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Elrich Marbh & Augustus O'Callaghan



 
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Astrée Harkwood
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Astrée Harkwood
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Âge : Vingt année qui glisse sur le fil du temps.
Statut civil : Tu vises et le touche en plein cœur, c'est pas l'amour, c'est la mort.
Armes de prédilection : Un médaillon inlassablement autour de cou qui se change en une chaîne d'acier tranchant. Sans oublier tes précieux desert eagle dont les balles sont empoisonnées.
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MessageSujet: You know I know   You know I know EmptyLun 7 Mar - 0:09


Ezechiel & Astrée
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Tu arraches les souvenirs et enfermes les morceaux de vie dans une vulgaire valise. Tu scelles ton destin, persuadée qu'il n'y a pour toi pas d'autre fin possible. Quelques vêtements qui s'entasse au milieu des bouts de ton existence, tout ce qui a un jour compté, tout ce à quoi tu pourras te raccrocher lorsque la morsure t'emportera loin de la vie que tu mènes. Tu ne réfléchis pas, tu ne penses pas, la décision a été prise, le pacte a été scellé, consentement mutuelle d'une alliance dangereuse et tentatrice. Tu enfermes dans ton sac ce qu'il restera de ton existence lorsque la malédiction s’abattra sur toi. A force d'être l'ombre du fantôme d'Ariana, tu t'es persuadée d'être destinée à la même fin. Hantée par l'idée d'une mort imminente, tu as été poussée dans tes retranchements, tu as trahi tout ce en quoi tu as toujours cru, reniée la cause pour laquelle Ariana est tombée, pour un souffle de vie. Tu repousses tes pensées. Tu trembles, fébriles. Tes doigts ferment le sac avant de venir se saisir de tes tempes endolories et palpitantes de douleur. Tu fermes les yeux, essayant de stabilisé ta respiration et les battement furieux de ton cœur qui frappe violemment contre ta poitrine. Troublée, bouleversée, tu inspire l'air, profondément, calmement, pour donner l'illusion d'une sérénité à laquelle tu ne crois plus. Tu te saisis du sac et t'extirpe de ta chambre. Tu te glisses dans le couloir de la demeure familiale, telle une ombre, un fantôme dont nul ne peut suspecter la présence. Tu te glisses jusqu'à l'extérieur et balance le sac sur le siège passager. Tu tournes la clé, faisant ronronner le moteur. La vitesse, la route file sans que tu ne t'en soucie. Tu as rendez-vous avec un destin incertain, attirée par un danger inévitable, balancée dans les bras d'une créature que tu devrais exécré mais que tu désires dans les profondeurs de ton âme perturbée. Il et le danger avec lequel tu flirtes. Il est la bête, sauvage et détestable qui t'arrache un frisson lorsque tes songes l’intercalent dans des rêves interdits. Penser à lui est une punition douloureuse, bercée par les contradictions qu'il continue de représenter. t te voilà en bas de chez lui. Tu coupes le contacte. Les mains sur le volant, tu scrutes la porte d'entrée sans pour autant bouger. Tu te jettes dans la gueule du loup avec tant d'ardeur, tant d’insouciance, tu sais pourtant que le monstre n'est jamais bien loin, ronronnant dans le plus profond de ses entrailles, assoiffée de sang et de chair humaine, créature monstrueuse et sanguinaire. Et pourtant l'homme n'en est que plus désirable. Irréversiblement attirée par lui. Compulsivement repoussée par sa véritable nature. C'est un combat intérieur perpétuel. Ton pacte. Ton choix. Ta propre chute, parfaitement orchestrée alors que l'ennemi devient un allié. Tu t'empare du sac et t'extirpe de la voiture, bravant la pluie pour te pointer à sa fenêtre, craignant de passer par la porte d'entrée et de croiser les autres habitants des lieux. Ton poing tambourine violemment contre la vitre jusqu'à ce qu'il ne l'ouvre. Tu te glisse à l'intérieur. Tu balances le sac à ses pieds avant de te défaire de ta veste et de rejeté ta chevelure sombre et trempée en arrière. Tu t'es jetée dans la gueule du loup sans prendre les armes. Tu n'as que ton médaillon fétiche s'il venait à se retourner contre toi. Ton regard s'ancre dans le sien, ton cœur loupe un battement alors que son regard t'arrache un frisson délicieux qui remonte ton échine. J'ai pensé qu'il valait mieux prévoir quelques affaires... Sur le ton d'une conversation banale. Les mots s'échappent avec désinvolture, alors que tu rêves de dévorer la distance qui vous sépare, de plaquer tes lèvres contre sa peau, de l'empoisonné de tes baiser rougeâtre. Le blesser et le chérir dans un même temps. Tu pinces les lèvres pour t'extraire de ces pensées.

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Rhys Landgraf
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Rhys Landgraf
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Âge : Vingt-sept année se sont écoulés. Vingt-sept printemps, été, automne et hiver.
Statut civil : Célibataire, effrayé par le bonheur, bien que tu sois ce que l'on peut appeler un petit ourson.
Occupation : Tu travailles la nuit, jonglant avec les bouteilles en verre remplis de liquide, écoutant les mésaventures d’autrui, jouant ce rôle qu'on te confie, celui de gardien des tourments, celui à qui on raconte ses problèmes. Il t'arrive aussi de donner des cours de piano ou même d'en jouer dans des bars ou même dans des soirées.
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MessageSujet: Re: You know I know   You know I know EmptyMar 8 Mar - 13:15


Ezekiel & Astrée
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La nuit avait été longue. Tu l’avais passé assis sur le toit de la bâtisse où tu logeais, celle du bêta qui t’hébergeait et que tu avais fini par apprécier. Ta méfiance des loups est sûrement un inconvénient, puisque tu te méfies de ta propre espèce, mais après en avoir vu les côtés les plus sombres, il est difficile de garder espoir. Tes yeux fixant avec insistance le ciel assombri de la nuit, les étoiles camouflées par la lumière émise par les lampadaires de la rue. Pensif, tu étais comme dans un autre monde, ta main effectuant quelques mouvements, faisant danser ton fin crayon de papier sur ta feuille blanche, tu reproduisais ce que ton regard capturait. Exactement comme un appareil photo. Dessiner, c’est bien plus qu’un passe-temps à tes yeux, s’est tout un monde, celui de l’Art, celui que ton humaine t’avait fait découvrir avant de finir sous les griffes de ton frère. Incapable de trouver le sommeil, Morphé se jouait littéralement de toi, il avait décidé qu’aujourd’hui, tu n’allais pas fermer l’œil, que tu allais rester là, assis à réfléchir, dessiner. Tu pourrais aller chasser, ou trouver quelqu’un avec qui allait passer un peu de temps, au lieu de ça tu étais resté assis. Absorbé par tes pensées profondes, au final tu n’avais même pas remarqué que la nuit s’était éclipsé pour laisser place au jour, bien que le soleil ne soit.
C’est uniquement aux premières gouttes d’eau, qui était venue s’abattre sur ta peau et sur ton morceau de papier, que tu avais fini par quitter ton perchoir. Bien plus inquiet pour la santé de ton dessin, que pour la tienne. Il faut dire, tu avais beau imaginer comment aurait été ta vie si tu avais été né dans une famille d’humain, être un loup-garou, possèdent ses avantages. La guérison rapide, les maladies incapables de t’atteindre, le corps avec une température constamment élevée, ça avait du bon, mine de rien. Enfin, il fallait bien que tu rentres de toute manière, les voisins allaient finir par croire que tu étais cinglé, enfin, s’ils ne le pensaient pas déjà. Ta feuille à l’abri, tu avais fini par t’étirer, faisant craquer une grande partie de ton corps, étant resté dans la même position toute la soirée, le détendre ne pouvait que te procurer un plus grand bien. Caleb n’allait pas tarder à partir travailler comme à son habitude, tu allais donc être le seul occupant de la maison avec Lula et Lys, une journée tranquille en perspective, n’ayant pas fermé l’œil de la soirée, tu allais probablement essayer de dormir la journée. Ce n’est pas bon pour ton rythme, blablabla, tu l’avais déjà entendu de nombreuses fois de la bouche de Caleb, qui essayait tant bien que mal de t’apprendre les manières humaines. Mais si tu n’arrivais pas à dormir tu n’y pouvais rien. D’ailleurs tu n’utilisais que très peu la chambre qu’il te prêtait, la plupart du temps tu dormais dans celle de Lys, d’une étrange manière, l’odeur et la présence de ce petit bonhomme t’apaisait, peut-être parce qu’il était humain. Tu n’en connaissais pas trop la raison, mais tu ne cherchais pas à la connaître non plus. Tu avais fini par t’éclipser dans ta chambre, dont les murs étaient presque entièrement recouverts de dessin en tous genres. Il s’agissait bien plus de ton sanctuaire que d’une chambre à vrai dire.

Le dos allongé sur le matelas, tes pieds touchaient le sol, laissant ton regard se perdre dans les méandres du plafond blanc. Tu fus rapidement tiré de tes pensées par un bruit répétitif assourdissant, comme si quelqu’un frappait à ta fenêtre, comme on frappe à une porte. Enfin cela dit, tu n’étais pas forcément le mieux placé pour critiquer, tu n’es pas le spécialiste des portes non plus il faut dire. T’étirant une nouvelle fois avant de te redresser, tu étais finalement venu ouvrir la fenêtre. Tu la regardais entrée comme une adolescente qui se faufilait chez son petit ami, sans que leurs parents ne soient au courant. Enfin dans ce cas-là c’était un peu inutile, la maison où tu vivais état essentiellement composé de Loup, l’odorat suffisait pour savoir qu’elle était présente. Ton regard s’abaisse vers le sac qu’elle te lance aux pieds, pour ensuite se poser dans ses yeux, haussant l’un de tes sourcils, montrant ton incompréhension à ce geste. Qu’est-ce qu’elle essayait de te dire en te balançant ce sac plein à tes pieds ? Tu avais comme cette intuition que son contenu n’allait pas te plaire, enfin surtout que la raison de la présence de ce bagage n’allait pas te plaire surtout. Tu avais fini par te pencher pour finalement le ramasser et l’ouvrir. Surprise. Des vêtements. Mais pour quoi faire . Caleb t’en avait déjà donné, de plus, tu allais avoir un peu de mal à rentrer dans ceux d’Astrée et tu avais un peu de mal à t’imaginer dans une robe ou quelque chose dans ce style. Cela dit, toi et les vêtements ce n’est pas vraiment une habitude non plus, non pas que tu ignores à quoi ça sert, mais comme tu changes de forme comme de caleçon, tu te contentes bien souvent d’un simple jogging quand tu es chez Caleb, ça évite d’abimer les vêtements sans raison. « J’ai pensé qu’il fallait mieux prévoir quelques affaires… » À ces mots, tu avais laissé un grognement s’échapper de tes lèvres, pas celui que tu pousses quand tu te sens menacé, ni celui que tu as quand tu t’apprêtes à sauter sur ta proie, mais plutôt celui qui montre ton désaccord. Ce même grognement que tu avais l’habitude de libérer quand elle venait pour te dire que si elle se faisait mordre, ou que tôt ou tard elle allait se faire mordre. À croire qu’au fond d’elle, elle le désirait vraiment, de se faire mordre. « Prévoir quoi . Tu as déjà prévu d’aller voir un Alpha pour qu’il te morde . S’il faut que je te suive à la trace tous les jours, je le ferais. S’il faut que je pourchasse chacun des Alpha de Glencullen, je le ferais. » Quand elle abordait cette discussion ça t’énervait, t’exaspérait, à tellement point que tu ne faisais même plus attention à tes paroles, laissant clairement sous-entendre que si tu devais tuer ta propre espèce tu n’y verrais pas d’inconvénient. Lançant le sac à ses pieds, tu poussas un long soupir, récupérant le premier t-shirt te passant sous la main pour recouvrir tes cicatrices. « Reprends-le, je ne le garderais pas. Si tu tiens tends à prévoir, prévois de ne pas te faire mordre, comme ça on est tous content. »

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Astrée Harkwood
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MessageSujet: Re: You know I know   You know I know EmptyMar 8 Mar - 14:14


Ezechiel & Astrée
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Un grognement s'extirpe de ses lèvres, bestial et désapprobateur, comme pour te rappeler le monstre qu'il est. Tu soutiens son regard, férocement. Pas de ça avec toi. Que l'animal croupisse sagement dans l'ombre pour que tu puisses accepter son existence. Prévoir quoi . Tu as déjà prévu d’aller voir un Alpha pour qu’il te morde . S’il faut que je te suive à la trace tous les jours, je le ferais. S’il faut que je pourchasse chacun des Alpha de Glencullen, je le ferais. Le sac vole jusqu'à tes pieds, bruits de fracas sourd. Tu scilles à peine, tu le regardes quelques secondes avant d'en revenir à lui, lui et ses idées tordues, ses déformations flagrantes de la réalité. Avait-il oublié que tu redoutais la morsure du loup presque autant de lui? Avait-il oublié que ce qu'elle impliquait était une exile douloureuse, une renonciation de tout ce que tu avais chéri? Tu n'avais pas plus envie que lui de cette transformation, mais tu t'y préparais, parce que tu savais pertinemment qu'en cas de morsure, les événements se précipiteraient et tu n'aurais pas le temps de récupérer quoi que ce soit. Tu ne pouvais t'extraire de leur vie, de la tienne, sans emporter avec toi quelques souvenirs. Tu détestais ses insinuations qui mettaient sa vie en péril pour sauvegarder la sienne et tu exécrais plus encore de redouter sa mort. Il couvrait son corps, ses cicatrices, les traces d'une vie bestiale que tu aurais probablement détestée. Tu te demandais encore pourquoi tu t'étais tournée vers lui et pourquoi tu y revenais, continuellement.  Reprends-le, je ne le garderais pas. Si tu tiens tends à prévoir, prévois de ne pas te faire mordre, comme ça on est tous content. Les yeux roulent, lassée de tant d'agitation pour un sac, un vulgaire sac.  Tu fais quelques pas dans la pièce, dégageant tes cheveux sombres et humides et arrière tout en te massant les tempes douloureuse. Tu basculais ta frimousse en arrière, à fleur de peau, la rage parcourant te veines, diffusant des pulsions de haine et de désir dans un même temps. Puis tu en revenais à lui exhortant ta fureur en lui attrapant ce t-shirt qu'il venait d'enfiler pour le pousser contre le mur le plus proche. T'étais bien frêle à coté de lui, mais il était parfois surprenant de constater la force qu'insufflait des bouffées de colère. Ton visage se rapprochait du sien, la chasseuse traquant sa proie, la fille désirant s'emparer de ses lèvres. Ton cœur cognait, fort et douloureux, à l'intérieur de ta poitrine. Je n'ai pas besoin de ta protection, j'ai besoin d'un échappatoire, justement parce que la morsure est la seule chose que je ne peux pas prévoir... Pas que tu l'attendes, mais si tu pouvais la prévoir, tu pourrais l'empêcher. ce n'était pas envisageable. Si tu ne pouvais pas prévoir la morsure, tu pouvais au moins en anticiper les conséquences. Et cette proximité insoutenable qui n'en appelait à plus de proximité encore. La chaleur de son corps contre le sien. Tu relâchais la pression, t'écartant de lui et de la tentation qu'il éveillait en toi. Arrêtes de me prendre pour une petite chose fragile, j'enfoncerais une balle plongée dans l'aconit dans ton cœur sans que tu n'ais eut l'occasion d'y penser. Des menaces en l'air, tu serais incapable d'attenter à sa vie. Tu en revenais vers le sac pour le pousser de ton pied vers le loup. Alors prend ce foutu sac pendant que je me charge des vilaines bêbêtes dans ton genre. T'étais à fleur de peau. les confrontation avec Adam était chaque jour un peu plus tendue. Quant au reste, rien ne semblait aller dans le bon sens. Tu aspirais à une tranquillité bien mérité, tout en courant après les démons, déchaînant les enfers pour les y ramener. Je ne veux pas que ça arrive... Mais si cela devait être le cas, ma vie se résumerait à toi et ce sac, parce que ma famille sera après moi. Tu te radoucissais. Tu te souvenais des propos d'Adam, il n'était pas Ariana, tu ne l'étais pas non plus. Tu n'étais pas forte, tu n'étais pas prête à accepter la mort aussi facilement.



Dernière édition par Astrée Harkwood le Lun 14 Mar - 9:36, édité 1 fois
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Rhys Landgraf
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MessageSujet: Re: You know I know   You know I know EmptyMar 8 Mar - 15:34


Ezekiel & Astrée
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Tu pouvais le remarquer rien qu’à son expression, ton grognement ne fut pas très apprécié. D’un autre côté, c’était ta manière de t’exprimer, tu as grandi comme un loup et lorsqu’un animal de ton espèce est mécontent, il grogne. Ta bête et toi, vous ne faites qu’un malheureusement et ça sera toujours ainsi, mais tu n’es pas à plaindre, Astrée connaît ton identité, alors que quand tu grognes sur un humain lambda, autant dire que la réaction est différente. Qui plus est tu contrôles cette bête qui sommeille en toi, peut-être l’un des seuls avantages d’avoir eu ton enfance. Le sac semblait voyagé, comme une balle de ping-pong, commençant par arriver par tes pieds, tu l’avais ensuite relancé à ceux de la chasseuse. À tes yeux, accepter de le garder c’était comme accepté le fait qu’elle allait se faire mordre, d’un autre côté, on pourrait dire que cela ne changera pas ta vie à toi, tu es né ainsi. Mais tu chérissais l’humanité, cette part d’hésitation et de doute, cette force dont ils pouvaient faire preuve. C’est une chose que tu as toujours admirée chez les Hommes. Exprimant le fond de ta pensée et ton mécontentement, tel que tu la connaissais, tu savais que ça n’allait pas s’arrêter là. Tu la suivais du regard, attendant sa réaction, qui fut loin d’être longue. Le fond de ta pensée exprimé, elle était venue montrer son désaccord dans un geste relativement violent, tu aurais pu la repousser, inverser les rôles, après tout, elle était sans arme, sans défense. À quoi bon user de ta force de loup-garou . Tu es peut-être un peu trop inconscient, après tout elle reste une chasseuse, nul ne sait ce qu’elle peut avoir comme idée. Mais si la force t’impressionnait, tu serais resté en Russie, à lécher les bottes de ton paternel, or tu étais partis, pas sans raison en effet, mais tu étais parti.

Cette proximité, tu ne l’aimais pas particulièrement, non pas que tu ne sois pas attiré par les femmes, mais parce que tu as longtemps repoussé tes pulsions, comme les humains avec leurs vœux de chasteté en quelque sorte. Quand bien même tu te contrôles, un geste un peu trop brusque peut suffire à blesser, mais tu affrontais son regard, tes yeux plongé dans ses pupilles. « Je n'ai pas besoin de ta protection, j'ai besoin d'une échappatoire, justement parce que la morsure est la seule chose que je ne peux pas prévoir... » Elle n’avait pas tort, personne ne peut prévoir quand un Alpha décide de transformer un humain. De ce côté-là, tu n’as jamais eu vraiment des soucis, le seul moment où ta famille mordait un humain, ce n’était pas pour le transformer, mais seulement pour se remplir l’estomac. Transformé un humain, ils disaient que ça salirait votre sang pur de Loup. Tu n’étais pas spécialement d’accord sur sa vision, mais au moins il ne transformait personne. Elle avait finalement rompu cette proximité, ton pouls reprenait tranquillement son rythme, alors que tu décollais ton dos du mur pour remettre ton morceau de tissu correctement. Le sac revenant à tes pieds, comme un frisbee que tu aurais jeté pour jouer. « Arrêtes de me prendre pour une petite chose fragile, j'enfoncerais une balle plongée dans l'aconit dans ton cœur sans que tu n'aies eu l'occasion d'y penser. » À cette menace tu haussais les épaules. Des menaces tu en avais reçu des tas et pas seulement des verbales, les cicatrices camouflées par ton tee-shirt en étaient la preuve, au moins avec une balle plongée dans l’aconit en plein cœur, tu n’allais pas souffrir. Chasser les vilaines bébêtes dans ton genre . Tu étais sûrement l’une de ces bébête les moins violentes qu’il existe et puis soit réaliste, les chasseurs redoutent la morsure, mais se jettent la tête la première dans la gueule du Loup. C’est comme tendre un bonbon à un enfant qui raffole de sucre. « Je ne veux pas que ça arrive... Mais si cela devait être le cas, ma vie se résumerait à toi et ce sac, parce que ma famille sera après moi. » En quoi tu serais une meilleure protection . Ta propre famille est à tes trousses, la sienne, te pourchasserait sûrement aussi, s’ils savaient qu’elle pactisait avec un loup.

« Tu veux une échappatoire . Arrête la chasse. Vous craignez la morsure, mais vous vous jetez dans la gueule la tête la première. C’est vrai… Ils n’ont pas besoin d’une raison particulière pour transformé quelqu’un ou pour tuer, mais à quoi bon jouer les super-héros. Ne sous-entends pas qu’ils méritent de vivre, mais une morsure et votre vie s’achèvent. » Au moins c’était clair. Pourquoi chercher une échappatoire, pourquoi se prendre la tête à prévoir une morsure et à prendre des précautions, elle n’avait qu’à arrêter toute cette histoire de chasse. Après tout, ce sont les chasseurs qui jouent avec le feu, ils n’ont qu’à s’allier avec d’autre loups pour chasser, un loup ne peut pas se faire transformer une seconde fois après tout. Après ton petit monologue tu avais commencé à marcher, contournant le sac, ne déposant même pas un regard sur ce dernier, tu te contentais de fixer Astrée, écartant les bras, comme le fait une personne qui accepte le mort dans les films. « Alors tire, petite chose fragile. Depuis le temps, les menaces ne m’affectent plus. Au moins, ça sera rapide et sans souffrance. Après tout tu l’as sûrement déjà fait, un loup de plus ou de moins sur ton tableau, qu’est-ce que ça va changer ? » Quand ton père s'amusait à lacéré ton corps avec une lame en argent, tu as souvent espérer qu'un jour il finisse par te la planter en plein cœur, de cette manière tes souffrances auraient pris fin. Tes paroles pouvaient paraître sans émotions, sans cœur, mais tu savais bien que ses menaces n'étaient pas fondées, sinon elle l'aurait déjà fait, tu es un loup et elle une chasseuse c'est dans leur façon d'agir. Tu finis par te rapprocher d'elle, restant à seulement quelques centimètres, ton regard plongé dans ses yeux magnifiques, elle voulait tant que tu prennes ce sac, très bien, mais faire un pacte avec un loup, ça marche dans les deux sens. « Tu veux tant que je gardes ce sac, très bien. Et comme tu sembles déjà familiariser avec mon domicile, on va devoir négocier. En échange tu acceptes que je puisse à mon tour, envahir ton espace. Si je reste avec un de tes sacs, tu repars avec l'un des miens.  » C'était un peu égoïste, c'est vrai, mais pourquoi serait-elle la seule à pouvoir se réfugier, tout comme elle, tu as tes problèmes et Caleb en fait déjà suffisamment.

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MessageSujet: Re: You know I know   You know I know EmptyMar 8 Mar - 17:03


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Tu veux une échappatoire . Arrête la chasse. Vous craignez la morsure, mais vous vous jetez dans la gueule la tête la première. C’est vrai… Ils n’ont pas besoin d’une raison particulière pour transformé quelqu’un ou pour tuer, mais à quoi bon jouer les super-héros. Ne sous-entends pas qu’ils méritent de vivre, mais une morsure et votre vie s’achèvent. Des propos plutôt réducteur, comme si la seule tâche des chasseurs étaient de traquer des loups pour assouvir leur propre désir, comme si la course contre le surnaturel n'était qu'un passe-temps, un vulgaire hobby auquel on peut se soustraire aisément. Tu secouais la frimousse à la négative, refusant d'accepter que l'on puisse proférer des jugements aussi éloignés de la réalité. Vous étiez le dernier rempart de l'humanité, vous les sauvegardiez, les protégiez des atrocités perpétrés par le monde de la nuit. Puis il y avait Ariana, elle était morte pour l'ordre, elle était morte pour mené à bien cette mission sacrée. Elle ne pouvait être morte sans raison, elle ne pouvait avoir péri au nom d'une cause qui n'en valait pas la peine. Et il ouvre les bras résigné et défiant, comme si tu étais capable de le faire. Alors tire, petite chose fragile. Depuis le temps, les menaces ne m’affectent plus. Au moins, ça sera rapide et sans souffrance. Après tout tu l’as sûrement déjà fait, un loup de plus ou de moins sur ton tableau, qu’est-ce que ça va changer ? Il poursuit, se heurte à tes faiblesses et te pousse dans tes retranchements. Tu crispes la mâchoire, tu serras les poings, tu tournes les talons pour ravaler une hurlement de rage. Ses mots font échos, douloureusement, ça te bouffe de ne aps pouvoir mettre tes menaces à exécution, de ne pas l'achever, là tout de suite. L'évidence te frappe, comme un coup de poing que tu te serais pris dans la gueule. Il a déjà plus plus d'importance qu'il ne le devrait. Tu tiens à ce foutu con, cette abomination de la lune. Et tu fonces sur lui et tu t'immobilises à quelques centimètres, la rage et la fureur dansant dans tes orbes d'acier. Tu luttes contre ta nature chasseresse. Tu veux tant que je gardes ce sac, très bien. Et comme tu sembles déjà familiariser avec mon domicile, on va devoir négocier. En échange tu acceptes que je puisse à mon tour, envahir ton espace. Si je reste avec un de tes sacs, tu repars avec l'un des miens. Et là, c'est la surprise. Tu ne t'attendais pas une seule seconde à ce qu'il te fasse une telle proposition. Tu ouvres la bouche et la referme aussitôt, désarmée, incapable de répondre. Tu rassembles tes idées, tu essayes de mettre ses propos au clair. Si tu veux. Mots sifflés, à peine prononcé. Après tout, ce n'est pas plus stupide. Tu t'étais jurée de le dissimulé des Harkwood, il n'y avait pas meilleur cachette que sous leur propre toit, là où ils se sentaient à l'abri de toutes nuisances. Je te donnerais les codes d'accès. Il ne fallait pas croire que les harkwood était plus stupide que d'autres, lorsque l'on prenait pour cible des êtres aussi dangereux, on prenait soin d'assurer ses arrières. Tu jetais un œil aux alentours et haussais les épaules. Prépare tes affaires. Et les propos du jeune homme faisait écho, rappelant douloureusement les certitudes erronées qu'il avait à propos de ton rôle de chasseuse. Alors ton index se soulevait, bien décidée à lui faire entendre raison. Mais que les choses soient claires. Ce n'est pas aussi simple d'être chasseur. Nous avons nos règles et nos lois. Nous traquons ceux qui nous traque. Nous traquons ceux qui s'en prennent aux innocents, parce qu'ils sont ignorant de tout ce bordel et qu'ils sont perpétuellement en danger. Nous sommes les gardiens de cette humanité, pour qu'elle survive, pure et insouciante. Ce danger, c'est notre rôle qui nous l'impose, mais nous avons été forgés pour cette tâche. Alors ne te sert plus jamais de ma crainte de la mort pour m'éloigner de l'allégeance que j'ai prêté à l'ordre. Et lui...  Lui est cette faiblesse que pourrait bien rompre cette allégeance que tu chéris tant. Tu respires, les larmes brûlant tes prunelles azurés. Le souvenir d'Ariana est partout dans les mots que tu prononces, sans que tu n'ais besoin de la citer.



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Statut civil : Célibataire, effrayé par le bonheur, bien que tu sois ce que l'on peut appeler un petit ourson.
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MessageSujet: Re: You know I know   You know I know EmptyJeu 10 Mar - 10:56


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Tu as toujours eu ce don, celui de pousser les gens, de dire les choses qu’ils ne voulaient pas entendre. On aurait pu s’attendre à ce que tu sois devenu moins rebelle avec le temps, mais bien au contraire, ça n’avait qu’empirer. Confronter les personnes à la réalité, a toujours été ton hobby, si l’on peut dire. Et cela t’avait valu plusieurs de tes cicatrices, pour autant tu ne semblais pas retenir la leçon. Tu venais de la pousser, encore et encore, tu voyais facilement que ça la mettait en rogne, devant ton acceptation de la mort, elle avait tout simple tourné les talons, comme pour fuir la réalité. Tu es un loup et elle une chasseuse, la plupart des personnes de sa profession, voit les choses de la même simplicité que ton père voyait les humains comme de la nourriture. À quelques centimètres d’elle, tu avais fini par lui proposer un échange, sac contre sac, maison contre maison. Pourquoi serait-elle la seule à pouvoir prévoir ? La seule à pouvoir trouver une échappatoire . Tu aurais pu tout aussi bien, ne pas l’entraîner dans cette histoire, tout comme tu le fais avec Caleb, tu vis chez lui, mais tu n’as jamais évoqué ta vie d’antan, être chez lui est déjà un danger qui ne pouvait pas ignorer pour lui, tu n’allais pas lui annoncer en plus que tu avais sûrement une meute à tes trousses. Pourtant tu étais loin d’être discret, n’importe qui s’interrogerait en voyant tes blessures, mais étant un loup-garou, la grande partie de tes connaissances les ayant vus doivent penser qu’elles proviennent d’un chasseur ou de plusieurs. « Si tu veux. Je te donnerais les codes d’accès. Prépare tes affaires. »Tu n’allais pas le nier, tu étais surpris. Tu t’attendais à devoir débattre pendant des heures avant qu’elle finisse par accepter, une créature de ton espèce vivante au milieu des chasseurs, qui auraient pu le croire. Enfin, vivre est un bien grand mot, tu te sens bien plus à l’aise chez le Westfall, mais tu n’allais pas refuser une seconde résidence. Tu t’éloignais finalement d’elle pour attraper un sac vide. Tu n’avais pas une armoire débordante de vêtements, après tout tu n’avais pas forcément eu le temps de faire tes valises avant de partir de ton pays d’origine, tu avais ces quelques vêtements que le propriétaire des lieux t’avait passés, ce qui était amplement suffisant dans l’immédiat. Mais bien qu’elle est acceptée, elle allait devoir expliquer ta présence à sa famille, code d’accès ou pas, rentrer par la fenêtre chez une famille de chasseurs, ce n’était pas forcément ta passe-favoris, mais tu verrais ça après, occupé pour l’instant à remplir le sac.

« Mais que les choses soient claires. Ce n'est pas aussi simple d'être chasseur. Nous avons nos règles et nos lois. Nous traquons ceux qui nous traquent. Nous traquons ceux qui s'en prennent aux innocents, parce qu'ils sont ignorants de tout ce bordel et qu'ils sont perpétuellement en danger. Nous sommes les gardiens de cette humanité, pour qu'elle survive, pure et insouciante. Ce danger, c'est notre rôle qui nous l'impose, mais nous avons été forgés pour cette tâche. Alors ne te sert plus jamais de ma crainte de la mort pour m'éloigner de l'allégeance que j'ai prêtée à l'ordre. » Tu affichais un sourire, fier de toi. Tes mots semblaient l’avoir travaillée, mais tu avais aussi ces sentiments d’incompréhension qui persistait. D’un côté ses mots n’avaient aucun sens. Ils chassent ceux qui les chassent, ils traquent ceux qui s’en prennent aux innocents. Alors dans ce cas, pourquoi tu devrais te méfier d’eux ? Après tout, tes seules victimes ce sont des lapins et parfois des chevreuils, ce n’est pas comme si les humains eux, ne tuaient pas d’animaux pour se nourrir. Ils tuent bien les vaches par exemple et les cochons. Pour autant, personne ne les traque eux. Tu avais fini par t’arrêter dans ta préparation, tournant le regard vers elle, un regard d’incompréhension. Tu n’avais jamais aimé suivre les règles, les codes, sinon tu serais devenu comme ton père, un chasseur d’humain et tu n’aurais pas ôté la vie de ton propre frère, tu serais à l'heure actuelle sûrement l’Alpha de ta famille. Une fois de plus tu allais l’attaquer sur ses croyances, sur son allégeance, à croire que tu cherchais réellement à te prendre cette balle en plein cœur. « Tu te rends compte que tes propos n’ont aucun sens n’est-ce pas ? Vous traquez ceux qui vous traquent, vous traquez ceux qui s’en prennent aux innocents. Sur ça, je veux bien vous rejoindre. Mais dans ce cas-là explique-moi. Pourquoi je devrais me méfier de vous ? La seule chaire que mes crocs déchirent c’est celle des animaux et de ce que je sais, vous tuez bien vous aussi pour vous nourrir non . Et personne ne vous traquent, aucun cochon, aucune vache ne vous poursuit arme à la main. Si vous traquez ceux qui s’en prennent aux innocents, alors pourquoi poursuivre tout le monde ? Tous les loups ne sont pas identiques, tout comme tous les humains sont différents. » Tu avais bien le droit de t’interroger, toi qui aimes ta nature, même s’il t’arrive de penser à quoi aurait pu ressembler ta vie si tu étais né humain, tu ne regrettais pas d’être né loup. Tu continuais de la fixer, refermant ton sac pour finalement lui lancer aux pieds. Mais tu n’arrivais pas à saisir leur façon de penser, leur façon d’agir, ils vous voient comme des dangers pour l’humanité, mais ne cherchent pas à vous comprendre, vous mettant tous dans le même panier comme de vulgaire jouet que l’on met dans une caisse pour les ranger. La culture, les traditions humaines t’ont toujours rendu curieux, toi qui as été élevé comme un loup, quoi de plus naturel que de vouloir en savoir davantage sur ces personnes qui chassent les personnes de ton espèce. Ils vous chassent et se plaignent que vous les attaquiez, mais au fond, vous ne faite que vous défendre, toi-même tu ignores comment tu réagirais si l’un de ces chasseurs s’en prenaient à ceux que tu chéris.

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MessageSujet: Re: You know I know   You know I know EmptyJeu 10 Mar - 12:40


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Tes orbes suivaient ses allées et venues. Est-ce que tu étais consciente de l'impacte de la décision que tu venais de prendre? Tu ne faisais pas entré le loup dans la bergerie, tu le faisais entré dans l'antre des chasseurs, tous avide de trouvé vengeance pour l'un des leurs. Tu portais tes doigts contre ton médaillon, pensive alors que tu pensais à ce que tu leur dirais lorsqu'il découvrirait la présence d'un homme dans ta chambre. Le mensonge te rebutait et pourtant, ils étaient devenus monnaies courantes entre vous. Des vérités cachées, dissimulées dans tous les coins de la bâtisse, dissimulant ses plus sombres secrets dans un silence mortuaire oppressant. Allais-tu asseoir un mensonge supplémentaire à leur table? Tu essayais de chasser cette idée de tes pensées, incapable de réfléchir correctement alors que tes tempes battaient douloureusement, trahissant les battements irréguliers de ton cœur. Ses orbes venaient rechercher à nouveau les tiennes, portés par l'incompréhension des paroles que tu venais de proférer. Tu pensais chaque mot que tu prononçais, avec une croyance presque aveugle et inconsciente. Tu te rends compte que tes propos n’ont aucun sens n’est-ce pas ? Vous traquez ceux qui vous traquent, vous traquez ceux qui s’en prennent aux innocents. Sur ça, je veux bien vous rejoindre. Mais dans ce cas-là explique-moi. Pourquoi je devrais me méfier de vous ? La seule chaire que mes crocs déchirent c’est celle des animaux et de ce que je sais, vous tuez bien vous aussi pour vous nourrir non . Et personne ne vous traquent, aucun cochon, aucune vache ne vous poursuit arme à la main. Si vous traquez ceux qui s’en prennent aux innocents, alors pourquoi poursuivre tout le monde ? Tous les loups ne sont pas identiques, tout comme tous les humains sont différents. Et cette fois, tu n'étais aucunement blessée ni heurtée par ces propos. Tu avais parfaitement conscience de l'ironie de ce code, de ses failles, de ses faiblesses inavouées. Tu gardais ton regard ancrée dans le sien alors qu'un sourire venait fendre tes lèvres. Tu t'approchais à nouveau de lui, flirtant à nouveau avec cette distance dangereuse et enivrante. Tu le désirais tout autant que tu le détestais, bien trop consciente de l'importance qu'il avait pris pour toi. Tu pinçais les lèvres, rassemblant tes pensées pour lui répondre avec le plus de cohérence que possible. Parce que nous avons perdu Ariana. Parce que bon nombre d'entre nous se laisse aveugler par leur douleur, ils la transforment en haine pour les gens de ton espèce. Ils se planquent derrière le code pour que tout cela ait du sens, pour que nos morts n'aient pas été perdu en vain. Tu es proche, tellement proche de lui. Tu ses à nouveau son souffle. Puis parce que tu as pactisé avec l'une des leurs... Tu pinces les lèvres, tu ne sais pas si tu seras capable de lui avouer la suite. Tu n'es pas comme eux, toi, tu te contrôles. Mais lorsque la lune s'élève, elle vous transforme en bête... Et on ne voit plus que le monstre... La menace que vous représentez pour la nature humaine. On tire, parce qu'on ne peut pas prendre le temps de savoir si la bête bondira pour nous égorgé. On tire, parce que c'est tout ce que l'on a contre le surnaturel. cela a beau être une malédiction qu'ils n'ont pas choisi, beaucoup de loup tue pour tuer, parce que la lune ne leur laisse que l'envie de déchiqueté la chaire humaine. Alors parfois, on fait le choix d'éliminer un risque... Parce que c'est mieux que de risque une vie innocente. Tu ne fléchis pas, pas cette fois. Tu es consciente de la dureté de tes paroles. Tu pinces les lèvres et hausses les épaules. Tu peux me détester, je me bats pour ce que je crois être juste. L'humanité passera toujours avant les créatures de la nuit Sauf pour lui, mais ça, tu ne le lui avoueras pas, pas ce soir, pas maintenant, parce que tu ne sais pas toi même ce que tu ressens à son égard. Tu sais juste que tu ne veux pas le perdre. Alors tu lui décroches un sourire, gardant cette proximité. Tu n'as pas à t’inquiéter d'eux, je couvre tes arrières. Murmure doucereux pour détendre la brutalité de tes propos, tu sais que tu parles à l'un des leur, que dans tes propos, ce sont les siens que tu chasses.



Dernière édition par Astrée Harkwood le Lun 14 Mar - 9:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: You know I know   You know I know EmptyDim 13 Mar - 20:17


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Ton regard ne déviait pas, il était comme figé sur Astrée. Détourner, baisser les yeux s’était quelque chose que tu ne faisais jamais, ou presque, le seul regard que tu ne pouvais pas figer ainsi, c’est celui de ton paternel, enfin, dans l’immédiat tu ignores si tu continuerais de baisser tes pupilles face à lui à présent. Elle affichait un sourire, tout en se rapprochant de toi, à croire qu’elle jouait, avec cette distance qui vous séparait, cet écart qui vous séparait et vous protégeait en même temps. Ton souffle venait rencontrer sa peau, tu te contentais de l’écouter, essayant de comprendre cette façon de penser, de réfléchir qu’ont les chasseurs. « Parce que nous avons perdu Ariana. Parce que bon nombre d'entre nous se laissent aveugler par leur douleur, ils la transforment en haine pour les gens de ton espèce. Ils se planquent derrière le code pour que tout cela ait du sens, pour que nos morts n'aient pas été perdus en vain. » À ces paroles, tu te crispes. Non pas par peur, mais parce que tu sais à quel point la vengeance peut se montrer très persuasive. Beaucoup pense que seule la Lune est capable de booster les émotions et votre espèce. Mais rien n’est aussi simple, la Lune n’est pas la seule à avoir une influence sur vous, bien au contraire, elle est d’ailleurs la plus prévisible. La perte, la violence, plusieurs facteurs peuvent rendre vous faire perdre le contrôle, à toi comme à d'autres. Mais tu es sûrement l’un des plus aptes à en parler, ou à pouvoir le confirmer, tu n’aimais pas ta famille c’est un fait, mais tu n’étais pas non plus un sanguinaire, pourtant, cela ne t’a pas empêché de littéralement déchiqueter ton propre frère. Mais cela n’excuse pas tout et tu le sais. Tu n’as jamais vraiment ressenti un amour fraternel pour ton cadet, mais tu n’as jamais vraiment souhaité sa mort non plus, enfin, tu n’as jamais souhaité lui infliger la mort. Et puis cela t’avait poussé à fuir de ton pays. « Tu n'es pas comme eux, toi, tu te contrôles. Mais lorsque la lune s'élève, elle vous transforme en bête... Et on ne voit plus que le monstre... La menace que vous représentez pour la nature humaine. On tire, parce qu'on ne peut pas prendre le temps de savoir si la bête bondira pour nous égorger. On tire, parce que c'est tout ce que l'on a contre le surnaturel. Cela a beau être une malédiction qu'ils n'ont pas choisie, beaucoup de loup tue pour tuer, parce que la lune ne leur laisse que l'envie de déchiqueter la chair humaine. Alors parfois, on fait le choix d'éliminer un risque... Parce que c'est mieux que de risquer une vie innocente. » Au contraire, à tes yeux tu es comme eux. Tu te contrôles uniquement parce qu’on te l’a appris, pour que tu prennes goût à tuer l’humain et pas seulement sous la pleine lune. Il est vrai la lune révèle le côté le plus sombre d’un loup-garou, mais comment peuvent-ils en être jugé coupable, si on ne leur laisse pas le temps d’apprendre à se contrôler, d’apprendre à maîtriser cette bête féroce qui dort au fond d’eux. Mais ces paroles te font doucement rire, un rire emprisonné dans tes lèvres closes. Les loups représentent. Dans ce cas il faudrait aussi neutraliser l’espèce humaine alors non ? C’est ainsi qu’ils semblent raisonner. « Tu peux me détester, je me bats pour ce que je crois être juste. L'humanité passera toujours avant les créatures de la nuit Tu n'as pas à t’inquiéter d'eux, je couvre tes arrières. » La détester . Si elle savait, c’est elle qui te détesterait. À vrai dire beaucoup te détesteraient. Qui pourrait faire ami-ami avec une personne qui a tout bonnement tué son propre frère. Tuer juste pour tuer comme elle l’avait dit. Tu avais mis fin à ses jours pour humaines, un peu comme les chasseurs, sauf que dans ton cas, il l’avait réellement tué. Sa dernière phrase n’avait eu pour effet que de te provoquer un frisson, suivit d’un léger grognement. Rien de menaçant, juste ta manière de dire que tu sais te défendre seul.

« Pourquoi te détester ? Ce n’est pas comme si ça changerait quelque chose de toute manière. Chacun de nous croit en quelque chose et agis en conséquence, les croyances sont peut-être différentes, mais ça ne fait pas forcément de nous des personnes détestables. » Tu avais sorti ses mots avec une telle facilité, toi. Mot pour mot, ce que ta dernière compagne t’avait dit lorsque tu lui avais parlé de ta nature de Loup. Tu gardais cette proximité, ton index était venu replacer une mèche de cheveux derrière son oreille. Tu as toujours été ainsi, tactile, parfois un peu trop, mais tu es ainsi et tu ne comptais pas changer, avant de finalement t’éloigner. Dans ta grâce et ta maladresse légendaire, tu avais rapidement fini le cul sur le sol, mais tu agissais comme si tout cela était normal. Tu t’étais relevé, comme si tu venais tout simplement de t’asseoir, alors que tu avais glissé sur un vêtement traînant sur le sol. « Juste qu’on soit d’accord. Je n’ai pas besoin qu’on protège mes arrières, j’ai appris à le faire moi-même à mes dépends. J’ai rencontré pire que des chasseurs, vous vivez chaque jour, dans mon cas je survis. » Chaque jour tu vivais dans la crainte, qu’il vienne, pour toi, pour détruire ces quelques liens que tu avais pu construire, qu’ils sont bons ou mauvais, ils restaient à toi. Il était doué pour ça, pour détruire ta vie, à croire que c’était tout un art. Tu avais été un peu froid, un peu dur dans tes propos, mais tu ne supportais pas cette idée que quelqu’un te place dans un état de faiblesse. Et si jamais tu dois finir de blesser et bien qu’il en soit ainsi, tu n’es pas le genre d’homme à lutter contre le destin. Instinctivement tu passais ta main sur ton abdomen, lorsque tu avais dit avoir rencontré pire que des chasseurs. Le regard posé sur Astrée, tu haussais les épaules, ayant laissé un léger silence avant de reprendre. « Je ne vois pas en quoi je suis différent. Je n’ai pas appris à me contrôler du jour au lendemain, ce n’est pas quelque chose qui apparaît tout seul. Ce n’est pas quelque chose qui est éternel non plus, vous parlez de la malédiction des loups comme si, vous la connaissez, la Lune n’est pas la seule à influencer nos instincts. Nous ressentons aussi des émotions, souvent bien plus intense que vous, imagine alors comment les loups ressentent la colère et à quel point leur souhait de vengeance peut être intense, si déjà ceux des humains sont sans limite. Si je suis votre façon de penser, il serait alors judicieux de traquer les humains aussi, ils sont une menace pour leur propre existence, ils s’entre-tuent, ils laissent leur camarade mourir de faim et de soif, on peut aussi les voir comme de simple créature dans ce cas-là. » Encore des mots durs, mais au fond, tu cherchais surtout à te convaincre toi. À te convaincre que l’Homme avait du bon, comme ta compagne avait pu te le montrer, tu cherchais une raison pour continuer à préserver cette humanité chez eux.  Mais tu voyais du bon, plus l’ombre que venait la recouvrir se montrait cruelle.

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MessageSujet: Re: You know I know   You know I know EmptyLun 14 Mar - 10:21


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Le grognement s'extirpe de ses lèvres, répondant à la protection que tu lui offres. Il ne sait pas ce qui se trame dehors, ils ne sait pas ce que ta famille ferra lorsqu'elle découvrira ta trahison, ton alliance inhumaine avec l'un d'entre eux. Il les sous-estime, comme la plupart des créatures de la nuit, parce qu'ils ne sont que de vulgaires humains, qu'ils sont tellement facile si facile à briser. Tu ne lui en veux pas, c'est toujours ce que l'on pense de toi, au premier regard, tu en as fais les frais lorsque le sorcier t'a traîné dans la foret pour te sacrifier à la lune. Il n'a même pas pensé à te fouiller, parce que tu n'étais qu'une chose vulnérable et innocente à ses yeux, tu n'étais pas censée être dangereuse. Pourquoi te détester ? Ce n’est pas comme si ça changerait quelque chose de toute manière. Chacun de nous croit en quelque chose et agis en conséquence, les croyances sont peut-être différentes, mais ça ne fait pas forcément de nous des personnes détestables. Pas forcément, non. Tu pensais inéluctablement aux croyances des sorciers, ils vénéraient la lune et la considérait comme une déesse, mère de leur existence. Ces croyances auraient pu être doucereuse et plaisante, si elle ne nécessitait pas des actes cruels et des rites sanguinaires. C'était peut-être un peu hypocrite de les juger aussi sévèrement, alors que tes propres croyances faisaient couler tout autant de sang... Mais le leur, comme punition de s'emparer d'une humanité innocente, qui ne leur avait pourtant rien demandé. Il s'était éloigné de toi. Cette distance. Maudite distance. Adorable distance. Elle te tenait éloigné de lui, de la tentation... Que tu désirais retrouver. cette sensation qui étreignait tes sens lorsque tu t'approchait de lui. Il avait trébuché, t'arrachant un sourire. Tu le laissais, consciente que la proximité que tu lui imposais pouvait lui être dérangeante, parce qu'il ne ressentait probablement pas cette attirance dévorante. Il était enfermé dans un serment qui avait scellé vos vies... Égoïstement, cela te plaisait de le savoir lié à toi, incapable de te fuir entièrement. Juste qu’on soit d’accord. Je n’ai pas besoin qu’on protège mes arrières, j’ai appris à le faire moi-même à mes dépends. J’ai rencontré pire que des chasseurs, vous vivez chaque jour, dans mon cas je survis. Vérité approximative. Il y avait des chasseurs bien plus extrême que les membres de ta famille, des chasseurs qui n'avaient pas juré allégeance à l'ordre et employait des procédés que les tiens rebutaient à employé. Tu n'allais pas épiloguer... Tu continuerais à assurer ses arrières, à maintenir ton clan, ta famille, loin de ses traces... parce qu'au fond, tu le mettais en danger par ta simple présence, tu lui devais au moins ça. Mais tu savais aussi que les hommes étaient susceptible et rechignaient à être protéger par une femme... Ou quiconque d'ailleurs. Je ne vois pas en quoi je suis différent. Je n’ai pas appris à me contrôler du jour au lendemain, ce n’est pas quelque chose qui apparaît tout seul. Ce n’est pas quelque chose qui est éternel non plus, vous parlez de la malédiction des loups comme si, vous la connaissez, la Lune n’est pas la seule à influencer nos instincts. Nous ressentons aussi des émotions, souvent bien plus intense que vous, imagine alors comment les loups ressentent la colère et à quel point leur souhait de vengeance peut être intense, si déjà ceux des humains sont sans limite. Si je suis votre façon de penser, il serait alors judicieux de traquer les humains aussi, ils sont une menace pour leur propre existence, ils s’entre-tuent, ils laissent leur camarade mourir de faim et de soif, on peut aussi les voir comme de simple créature dans ce cas-là.

Un sourire venait fendre tes lèvres. C'était donc cela qui le tracassait. Tu pinçais les lèvres puis t'éloignais encore davantage pour parcours sa chambre, pour laisser ton regard s'aventurer sur les murs recouverts par son talent. Humanité criante qui remettaient davantage en question les traques incessantes que tu menais.   Tout cela prouvait qu'il était différent... A moins que ce soit cette proximité qui le rende différent. peut-être que si tu laissais une chance à ses monstres, ils se révéleraient tous cruellement humain. Puis tu chassais cette pensée pour en revenir à lui, bras croisée contre ta poitrine. Nous connaissons suffisamment des loups... L'humain importe peu. On ne peut pas leur accorder le temps de se maîtriser, on ne peut pas prendre le risque qu'ils prennent plus de vie dans cette quête de contrôle de soi. Une vie pour en sauver bien plus. Maintenant je te rejoins sur le fait que certains humains sont incontrôlables, dangereux et mauvais... Mais pour ceux-là, il y a la justice humaine. L'ordre des chasseurs est né pour s'occuper des êtres surnaturels, nous sommes entraîné pour pouvoir affronter un tel monde alors que de simple policier ne le sont pas. Nous avons un code qui nous permet de rester juste et de ne pas sombrer dans les travers de cette traque. Certains chasseurs de l'ordre flirtaient dangereusement avec le code, s'y éloignant parfois bien plus que de raison. Tu savais que Caïn pouvait se montrer excessif lorsque le monde surnaturel était concerné. Tu étais presque certaine qu'il pourrait finir par se défaire des contraintes imposées par le code. De ton côté, tu étais particulièrement attaché au valeur véhiculée par le code... Si ce n'est peut-être celle qui t'imposait la mort en cas de morsure. Une blessure trop importante et douloureuse. Une plaie béante. Ce commandement divin t'avait arraché Ariana. Je sais que tu ne veux pas en parler, parce que tu refuses la possibilité que cela puisse arriver, mais... Qu'est-ce qui arriverait si j'étais mordue? Est-ce qu'il n'y a pas un moyen de m'empêcher de nuire? Parce que peu importe la morsure, tu demeurais fidèle à ton engagement de préserver l'humanité. Tu continuerais à le poursuivre, même si la malédiction de la lune devait s’abattre sur ta personne. Et pourquoi crains-tu à ce point que je sois mordue? Tu le toisais avec une intensité déconcertante, essayant de lire dans ses silences ce qu'il refuserait peut-être de te dire.

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MessageSujet: Re: You know I know   You know I know EmptyLun 14 Mar - 11:31


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Tu la suivais du regard, alors qu’elle parcourait ton sanctuaire, ton temple, dans lequel tu étalais ton passe-temps, ton amour pour l’art du dessin et de la peinture. Un amour où tu serais incapable d’y placer des mots pour le décrire. Ces morceaux de papier recouvrant tes murs qui peuvent sembler sans importance, sont à tes yeux bien plus précieux que n’importe quelle pierre précieuse. Souvenirs, canalisateur, ils représentent beaucoup de choses de ton point de vue. Ils te rappellent qu’au fond, même si tu es né loup, tu es encore un humain comme un autre. Tu saignes comme eux et tu ressens les émotions, seule la bête endormie au fond de toi te rend différent d’eux et encore, contrairement à certains Hommes, tu pourrais paraître aussi doux qu’un agneau. Mais tu n’es pas assez fou pour accrocher ceux qui te sont le plus cher, tu les gardes précieusement, cacher des yeux indiscrets de tous, ces moments et ces personnes qui ont marqué ton existence. Au même titre qu’une BD, ces précieux dessins sont rangés dans un ordre précis relatant certains événements. Aussi fou que cela puisse paraître tu l’avais glissé dans ce sac que tu avais jeté au pied d’Astrée quelques instants auparavant, un acte désespéré . Peut-être, mais ils seront bien plus en sécurité là-bas qu’ici. Tu avais fini par t’asseoir, continuant de la suivre du regard. « Nous connaissons suffisamment des loups... L'humain importe peu. On ne peut pas leur accorder le temps de se maîtriser, on ne peut pas prendre le risque qu'ils prennent plus de vie dans cette quête de contrôle de soi. Une vie pour en sauver bien plus. Maintenant je te rejoins sur le fait que certains humains sont incontrôlables, dangereux et mauvais... Mais pour ceux-là, il y a la justice humaine. L'ordre des chasseurs est né pour s'occuper des êtres surnaturels, nous sommes entraînés pour pouvoir affronter un tel monde alors que de simple policier ne l'est pas. Nous avons un code qui nous permet de rester juste et de ne pas sombrer dans les travers de cette traque. »  C’est ironique non ? Que des chasseurs prétendent en savoir assez sur les loups, alors que vous êtes bien plus complexe à comprendre qu’ils veulent le faire croire. Ils se sont simplement contenté de tous vous mettre dans un sac, comme de vulgaire chiffon, criant à tout vas que vous êtes dangereux, alors qu’ils n’ont pas cherché à comprendre comment vous fonctionnez. Ils vous traquent, vous traquez. C’est aussi simple que ça dans les deux camps. Certains humains se battent entre eux, tout comme certains loups se déchiquettent entre eux, au final humain ou loup, ils ne sont pas si différents à tes yeux, pourtant tu es méfiant, tu es sur le qui-vive vis-à-vis des loups. Alors qu’inconsciemment tu défends leur cause face aux propos de la chasseuse, si ce n’est pas l’ironie du sort, alors tu ne sais pas ce que c’est. Un léger soupiré était venu quitter tes lèvres, suivis d’un bruitage buccal, montrant parfaitement ton désaccord par rapport à certains points. Le contrôle ne nécessite pas forcément de dommages collatéraux, simplement d’un loup pour surveiller les agissements des louveteaux pour éviter le dérapage. Dans ton cas, tu l’as appris par toi-même, avec cette force de caractère, ce côté de toi qui refusait de devenir comme ton géniteur, ce meurtrier. Et puis cette histoire de justice humaine te suffisait bien sourire, leur code était une ironie totale, seulement un moyen de justifier leurs actes, s’ils désiraient réellement respecter la justice, ils auraient agi autrement, il y a des loups dans ce monde qui désirent vivre en paix, mais qui doivent vivre dans la crainte uniquement parce que les humains ont créé leur propre justice vis-à-vis de ces êtres. Pur égoïsme. « Je sais que tu ne veux pas en parler, parce que tu refuses la possibilité que cela puisse arriver, mais... Qu'est-ce qui arriverait si j'étais mordue? Est-ce qu'il n'y a pas un moyen de m'empêcher de nuire? » il y a toujours des moyens d’empêcher de nuire, mais ils sont loin d’être affectueux, surtout lors des premières pleines lunes, sans parler des sens qui chez un mordu sont au départ plus insupportables qu’autre chose. Toi, tu es né avec ses sens développés, cette ouïe et cet odorat de Loup, c’est comme un éléphant avec sa trompe, ce sont des choses innées chez ton être. En revanche tu es incapable de savoir ce qu’il arriverait, tu n’as pas été mordu toi, tu ne connais pas se ressent de la morsure. « Et pourquoi crains-tu à ce point que je sois mordue? » La question qui fâche, tu serrais les dents, grognant intérieurement, toi le loup qui chérit l'humanité que certains Hommes peuvent émettre.

« Tu parles de justice, mais la corruption est une chose bien plus prononcée chez les Hommes que chez les loups. Vous vous mentez à vous-mêmes, vous agissez comme si vous étiez Dieu. Le Code n’est là que pour soulager votre conscience, au même titre qu’un assassin qui prie pour soulager sa conscience de ces crimes. Si la justice vous tenait tant à cœur, vous ne traqueriez pas tous les êtres surnaturels. Il y a peut-être du bon dans votre Code, mais il y a aussi beaucoup d’incohérence. Vous vous étonner que la plupart de mon espèce chassent l’homme, mais vous nous chasser aussi, pour autant, beaucoup d’entre nous essaye de se tenir à l’écart, désirant vivre en paix. Quand bien même ils tuent, certains membre de voter humanité, tue aussi et ils ne sont pas forcément jugés par la peine de mort, non, seules quelques années derrière des barreaux, alors qu’au contraire, vous abattez un Loup sans même essayer de le juger, le voyant simplement comme une cible à abattre. Ne vous étonnez pas si certains vous voient alors comme de simple steak à mâcher, puisqu’ils agissent uniquement pour survivre. » Des mots durs, tu remettais sans cesse sa raison de combattre en cause. Remettant encore et encore leur Code en question, ainsi que leur justice aveugle. Mais tu ne supportais pas cette vision aveugle de voir le monde. Sinon tu aurais suivi les traces de ta famille et tu chasserais l’homme, pour te remplir l’estomac, pour tuer simplement. La mâchoire serrée, tu étais venu essuyer du revers de ta main cette légère ligne rouge qui en découlait, rien d’alarmant, les êtres comme toi, guérissent avec une rapidité exemplaire, surtout concernant les blessures légères. Tu haussais les épaules, fixant le mur en face de toi, ton regard qui était alors jusqu’à présent posé sur elle, était venu s’abattre sur le mur. « Je ne sais pas. Je n’ai pas été mordu. Je ne sais rien de ce que ressent une personne qui est mordue, ni comment leur changement s’opère. Je sais simplement ce que j’ai entendu et ce que j’ai pu voir. Des sens qui se développent sans qu’ils puissent y comprendre grand-chose l’ouïe et l’odorat qui se font plus prononcés, au point que parfois, ils en perdent la tête les premiers instants… Il y a toujours des moyens d’empêcher de nuire, mais la plupart sont assez barbares. Quand bien même la personne désire ardemment s’empêcher de tuer une personne, lors des premières pleines lunes, c’est quelque chose qui est loin d’être réalisable. » Tu refusais qu’un humain se fasse mordre de manière générale. C’est un acte que tu ne peux supporter, un acte égoïste. Tu es ce genre de Loup, qui ne voit pas forcément la morsure comme un cadeau. Ou alors un cadeau bien empoisonné. Vous guérissez peut-être, vous êtes plus fort, plus rapide, des sens surhumains et la maladie ne vous atteint pas, mais ce ne sont que les beaux points que la plupart des loups osent exposer à leur mordu. Ils en oublient généralement les points négatifs. La question qu’elle t’avait posé, te travaillait encore intérieurement, tu bouillonnais, grognais en continu, comme une alarme. « Parce que la morsure n’est pas un cadeau ! C’est tout simplement une cage, dans laquelle on vous enferme. Les loups qui mordent pour transformer, ne le font pas sans raison et encore moins pour faire plaisir à la personne concernée… » Un léger silence s’impose finalement dans ton temple, alors que tu continues de fixer le mur, comme s’il possédait toutes les réponses à ces questions. Comme s’il était un être Divin qui allait t’éclairer, tu soupirais finalement, comme pour soulager un poids, pour pouvoir donner cette réponse qu’elle cherchait sans relâche. « Parce que je sais qu’il existe du bon dans l’humanité et nous ne sommes pas des êtres Divins, ce n’est pas à nous de décider si oui ou non, nous devons la retirer. Et quand bien même tu désires y croire, tu le désires, une fois mordu, personne ne te regardera avec le même regard qu’avant, ton humanité ce sera tout simplement envoler. » Menteur. Tu mentais. Après tout, ton ancienne compagne te regardait toujours comme si tu étais normal, humain. Mais tu lui mentais, pour qu’elle passe à autre chose, qu’elle arrête avec ces questions, qui inconsciemment te malmènent.

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Astrée Harkwood
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MessageSujet: Re: You know I know   You know I know EmptyLun 14 Mar - 12:37


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Tu parles de justice, mais la corruption est une chose bien plus prononcée chez les Hommes que chez les loups. [...] Ne vous étonnez pas si certains vous voient alors comme de simple steak à mâcher, puisqu’ils agissent uniquement pour survivre. Il écoute sans réellement entendre ce que tu as à dire. Il t'écoute sans comprendre ce que tu essayes de partager avec lui. Tu te heurtes à ses propres croyances, entachées par la vision néfaste que lui inspire les chasseurs. Il te reproche d'enfermer les créatures comme lui dans une même prison de stéréotype, mais s'aventure à en faire de même pour les chasseurs. Contrairement à ce qu'il semble comprendre, tu es bien plus nuancée qu'il ne l'est, en matière de loup... Et sa proximité tant à préciser ton jugement, parfois trop obtus. Tes pensées et tes idéaux se construisent au fil de ton existence, une tapisserie de tout ce qui a vécu et traversé pour en arrivé là où tu te trouves aujourd'hui. Et alors que tu cherches le fil de tes idées pour lui faire comprendre tes dires, il poursuit sur cet autre sujet, tout aussi huileux, tout aussi désagréable à ses yeux. Je ne sais pas.  [... ]c’est quelque chose qui est loin d’être réalisable. Barbare pour qui? Pour toi? Tu n'en as pas grand chose à faire si cela peut t'empêcher de tuer, d'enlever des vies innocentes, juste parce que tu es poussée par un instinct sauvage réagit par une malédiction. Tu dévores ses paroles, élève attentive au risque que tu encoures en cas de morsure. C'est cette cruauté que les chasseur tente à fuir lorsqu'ils se prennent la vie. Tu ne les comprends que trop bien... Mais tu n'es pas prête à en faire de même... cela ne t'empêche pas de vouloir poursuivre ton combat. Tu veux pouvoir continuer à défendre l'humanité sans te couvrir les crocs de leur sang innocent. Tu cherches une solution pour ne pas avoir à passer par là, peu importe à quel point la solution est barbare, peu importe à quel point elle t'impose la souffrance. Parce que la morsure n’est pas un cadeau ! C’est tout simplement une cage, dans laquelle on vous enferme. Les loups qui mordent pour transformer, ne le font pas sans raison et encore moins pour faire plaisir à la personne concernée…. Tout cela tu le savais déjà. Tu revenais à nouveau vers lui, lui qui continuait à te parler de cette morsure que tu redoutais tant. Parce que je sais qu’il existe du bon dans l’humanité et nous ne sommes pas des êtres Divins, ce n’est pas à nous de décider si oui ou non, nous devons la retirer. Et quand bien même tu désires y croire, tu le désires, une fois mordu, personne ne te regardera avec le même regard qu’avant, ton humanité ce sera tout simplement envoler. Tu n'étais pas d'accord. Et si c'était la réalité... Tu n'étais plus certaine de vouloir survivre à la morsure. C'était ironique, quelques part, que tu sois celle qui croit en la part d'humanité qui subsiste dans le loup alors que lui semblait avoir renoncé, d'après ses propres mots.

Tu écoutes, mais tu n'entends pas. Est-ce que tu connais seulement le code des chasseurs? Tu t'approchais à nouveau de lui, comme un aimant, irrémédiablement attiré par sa personne.  Tu fléchissais les jambes pour être à sa hauteur. Tes mains venaient reposer contre ses genoux. Tes yeux s'ancraient à nouveau dans son regard. C'était à ton tour de lui faire découvrir ton monde, ton univers et ce code précieux que tu respectais du mieux que tu le pouvais. Nous chassons ceux qui nous chassent. Nous, les humains, les innocents. Cela implique que nous ne chassons que les créatures surnaturelles qui s'en prennent aux humains d'une quelconque façon. Je crois que tu es l'un de ceux là, ou du moins que tu l'es aujourd'hui. Et c'est pour cela que je me suis tourné vers toi... Tu n'es pas une menace, parce que tu ne nous chasses pas. Beaucoup de chasseurs pensent comme moi, mais je ne te cache pas que certains détournent le code. Nous ne chassons pas aveuglément, nous ne tuons pas sans savoir, les traques son souvent orchestré pour débusquer des loups dangereux, qui ont pris des vies. Volontairement ou non. ce n'est là que la première règle. Règle primordiale qui t'empêche de tirer à tout va, de blesser la première créature qui apparaît dans ton viseur. Pour garder notre honneur, nous nous retirons la vie lorsque nous avons subit la morsure. Comme tu t'en doutes, j'ai un peu de mal avec celle-là. Je préfère utiliser le mot humanité plutôt qu'honneur. C'est un peu mon combat, trouver un moyen de sauvegarder mon humanité, de dompter la bête. Ce serait une lueur d'espoir... Pour ceux qui se font mordre. Puis j't'avoue que je crève de trouille à l'idée de mourir, alors cela m’arrangerait si c'était vrai. J'ai besoin d'y croire. A travers les déblatérations de règles, tu lui offrait tes pensées, ta ligne de conduite, ta nuance à propos des loups que tu jugeais nettement moins sévèrement que les sorciers. Une dernière règle importante à tes yeux, t'étais loin de te douter que tu l'enfreindrais un jour. Nous ne chassons pas les jeunes. Une évidence, à mes yeux. Parce que contrairement à ce que tu peux croire, on sait à quel point un loup est instinctif et à quel point la jeunesse l'est également. Tu t'arrêtes, tu le laisses assimiler ces règles du code. Les plus importantes puisqu'elle concerne directement son jugement. N'enferme pas les chasseurs dans les stéréotypes, ou dans ce que tu crois connaître d'eux. Et moi je continuerais à nuancé mon jugement concernant les loups.

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Occupation : Tu travailles la nuit, jonglant avec les bouteilles en verre remplis de liquide, écoutant les mésaventures d’autrui, jouant ce rôle qu'on te confie, celui de gardien des tourments, celui à qui on raconte ses problèmes. Il t'arrive aussi de donner des cours de piano ou même d'en jouer dans des bars ou même dans des soirées.
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MessageSujet: Re: You know I know   You know I know EmptyLun 14 Mar - 14:28


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Tu es généralement ouvert, tu acceptes la vision des autres, leurs comportements qui peuvent être étrange. Tu acceptes aussi les différentes religions et orientation sexuelle, mais ton plus gros défaut se montre toujours en contradiction avec cette partie de ton être. Têtu, obstiné, il est difficile de te faire changer d’avis sur quelque chose. Que ça soit sur l’égoïsme de la justice humaine ou sur ta méfiance de ta propre espèce. Pourtant, tu as fait un pacte avec une chasseuse et tu vis chez un Bêta, toi qui te tiens pourtant éloigné des meutes. Tu écoutes, essaye de comprendre, mais rapidement ton obstination reprend le dessus et te bloque. Peur. Effrayé à l’idée qu’une personne puisse t’imposer sa vision, puisse te manipuler, c’est probablement ce que tu crains le plus. Tu luttes de tout être, bien plus que contre tes instincts de loups. Te laisser tomber dans la vision d’autrui, serait admis que tu serais capable de te laisser manipuler par d’autre loups et devenir comme ces bêtes qui chassent pour le plaisir de tuer. Ton propre caractère se bat dans ton être, ton ouverture d’esprit essayant d’enfermer ton obstination dans une cage, de manière à ce que tu puisses voir le monde comme tu le voyais à cette époque. Le contact de ses mains sur tes genoux, réveilla un frisson digne d’un hiver des plus rudes. Ton regard fut plongé contre ton gré dans celui d’Astrée, alors qu’elle t’expliquait les bases de leur code de conduite. Ce même Code, qui dictait leur vie, comme le faisaient les traditions dans ta famille, c’est peut-être que ça tu es aussi obstiné, aussi buté et bloqué. « Nous chassons ceux qui nous chassent. Nous, les humains, les innocents. Cela implique que nous ne chassons que les créatures surnaturelles qui s'en prennent aux humains d'une quelconque façon. […].. Nous ne chassons pas les jeunes.» Cela revient à ce que tu disais au départ, pourquoi tu devrais te sentir menacer par cet ordre dans ce cas ? Tu ne chasses aucun humain, tu n'en blesses aucun. Alors pourquoi toutes tes connaissances y compris l’Harkwood te disaient d’une certaine manière de te méfier des chasseurs, tu n’as rien à te reprocher. Tout n’est pas noir et blanc. Toi non plus. Tu n’es pas exempt de tout pèché, mais tu n’es pas non plus un prédateur sanguinaire qui bondit sur le premier morceau de chair qui apparaît devant toi.  Plus elle t’expliquait leur code, plus tu semblais te crisper. Toi, la brebis galleuse de la famille, qui ne supporte aucun code, aucune tradition. C’est pour ça que tu es si différents de certains membres de ton espèce, c’est aussi pour ça que tu ne désires pas devenir Alpha, même si cela signifie laisser ton paternel continuer son jeu de chasse à l’Homme. Car tu sais au fond de toi que si tu venais à le tuer comme tu as tué ton frère, il aurait gagné, il aurait fait de toi un alpha, digne de diriger la famille. Tu as déjà tué une fois à cause de lui, tu ne veux pas lui laisser une seconde victoire. Cette alliance avec Astrée est peut-être ton salut en quelque sorte. Elle ne peut pas devenir Alpha elle, si elle en tue un. Alors que les loups, qu’importe lequel, prendront les pouvoir de ton paternel en l’achevant de ses crocs ou de ses griffes. Quel enfant penserait à la mort de son père ? Tu n’es peut-être pas si différent que tu veux le faire croire au final. Tu chasses, celui qui te chasse. Comme eux. Comme cet ordre. « N'enferme pas les chasseurs dans les stéréotypes, ou dans ce que tu crois connaître d'eux. Et moi je continuerais à nuancer mon jugement concernant les loups. » Tu n’avais pas pu retenir un léger rire quitté tes lèvres. Non pas que tu te moquais, mais parce que tu étais sûrement celui qui stéréotypait le plus les membres de ton espèce. Tu en as vu les côtés le plus sombre, les plus repoussants, ses côtés que certains pourtant adorent et vénèrent.

Tu es généralement très tactile avec les autres. Principalement sous ta forme de loup ceci étant dit. Le contact humain avec le sexe opposé, tu l’évites au maximum, tu repousses cette attirance, tu te prives, comme un prêtre ayant fait vœux de chasteté envers le Seigneur. Cette attirance qui t’a pourtant fait découvrir beaucoup de choses, mais qui t’en a pris autant, voire plus. Au fond de ton être tu désirais poser tes mains sur les siennes pour chercher du réconfort, un contact, mais tu avais fini par les repousser, pour te relever, fuyant lâchement, tu en étais conscient, mais dans certains cas tu préférais fuir. Ta main se glissant dans ses cheveux, preuve de ton mal-être vis-à-vis de cette attirance et de cette distance, tu étais partagé, comme tu l’es bien souvent. Rongé par le passé, par les risques. « Qu’est-ce qui te prouve que je ne suis pas une menace ? Je suis peut-être tout simplement plus réfléchis, j’attends peut-être simplement le bon moment. Je contrôle la bête, mais ça ne veut pas dire que je suis sans danger. Je peux très bien jouer le loup innocent, parce que je suis capable de me contrôler, l'effet de surprise n'en serait que plus orgasmique. » Inconsciemment tu cherchais à la faire fuir, pour limiter les dégâts. Tu voulais repousser cette attirance que peut-être aussi bienfaisante que néfaste. Il y a bien trop de manière de jouer avec tes instincts, de réveiller cette bête que tu gardes endormi au plus profond de toi, tu le sais. Tu voulais garde une certaine méfiance à ton égard, qu’elle ne soit pas trop proche de toi, pour ne pas lui faire courir de risque. Tu peux être dur, bien que pour le moment tu te contentes de simples paroles. Tu restais dos à elle, ta peau et tes marques indélébiles cachées par ton morceau de tissu. « Tu penses que j’enferme les chasseurs dans les stéréotypes, mais la vérité est bien différente de ce que tu peux croire. J’ai d'avantage confiance en l’Homme que dans ma propre espèce. J’ai vu les pires côtés de chacun de ces êtres. J’ai autant de raison de traquer l’une comme l’autre, autant de raison de planter mes crocs dans la chair d’un homme que d’un loup. Et pourtant la vie a décidé que je devais faire un pacte avec une chasseuse et vivre chez un loup. La question qui reste, c’est quand va-t-elle décider que je dois prendre la vie d’autrui ? » Il y avait du vrai comme du faux dans tes paroles. Tu ne peux pas prédire quand viendra le jour où dans un acte désespéré, que ça soit par défense ou par vengeance, tu ôteras la vie d’autrui, un acte que tu te refuses pourtant à faire. Avec les années tu avais appris que rien n’était aussi incertain que le destin et le futur. Il est plus judicieux de dire que tu te méfies de la vie, des imprévus, des incertitudes. Trop méfiant, ou trop effrayé par ce que tu es capable de faire, le mur entre ces deux choses est tellement infime.

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MessageSujet: Re: You know I know   You know I know EmptyLun 14 Mar - 15:48


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Tu te heurtes à des murs, comme si à chaque pas que tu faisais vers lui était un pas qu'il faisait également en arrière. Il ne cesse de fuir, de se dérober à la proximité que tu lui imposes trop souvent. Tu ne sais pour quelle raison tu persiste à dévorer cette distance, irrémédiablement attirée par sa personne. Et sa main qui se glisse dans tes cheveux, t'arrachant un frisson qui remonte délicieusement ton échine. Le contact est rompu presque aussi rapidement. Il s'est redressé pour te tourner le dos. Tu te redresses, sans pour autant t'approcher cette fois. Tu pinces les lèvres, toisant sa silhouette sans comprendre. Qu’est-ce qui te prouve que je ne suis pas une menace ? Je suis peut-être tout simplement plus réfléchis, j’attends peut-être simplement le bon moment. Je contrôle la bête, mais ça ne veut pas dire que je suis sans danger. Je peux très bien jouer le loup innocent, parce que je suis capable de me contrôler, l'effet de surprise n'en serait que plus orgasmique. Tes sourcils se froncent, perplexe face à l'excuse ridicule qu'il semble essayer de te servir. Tu ouvres la bouche pour la refermer à nouveau. Tu secoues la frimousse à la négative, refusant cette prétendue vérité qu'il tente de te faire avaler. Tu veux avancer vers lui, lui imposer un nouveau contact, mais tu te ravises, laissant ta main tomber mollement dans le vide. Tu pinces les lèvres, encore, alors que ton regard s'abaisser. Tu penses que j’enferme les chasseurs dans les stéréotypes, mais la vérité est bien différente de ce que tu peux croire. [...] La question qui reste, c’est quand va-t-elle décider que je dois prendre la vie d’autrui ? Tu comprends alors que dans cette guerre de survie qu'il mène, il est son propre ennemi... Et même s'il contrôle la bête qui sommeil en lui, il craint les instincts bestiaux qui l'habitent. Tu ne sais pas comment aller vers lui, alors qu'il se refuse à cette proximité. Tu relèves le regard sur son dos.

Je pense pas que tu sois ce genre de monstre. Un être aussi manipulateur et sournois ne s'aventurerait pas dans tant des détails, aussi bon comédien soit-il. C'est dans les grognement que tu laisses paraître, lorsque tu n'es pas d'accord avec moi. C'est trop instinctif et primitif pour être fabriqué de toute pièce. L'ironie du sort a voulu que ce soit la bête en lui qui te fasse entrevoir la sincérité de son être. C'est dans les détails que l'on reconnait les failles, les blessures et les vérités cachés. Tu ne doutes absolument pas de lui, de ce qu'il est. Et les grognements ne sont pas les seuls indices de son humanité. Tu te mords la lèvres inférieur, alors qu'il te tourne toujours le dos. Tu passes une main dans ta chevelure sombre, la rejetant à nouveau vers l'arrière, plus par nervosité que parce que les mèches obstruent réellement ton visage. Pourquoi la vie devrait-elle décidé à ta place? Tu as beau être submergé par des instincts qui me dépassent, tu n'en demeure pas moins l'homme que tu es. Tuer n'est pas toujours un acte ignoble et sanguinaire... Et même si tuer demeure un acte volontaire, ce n'est pas pour autant qu'on en tire un quelconque plaisir. J'ai arraché plus de vie que je ne saurais l'avouer... ce n'est pas pour autant que cela me plait et que cela ne me coûte rien. Tu pinces les lèvres, tu rassembles tes pensées. Je ne sais pas, peut-être que ma condition à rendu les morts plus banal... Mais je pense que je dois rester honnête avec moi-même, avec ce que je fais. Et toi... tu devrais arrêter de craindre ce qui n'est pas encore arrivé... Et qui n'arrivera peut-être pas. Tu dois simplement vivre chaque jour avec la certitude de faire ce que tu crois juste. Tu fronces les sourcils, tu n'es pas certaine d'avoir été très claire dans les propos. Et le fait qu'il te tourne le dos n'aide en rien cette conversation. Cela créé une distance absurde entre vous.

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MessageSujet: Re: You know I know   You know I know EmptyMer 23 Mar - 10:46



Comment ne pas être effrayé ? Alors qu'il connaît mieux que quiconque les ravages que peuvent causer les instincts. Dominer la bête en soi ne veut pas forcément dire avoir le contrôle absolu, cela sous-entend simplement qu'il est capable de contrôler la plupart de ses instincts, mais comme tout être, humains ou non,lorsqu'ils arrivent à un certain stade, il peut comme tout le monde y céder. Il connaît la violence de ses instincts et quand bien même il ne serait pas volontairement responsable de ces derniers, sa conscience s'amusera à le torturer le restant de ses jours, comme aujourd'hui, Fuir était probablement la chose qu'il faisait le mieux, fuir et survivre, sa vie pouvait facilement se résumer à ses deux mots-là, mais c'était un choix qu'il avait fait, seul. Préférant de loin, se priver de tout, ressentir lui-même la souffrance, plutôt que de l'infliger à autrui, pourtant il sait, que tout garder en lui de cette manière, n'est pas la meilleure solution, mais les choix sont limités et il préfère s'entraîner seul dans sa chute. Égoïsme, il le sait bien. Il ne cherche pas à jouer au héros, il ne l'est pas et ne veut pas l'être, le dos toujours face à la chasseuse, il écoutait ses mots. « Je ne pense pas que tu sois ce genre de monstre. Un être aussi manipulateur et sournois ne s'aventurerait pas dans tant de détails, aussi bon comédien soit-il. C'est dans les grognements que tu laisses paraître, lorsque tu n'es pas d'accord avec moi. C'est trop instinctif et primitif pour être fabriqué de toutes pièces ». Un être manipulateur, ne laisserait rien au hasard, une telle personne sait à quels points les détails sont importants, que ce sont ces derniers aussi minimes soient-ils qui font tout, ce genre d'être, s'il est bon et qu'il sait comment manipuler, s'aventurait dans ces détails. Il est facile pour un loup de grogner instinctivement, encore plus lorsqu'on contrôle la bête en soi mais même s'il ne voulait pas l'admettre, ses grognements étaient plus naturel que ceux des autres de son espèce, il pouvait les simuler, mais pas reproduire le naturel qu'il dégageait. Elle n'avait pas tort d'un certain côté, mais l'avouer serait bien trop facile, ça serait reconnaître qu'il désire s'attacher à des personnes, les instincts sauvages qu'il déteste tant, sont ceux qui pourtant le trahissent et montre son humanité, qu'il est sûr de ne pas posséder. Il a vu bon nombre de regard changer à son égard lorsque les personnes apprennent qu'il est un Loup, pas seulement à Glencullen, mais dans les autres villes qu'il a pu visiter avant d'arriver ici.
« Pourquoi la vie devrait-elle décider à ta place? Tu as beau être submergé par des instincts qui me dépassent, tu n'en demeure pas moins l'homme que tu es. Tuer n'est pas toujours un acte ignoble et sanguinaire... […]  Tu dois simplement vivre chaque jour avec la certitude de faire ce que tu crois juste » L'homme que tu es ? Aux yeux de beaucoup d'humains, principalement des chasseurs, il apparaît comme un monstre, un être qui se balade avec une cible sur le dos, quoi qu'il advienne, il y aura toujours ses regards pour lui rappeler qu'au fond, il n'est qu'un monstre, endormi, certes, mais il l'est quand même. Tuer sera toujours un acte ignoble à ses yeux, personne n'a le droit de retirer la vie d'autrui, personne n'a le droit de juger si une personne a le droit ou non de vivre. Il n'est pas Dieu et personne ne l'est malheureusement, il pouvait encore sentir le sang de son frère sur ses dents, sentir l'odeur de ce liquide sur sa peau, mais il y a pire, quand bien même il refuse d'y croire, prendre la vie de son cadet, l'a libéré, un doux sentiment de plaisir l'avait envie aux moments où ses canines s'étaient planté avec violence dans sa peau. Un loup tue, pour manger ou pour survivre, mais il tue, il est inutile de nier qu'au fond n'importe quelle bête déteste ça, Il serrait les poings, ainsi que la mâchoire, tentant d'apaiser son être qui bouillait, Il pouvait faire preuve d'un calme sans failles, mais dire que la mort n'est pas ignoble et sanguinaire, que cela peut-être banal, il ne voulait pas l'admettre.

Un grognement bien plus féroce que les autres avaient finalement traversé ses lèvres qu'il tentait de tenir closes. Craindre ce n'est qui pas encore arrivé ? Que pouvait-elle en savoir ? Ce n'est pas comme Ez, s'était amusé à lui raconter les détails de sa vie en Russie, ni même s'il lui avait dit d'où il venait. Ils s'aventuraient, l'un comme l'autre, sur une glissade mortelle. Le loup qui avait appris à chérir la vie, se refusait de croire que la mort pouvait être quelque chose de banal et de simple. Si l'Harkwood n'aimait qu'il remette en cause ses croyances, lui détestait par-dessus tout qu'on parle de la mort comme d'une chose simple, jolie, comme si c'était un jeu. Contre toute attente, la bête en lui avait fini par repousser la chasseuse contre le mur, ses mains exerçant une pression pour la maintenir.  « Puisque tu as ôté la vie autant de fois que tu le dis, tu devrais le savoir alors. Tuer sera  toujours un acte ignoble. Qui sommes-nous pour décider si une personne doit mourir ? Qu'elle soit humaine ou non. Nous ne sommes pas Dieu, ce n'est pas à nous de jouer avec la vie d'autrui. Il existe bien d'autre moyen que de tuer... C'est ça qui différencie les loups des hommes. Vous dites que vous n'en tirez aucun plaisir, mais c'est simplement parce que vous ne voulez pas l'admettre, mais tuez-vous procure ce sentiment de puissance et de contrôle, que votre espèce aime tant. C'est pour ça, que vos faites tuer entre vous, que vous vous livrez des guerres absurdes pour des morceaux de territoire. Et vous soulagez votre conscience en vous disant que cela est juste, ou en allant prier une quelconque divinité, comme si, ça allait soulager les personnes victimes. » Il était dur et froid. On pouvait facilement l'entendre à sa voix, c'est un sujet sensible. Son accent de russe, c'était d'ailleurs davantage prononcé. Relâchant la pression de ses mains, ses yeux affichaient toujours cette rage, une rage qui l'habite depuis toujours. Cette même rage qui a eu raison de son frère. « Tu ne sais rien Astrée. Je dois arrêter de craindre ce qui n'est pas arrivé ? Qu'est-ce que tu peux en savoir ? Que je n'ai pas déjà arraché la vie d'autrui. De mes propres mains ou non. Que peux-tu en savoir ? Le sang n'est pas quelque chose d’indélébile. Tu t'enfermes dans ton illusion. Je suis le seul à pouvoir savoir si oui ou non, mes canines ont déjà privé une personne de sa vie. N'essaye pas de prétendre l'inverse. Tu ne sais rien de mon histoire. » Il ne pouvait pas la laisser prétend qu'il était spécial. Qu'il n'avait jamais pris la vie d'une personne. Après tout, en dehors de son frère, il tuait des lapins. Ce ne sont que des animaux, mais ce sont des êtres vivants comme les autres. Il pourrait tout aussi bien croquer un homme, comme il le fait si bien avec les animaux de la forêt. Un sentiment de haine et en même temps, ses yeux étaient humidifié, comme s'il pouvait revivre ce jour ignoble.
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Astrée Harkwood
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Astrée Harkwood
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MessageSujet: Re: You know I know   You know I know EmptyMer 30 Mar - 11:05

[quote="Astrée Harkwood"]
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Le grognement passait le seuil de tes lèvres. Plus menaçant qu'auparavant. Plus bestial. Plus animal. Le monstre en lui se faisant entendre. Tu le savais dissimulé dans le cœur de l'homme, près à bondir, dévorée par une rage dont tu étais à présent l'instigatrice. Tu déplorais qu'au travers ce grognement, ce ne soit votre incapacité à parler et à vous comprendre qui était mis en lumière. Puisque tu as ôté la vie autant de fois que tu le dis, tu devrais le savoir alors. [...] Tu ne sais rien de mon histoire. Vos points de vues étaient plus similaire qu'il ne le croyait, mais il semblait se braquer et hisser un mur pour que tu ne parviennes pas jusqu'à lui. Il refusait d'entendre ce que tu avais à lui dire, aveuglé par ses propres pensées, il en venait à détourner chacun de tes mots pour les user contre toi. Cette discussion semblait se perdre dans des incompréhensions. Tu perdais le fil de tes idées, voyant tes mots ainsi métamorphosées dans ses pensées. Son jugement était obscurci et tu craignais qu'il n'affecte la vision qu'il avait de toi. A moins que sa vision n'ait jamais été glorieuse... Ce qui expliquerait la distance qu'il ne cesse de créer entre vous, une distance qui te bouffe et te consume, une distance insupportable que tu ne parviens pas à comprendre. Alors tu laisses échapper un soupire, tu laisses cette foutue situation te filer entre les doigts pour aller prendre le sac qu'il avait préparé quelques instants auparavant. Tu passe le sac par dessus ton épaule et tu reviens vers lui, non sans laisser un sourire venir s'infiltrer sur tes lèvres rosées. Nous reprendrons cette discussion quand tu seras près à écouter, parce que je refuse de me disputer avec toi pour des propos que je n'ai même pas tenu. Elle s'immobilise face à lui. Encore cette proximité qu'elle lui impose alors qu'il s'y oppose. Il reculera probablement, encore. Il s'y soustraira probablement, encore. Encore et toujours. Inlassable jeu auquel ils ne cessent de jouer l'un et l'autre. Elle plante son regard dans le tient. J'ai confiance en toi, le reste, j'm'en fous. Peu importe si lui ne se fait confiance, elle, elle lui fait confiance pour eux deux. Elle a beau ne pas connaître le passé torturé du garçon, elle sait ce qu'il est aujourd'hui, à travers ses actes et ses paroles. Parce que contrairement aux monstres qu'elle a affronté, contrairement aux lâches auxquels elle s'est confronté, lui, prouve qu'il a une conscience, lui prouve qu'il aime l'humanité comme elle l'a chéri. C'est ce besoin de protéger la nature humaine qui vous rapproche l'un de l'autre. Ca et ce courant électrisant que tu ressens lorsqu'il est proche de toi. C'est tout ce dont tu as besoin? tu parles du sac qui pèse toujours sur ton épaule. Son sac. Ses affaires. Une vie entière dans un vulgaire sac... Un sac semblable à celui que tu lui as apporté. Un sourire vient fendre tes lèvres alors que la discussion se veut plus légère.

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