|
| how can i sleep if i don't have dreams? (azidam) | |
| Auteur | Message |
---|
Azilis Harkwoodwe hunt those who hunt us
Messages : 1222
Pseudo : vae solis (paula)
Avatar : holland roden
Crédits : hepburns (ava) ; .endlesslove (signa)
Double compte : ola skrzdlewska
Image : Âge : vingt-quatre années que le monde l'a vue naître - vingt-quatre années qu'elle vagabonde et qu'elle essaie.
Statut civil : elle sait que son coeur bat pour quelqu'un - mais pour qui, cela lui a toujours échappé.
Occupation : on la voit souvent vendre des fleurs et des plantes en pots, mais rares sont ceux qui savent que la nuit, elle sort et chasse ceux qui la chassent.
Armes de prédilection : les armes blanches ; elle ne sort pas sans un couteau à la cheville gauche, et lors de ses chasses, sans deux grandes lames dans le dos, parfois même accompagnées d'une épée à la ceinture. elle sait aussi manipuler les hormones et les parfums, comme le reste des membres de sa famille.
Date d'inscription : 10/01/2016
TO KNOW MORERelations: | Sujet: how can i sleep if i don't have dreams? (azidam) Ven 6 Mai - 22:36 | |
| (∆∆∆) adam & azilis how can i sleep if i don't have dreams? i just have nightmares
Elle en était encore arrivée là, à admirer la beauté inexistante de son plafond, les mains sur le ventre, concentrée à respirer à un rythme lent, régulier. Non pas qu’elle ait du mal à respirer convenablement, mais elle voulait simplement trouver quelque chose sur quoi focaliser son esprit, le temps qu’il se vide de tout négativité. Elle ne trouvait plus le sommeil, Azilis, pas depuis ces dernières semaines. Pas depuis qu’elle avait appris sa grossesse, et encore moins depuis qu’elle avait vu son meilleur ami tuer treize personne pour faire revenir son cousin des enfers. Elle en était heureuse, parce qu’elle-même l’aurait fait si elle en avait eu les capacités – parce qu’Adam, il fait partie de ceux pour qui le cœur de la rousse battait encore. Et Adam parti, c’était un pilier effondré, qu’elle n’avait pas supporté, le peu de temps pendant lequel il avait été parti, loin d’elle. Elle finit par lâcher un soupire, long, presque inaudible, et de tourner la tête vers sa droite pour lire l’heure sur son réveil. Presque trois heures du matin. Et toujours pas le moindre signe de Morphée, qui ne daignait plus se montrer. Elle déglutit, soupire encore une fois et pince les lèvres. C’était l’heure à laquelle elle abandonnait, toutes les nuits – ainsi que celle où son ventre commençait à crier famine. Elle balance ses jambes à travers son matelas, s’asseyant au bord du lit, les pieds sur les lames du vieux parquet. Elle tâtonne des orteils à la recherche de ses chaussons, qu’elle enfile une fois trouvés. Et elle s’appuie sur ses paumes, se redresse, enfile le sweat d’Audric par-dessus le t-shirt qu’elle avait lui avait volé et le legging qu’elle avait récupéré dans le fond de son armoire. Ses mains cachées sous les manches trop longues du vêtement, elle tourne la poignée de la vieille porte, grimaçant en l’entendant grincer. La discrétion à laquelle on l’avait entraînée lui permet de se glisser à travers la grande demeure dans un presque silence, ne réveillant aucun des membres de sa famille. Juste un vent dans les couloirs. Elle effleure les marches de l’escalier, traverse le hall pour rejoindre la salle-à-manger, et plus loin, la cuisine. Elle n’allume pas la lumière : les gestes à effectuer pour attraper un pot de cornichons dans le réfrigérateur, elle les fait avec un automatisme qui l’effraie un peu. Elle soupire quand elle se rend compte de la légèreté de la jarre, se rendant compte que bientôt, il n’y aurait plus. Et son stock de cornichons, s’il avait le malheur de s’épuiser, c’était la maison entière qui en faisait les frais. Elle l’avait déjà ouvert et attraper un premier légume quand elle a passé l’arcade qui marquait l’entrée du salon. Et puis, elle s’est rendu compte que la lumière était déjà allumée. Elle plisse les sourcils, tourne la tête vers le sofa, et sent ses épaules s’abaisser. Adam. Un tel soulagement, de le voir confortablement installé dans un canapé, comme s’il n’avait pas été mort pendant plusieurs longs jours – comme si Azilis n’avait pas eu à faire son deuil, avant de le voir revenir. « Salut, toi. » Elle annihile la distance entre elle et son cousin, s’installant tout à côté de lui, mais pas trop, de peur que son contact provoque quelque chose. Quoi, elle ne savait pas. Mais l’interaction sociale avec les ressuscités n’était pas encore un de ses domaines de prédilection. Alors elle faisait attention, s’attendant toujours à une réaction, quelle qu’elle soit. Elle se cale dans le sofa, les jambes étendues sur la table basse. Et puis, elle tourna la tête vers lui, lui sourit, et lui tend le pot de verre qu’elle tient dans sa main, son premier cucurbitacée craquant entre ses dents. « Cornichon ? » |
| | | Adam Harkwoodformer resident of hell
Messages : 474
Pseudo : Summer Child, Co
Avatar : Dylan O'Brien
Crédits : bigbadwolf (avatar), Yourdesigndiary(gif),
Double compte : je soigne ma schizophrénie
Image : Âge : 23 ans qu'il vit dans ce monde et que ce poids accable ses épaules
Statut civil : plus vraiment célibataire, mais le cœur déjà volé par des yeux noirs
Occupation : étudiant en médecine, spécialisé dans les drogues, il suit le parcours classique des membres de sa famille. Il pourra sans doute tenir un laboratoire pharmaceutique dans une dizaine d'années.
Armes de prédilection : couteaux de lancer sont ses armes préférées
Date d'inscription : 24/07/2015
TO KNOW MORERelations: | Sujet: Re: how can i sleep if i don't have dreams? (azidam) Sam 7 Mai - 11:50 | |
|
how can i sleep if i don't have dreams? ft. Azilis HarkwoodIl se réveille le cœur battant à toute allure, un sentiment d’angoisse courant dans tout son corps et déjà le souvenir de ses rêves qui s’efface. Adam ne se rappelle jamais de ses cauchemars, mais quelque chose lui dit que ce n’est pas plus mal. Son palpitant lui fait mal, de plus en plus dernièrement, il porte la main à sa poitrine et grimace. Un coup d’œil à son réveil l’informe qu’il n’est pas l’heure de se lever, mais le jeune homme le fait quand même. Il ne supporte plus sa chambre. Ni le noir. Ni la sensation qu’on l’étrangle chaque fois qu’il se réveille. Il n’a pas besoin de la lumière de son portable pour descendre l’escalier de cette maison qu’il connaît par cœur, mais enclenche l’option lampe de poche tout de même. Depuis son retour, Adam a peur des monstres qui se cachent dans les ténèbres, lui le chasseur entraîné à les tuer. Il allume la lumière de la cuisine, ouvre l’immense frigo et cherche s’il ne reste pas quelque chose qui traîne. Ne trouvant pas satisfaction, il se rabat sur le paquet de biscuits qu’il ouvre sans regret et qu’il va manger dans le salon. Eclairé par la lampe ouvragée posée à côté du canapé, il mâche lentement ses gâteaux, les yeux fixés sur la cheminée qu’il ne regarde pas. Perdu dans le vide. Ça lui arrive trop souvent, maintenant, de rester ainsi. Immobile comme une poupée de porcelaine qu’on pose sur le haut d’une bibliothèque et qui prend la poussière. Il sursaute quand il sent le canapé s’alourdir, et le soulagement le prend lorsqu’il s’aperçoit que ce n’est qu’Azilis. Après la surprise, il se détend rapidement. Sa cousine tient un bocal de cornichons presque vide et il fronce les sourcils. Dans un hamburger, pourquoi pas, mais là sans rien, c’est pas son truc du tout. Il refuse en lui lançant un « Toi-même » taquin, puis lui montre ses biscuits : « Tu sais bien que je suis plus sucré, moi. Et tu le dis pas, c’est notre secret. » Il lui sourit, lui lance un clin d’œil, et inspire son parfum de fleurs fraîches quand elle se rapproche de lui. Azilis a toujours senti bon, depuis qu’ils sont tout petits, et Adam a toujours été apaisé par cette odeur rassurante. Il passe un bras autour de ses épaules en soupirant, et de l’autre main attrape un nouveau gâteau pour le fourrer dans sa bouche et le mâcher dans aucune grâce. C’est ça qui lui ressemble, c’est ça qui soulage les gens autour de lui. Il le sait, alors il accentue un peu quand il n’est pas tout seul. Il ne veut pas qu’on s’inquiète pour lui. Adam, ce qu’il aimerait, c’est oublier. Mais avec Azilis, c’est différent. Elle était là. Elle l’a vu revenir. Elle aussi a les images des treize personnes autour de lui, et de lui avec leur sang partout sur son corps. C'était avec elle qu'il avait remis les pieds pour la première fois depuis des jours dans la demeure familiale, après avoir s'être débattu avec son propre instinct pour quitter Cilian. C'était elle qui avait répondu aux questions auxquelles lui ne trouvait pas de réponse. Elle l'avait aidé à se forger un alibi face à ses propres parents, à leur famille si méfiante. Il peut jouer, Adam, mais ça ne prend pas devant sa cousine, sa meilleure amie, sa fiancée d’enfance. « Toi aussi, tu fais des cauchemars ? » Dans ces quelques mots qu’il lance d’un ton banal, il y a l’inquiétude qu’il cherche à rassurer. Il aimerait que ses rêves soient comme ceux de tous les autres, mais au fond de lui il sait très bien que ce n’est pas le cas. AVENGEDINCHAINS
|
| | | Azilis Harkwoodwe hunt those who hunt us
Messages : 1222
Pseudo : vae solis (paula)
Avatar : holland roden
Crédits : hepburns (ava) ; .endlesslove (signa)
Double compte : ola skrzdlewska
Image : Âge : vingt-quatre années que le monde l'a vue naître - vingt-quatre années qu'elle vagabonde et qu'elle essaie.
Statut civil : elle sait que son coeur bat pour quelqu'un - mais pour qui, cela lui a toujours échappé.
Occupation : on la voit souvent vendre des fleurs et des plantes en pots, mais rares sont ceux qui savent que la nuit, elle sort et chasse ceux qui la chassent.
Armes de prédilection : les armes blanches ; elle ne sort pas sans un couteau à la cheville gauche, et lors de ses chasses, sans deux grandes lames dans le dos, parfois même accompagnées d'une épée à la ceinture. elle sait aussi manipuler les hormones et les parfums, comme le reste des membres de sa famille.
Date d'inscription : 10/01/2016
TO KNOW MORERelations: | Sujet: Re: how can i sleep if i don't have dreams? (azidam) Dim 8 Mai - 23:48 | |
| (∆∆∆) adam & azilis how can i sleep if i don't have dreams? i just have nightmares
Un sourire se glisse sur les lèvres d’Azilis, abîmées par les morsures qu’elle y donne souvent ce derniers-temps, lorsqu’Adam lui lance une pique. Une pique. Avec cette voix qu’elle avait cru ne plus jamais pouvoir entendre. Elle sourit plus qu’elle ne l’aurait fait auparavant, parce que cette fois, elle n’est pas seulement amusée, elle est heureuse. Heureuse qu’il soit là. Malgré tout ce que cela voulait dire. Elle ne faisait pas vraiment attention à ses traits plus tirés qu’à l’accoutumée. Volontairement, peut-être. Parce que peut-être qu’elle ne voulait tout simplement pas penser au fait que les choses ne seraient plus jamais pareilles. Elle baisse les yeux vers les biscuits qu’il lui montre, laisse échapper un rire presque silencieux avant de planter ses yeux dans ceux du brun. « Croix de bois, croix de fer. » Elle fait le signe sur sa poitrine, plus par automatisme que par réelle volonté. Et puis, elle tire un biscuit du paquet, le fourre dans sa bouche, et rive les yeux droit devant elle pour qu’Adam ne puisse pas y lire la malice qui l’avait submergée. Elle avait toujours été comme ça, quand il était là. Espiègle, taquine. C’était ce qu’il lui inspirait : les bêtises de leur enfance, les coups qu’ils avaient monté contre les plus vieux – et même contre Alaric, Aaron et Meredith, à quelques reprises. Elle grimace, alors que le goût des aliments se mélangent et agresse ses papilles, et secoue son index dans un geste réprobateur, adressé à elle ne sait pas trop qui. « Vinaigre et gingembre : très mauvaise idée. » Elle avale tout de même le reste du gâteau, et dresse la jarre en face de ses yeux, se désolant du peu de cornichons qu’il y restaient. « Le pire, c’est que j’déteste ça. » Elle le laisse faire alors qu’il passe un bras autour de ses épaules, et elle cale sa tête dans le creux de son épaule, comme elle l’avait toujours fait. Une habitude qui lui semblait à la fois anodine et lointaine – probablement parce qu’elle avait commencé à se faire à l’idée qu’elle n’aurait plus l’occasion d’être aussi proche de lui. Et tous les deux mâchent, font croquer leurs aliments sous leurs dents, en silence. Le silence. Là où les démons se faisaient les plus audibles. Elle n’a plus rien sur quoi se concentrer, la rousse, alors son esprit se remet à divaguer. Elle ne laisse pas l’angoisse familière la gagner, cependant, la seule présence d’Adam réussissant à l’apaiser suffisamment pour que seules les images surviennent. Elle vient de piocher un nouveau cornichon quand il reprend la parole. Elle fronce les sourcils, tiquant sur son toi aussi. Elle se redresse, rendant leur étreinte plus lâche, et scrute le visage de son cousin. Et puis, elle décide de ne pas insister ; aisé pour elle de comprendre pourquoi le sommeil du brun pouvait être agité. Alors elle reprend sa place contre lui, croque dans le cornichon qui avait reposé entre son pouce et son index pendant le temps qu’avait duré cette observation. « J’arrive pas à fermer l’œil. Et puis j’ai faim, tout le temps, à cause d’… » Elle s’arrête, son cerveau tournant soudain à tout allure. Elle allait dire à cause d’eux, sans penser qu’il n’aurait aucune idée de ceux à qui le pronom renverrait. Parce qu’il ne savait pas. Il était déjà parti quand elle l’avait appris. Et il venait à peine de rentrer de chez Cilian, endroit où il avait passé quelques jours après son miraculeux retour à la vie. « Mon Dieu, Adam. » Elle n’avait eu strictement aucune occasion de lui dire, focalisée sur son bien-être et l’excuse qu’ils avaient dû trouver pour justifier une absence si longue. Elle avait tant voulu lui dire, et maintenant qu’il était là, elle n’y pensait plus. Cette simple pensée la fit sourire. Elle ne comprenait pas comment cela avait pu arriver. Elle passe une main dans ses cheveux, se défait de son étreinte, s’assoit en tailleur sur le canapé – mais dans l’autre sens, pour lui faire face. Elle pose même son pot de cornichons entre ses jambes pour pouvoir jouer avec ses doigts. Pourquoi était-ce si compliqué ? Elle l’avait dit à toute sa famille à table, à Astrée quand elle était revenue, quelques jours plus tôt – elle l’avait dit à Thaddeus lui-même. Alors le dire à Adam, ça n’était pas censé être une telle épreuve. Elle prend une grande bouffée d’air, la relâche en un court et sec soupir, et ferme les yeux. . « J’vais être maman. » Elle ne s’y faisait pas. Du tout. Mais c’était pourtant la fatalité à laquelle elle se devait de faire face. Elle rouvre les yeux, pince les lèvres en attendant une réaction. Qui ne vient pas. Elle relâche ses épaules, jette un regard à sa droite, puis vers le pot entre ses jambes. Et attrape un nouveau légume. « D’où les cornichons. » |
| | | Adam Harkwoodformer resident of hell
Messages : 474
Pseudo : Summer Child, Co
Avatar : Dylan O'Brien
Crédits : bigbadwolf (avatar), Yourdesigndiary(gif),
Double compte : je soigne ma schizophrénie
Image : Âge : 23 ans qu'il vit dans ce monde et que ce poids accable ses épaules
Statut civil : plus vraiment célibataire, mais le cœur déjà volé par des yeux noirs
Occupation : étudiant en médecine, spécialisé dans les drogues, il suit le parcours classique des membres de sa famille. Il pourra sans doute tenir un laboratoire pharmaceutique dans une dizaine d'années.
Armes de prédilection : couteaux de lancer sont ses armes préférées
Date d'inscription : 24/07/2015
TO KNOW MORERelations: | Sujet: Re: how can i sleep if i don't have dreams? (azidam) Mar 31 Mai - 8:57 | |
|
how can i sleep if i don't have dreams? ft. Azilis HarkwoodAdam rigole et se fiche gentiment de la poire de sa cousine lorsqu’elle tire une sale tête. Ca paraît presque normal, et ça lui rend le cœur léger. Elle fait l’idiote, parce qu’elle est comme ça, joueuse. Adam l’a toujours adorée pour ça. Il suit son regard désolé qu’elle adresse à sa fameuse jarre. « Le pire, c’est que j’déteste ça. » Adam hausse les épaules. « T’as qu’à pas en manger. Je sais pas quel foutoir ça doit être dans ta tête pour avaler des trucs que t’aimes pas. Tu m’as déjà vu manger de l’artichaut ? Même complètement sénile, jamais je mangerai ça. Jamais. Vous les femmes… » Il fait semblant d’être désespéré mais c’est un jeu entre eux. Puis il la prend contre lui et il partage un morceau de silence ensemble. Aussi bruyants qu’ils pouvaient être, les deux cousins savaient être calmes. Elle va reprendre un cornichon et Adam soupire, fort, pour dire toute sa fausse exaspération. « J’arrive pas à fermer l’œil. Et puis j’ai faim, tout le temps, à cause d’… » Le jeune homme fronce des sourcils alors qu’elle s’interrompt au beau milieu de sa phrase. Que disait-elle, au juste ? Il l’encourage à parler du regard, et puis elle se retourne vers lui, franchement. « Mon Dieu, Adam. » Il s’inquiète d’un seul coup le cousin, alors qui voit la rouquine s’installer comme pour lui annoncer un événement d’importance. Il a trop souffert ces derniers temps pour accuser une mauvaise nouvelle, et aussitôt est angoissé. Il a peur quand elle ouvre la bouche, glacé par l’effroi il n’ose cependant pas l’interrompre. Et puis quand elle ne veut pas lui dire, il n’en peut plus « Azilis, bordel dis quelque chose ! » L’anxiété tord sa voix, il le sait. « J’vais être maman. » Pour dire, il ne s’attendait pas à ça. Il s’attendait à une catastrophe. Quelque chose qu’il avait manqué pendant sa longue absence et qu’il fallait le mettre au courant au risque qu’il l’apprenne lui-même, plus douloureusement. Mais ça… Adam mit un petit moment à réagir, puis il se rendit compte qu’on parlait d’enfants. « D’où les cornichons. – C’est vrai ? Tu me dis pas de conneries là ? » Des enfants. Dans tout le merdier qu’étaient devenues leurs vies, l’optique d’avoir des enfants était miraculeuse pour Adam. Il attrapa sa cousine et faisant fi du pot de cornichons, la serra contre lui avec une force à la mesure de son bonheur. « Azi c’est génial !! » Il avait trois tonnes de questions, des plus dangereuses aux plus banales, et il choisit de ne poser que ces dernières. Parce qu’il avait besoin de légèreté, et qu’importe si le père était un salaud : il irait lui faire la peau plus tard. Il attrapa Azilis par les épaules pour la noyer aussitôt du flux de ses paroles « T’en as combien ? Fille, garçon, les deux ? T’as des noms ? Faudra qu’on commence à leur faire une garde-robe. » Ces bébés, ça lui donne une distraction et c’est exactement ce dont il a besoin. AVENGEDINCHAINS
|
| | | Azilis Harkwoodwe hunt those who hunt us
Messages : 1222
Pseudo : vae solis (paula)
Avatar : holland roden
Crédits : hepburns (ava) ; .endlesslove (signa)
Double compte : ola skrzdlewska
Image : Âge : vingt-quatre années que le monde l'a vue naître - vingt-quatre années qu'elle vagabonde et qu'elle essaie.
Statut civil : elle sait que son coeur bat pour quelqu'un - mais pour qui, cela lui a toujours échappé.
Occupation : on la voit souvent vendre des fleurs et des plantes en pots, mais rares sont ceux qui savent que la nuit, elle sort et chasse ceux qui la chassent.
Armes de prédilection : les armes blanches ; elle ne sort pas sans un couteau à la cheville gauche, et lors de ses chasses, sans deux grandes lames dans le dos, parfois même accompagnées d'une épée à la ceinture. elle sait aussi manipuler les hormones et les parfums, comme le reste des membres de sa famille.
Date d'inscription : 10/01/2016
TO KNOW MORERelations: | Sujet: Re: how can i sleep if i don't have dreams? (azidam) Ven 17 Juin - 18:01 | |
| (∆∆∆) adam & azilis how can i sleep if i don't have dreams? i just have nightmares
>« C’est vrai ? Tu me dis pas de conneries là ? » Elle lève les yeux au ciel à la question d’Adam, ne comprenant pas comment il pouvait penser une seule seconde à la poser. « Si, si, c’est des conneries. » Elle avait dit ça avec un air faussement détaché, la voix un peu plus posée que quelques secondes auparavant – mais très vite, elle reprend ses traits angoissés et son ton hésitant. « Evidement que c’est pas des conneries, jamais je blaguerais sur un sujet pareil. » Elle n’a pas le temps de débarrasser son regard de la mèche rousse qui l’embarrassait que son cousin l’avait déjà attirée tout contre elle. « Azi c’est génial !! » « Adam ! Les cornichons ! » Coincés entre ses deux jambes, elle avait eu peur que le peu qu’il en restait se retrouve étalé sur le sofa ou sur la moquette du salon. Elle s’empare du pot d’un geste rapide, l’a toujours dans les mains quand elle passe ses bras autour du corps du brun. Elle ne savait pas trop quoi répondre, Azilis, parce qu’elle était troublée par l’adjectif qu’il avait utilisé. Génial. Il avait été le seul à ne pas la dévisager, à lui demander immédiatement le nom du ‘responsable’ (comme elle se doutait qu’ils l’appellaient, tous, quand elle n’était pas là pour l’entendre), à ne pas paniquer et surtout, à ne pas l’accabler de reproches. Il avait été le seul à se réjouir, et ce, probablement parce qu’il savait qu’elle avait toujours rêvé d’être maman. Pas tout de suite, pas toute seule, mais tout de même. Peut-être était-il, en fin de compte, le seul à se rendre compte de la dose de bonheur que sa future maternité allait lui apporter, sans se soucier des conditions dans lesquels elle allait élever ses enfants. Un sourire se dessine tout de suite après sa suite de questions, toutes plus adorables les unes que les autres. Elle n’avait pas le droit à ce que le reste des Harkwood lui avait réservé quand elle l’avait annoncé, à table. Qui est le père ? Tu comptes rester ici ? Comment tu vas faire, pour élever un enfant avec un salaire de fleuriste ? Non, rien de tout ça n’avait franchi les lèvres d’Adam – parce qu’encore une fois, Adam comprenait. Ses mains sur ses épaules la rassuraient ; son enthousiasme la comblait. « Il est encore trop tôt pour savoir leur sexe, mais ils sont deux. » C’était probablement la nouvelle qui l’avait le plus frappée. Non seulement allait-elle donner naissance au fruit de la relation la plus ambigüe qu’elle n’avait jamais entretenue, mais en plus fallait-il qu’ils soient deux pour lui rappeler ce quil avait été et ce qu’elle avait perdu. Elle s’y ferait, elle n’en avait aucun doute. Elle n’avait pas le choix, de toute façon. Mais elle n’arrivait pas à ne pas se demander comment elle ferait, pour les regarder sans penser à avant, quand tout allait bien – quand tout était bien. « Je comptais aller ressortir les vieux arbres généalogiques pour trouver l’inspiration, histoire de rester traditionnelle. » Elle avait failli trop en dire. Elle avait failli dire peu importe qu’aucun des Harkwood ne les accepterait au sein de leur si noble famille, leurs noms respecteront la tradition quand même. Elle avait failli avouer à Adam qu’ils n’étaient en rien les descendants que les leurs espéraient voir venir au monde. Que jamais ils ne seraient de vrais Harkwood parce que jamais ils ne seraient vu comme tels. « Tu pourras venir avec moi dans le grenier, d’ailleurs ? J’suis déjà beaucoup trop grosse pour monter toute seule. » |
| | | Adam Harkwoodformer resident of hell
Messages : 474
Pseudo : Summer Child, Co
Avatar : Dylan O'Brien
Crédits : bigbadwolf (avatar), Yourdesigndiary(gif),
Double compte : je soigne ma schizophrénie
Image : Âge : 23 ans qu'il vit dans ce monde et que ce poids accable ses épaules
Statut civil : plus vraiment célibataire, mais le cœur déjà volé par des yeux noirs
Occupation : étudiant en médecine, spécialisé dans les drogues, il suit le parcours classique des membres de sa famille. Il pourra sans doute tenir un laboratoire pharmaceutique dans une dizaine d'années.
Armes de prédilection : couteaux de lancer sont ses armes préférées
Date d'inscription : 24/07/2015
TO KNOW MORERelations: | Sujet: Re: how can i sleep if i don't have dreams? (azidam) Mar 28 Juin - 14:43 | |
|
how can i sleep if i don't have dreams? ft. Azilis HarkwoodContent pour sa cousine, Adam l’était réellement. Vraiment, dès qu’il commença à la cuisiner avec enthousiasme, il vit le visage d’Azilis avait repris quelques couleurs, et qu’un sourire était venu l’éclairer. Tant mieux, Adam avait besoin de se vider la tête, de penser à autre chose, de se réjouir, de vivre et d’en être heureux. Quand elle lui annonça qu’ils étaient deux à assiéger son ventre, Adam ouvrit grand les yeux et regarda en deux fois la place-forte en question. Il se demanda comment il n’avait pas vu avant les rondeurs de sa cousine, comment il avait pu passer à côté de ça. C’était pourtant visible comme le nez au milieu de la figure… Il avait tellement eu les pensées en vrac ces derniers temps… Raison de plus pour ne pas y penser et pour simplement discuter avec Azilis, comme ça, comme s’ils n’étaient pas des chasseurs depuis des générations, comme si Adam ne revenait pas du royaume de la Mort, comme si une menace ne planait pas sur la ville. Comme deux personnes totalement normales. Bien qu’il avait envie de savoir ce que la fleuriste avait fait du père, il ne posa pas la question. Parfois, lorsque la maladresse ne prenait pas le dessus, Adam savait être délicat et respecter les secrets des autres. Elle le lui dirait si elle avait envie, parce qu’elle savait que le jeune homme serait toujours là pour l’épauler, quoiqu’il arrive. « Je comptais aller ressortir les vieux arbres généalogiques pour trouver l’inspiration, histoire de rester traditionnelle. » Adam assentit, et, rieur, lança : « Je peux déjà deviner la première lettre… » Les prénoms des Harkwood commençaient tous par la lettre A. C’était une tradition qui remontait à des siècles, et que, pour une raison bizarre, tout le monde respectait. Chez les chasseurs, les coutumes prennent vite des allures sacrées, sans que personne trop ne sache comment, et celle-ci faisait partie des plus légères, presque drôle. Le prénom même d’Adam revenait régulièrement toutes les deux générations, le dernier à le porter était leur grand-père. « Tu pourras venir avec moi dans le grenier, d’ailleurs ? J’suis déjà beaucoup trop grosse pour monter toute seule. – Bien sûr, » répondit Adam en souriant. Sa main alla délicatement retirer une mèche rousse de ses yeux, celle-là même qui s’obstinait lui boucher la vue depuis des années. Dans con cœur, Adam était heureux qu’elle s’en remette à lui pour quelque chose d’aussi intime que le choix des prénoms de ses enfants. Il ne savait pas trop ce qui allait leur arriver, d’ailleurs, allait-elle les élever ici, dans la maison familiale ? Elle n’allait pas pouvoir subvenir à leurs besoins, pas toute seule, pas comme ça… Elle n’avait plus qu’Aaron et Meredith, ses propres parents étant morts, et au vu de la rigidité de sa mère, des enfants bâtards risquaient de mal passer. Aaron encore pouvait fermer les yeux, mais les décisions de la cheffe de famille étaient implacables. La main d’Adam trouva celle de sa cousine et la serra. Un geste simple, pour lui dire qu’il était là. « Si tu veux même, on peut y aller de suite. Je préfère pas retourner au lit, et si t’as pas encore sommeil… » Il n’avait pas envie d’aller affronter les démons qui dansaient sous ses paupières chaque fois qu’il les refermait. AVENGEDINCHAINS
|
| | | | Sujet: Re: how can i sleep if i don't have dreams? (azidam) | |
| |
| | | | how can i sleep if i don't have dreams? (azidam) | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |