| Sujet: hold my hand as i'm lowered • lula Mer 17 Fév - 12:39 | |
| MAXINE & LULA hold my hand as i'm lowered Le réveil indiquait 06:00 sur son écran digital lorsqu’il se mit en route. Aussitôt, la voix enjouée du présentateur parvint aux oreilles de Max. Enjouée, car il annonçait une amélioration de la météo aujourd’hui. Tant pis si le mauvais temps revenait dès le lendemain, les habitants de Glencullen auraient droit à un peu de soleil pour une petite douzaines d’heures, ce qui était mieux que rien, surtout que l’hiver se montrait rude. Deux minutes plus tard, la louve sortait de son lit accompagnée de la chanson la plus populaire des Rolling Stones. Elle aimait beaucoup la radio locale pour de nombreuses raisons : la météo, les bulletins d’information ainsi que leurs choix musicaux, un bon mélange entre classiques et nouveautés, musiques douces et entraînantes. C’était tellement plus agréable qu’une vieille sonnerie stridente !
Déjà débordante d’énergie malgré ses cinq heures de sommeil seulement, Max passa ses vêtements réservés au running. Ce matin, elle allait courir seule, comme sa meilleure amie le lui avait annoncé par texto la veille au soir. En effet, Talia avait terminé très tard au poste et dormait donc encore. Détective acharnée et professionnelle, elle accordait beaucoup d’importance à son travail et ne rechignait jamais à dépasser ses heures si une enquête en cours le requérait. Et en ce moment, les autorités de Glencullen n’avaient pas le temps de se reposer…
Maxine profita de sa solitude en pleine forêt pour revêtir son apparence animale et ainsi, faire une partie de son sport de cette façon. La louve en elle était beaucoup plus rapide, beaucoup plus puissante. Et elle lui offrait un sentiment de liberté tellement grisant que parfois, elle avait du mal à retrouver son enveloppe humaine. Mais toute bonne chose avait une fin, et Max se considérait déjà comme extrêmement chanceuse de partager le don de sa mère. De retour à la maison, elle continua son rituel quotidien qui consistait à se doucher, s’habiller et prendre son petit-déjeuner. Il était sept heures trente lorsqu’elle quitta la maison, et monta dans son véhicule pour rejoindre le Books & Coffee.
Comme souvent, sa grand-mère l’attendait déjà à l’intérieur – elle avait le double des clefs, chose parfaitement normale en tant que propriétaire des lieux depuis des décennies – et avait fait couler deux cafés, qu’elles boiraient ensemble pendant que Max préparerait l’ouverture. Le commerce accueillait les clients à partir de huit heures, ce qui ne leur laissait que quelques minutes. Et généralement, le premier à passer la porte n’était autre que le livreur apportant les pâtisseries toutes fraîches que Max proposait avec les boissons chaudes. Des douceurs locales, bien évidemment…
Les deux heures qui suivirent passèrent très vite. Max accueillit quelques habitués, ainsi que plusieurs touristes. Heureusement que sa nouvelle employée – Lovka – était compétente : sans elle, la brunette aurait été débordée ! Elle était en train de vider la machine à verres lorsque la cloche tinta une nouvelle fois, indiquant que quelqu’un venait d’entrer. Comme à son habitude, Maxine releva la tête, un sourire chaleureux aux lèvres, ces dernières se mouvant déjà pour saluer la personne en question. « Bon… » Bonjour, oui. Mais en reconnaissant celle qui se tenait désormais en face d’elle, Max fut coupée dans son élan. Elle resta là, immobile. Etait-ce bien elle ? Son visage avait un peu changé. Evidemment, elle avait grandi, mais ses traits restaient les mêmes. Et son odeur aussi. Pourquoi ne l’avait-elle pas sentie venir ? D’habitude, la louve savait qui allait passer la porte de son café-librairie bien avant qu’il ou elle ne rentre. Peut-être était-ce parce qu’elle ne l’avait pas vue depuis… combien de temps déjà ? Trois ans, oui. Trois longues années.
« C’est bien toi. Lula. » Prononcer son prénom, ou plutôt son surnom, la sortit de sa torpeur. Sans attendre, la brunette quitta son poste derrière le bar, et la rejoignit pour la serrer dans ses bras. |
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Lula Atkinshowling at the moon
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| Sujet: Re: hold my hand as i'm lowered • lula Mar 1 Mar - 15:33 | |
| MAXINE & LULA hold my hand as i'm lowered Depuis mon arrivée chez Caleb, je n’avais envie de rien faire. Je passais mes journées à dormir ou à rester allongée dans le canapé à regarder la télé. À ne rien faire d’intéréssant… ce jour-là, c’est Caleb qui, pour la première fois m’a réveillée doucement., murmurant mon prénom à mon oreille pour que je puisse avoir un réveil doux. Il devait avoir pitié de moi, je ne sais pas… Je me suis donc réveillée, le visage neutre puis je me suis redressée dans le lit pour l’écouter me faire la morale sur le fait que je ne sortais pas et qu’il fallait que je prenne l’air… Prendre l’air ? J’en avais pas du tout envie, j’étais bien chez lui, sous ma couverture à ne rien faire à part manger et dormir. Mais je commençais un pe à le connaître et je savais qu’il n’allait pas me lâcher. Je suis donc partie déjeuner puis je me suis vêtue d’un sweat-shirt et d’un vieux jogging qu’il m’avait gentiment prêté. Je suis donc enfin sortie de chez lui, à neuf heure et demi du matin… on aurait pu faire ça l’après-midi, merde. Je me retrouvais dans la rue, encore une fois, ne sachant pas vraiment où aller. Où pouvais-je passer l’après-midi sans m’ennuyer ? Aucune idée, mais j’allais le découvrir. Je marchais les mains dans les poches dans les rues de Glencullen, la tête baissée, lorsque j’entendis une petite cloche retentir. Je relevais directement la tête pour faire face à l’une des vitrines de ce qui semblaît être une bibliothèque. Le ‘’Books & Coffee’’. Il m’avait filé un peu d’argent, j’allais pouvoir boire quelque chose. J’ai poussé la porte de la boutique puis je suis entrée, frottant mes chaussures contre le tapis pour les essuyer et ne pas salir l’endroit, mais mon regard croisa celui d’une femme qui ne m’était pas inconnue. Une femme que je n’avais pas vue depuis un bail, et qui… réapparaissait de je ne sais où. Ma tante. La seule famille qu’il me restait. Je ne pus m’empêcher de sourire en rejoignant ses bras qui étaient déjà ouverts, elle m’avait tant manqué… j’avais tellement eu besoin de son aide, dans le passé, j’attendais et espérait qu’elle réapparaisse et elle était revenue… « Tante Maxine ! », les larmes coulaient sur mes joues alors que je la serrais très fort contre moi, ma tête dans son cou. |
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