Eithne Rhodeshumanity in our veins
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Pseudo : Voyou.
Avatar : Suki Whaterhouse
Crédits : @Nympheas
Double compte : Hellow, it's me (AH, IO, TW)
Image :  Âge : Vingt sept années accumulées avec son lot de joie et de souffrance.
Statut civil : Coeur libérée de toute entrave, trop volatile pour s'impliquer dans quoi que ce soit.
Occupation : Parce que les clichés valent parfois plus que des mots, tu vends tes photos pour tes causes humanitaires.
Date d'inscription : 05/04/2016
 |  Sujet: Remember (DORIAN) Sam 9 Avr - 15:33 | |
|   Dorian & Eithne
Remember Je sais que ce n'est pas le genre d’événement pour lequel tu travailles, mais j'ai vraiment besoin de quelqu'un. Tu pinces les lèvres, quelques secondes, le temps de réfléchir à ton emploie du temps. Tu n'as rien de prévu pour les jours à venir, rien de concret du moins. Et finalement un soupire qui s'extirpe de tes lèvres. D'accord, vingt une heure? Il claque un baiser contre ta joue et abandonne un "t'es la meilleure" en guise de remerciement. Tu le regardes s'éloigner, donnant une impulsion légère contre la porte pour que celle-ci se referme dans un claquement sonore. Vingt et une heure, cela te laisse à peine quelques heures pour te préparer. Première étape, la tenue. Tu fais partie de ses hipsters, assoiffées des dernières tendances qui se diffusent en masse sur les réseaux sociaux. Tu ne le fais pas pour attiré les regarde, non, tu le fais pour toi et toi seule, parce que tu aimes te sentir belle. Tu ne fais pas partie de celle qui ont besoin de se l'entendre dire, non, tu t'es construite au delà du regard des autres, au delà du désir de plaire. Tu te traînes jusqu'à ta penderie, sélectionnant des pièces que tu assembles, à la quête de la combinaison parfaite. Tu te composes un look parfait pour l'occasion, déposant les vêtements précautionneusement sur ton lit pour en prendre un clicher que tu t'empresses de poster sur ton instagram. Tu prends le sac en question pour y préparer tout ce dont tu pourrais avoir besoin ce soir. Si ta tenue est essentiel, ton équipement l'est encore davantage.
Vingt et une heure. L'appareil photo pend autour de ta nuque alors que le bar commence tout juste à ce remplir. Tu te glisses au milieu de la foule, arrachant des instants à ceux qui sont venus assistés au concert improvisé. Tu ronges ton frein, prenant ton mal en patience pour photographier les groupes qui veulent immortaliser cet instant. Cliché superficiel qui t'exaspère, tu es bien plus douée pour capté des moments authentiques, lorsque l'objectifs se dérobent à leurs regards. Et bientôt, les premières notes d'un piano. Une mélodie curieusement familière qui t'arrache un frisson, ravivant des souvenirs sur lequel tu avais tiré un trait. Tu ne peux t'empêcher de redresser tes orbes noisettes vers la scène, prétextant prendre une photo du musicien. Mais ton appareil photo s'abaisse. Ton cœur loupe un battement alors que tes yeux ne parviennent pas à croire à ce qu'il voit. Silhouette fantomatique, sortie de nul part. le garçon est là, il laisse ses doigts courir sur les touches de son instrument, le plus naturellement du monde. Tu te détournes vers le bar, abandonnant ta tâche pour noyer la colère qui te consume les entrailles. Tu prends un shot. Puis un deuxième. Sur scène les mélodies s’enchaînent jusqu'à la consécration. Les applaudissements, tu laisses ton regard vagabonder sur la foule alors que le fantôme se glisse au miliue de la foule pour se faire un passage jusqu'au page. Un signe au barman, tu commandes deux shots. Il se pose à côté de toi, bien trop occupé par ces autres pour te prêter attention. Tu plaques finalement un verre de tequila devant lui. Tu attends que son regard croise le tient pour t'enfiler l'autre verre. A nos pauvres disparus. Parce qu'il était de ceux qui avaient disparu de ta vie, sans la moindre explication. |
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