédales même jusqu'à en dépasser le bar de ton parrain -- cet inconnu que ton père chérit presque autant que toi. La façade du bâtiment ne paye pas de mine mais reste toutefois agréable à regarder malgré les relents d'alcool qui en émanent de bon matin. Le volet est à moitié clos et pourtant tu distingues une musique de jukebox parvenir jusqu'à tes oreilles; tu es attendue, car ton père t'a recommandé à Noah. Il veut que tu travailles, soit disant pour commencer à gagner ta vie, mais tu sais bien que ce job ne sera pour toi qu'une distraction visant à t'éloigner de la vérité qu'il a tant de mal à cacher.

Toujours est-il que tu restes Moira, dévouée et joviale, toujours prête à se rendre utile quoi qu'il arrive, alors tu déposes ton vélo à l'entrée et prend une grande inspiration, souriant timidement alors que tu pénètres dans l'antre de ton parrain. « Bonjour ? » Tu aperçois immédiatement une chevelure blonde, appartenant à une fille à peine plus âgée que toi. « Je suis Moira, la fille de monsieur McFoy... est-ce que monsieur Llywelyn est là ? Je devais le rencontrer aujourd'hui pour un job de serveuse. » La blonde te sourit, elle t'examine avec douceur et tu en fais de même, détaillant les fragrances délicates de son parfum, qui se détache sans grand mal de l'odeur de bière qui imbibe les meubles. Sur le moment tu n'arrives pas à saisir le pourquoi de sa présence, jusqu'à ce qu'elle ne t'apprenne qu'elle est fiancée à ton parrain, puis qu'elle ajoute malicieusement que toi aussi, on te dévisagera de la sorte, en se demandant pourquoi une fille aussi jeune et aussi fraîche ne se pavane dans un bar où rien ne pourrait l'y amener.

Puis la fille disparaît, laissant apparaître derrière elle le visage familier de Noah; tu ne sais pas vraiment par où commencer, tu te contentes de sourire doucement, de garder tes bonnes manières et d'écouter docilement. L'homme s'adresse à toi pour la première fois en quatre ans, il t'observe longuement aussi, comme si tu n'étais pas à la hauteur, le boulet refourgué par un ami proche... en tout cas c'est ce que tu penses. Tu cherches le regard rassurant de la blonde, un peu comme lorsque ta mère s'agace de ta présence, mais que ton père n'est jamais bien loin. Pourtant elle ne revient pas et tu te contentes de baisser les yeux, une fois de plus, écoutant avec concentration pour ne rien oublier. Tu commenceras le lundi suivant, en fin d'après-midi. Tu prends des notes pour être sûre de ne faire aucun oubli, tu hoches la tête et tu souris cordialement, car mine de rien le bonhomme t'intimide, juste un peu... le temps de t'habituer à ses yeux posés sur toi, ainsi qu'à sa voix qui pour une fois ne s'adresse pas seulement à ton père mais bien à toi. Tu ne peux t'empêcher de questionner du regard ses mains gantées, curieuse de savoir ce qu'il s'y cache : un tatouage raté, une verrue, un crochet ou même une hypertrophie... qui sait ? La blonde refait son apparition alors que tu te relèves pour saluer Noah. « Bien.. euhm, monsieur Llywelyn, à lundi donc. » Tu te tournes, adressant un sourire plus franc à la jeune femme. « Madame Llywelyn. » « Oh, c'est mademoiselle ! O'Leary à vrai dire... mais tu peux m'appeler Tallula. » Tu souris un peu plus fort, consciente que sa présence t'aidera sans doute à passer outre tes problèmes, parce qu'elle a cette aura rassurante, et que comme ton père, elle a su tirer le meilleur de Noah, celui-là même que tu n'as pas encore découvert.

Wow, trop cool, t'es enfin des nôtre mon p'tit ! Alors avant de commencer le blabla un peu chiant, je vais quand même te dire ce que j'ai pensé de ta fiche : Je te valide également, petite princesse j'aime bien cette petite, et j'espère que tu vas te plaire ici ! Attention à qui tu fréquentes...

Et maintenant, parlons bien parlons peu, parlons de tout ce que tu peux faire maintenant que tu es validé. Alors déjà sache que la première chose que tu dois faire, et c'est très important, c'est de recenser ton avatar. Si tu ne le fais pas et que quelqu'un d'autre le prend, c'est toi qui devra changer. Tu peux donc faire ça ici. Si tu as peur d'avoir du mal à t'intégrer sur le forum, ou si tu as encore quelques questions, le système de parrainage a été mis en place pour permettre aux nouveaux de se sentir chez eux. Tu peux trouver toutes les informations par ici et t'inscrire dans le même sujet si tu en ressens le besoin. Ensuite, tu auras peut être envie de te trouver des potes, non ? Tu peux aller t'ouvrir un répertoire de liens, mais si jamais ce n'est pas assez, tu peux aussi te faire un scénario. N'oublie pas non plus d'aller te recenser dans les différents répertoires. Et puis si tu cherches un rp, ne cherche plus, va directement faire une demande ! Pour finir, tu peux créer un journal de bord à ton personnage, pour y retracer son histoire, son évolution, etc.
Voilà, c'est tout ! N'hésite pas à venir flooder avec nous !