identity card PRÉNOM(S) : divinité qui illumine, helios, la puissance du soleil en ses mains, beauté écarlate, force solaire. artemidos, sobriquet hérité d'un paternel qui  n'est plus, le poussant encore plus dans la marginalité et l'anticonformisme à outrance. AGE : la roue qui tourne, inlassablement, de plus en plus vite. vipère du temps, poison mortel. le compteur pour l'instant figé sur trente-quatre, et qui pourtant, ne cesse pas d'avancer, tous les jours un peu plus. PROFESSION : c'est l'ordre qu'il doit maintenir, et la justice qu'il doit établir. inspecteur de police, il fouine et examine chaque recoin, à la recherche du moindre indice, de la moindre information. il est au courant des rituels, des meurtres. et il ne dit rien, passant sous silence ce monde inconnu des siens, ces sapiens. STATUT SOCIAL : célibataire, perdu, aux repères qui s'encrassent et s'évaporent. il ne sait pas, il ne sait plus. il en aime une, et en poursuit une autre. amour piétiné, aux pièces disséminés aux quatre vents. RACE : de ceux qui saignent, qui meurent, et qui subissent. de ceux  qui respirent et espèrent encore. de ceux qui se battent alors que tout espoir s'est envolé. ces humains, qui vivent une vie éphémère, proies de tous les dangers. NATIONALITÉ : l'irlande est sa patrie, c'est pour elle qu'il a combattu, et qu'il a affronté vents et marées. pour elle qu'il a vu la mort de près. jamais rien au monde ne pourrait le faire quitter ses vertes prairies et sa météo exécrable. ORIGINES : une patrie exilée, qu'il n'a jamais vu et où il n'a jamais mis les pieds. la grèce, dans toute sa splendeur. sang d'un père absent, fuyard. il accorde plus d'importance aux origines gaéliques qui coulent dans ses veines, tel le poison que distillent sa soeur sur les victimes d'un dogme loin d'être innocent. FAMILLE : des parents, tortionnaires ayant succombé dans le feu et les larmes. une demi-soeur, ingénue solitaire qui l'accompagne et le guide dans les ténèbres. et un père inconnu, visage voilé, perdu dans l'oubli. famille déchirée, que la religion a désabusée, et dont les morceaux encore intacts pourrissent à vue d'oeil, abîmés par l'inceste et les mensonges.

characterization UN. Il est entré à l'armée à vingt ans, dans le simple but d'échapper à sa soeur, alors âgée de douze ans. Il y a fait ses preuves avec brio, avant d'en partir trois ans plus tard, les pleurs d'Isadora l'empêchant de rester trop loin de cette dernière. DEUX. Il fait du tricot depuis l'enfance. D'abord une passion initiée par sa mère, c'est devenu pour lui un moyen de se détendre. Il lui arrive de revendre ce qu'il tricote à des particuliers, sans pour autant en vivre. Il préfère tricoter dans son temps libre, sans vraiment avoir d'idées précises en tête. Si bien qu'il possède tout une armoire de vêtements en tout genre, qu'il n'a jamais terminé. TROIS. Il adore le thé, british oblige. Il le boit sans sucre, et à une heure bien précise. Sans cela, il est exécrable toute la journée et ne vous attendez même pas à tirer quoi que ce soit de lui. QUATRE. Son travail lui permet d'obtenir des informations particulières quant à ce qui se passe en ville, et sur ses principaux protagonistes. Il a fait du surnaturel son entreprise, revendant des informations aux plus offrants, re-vendant ses acheteurs et ses clients entre eux, sans même une once de regrets ou de culpabilités. Tout ça, dans le simple but de protéger sa soeur et d'éloigner tout soupçon d'elle. CINQ. Il cuisine comme un chef, plus par nécessité que par réelle passion. A la base, c'était plus pour subvenir aux besoins d'Isadora, ne pouvant nullement se contenter de pizzas froides et de canettes de sodas délaissées dans un coin. Alors, aujourd'hui, il continue d'expérimenter, pour la surprendre, et lui faire plaisir. SIX. Il a beau n'être qu'un humain, cela ne l'empêche de foncer tête baissée face au danger. Il en est d'ailleurs venu aux mains avec des chasseurs et des loups très souvent, n'ayant aucunement peur de se salir les mains. C'est son job, après tout, en plus de son entraînement de militaire. SEPT. Il collectionne les objets Harry Potter. Il en partout, chez lui, et même au travail. Une inside joke qu'il est, semble-t-il, le seul à comprendre. Sa dernière trouvaille en date : un monopoly entièrement revisité à l'effigie du sorcier à lunettes. HUIT. Il ne supporte pas de dormir habillé, préférant le confort que lui apporte la nudité, au contraire des vêtements qui colle à la peau et qui gratte. Ce n'est pas pour déplaire à certaines. NEUF. Il est allergique aux chats, et déteste d'ailleurs tout ce qui a attrait de près ou de loin à des félins. Appelez ça une phobie, il rétorquera par la négative. DIX. Il a une sainte horreur de la messe. Dés que la cloche de l'église se met à sonner, il grince des dents. Il a donc investi dans un ipod et dans des écouteurs, préférant largement écouter du hard rock que cette mélodie sinistre et teintée d'égoïsme.

depuis quand habitez-vous à Glencullen ? Et pourquoi avoir choisi cette ville ? : C'est Glencullen qui l'a vu naître, grandir, s'épanouir, et puis s'effondrer. Il n'a jamais quitté cet endroit si ce n'est pour l'armée et ses trois années exilées à l'étranger. Glencullen, trou perdu qu'il ne supporte plus, et qu'il aimerait mettre à feu et à sang. Là où sa s'est vu retirée son innocence, là où ses parents sont morts. Et là où l'amertume l'a gagné. Trop de mauvais souvenirs qui se succèdent et s'emballent, dans un torrent de douleur et de larmes et qui le rongent de l'intérieur. Néanmoins, il ne peut se résoudre à partir, alors il prétend et vaque à des occupations sans sens et sans but. Mais qui demeurent son business, malgré tout.

Avez-vous remarqué la présence de plusieurs créatures surnaturelles ? Croyez-vous en leur existence ? Si vous êtes vous-mêmes une de ces créatures, avez-vous conscience de la présence de chasseurs, ou vous pensez-vous plus fort qu'eux de toute manière ? : Enfant, il croyait aux monstres, aux anges et à toutes ces autres balivernes. Aujourd'hui, il a cessé d'y croire, même si le surnaturel garde toujours une part importante dans sa vie. Sa soeur, une sorcière, en est un parfait exemple. En réalité, ses connaissances dans leur entièreté ne sont que rarement humaines. La magie, les loups, ils sont une partie intégrante de Glencullen,  chose qu'il n'a découvert que trop tard, lorsque les choses se sont envenimées pour Isadora. Désormais, il fait du surnaturel sa priorité numéro une. Traquant et analysant chacun des habitants au peigne fin. Protéger sa soeur, toujours. Il l'aide d'ailleurs, les soirs de pleine lune, en lui trouvant des victimes. Des religieux, des parents indignes et violents, des êtres abjects, qu'il n'a aucun scrupule à voir périr sous une Lune implacable.  

Croyez-vous en l'existence de divinités quelconques ? Avez-vous une religion ? Si oui, laquelle ? La pratiquez-vous sur une base régulière, ou pas du tout ? : La Bible qu'il déchire et jette aux flammes. Chrétienté, islam. Religion. Peu importe laquelle. Il les hait toutes autant que les autres. Fini la naïveté. Il n'est plus l'enfant d'antan. Il sait désormais. Il n'y a que mensonges et lavages de cerveau dans la religion. Un dogme dont on lui a tant vanté les mérites, et qui se retrouve désormais sali par ce même fils. Et puis il y a Isadora, qui croit en cette Déesse, cette Mère. La Lune. Qu'elle insulte et maudit, au même titre que ses parents, ces humains déserteurs. Au fond, Helios s'en fout. Il ne confiera plus jamais son âme et ses croyances à qui que ce soit. Alors, non, il ne croit plus en rien. Sans être athée, il préfère vivre sa vie comme il l'entend, au gré de ses envies et de ses émotions, sans un maudit bouquin pour lui dicter ses commandes.

PSEUDO : gryffinclaw PRENOM : stéphanie AGE : vingt ans COMMENTAIRE, SUGGESTION ? : je vous aime, les gueux    AVATAR : chris pratt  GROUPE : les  sacrifices potentiels, les humains    PERSONNAGE : inventé

Maman, quand est-ce que papa va revenir ? Il a quatre ans, et déjà des questions plein la tête. Son père est parti il y a déjà six mois, sans aucune nouvelle ni aucune explication. Mais l'enfant l'attend toujours, de pied ferme. L'espoir ne semble pas disparaître avec les jours, bien au contraire. Il continue de grandir, de plus en plus, comme un poison. A quatre ans, on est naïf. On veut croire, on persiste à idéaliser un monde, qui n'a pourtant rien de transcendant. Bientôt, mon ange. Bientôt. Sa mère lui ment, elle qui se veut pieuse et repentante. Pécheresse de tout son être. Son père est parti. Il ne reviendra plus. Voilà l'horrible vérité, celle qui détruit tout sur son passage, et qui déchire cette famille. Mère à dix-huit ans, père qui prend la fuite. Et cet être innocent, né d'une union vouée à l'échec, un accident. Tu l'aimes toujours, mon papa ? Elle est prise au dépourvue, ne sait quoi répondre. Elle contient ses larmes. Une mère doit se montrer forte, et ne pas montrer ses faiblesses. Comment avouer à son enfant, que son géniteur a pris la fuite. Un lâche, qui n'a pas su assumer ses responsabilités, préférant retourner batifoler dans les jambes de demoiselles aux moeurs légères ? Comment lui expliquer, que sa naissance n'était dû qu'à une erreur de jugement ? L'alcool délie les langues, mais écarte également bien trop facilement les entrejambes.  Neve McLeod. Fille de pasteurs, aux péchés qui s'accumulent. Première de sa classe, enfant promise au succès, et qui avait pourtant touché le fond. Erreur de jeunesse, fin de lycée. Et puis Helios. Tout s'était accélérée beaucoup trop vite pour elle. Elle a vingt-deux ans aujourd'hui. Et un poids énorme sur les épaules. Pourtant, elle continue de prier. Pour elle, et pour son fils. C'est qu'aurait voulu de feu ses parents. Alors, elle sourit. Un sourire qui sonne faux, brisé. Mais assez réaliste pour berner son fils, cet enfant dont elle n'a jamais voulu, mais qui pourtant, a su s'imposer dans son coeur. Bien sûr. Va te laver les mains, on va bientôt passer à table. Elle lui ébouriffe les cheveux, le regard posé sur lui tandis qu'il sautille dans le couloir. Un regard mêlé de tendresse et d'inquiétude.


Il a huit ans. Quatre ans où le passé l'a rattrapé et où les faux-semblants ne lui suffisent plus, désormais. Son père ne reviendra pas. Il le sait. Même s'il ne comprend pas. Mais il s'en moque. Il a un nouveau père, qui l'aime. Joshua Agallon. C'est Dieu qui leur a offert cette chance, que lui répète maman. Un père de substitution, un nouveau foyer, et une chance de tout recommencer. Maman prie tous les soirs. Papa aussi. Ils lui expliquent que c'est important, les prières. Que Dieu a besoin d'écouter le coeur de ses fidèles, pour les purifier, et leur promettre une place au Paradis. Il a huit ans. Il boit leurs paroles. Il ne veut pas aller en Enfer. Il a peur des monstres sous son lit, demandant à maman de lui lire une histoire avant de s'endormir, la Bible reposant fièrement sur sa table de chevet. Maman lui raconte l'histoire des premiers Hommes, de leur déchéance, et de l'importance de ne pas pécher. Elle le sait mieux que quiconque. Aucune faute n'est tolérée. Helios, l'enfant chéri. Il doit montrer l'exemple, le parfait petit soldat de Dieu. Un ange aux ailes dorées, l'éclat de lumière dans ce monde engloutit par les Ténèbres.

Il rentre des cours, courant dans tous les sens, cette insouciance encore bien présente. Cet éclat rieur dans les yeux, et ce sourire enjoué sur les lippes. Il se précipite vers sa mère, les mains derrière le dos, une fausse innocence sur le visage. Hello, sweetheart. Qu'est-ce que tu caches derrière ton dos comme ça ? Elle lui rend son sourire. Sa bonne humeur est des plus contagieuses, et elle ne peut s'empêcher de voir son monde s'illuminer quand il est dans les parages. Son petit rayon de soleil à elle. J'ai une surprise pour toi ! Alors il tend les mains, comme un ange déploierait ses ailes. Un dessin. Abstrait, grotesque.  Mais sincère, et rempli d'amour. Hey, bonhomme. Qu'est-ce tu tiens de beau, là ? Papa lui ébouriffe les cheveux, lui aussi. Ses parents adorent faire ça, et ça l'amuse, le fait rire aux éclats. Ça c'est maman, et ça c'est toi. Et là, c'est papy et mamie qui veillent sur nous sur leur nuage, avec Dieu au milieu. Fierté. Voilà ce qui définit au mieux ce que ressentent ses parents. Joshua Agallon n'a beau être qu'un père d'adoption, il n'a jamais été autant ravi d'appeler Helios son fils qu'en ce jour. Maman s'empare du dessin et le mets sur le frigo, pour que tous puisse admirer son oeuvre, et tout l'amour au sein de leur foyer.

Ils sont à l'église. Maman a une grande nouvelle. Elle est radieuse. Papa l'est aussi. Helios lui, ignore ce qui se passe. Mais il partage cette joie, car il est toujours de bonne humeur. Ils prient tous les trois, et l'enfant fait bien attention de réciter tous les vers, sans en oublier. Il ne veut pas décevoir Dieu, ni ses parents. C'est important. Helios, mon coeur. Tu peux venir s'il te plait ? Il obéit, bien trop heureux de suivre sa mère. Le pasteur les accueille, un sourire sur le visage, lui aussi. Helios a toujours bien aimé le pasteur McCullough. Maman se tourne vers lui, une main sur son ventre, à peine arrondi. Tu vas avoir une petite soeur. La signification de ses mots lui échappe, alors il se contente de hocher la tête. Papa et maman demandent au pasteur de bénir l'enfant, ce nourrisson qui n'est pas encore né, mais qui grandit de plus en plus, chaque jour, baigné dans l'amour que ses parents lui portent. Le pasteur s'exécute, instillant la promesse de Dieu dans ce foetus, cet enfant de Dieu. Tous ignorent encore qu'une menace plane, haut dans le ciel, menaçant de venir briser ce portrait idyllique. Helios, lui, ne réagit pas. Il vient seulement de comprendre. Il ne sera plus le rayon de soleil de maman, dorénavant.


Il a douze ans. Elle en trois. Et leur vie vient de changer du tout au tout. Isadora Agallon. L'enfant prodige, l'enfant tant attendu. Papa et maman n'avaient plus besoin de lui, leur petit rayon de soleil, ils l'avaient elle, leur petite étoile. La fille chérie, celle qu'on chouchoute et qu'on privilégie. La favorite. Jalousie, amertume. Helios est un flot d'émotions négatives. Un maelström de pessimisme et de regrets. C'est une tempête, que personne ne saurait prévoir. Elle lui a tout pris, cette nouvelle arrivante, cette prétentieuse, qui ne fait que gémir et se plaindre. Sa demi-soeur. Le mot sonne amer, âcre, dans sa gorge. Il ne l'aime pas. Ne l'aimera probablement jamais. Elle s'accroche à lui, pourtant, comme toutes les petites soeurs, les petites filles de son âge. Alors il la fuit, autant qu'il le peut. Maman désapprouve, et papa fronce des sourcils. Papa ne l'aime plus. Il a une fille, maintenant. Il n'a plus besoin d'un fils de substitution. Il n'a plus besoin de lui. Alors, Helios pleure en silence, et la maudit elle, cette imposture.

Les auras. Quelles conneries. Helios n'y a jamais cru. Elle joue la comédie, prétend. C'est la seule raison. Isadora. Qui ment, et qui détourne tous les jours un peu plus ses parents de lui. Il a dix-sept ans, désormais. C'est un adolescent. Et les hormones font parties intégrante de sa vie. Le Lycée Catholique du coin lui dicte de ne pas envier son prochain, mais il est humain, et c'est une émotion qu'il ne peut renier ni contenir. Alors, il continue. Parce que ça fait du bien, de déverser sa colère sur quelqu'un. De la maudire, elle. Il continue de prier, mais pas pour ses parents. Pour lui-même. Il s'obstine à vouloir croire qu'une vie meilleure l'attend, loin de ce foyer qui ne veut plus de lui. Un cadeau de Dieu. Le Pasteur l'avait prédit. Helios a envie de leur rire au nez.

Il a vingt ans. Elle en a douze. Il peut enfin quitter le domicile familial, ce foyer qui n'en est plus est. Atmosphère putride et malsaine, il préfère s'en aller. Pour la première fois depuis douze ans, depuis sa naissance à elle, son père lui adresse de nouveau la parole, et le prend dans ses bras. Et un flot d'émotions l'envahit de nouveau. Joie, soulagement, lassitude. Il laisse quelques larmes couler sur ses joues, parce qu'au fond, c'est qu'il attend depuis toujours. De la reconnaissance. Sa mère aussi, l'enlace. Après tout, son bébé par à l'aventure. Et Dieu sait à quel point la vie est compliqué, et semée d'embûches. Un véritable parcours du combattant. Il part rejoindre l'armée, défendre son pays et ses valeurs. Au nom de Dieu. Toujours. Vous allez me manquer. Sauf toi, la mioche. Jamais. Il détourne le dos, laissant l'inconnu le guider. Et son passé loin derrière.


It's alright, baby sister. I'm here. Il lui murmure ses mots, la consolant, la rassurant. Il reste avec elle jusqu'à le soleil se lève, refusant de quitter ce cachot qui est maintenant sa demeure, son purgatoire. Il lui lit des histoires, qu'il change tous les soirs, pour la divertir, lui faire penser à autre chose. Pour lui faire oublier sa condition de prisonnière rien que pour une soirée. Qu'elle s'émerveille devant ses récits, et qu'elle redevienne l'enfant qu'il a connu, qu'elle retrouve cette innocence que leurs parents lui ont arraché. Il la prend dans ses bras, tournant les pages, et caressant ses cheveux, séchant les quelques larmes qui se perdent au coin de ses yeux. Parle-moi des milliers de cris qui hantent ton corps et te meurtrissent. Ne pleure pas. C'est stupide, quand on y pense. Elle a toutes les raisons de pleurer, de hurler, et d'en vouloir au monde. Pourquoi tant de cruauté ? De maltraitance ? Helios croyait ses parents plus nobles que ça. Mais il s'était trompé sur toute la ligne. Ce sont eux, les monstres. Pas elle. Pas Isa. Pas sa sa soeur. Eux, les monstres qu'il redoutait tant étant enfant. Ses parents, des tortionnaires. Il n'aurait jamais cru ça possible. De tous les scénarios possibles, celui-ci venait en dernier. Et Isadora, la pauvre victime de leur Enfer. Elle, qu'ils avaient tant choyée et admirée. Reniée, et reléguée au rang de paria. Parle-moi de ton coeur, qui se meurt au combat.

Il a vingt-quatre ans. Et la fumée inonde ses poumons, le fait suffoquer et l'aveuglant. Il ne veut pas mourir, il est trop jeune pour ça. Il est venu rendre visite. Pas à ses parents qui l'exaspèrent et l'insupportent. Mais à Isadora, qui n'a plus revu la lumière du soleil depuis bien trop longtemps. Des conditions invivables, infernales. Un cercle méphistophélique sans fin, si ce n'est la mort. Il ne peut les laisser faire. Il devait la sauver. Quitte à braver tous les interdits, à renoncer à son Dieu, et à dire adieu à ses parents, qui n'en étaient plus vraiment. Il s'en moque. Il n'y a plus d'amour en eux, il n'y en a plus depuis bien trop longtemps. Parce qu'aujourd'hui, au fond de ta chambre, tu refais le lit de tes mains qui tremblent. Il devait la sauver. C'en était devenu son but, son obsession. Isa... il suffoque, et sa voix est rauque. Il espère qu'elle avait pu s'en tirer saine et sauve. Il peut bien mourir ici, entouré de ces geôliers, au corps sans vie. Elle mérite bien plus de vivre, de voir le monde, et d'insulter cette religion qui la bafoue et la fait souffrir.


The more dysfunctional the family the more inappropriate their response to disclosure. Never expect a sane response from an insane system.

Il ignore encore pourquoi, ni comment. Mais il a fini par céder. Son regard déterminé, et la douceur de sa peau contre la sienne. Corps contre corps. Caresses réprouvés et baisers inachevés. Censure d'un amour tabou, qu'on tait, qu'on étouffe, et qu'on enterre. Condamnation, prohibition. Embargo que l'on jette sur ce désir charnel, qui fait défaut et qui ternit l'âme. C'est l'opprobre qui les guette, de son oeil accusateur. Ils ont cédé aux vices, à ces viles tentatrices que sont l'avarice, la luxure, comme Eve a failli, elle aussi. La sentence sera terrible, cataclysmique.  Nous ne sommes que de pauvres pêcheurs dans les yeux d'un Dieu en colère. Il a dit non, plusieurs fois. Car c'était mal, obscène, scandaleux. L'ignominie d'une fratrie qui a déjà bien trop de fois franchi les limites qu'on lui imposait. Mais l'alcool est venu s'ajouter à l'équation, compliquant les choses. Et les voilà, désormais, deux souillures. Deux souillures qui continuent, et qui espèrent encore. Qui survivent tant bien que mal, dans un monde qui ne veut pas d'eux, qui les rejette et les diffame. Mais au Diable les convenances. La religion et les bienséances n'ont pas sauvé ses parents, mais ont condamné sa soeur à une vie de misère et de peurs. Alors ils blasphèment, jour après jour, lèvres contre lèvres, et vêtements jetés au sol. Nudité et pécher. Murmures au creux d'un oreiller et promesse d'un amour gangrené, corrompu.


Il a trente ans, et la lumière l'a abandonné, déserté. La lueur dans ses yeux n'est plus, ayant laissé place à une mélancolie profonde, blessure qui ne cicatrisera jamais vraiment. La Religion qu'il exècre, et les pages d'une vie qui partent en fumée, les cendres de son coeur délabré. Il n'est plus rien. Des chapitres d'une vie qui ne se résument qu'à mensonges et prétentions. Ses parents avaient faux sur toute la ligne. Puisse leur âme pourrir éternellement dans la demeure du démon.

Iseult. Elle qui le fuit encore, comme toujours. Qui refuse de comprendre et de voir la vérité en face. Elle qui s'obstine à se perdre dans une utopie inexistante, et qui persiste à se perdre dans une idylle vouée à l'échec. Prénom fleuri qui lui reste sur la langue, tel un soupir, une promesse brisée. Volutes fanées au gré d'un vent dévastateur.  Arrêtes. S'il te plaît. Tu ne comprends pas. Tu n'es pas lui. Tu ne le seras jamais. Peu importe ce que tu peux m'offrir.  Vérité qui fait mal. Gifle en plein visage. Il ne l'aura jamais. Pas aujourd'hui. Pas demain. Mais, au fond, l'a-t-il vraiment eu dés le départ. Son coeur appartient à un autre. Un qui ne peut lui offrir ce qu'elle désir tant. Fantaisie qui s'effondre à mesure des secondes. Il n'est pas l'homme qu'il luit fait, malgré ses protestations. Concupiscence qui se perd dans la nuit, et qui s'oublie. Rien de plus, rien de moins. Tu viendras me supplier. Peut-être pas aujourd'hui, ni demain, mais tu viendras me supplier de te donner un enfant. C'est cette même faiblesse qui la perdra, il le sait. Faiblesse qui a touché sa soeur, et qui l'a sali. Faiblesse qui l'a touché, lui aussi. Car, en fin de compte, nous finissons tous par succomber à l'abandon. Et c'était son destin à elle aussi. A lui. A eux tous. 

Wow, trop cool, t'es enfin des nôtre mon p'tit ! Alors avant de commencer le blabla un peu chiant, je vais quand même te dire ce que j'ai pensé de ta fiche : JPP DE TA PLUME LA MOCHE y a rien à redire quoi, c'est juste bwwaaaah. j'le keaph ton helios rebienvenue bébé .

Et maintenant, parlons bien parlons peu, parlons de tout ce que tu peux faire maintenant que tu es validé. Alors déjà sache que la première chose que tu dois faire, et c'est très important, c'est de recenser ton avatar. Si tu ne le fais pas et que quelqu'un d'autre le prend, c'est toi qui devra changer. Tu peux donc faire ça ici. Ensuite, tu auras peut être envie de te trouver des potes, non ? Tu peux aller t'ouvrir un répertoire de liens, mais si jamais ce n'est pas assez, tu peux aussi te faire un scénario. N'oublie pas non plus d'aller te recenser dans les différents répertoires. Et puis si tu cherches un rp, ne cherche plus, va directement faire une demande !
Voilà, c'est tout ! N'hésite pas à venir flooder avec nous !