identity card PRÉNOM(S) : seres. elle ne sait pas exactement à quoi ce prénom rapporte mais elle ne peut s’empêcher de trouver la sonorité des syllabes glissant sur sa langue mélodieuse. AGE : vingt-trois ans, depuis que la neige est tombée sur les premiers jours de décembre, elle déambule dans la ville de glencullen. PROFESSION : elle n'en a aucune puisqu’elle étudie encore, pour la dernière année, à l’université de dubin, en lettres classiques.  STATUT SOCIAL : célibataire, elle n’est pas assez à l’aise avec les autres pour laisser quiconque s’approcher trop près d’elle. RACE : sorcière, seres sent toujours l’électricité sous ses pores, cette manifestation de son lien si particulier avec la déesse. NATIONALITÉ : irlandaises, cela fait déjà quelques décennies que sa famille a plantée ses racines sur ce petit bout de terre. ORIGINES : françaises et allemandes, la famille morgenstern est née en bretagne mais des chasseurs ont forcé leur départ en allemagne puis en irlande, tissant des liens dans chaque contrée qu'ils ont traversés. FAMILLE : la famille morgenstern représente beaucoup pour seres, qui se sent très proche de ses racines. la famille morgenstern nait en france au dix huitième siècle, composé d'humains et de sorciers mais, quelques siècles plus tard, les mésententes entre les deux races mènent au massacre sanglant de tous les humains de la famille, quelques siècles plus tard par les sorciers, puis par la mort de multiple sorciers par des chasseurs, les forçant à fuir en allemagne, puis en irlande. ce sombre passé, connu par chacun des morgenstern a particulièrement marqué la jeune file qui cherche à renouer avec ses racines, en tentant notamment d'apprendre le français et l'allemand.

characterization seres est une amoureuse des mots, et ce depuis son enfance. c'est ce qui l'a poussé à étudier les lettres classiques à l'université. ⨺ c'est une fille très impressionnable et constamment dans ses pensées; vous pouvez être sûr de lui faire faire un bond rien qu'en lui parlant. ⨺ protectrice, seres a toujours fait extrêmement attention à son petit frère et s'est sentie impuissante face à tout ce qu'il a traversé. ⨺ son élément fétiche est la terre, développé à l'issue de son grand nombre d'heures passées à lire dans la forêt. ⨺ la connexion à la terre s'est faite lors de ses neuf ans, lorsqu'elle vit que luan n'était plus dans son lit et qu'elle décida d'aller le chercher dans les bois, morte d'inquiétude. ⨺ seres est très fragile et tombe constamment malade. ⨺ elle n'accepte pas réellement sa condition de sorcière, et se sent comme une meurtrière à chaque fois qu'elle effectue un sacrifice. ⨺ malgré tout, seres s'est entrainé avec acharnement pour parvenir à maîtriser sa magie et peut aujourd'hui être considéré comme une puissante sorcière. ⨺ en effet, bien qu'elle n'arrive pas totalement à maîtriser l'air, son élément le plus retors, elle arrive à se sentir pleinement en harmonie avec celui-ci lorsqu'elle se concentre. ⨺ elle tient un carnet contenant des informations sur chaque personne qu'elle a tuée, dans le but un peu désespéré de ne pas les effacer totalement et définitivement de la surface de la terre ⨺ la musique a toujours eu le don de la détendre, de la calmer. c'est ce qui lui permet de ne pas plonger quand elle se sent à deux doigts de faire une crise d'angoisse. alors, il n'est pas rare de la voir avec des écouteurs sur les oreilles. ⨺

depuis quand habitez-vous à Glencullen ? Et pourquoi avoir choisi cette ville ? : glencullen est la ville qui l'a vu naître. sa famille y est installée depuis maintenant une cinquantaine d'années, pour y trouver la paix, et seres y a aujourd'hui développé un grand attachement, et ne souhaite pas la quitter. elle aime la familiarité des rues, des boutiques, des gens. et sa famille y est, très simplement, et c'est suffisant pour lui donner envie d'y rester.  Avez-vous remarqué la présence de plusieurs créatures surnaturelles ? Croyez-vous en leur existence ? Si vous êtes vous-mêmes une de ces créatures, avez-vous conscience de la présence de chasseurs, ou vous pensez-vous plus fort qu'eux de toute manière ? : seres est une sorcière, alors elle est parfaitement consciente de l'existence de créatures surnaturelles. au delà de sa condition, elle a lu de nombreuses histoires sur les loups-garous et y croit fermement, la condition de sorcière étant relié par bien des manières aux lyncanthropes. de plus, sa famille s'est installé ici pour fuir les chasseurs, mais seres a l'intime conviction que glencullen n'est pas aussi paisible pour sa famille qu'elle voudrait le croire. Croyez-vous en l'existence de divinités quelconques ? Avez-vous une religion ? Si oui, laquelle ? La pratiquez-vous sur une base régulière, ou pas du tout ? : elle est liée, depuis toujours, à sa mère, la lune, la déesse. alors oui, elle croit à l'existence de divinités, puisqu'elle est la preuve vivante de l'existence de la déesse. c'est elle qu'il lui a donné ses compétences particulières, qui l'a sauvé de sa nature si fragile pour en faire un être spécial. et elle tue pour elle, chaque mois, instinctivement, tâchant ses mains un peu plus à chaque fois.

PSEUDO : gorski PRENOM : marie AGE : dix sept ans COMMENTAIRE, SUGGESTION ? : AVATAR : dakota fanning GROUPE : sorcerers PERSONNAGE : inventé mais initialement pensé par luan  

(9 ANS) La Lune, astre gouvernant du ciel sur la forêt, renvoyait une pâle lueur sur les membres tremblants de Seres. L’enfant avançait doucement, scrutant l’horizon, les ongles bouffés par l’inquiétude. Elle sortait d’une mauvaise grippe qui l’avait terrassé trois jours durant, la laissant les yeux gonflés et des cernes violets lui mangeant le visage. La santé fragile de Seres lui jouait des mauvais tours comme cela depuis sa naissance, l’obligeant à ne pas quitter son lit pendant plusieurs jours et à manquer un nombre incalculable de cours. La santé fragile, le corps fragile et frêle, semblaient être des dénominateurs communs aux Morgenstern. Cependant, cette nuit là, Seres se retrouva à tourner et retourner dans son lit, sans pouvoir tomber dans les bras de Morphée. Comme un instinct, la gamine, du haut de ses neuf ans, avait le sentiment que quelque chose, ce soir, était étrange, comme pas à sa place. Alors elle s’était levée, la fatigue rendant ses pas lourds et lents. Ses sens la poussaient à se diriger vers l’extérieur et en jetant un coup d’œil à la porte de Luan, elle comprit pourquoi. La porte ouverte laissait apercevoir le lit défait de son petit frère. Une boule d’angoisse se coinça dans la gorge de l’enfant et elle se précipita vers la forêt, les bras et pieds dénudés, sans même y faire attention. La peur et la culpabilité la rongeaient.

Son père lui avait expliqué. Elle était particulière. Elle avait été choisie, tout comme plusieurs personnes dans sa famille. Seres n’avait pas compris par qui, par quoi. Cependant, son géniteur lui avait bien dit que cela expliquait l’aura étrange qu’elle voyait autour des gens et la sensibilité étrange dont elle faisait preuve, cette connexion qu’elle ressentait vis à vis de la nature, de la nuit. Son frère aussi l’était. Particulier. Trop, puisque qu’un soir, Seres avait observé, témoin silencieuse et terrifiée, ce que son père appelait le ‘Cercle’, bloquer les pouvoirs de son frère. Elle l’avait regardé, en retrait, se tordre de douleur, la peine peinte sur son visage angélique. Elle n’avait pas bougé, ses membres pétrifiés par la peur et l’incompréhension. Depuis, l’état de Luan semblait empirer. Le chagrin avait pris une place permanente dans son regard pâle. Et sa sœur sentait l’impuissance l’envahir. Elle ne comprenait pas réellement ce qu’il lui était arrivé, mais elle sentait bien que ce qu’elle avait vu n’était pas bien. Elle avait alors, malgré elle, développé un besoin énorme de protéger son frère, ce qui revenait, dans la tête d’une enfant de neuf ans, à fouiller une forêt la nuit à sa recherche, la respiration bloquée par la terreur. Pantelante, elle s’effondra rapidement au sol, les larmes coulant le long de ses joues, tombant à même le sol. Ce dernier semblait s’effondrer sous elle, incapable de soutenir son poids. Elle perdait pied. La terre sembla entendre ses sanglots puisqu’au bout de quelques secondes, les feuilles qu’elle tenait entre ses mains, l’arbre contre lequel elle s’était écroulée semblèrent diffuser une douce chaleur autour d’elle. Un aura protecteur qui fit arrêter des larmes et calmer ses tremblements sans qu’elle ne puisse l’expliquer. Pendant quelques minutes, le temps s’arrêta. Dans cette grande forêt, au cœur de la nuit, Seres n’avait jamais eu autant l’impression d’être entourée. Lorsqu’elle revint à la réalité, ouvrant finalement ses yeux et réprimant doucement l’envie de sourire, elle ne ressentit pas dans l’inquiétude mordante qui l’avait pris plutôt. Elle avait l’impression indiscutable que tout allait bien et c’est naturellement qu’elle s’enfonça un peu plus profondément dans les ténèbres de la nuit. Elle savait où aller.



(17 ANS) Seres se réveilla au milieu d’une clairière, ses longs cheveux emmêlés autour de son visage sale. Les quelques minutes durant lesquelles elle s’était évanouie n’avait pas suffit à lui faire oublier ce qui venait de se passer. Elle leva des mains tremblantes au niveau de ses yeux, fixant avec dégoût le sang qui y coulait. Son premier meurtre. Son premier rituel. Elle en avait entendu parler depuis quelques années, l’avait lue plusieurs fois dans les vieux carnets tenus par sa famille et maintenant elle l’avait expérimentée. Comme une étrangère dans son propre corps, un simple témoin de ce qu’elle ne pouvait pas empêcher, elle s’était vue sortir de sa maison à pas vifs, la démarche assurée, tenant fermement un grand couteau de cuisine dans sa main. Elle se dirigeait vers le quartier le plus proche. Elle s’était silencieusement approchée d’un homme, de dos, promenant une dernière fois son chien avant d’aller se coucher. Elle s’était contemplée, impuissante, ôtée la vie à cet homme. Tyrell Wellick, la cinquantaine. Une santé bousillé par le diabète, un boulot minable, qui lui suffisait à payer son loyer et de la nourriture pour son chien. La victime parfaite pour pouvoir museler la culpabilité d’un sorcier obligé de tuer à chaque pleine lune. Pas assez pour faire taire les pensées noires de Seres, à l’évidence. Elle observait ses mains, les yeux écarquillés, le souffle erratique, la bile lui remontant le long de la trachée. Avant qu’elle ne puisse réellement le prévoir, elle vomit violemment contre l’écorce d’un arbre. Elle avait tué un innocent. Elle était une meurtrière. Elle prit quelques minutes pour ordonner ses idées. Elle avait agi par instinct, sa nature de sorcière reprenait le dessus la nuit de pleine lune pour effectuer le rituel. Seres sentait son désarroi, sa faiblesse immobilisait chacun de ses membres. Alors elle s’abandonna, pour la deuxième fois de la nuit, laissant son instinct de survie prendre le pas sur la personne. Encore une fois, elle était simple spectatrice de ses actes. La terre face à elle s’ouvrit petit à petit, se tassant de chaque côté pour créer un trou. Un simple petit fossé de deux mètres sur un mètre. Assez pour mettre un corps. Elle se vit faire rouler Tyrell jusque dans le trou, prenant attention à ne le toucher qu’à travers les manches de son hoodie. Elle s’entendit prononcer une formule d’une voix rauque, le gaélique sortant de sa bouche avec fluidité. Et le trou se résorba lentement, les feuilles mortes des arbres reprenant une place naturellement pour dissimuler la terre retournée. Alors Seres reprit contrôle de ses actes, de son corps. Elle savait que ce meurtre, cet assassinat n’était pas le dernier. Chaque pleine lune à partir de maintenant, cela deviendra une habitude. Un don à la Déesse. Un don à la Mort. Ce lien, qui lui avait sauvé la vie le jour de sa naissance, la rendant si particulière, lui paraissait aujourd’hui bien pesant. Lourd sur ses épaules.



(23 ANS) «La liberté individuelle a-t-elle un rôle à jouer dans le salut ?» Le vieil homme fit une pause, fixant l’amphithéâtre d’un œil perçant «L’être humain est-il attaché à une ligne de vie préalablement arrêté par Dieu ?» Son regard s’arrêta sur Seres, qui la tête contre son poing griffonnait un visage sur son carnet d’un air distrait. Elle lui jette un coup d’œil morne, apercevant son aura jaunâtre brillant faiblement autour de lui et faisant ressortir les plis de sa peau, signe de sa vieillesse. «Tant de questions que Shakespeare nous invite à nous poser et dont il nous offre également une réponse.» Le prof de littérature ferme son exemplaire de McBeth en un bruit sec tout en se retournant pour noter au tableau. Seres soupire, la fatique se faisant ressentir dans tout son être. Pas que McBeth l’ennuie. Au contraire. Mais les lendemains de pleine lune la laissent toujours exténuée et amère. Un cocktail d’émotions qui l’empêche réellement d’être attentive. Les meurtres et le sang la ramènent irrémédiablement à ce qu’elle a fait. Au propre sang qu’elle a fait coulé, qui a souillé sa chaire et ses vêtements. Ce liquide pourpre qui la fascine autant qu’elle la dégoûte. Alors elle chasse de ses pensées la recherche de pouvoir de McBeth et Lady McBeth. D’autant plus que sa tâche la plus importante actuellement réside dans le petit carnet remplit de son écriture, juste en face d’elle sur sa petite portion de table. Son carnet de mémoire. Une tradition, que les autres pourraient trouver un peu morbide s’ils savaient, mais qui est d’une importance capitale pour la jeune fille. Ce carnet renferme l’identité et le visage de chaque personne dont elle a pris la vie depuis ses dix-sept ans. Des mots jetées selon ce que savait Seres, et ce qu’elle apprend plus tard à côté d’un croquis simpliste et très mal réalisée du visage de la victime. Un moyen qu’elle a trouvé pour leur rendre la vie, en quelques sortes. Et pour être honnête, un moyen qu’elle a trouvé pour étouffer plus ou moins bien sa culpabilité ravageuse.

Wow, trop cool, t'es enfin des nôtre mon p'tit ! Alors avant de commencer le blabla un peu chiant, je vais quand même te dire ce que j'ai pensé de ta fiche : j'suis tellement contente de voir ici twinny ta plume m'avait manquée j'ai rien à dire à part ça, tu te doutes de tout ce qui se passe dans ma tête bienvenue chez toi bby .

Et maintenant, parlons bien parlons peu, parlons de tout ce que tu peux faire maintenant que tu es validé. Alors déjà sache que la première chose que tu dois faire, et c'est très important, c'est de recenser ton avatar. Si tu ne le fais pas et que quelqu'un d'autre le prend, c'est toi qui devra changer. Tu peux donc faire ça ici. Ensuite, tu auras peut être envie de te trouver des potes, non ? Tu peux aller t'ouvrir un répertoire de liens, mais si jamais ce n'est pas assez, tu peux aussi te faire un scénario. N'oublie pas non plus d'aller te recenser dans les différents répertoires. Et puis si tu cherches un rp, ne cherche plus, va directement faire une demande !
Voilà, c'est tout ! N'hésite pas à venir flooder avec nous !