Sujet: Come close to me. I'll always be there ○ Robyn Dim 7 Fév - 1:24
Come close to me. I'll always be there
"Alice : Combien de temps dure "toujours" ? Le lapin blanc : Parfois, juste une seconde..."
La vie n’a rien d’un conte de fée et ceux qui tentent de vous en convaincre, sont des idiots et des pitres menteurs. Ils se jouent avant de tout et ils prennent plaisir à manipuler les autres, pour les voir souffrir. Il faut avant tout être réaliste, les contes de fée se lisent et n’existent que dans des livres, ils ne sont jamais réels. La vie est loin d’être facile et elle peut parfois être éprouvante à vivre, à longueur de temps. Il peut m’arriver parfois, de me dire que ma vie est compliquée, que j’aimerai qu’elle soit différente, de jongler ou de prendre un autre chemin, pour la voir d’une manière différente. On va dire que je me contente de l’imaginer, car dans le fond ma vie me convient plutôt bien, malgré ces moments difficiles. Je ne peux pas me permettre de broyer du noir trop longtemps, car ce n’est pas dans ma nature, de voir et de percevoir le monde de cette manière. Mon cœur me permet de voir les bons côtés de la vie, de leur accorder le plus d’importance et de valeur possible, pour ne pas que les moments douloureux ne m’empêchent d’avancer. Que la douleur ne barre pas mon chemin, ni de voiler ma vision de voir le monde et de l’aborder. Je ne suis pas idiote, je sais que ce n’est pas facile de me comprendre, les gens se demandent souvent comme je fais, pour toujours garder le sourire et pour donner de l’amour. C’est simplement inné chez moi et je suis venue au monde ainsi, je ne vois pas pourquoi je voudrais que ça change. Je peux comprendre l’incompréhension des gens, dans ma manière de rencontrer la vie et de la partager avec les autres.
Le soleil est au rendez-vous en ce début d’après-midi, je suis au calme, car c’est mon jour de repos et que je n’ai pas cour ce jour-là. Certainement un coup de chance, mais que je parviens à saisir sans grand mal. Souvent, quand cette journée arrive, j’en profite avant tout, pour récupérer et pour me ressourcer. Faire des activités qui me plaisent pour être au meilleur de ma forme, c’est un exemple parmi tant d’autres activités, que je suis amenée à faire en ce jour. J’ai décidé de rester chez moi, parce que même s’il y a du soleil. Ça ne veut pas pour autant dire, qu’il ne fait pas froid dehors. Le temps est glacial, car quand j’ai dû sortir pour aller chercher le courrier. J’étais frigorifiée de la tête aux pieds, je n’ai pas tardé dehors pour dire avant de retourner au chaud. Tout en ayant posé le courrier sur la table de la salle à manger, avant de m’asseoir sur le canapé, plus précisément devant la cheminée, pour me réchauffer un peu. Il n’y a pas vraiment grand-chose d’intéressant à regarder à la télévision, mais je ne le vis pas mal non plus. Si jamais je sens l’ennui arrivait et bien je pourrais toujours mettre un film, me faire un peu de pop-corn et certainement regarder un film romantique, à l’eau de rose. Ce genre de film me permet de me rendre le sourire, ce qui n’est pas vraiment le cas pour tout le monde. Vous ne me verrez jamais devant un film d’horreur, car j’ai vraiment horreur de ce genre de film. Rien de plus angoissant pour moi, alors que certains me disent que ça l’est fait rire. Chose que je ne comprends pas vraiment, mais qui peut tout à fait être possible. Nous sommes tous différents, chacun à sa méthode pour se sentir mieux et pour se détendre. Zappant à plusieurs reprises, preuve qu’il n’y a vraiment aucun film ou autre d’intéressant à la télévision. Ouvrant un placard, tout en prenant une bonne pile de dvd dans mes bras, alors que je suis sur le point de choisir le premier film que je vais bien pouvoir regarder dans ma chambre. Mes oreilles discernent du bruit, comme si une sonnette retentissant dans la maison, même si le son est faible, je l’entends sans la moindre difficulté. Je devrais dire à ma mère qu’il serait peut-être temps de changer cette sonnette, avant que le son ne finisse par rendre l’âme.
Emi Burton
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Sujet: Re: Come close to me. I'll always be there ○ Robyn Dim 7 Fév - 20:53
Come close to me. I'll always be there
"Alice : Combien de temps dure "toujours" ? Le lapin blanc : Parfois, juste une seconde..."
Elle est belle et son sourire réchauffe comme les premiers rayons de soleil qui viennent lécher la nature aux premiers jours de printemps. L'hiver a beau emprisonner et brûler les poumons à chaque respirations, son sourire m'apporte cette chaleur. Celle, qui donne du rouge aux joues, qui fait prendre une nouvelle inspiration même bien dissimulé sous des épaisses couches de vêtements. Comme, j'aimais passé mes mains dans ses cheveux, j'emportais avec moi son parfum le long de ma route. C'était amusant de retirer mes gants et de porter mes doigts à mon nez et de la penser encore si proche de moi. Cassiopé me manquait et pourtant elle ne m'appartenait pas. Son âme, sa bonté naturelle, la façon dont elle avait l'habitude de me regarder, tout cela me manquaient. Sous la capuche de mon sweat-shirt noir, je sifflais la cigarette qui réchauffait mon visage et mes poumons. J'étais en bas de chez mon amie. Je savais qu'elle ne travaillait pas, car j'ai appris à connaître ses jours de repos. Ce n'était pas comme si nous ne conversions pas par sms. J'aurais pu lui envoyer un message pour lui annoter ma présence. Cependant, peut-être que je la dérangerais ? Peut-être qu'elle était avec un garçon ? Elle en aurait le droit. Je ne pourrais jamais lui apporter ce qu'un homme doit apporter à une si jolie fille comme elle. J'aimais les hommes et c'était inscrit dans mon ADN. Il était impossible pour moi de lutter contre ces lois immuables. Cela ne m'empêchait d'aimer enfouir ma tête contre sa nuque, dans ces échanges de chaleur qui n'avaient aucune temporalité. Cassiopé m’apaisait. Elle m'offrait sans jamais se forcer ce qui m'avait toujours manqué : l'affection.
Je montais les marches jusqu'à la porte de son appartement. J'écrasais ma cigarette dans les plantes de la voisine. Mauvaise habitude, je le sais. Je chasse la capuche et découvre mon visage fatigué : ces cernes comme des peintures tribales sous mes yeux. Combien d'heures j'avais fait cette semaine ? Je ne les comptais plus. Il était plus facile pour moi de découcher et de rester travailler toute la nuit. J'avais beau quitté la maison familiale, vivre en collocation n'était pas toujours facile. Je cohabitais avec deux loups-garous. Mes ennemis jurés. Je pense que Cassioppé serait folle si je venais à lui dire. Mais, est-ce que j'en aurais besoin ? Elle lisait à travers moi et c'est déjà ainsi qu'elle avait tout découvert de moi. J'en avais eu honte la première fois. Je ne voulais pas qu'on puisse apprendre pour mon passé, mes traumatismes et mes hontes. Cependant, tout c'était effacé avec la belle blonde du haut de ses vingt-ans. Elle m'avait guéri d'une certaine manière et c'est pour cela que j'avais toujours autant besoin d'elle. C'était égoïste. J'avais besoin de la prendre dans mes bras. J'avais besoin de poser ma tête contre sa poitrine et m'endormir en écoutant son petit cœur. Combien d'Hommes reverraient de cette chance ? J'étais privilégié. J'espérais que Cassioppé savait qu'il n'y avait aucune arrière pensée derrière tout cela ? Je trouvais enfin la force de sonner et de sortir de mon dos des petites gourmandises sucrées que j'avais spécialement acheté pour l'occasion. Dés que la belle m'ouvrit la porte, je tendais le bras avec ce sourire craquelé, amoché, mais sincère. « Je suis certain qu'un peu de sucré, tu ne dirais pas non ? » Je me frotte le haut du nez avec ma main de libre et ajoute : « Désolé, de ne pas t'avoir envoyé un message, mais je passais dans le quartier et je me suis dit : je vais passer. » Pourquoi mentir ? Cassioppé saurait lire à travers moi comme elle l'a toujours fait.
Emi Burton
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Sujet: Re: Come close to me. I'll always be there ○ Robyn Mer 10 Fév - 20:45
Come close to me. I'll always be there
"Alice : Combien de temps dure "toujours" ? Le lapin blanc : Parfois, juste une seconde..."
Pourquoi est-ce que je ressens cet élan de panique m’enveloppait ? Je ne sais pas, sans doute parce que mes oreilles peuvent entendre que quelqu’un, montaient les marches de notre maison familiale. Que je suis toute seule et que je ne suis qu’une simple jeune femme, humaine et frêle, qui ne sait pas se battre et qui n’a jamais appris à se défendre toute seule. Si on venait à m’attaquer, on arriverait à m’immobiliser sans la moindre difficulté. Je ne pouvais pas non plus appeler Teddy, pour venir me sauver, parce que je devais aussi apprendre à me défendre toute seule, même si ma force était loin d’être puissante. Je n’avais pas non plus une âme héroïque, enfin pas la force physique en tout cas. Tout en m’avançant vers le couloir, avec une certaine méfiance. Je ne prends même pas quelques chose pour me défendre. J'avance vers cette porte, tout en ayant le souffle ralenti. Tout en sentant cette angoisse qui semble m’assaillir avec un plaisir malsain, pour me tourmenter l’esprit. Je ne prends même pas la peine de demander, qui peut bien être derrière cette porte et je l’ouvre. Sans savoir sur qui je vais bien avoir en face de moi. La peur qui semblait me tirailler, commence à s’estomper tout doucement. La télévision est toujours allumée et les voix résonnent un peu dans la pièce, sans pour autant savoir qui peut bien parler, mais ce n’est pas vraiment le plus essentiel. Tu es devant la porte et tu tiens quelques friandises dans ta main et je suis soulagée, même heureuse de voir que c’est toi et personne d’autre. Il n’y a pas la moindre menace et je m’étais imaginé le pire des scénarios, comme à chaque fois. Ton regard semble toujours peiné, mais tu es comme ça, tu parviens à me sourire et ce n’est pas rien, je te le rends avec plaisir. Chaleureuse comme toujours, pour toi. Mes mains se mettent dans mes poches et j’appuis mon épaule contre le mur vers le coin de la porte, tout en te regardant avec tendresse. –« Tu sais que j’adore le sucre, je ne pourrais jamais dire non, quand j’ai la chance de pouvoir en manger, je la saisis sans la moindre hésitation. »-. Tu ne sembles pas vouloir entrer de ta propre initiative, ma main vient attraper l’un de tes bras tout doucement pour que tu rentres enfin à la maison. –« Ne reste pas devant la porte comme ça et rentre donc ! »-. Tout en gardant mon sourire et je te guide un peu plus, jusqu’à ce que tu passes entièrement la prote. La refermant derrière moi et je décide de la fermer, pour être plus tranquille et rassurée.
Tu n’avais pas à t’excuser, tu savais que tu serais toujours le bienvenue chez moi, enfin chez mes parents plutôt, mais ça voulait dire la même chose pour moi. Sauf qu’aujourd’hui j’étais toute seule à la maison. Tout en prenant la grande boîte dans mes mains et je m’avance vers le salon et tu me suis, tout doucement, comme si tu avais peur de mal te comporter si tu te permettais d’avancer un peu plus. –« Tu as bien fais de venir, tu sais très bien que tu seras toujours le bienvenue et que je suis toujours contente de te voir. »-. Tout en posant la boîte en douceur sur la petite table du salon et je te prends la main pour nous diriger vers la cuisine. Je sais que tu aimes le café, tout comme je sais comment tu l’aimes. Sortant deux tasses d’un placard du haut, je prends la cafetière dans ma main pour remplir les tasses comme il se doit. La remettant à sa place initiale, je mets le suces qu’il faut et je mets les tasses dans le micro-onde. Le laissant tourner le temps qu’il faut et je pose deux cuillères sur la table de la cuisine, tout en reprenant ta main dans la mienne et je te tire vers moi, pour que tu sois plus proche de moi, pour te transmettre cette douceur et cette tendresse que tu voulais que je te donne, et que je te transmettais avec grand plaisir, sans la moindre hésitation. –« Dis-moi tu vas rester un peu avec moi aujourd’hui ? Hum ... ».-. Ma question était un peu étrange, mais pour moi, elle n’avait rien d’étrange. La sonnette du micro-onde retentit, nous signalant que le temps pour réchauffer le café était écoulé. Tout en lâchant ta main, je te tends l’une des tasses jusqu’à ce que tu la saisisses. Me dirigeant à nouveau vers le salon, tout en regardant ce que j’allais bien pouvoir regarder comme film, tout en buvant quelques gorgées de mon café. –« Tu veux regarder un film en particulier ? Ou alors tu veux faire autres choses ? »-. Tout en enlevant les coussins sur le canapé, qui risquaient de nous gêner. Je m’y assois tout doucement, calant mon dos contre l’un des coussins, tout en reposant ma tasse sur la petite table. Tout en te fixant droit dans les yeux, tapotant un peu sur le canapé pour que tu viennes t’asseoir à côté moi. Je voulais vraiment que tu te mettes à ton aise et que tu ne sois pas trop loin de moi.
Emi Burton
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Sujet: Re: Come close to me. I'll always be there ○ Robyn