Statut civil : Tu vises et le touche en plein cœur, c'est pas l'amour, c'est la mort.
Armes de prédilection : Un médaillon inlassablement autour de cou qui se change en une chaîne d'acier tranchant. Sans oublier tes précieux desert eagle dont les balles sont empoisonnées.
Date d'inscription : 15/01/2016
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Sujet: What Else ? [Arnór & Astrée] Mer 3 Fév - 20:16
Arnór & Astrée Une rencontre n’est que le commencement d’une séparation.
Tu fuis la maison. Plus que la maison, c'est ta famille que tu fuis. leur silence écrasant et cette atmosphère funeste qui pèse sur ton cœur. Votre monde s'est écroulé lorsque la vie à quitter la corps d'Ariana. T'es pas certaine que les choses puissent redevenir ce qu'elles étaient auparavant. t'es même pas certaine de leur vouloir, parce que d'une certaine façon, leur silence et leur indifférence à trouver un sens. Tu attrapes ton sac, le passant par dessus ton épaule. tu entraînes la porte à ta suite sans prendre la peine de la refermée. Tu entends pourtant le claquement sonore s'élever dans ton dos. Peu importe. Tu prends place dans ta voiture. Ton esprit s'évade, ailleurs, alors que ton corps fonctionne par automatisme et te conduit dans le centre ville. Tu fais le vide. Tu ne penses à rien. Ton existence semble bouclée d'avance. Douce ironie qui s'empare de ta vie. Tu as couru pendant longtemps après ce secret de famille et pourtant, tu en viens à regretter d'être aujourd'hui dans la confidence. Il 'y a plus de retour en arrière possible. Quoi que tu fasses, quoi que tu dises, le surnaturel fait à présent partie de ta vie. Tu ne peux pas être égoïste, tu ne peux pas tourner le dos au destin et cracher sur la mission qui t'a été confiée. Tu ne peux tout simplement pas déposée les armes. Et tu rêves d'une vie toute simple. Oh oui, tu rêves d'une vie sans complication. Utopie cruelle. Désir avorté. Tu t'en veux de le vouloir. Et voilà, t'es arrivée. Tu ne t'en es même pas rendue compte. Tu es là. ta voiture garée dans le centre ville, non loin de l'institut, non loin de l'endroit où tu vas cherche ton café tous les matins. Tu tournes la clé. Les ronronnements du moteur cesse pour laisser place à un silence illusoire. Dehors, le monde continue de tourner. Il pleut, les goûtes s'écrase contre les vitres de ton pare-brise. Un soupire s’extirpe de tes lèvres.
Tu reprends le sac que tu avais abandonnés sur le siège du conducteur et tu files. Tu traverses la rue en quelques enjambées, la pluie s'abattant sur tes cheveux, les plaquant contre ton visage. Tu adores cette sensation. Tu pourrais t'arrêter là et laisser cette pluie s’abattre sur toi. Tu adore cette sensation d'être en vie, les membres endoloris par le froid d'une pluie hivernale. Et pourtant, te voilà déjà à l'abri. Ton regard azuré cerné d'un maquillage charbonneux se glisse sur les lieux, englobant la moindre personne présente. Des visages connus, pour la plupart. Au milieu d'eux, il y a ce garçon que tu as croisé une fois, alors que ta langue s'était déliée en quête d'un peu de compagnie dans cette existence solitaire. Cela n'avait pas vraiment eut l'effet escompté. Le jeune homme et son père s'était disputé. Enfin... Disputé. Tu aurais aimé que les membres de ta famille puisse se disputer comme ils l'avaient, qu'ils trahissent leur attachement et, ce, malgré l'agacement engendré. Tu ne le quittais pas du regard, un peu curieuse par ce garçon. Il n'était pas beaucoup plus vieux que toi et pourtant, tu ne l'avais jamais croisé auparavant. Comme beaucoup, il avait été attiré par le surnaturel. A en juger par sa réaction lorsque le sujet avait été abordé, il ne voulait rien avoir à faire avec ce monde auquel son père semblait être attaché. Et c'est probablement ce qui avait engrangé un capital sympathie bien plus élevé qu'à la normal. Tu n'en étais pas pour autant moins méfiante. Te voilà face au comptoir. Tu attends ton café avant de se diriger vers lui. Un sourire vient fendre tes lèvres alors que ton regard croise le sien. Tu t'installes dans un des fauteuils proche du sien, sans pour autant empiéter sur son espace personnel. Bonjour. Avenante et franche. C'est plutôt rare. Tu crains toujours de te faire rabroué, comme cela avait toujours été le cas. Tu ne sais pas pourquoi tu l'es avec lui... Peut-être le capital sympathie qu'il t’inspire. Peut-être que c'est son rejet du monde surnaturel. Tu cherches pas à le comprendre plus que cela. Ça fait longtemps que tu traînes dans le coin? Je ne t'avais jamais vu dans le coin. Enfin si... Mais pas avant cette fois là. Curiosité exacerbé, mais jamais trop intrusive. Tu portes le café entre tes lèvres pour en boire une gorgée.
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Sujet: Re: What Else ? [Arnór & Astrée] Mer 3 Fév - 21:18
what else ? Δ astrée
Encore une nouvelle dispute. Depuis que le jeune humain avait rejoint la ville, il ne cessait de se prendre la tête avec son père et cela lui faisait peur. Bien évidemment, il aimait par-dessus tout son paternel mais, l'ancien étudiant en médecine aimerait qu'il cesse avec ses histoires à dormir debout. Arnór semblait certain que le surnaturel n'existait pas, qu'il était utilisé dans les histoires pour effrayer les enfants désobéissants. Un sujet sur lequel il n'allait visiblement jamais s'accorder avec son père, le seul membre de sa famille encore vivant. Essayant d'évacuer cette colère, il décida subitement de sortir prendre l'air et de se rendre dans le centre du Glencullen. Un comportement étrange pour celui qui préférait faire le loup solitaire et qui ne sortait que très peu de chez lui. Depuis quelques années, le jeune islandais avait pris l'habitude d'être seul et ne se mélangeant que très rarement aux autres, ce qui pouvait sembler bizarre. Seulement, c'était sa façon d'être et personne n'avait le pouvoir de changer cette mauvaise habitude, en tout cas pas actuellement. D'un pas lent, il arpentait les rues de la ville, sans vraiment faire attention a tout ce qui se passait autour de lui. Tout ce dont il avait besoin pour le moment, était de trouver un bon endroit pas trop fréquenté, pour pouvoir se poser tranquillement et oublier cette énième dispute qu'il venait d'avoir avec son géniteur.
Peu de temps après avoir quitté son domicile, il décida d'entrer dans une librairie qui faisait également office de café. Un endroit idéal pour penser à autre chose et surtout être au calme. Sans tarder, il prit place dans un fauteuil et ferma les yeux quelques instants. Ouvrant à nouveau ses yeux au bout de quelques secondes, il se sentit observé et remarqua très vite une jeune femme dont le visage ne lui était pas inconnu. Cette dernière avait fait un commentaire sur le livre qui servait de document pour approfondir ses recherches et cela avait semé le trouble entre les deux hommes. Bien évidemment, Arnór ne lui en voulait pas, mais il se demandait si elle allait venir le voir ou non. Après tout, ce n'est pas l'humain qui allait faire le premier pas, ce n'était pas dans sa nature et de toute façon, il ne savait pas vraiment comment aborder quelqu'un et préférait donc attendre dans son coin. À sa plus grande surprise, la belle jeune femme dont il ignorait le prénom vint se poser prêt de lui, tout en gardant une certaine distance. Cette dernière ne tarda pas à prendre la parole et à le questionner. Un peu surpris par cette charmante créature qu'il ne connaissait pas vraiment et qui lui faisait une sorte d'interrogatoire, le jeune islandais se mit à sourire timidement. Ce dernier la trouvait très curieuse, mais il n'allait pas se montrer froid et distant avec elle, pour ne pas lui manquer de respect et décida de se laisser aller et de répondre à sa question. « Bonjour. C'est un peu... direct comme approche je n'ai pas vraiment l'habitude, mais ce n'est pas grave. » Marquant une courte pause, il se décida à reprendre. « C'est normal que tu ne m'aies pas aperçu, avant... la dernière fois. Cela fait deux semaines que je suis ici, j'ai décidé d'accompagner mon père, je suis originaire d'Islande et toi tu es ici depuis longtemps ? Finalement, discuter avec une personne n'était pas si compliquée que cela, mais il ne semblait pas très à l'aise. Logique vu que l'ancien étudiant en médecine était plutôt du genre solitaire et préférait rester dans son coin ou profiter au maximum de son père avant qu'il ne disparaisse lui aussi à son tour.
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Sujet: Re: What Else ? [Arnór & Astrée] Jeu 4 Fév - 11:12
Arnór & Astrée Une rencontre n’est que le commencement d’une séparation.
Bonjour. C'est un peu... direct comme approche je n'ai pas vraiment l'habitude, mais ce n'est pas grave. Tes lèvres se pincent, un peu gênée par l'audace dont tu as fais preuve. Tu n'es pas experte dans l'art de communiquer, particulièrement lorsqu'il s'agit d'une personne rencontrer très récemment. Tu ne sais pourquoi tu t'es montrée aussi avenante avec le jeune homme. Peut-être parce qu'il représente ce monde dépourvu de créature surnaturelle, ce monde d'une banalité reposante et d'une normalité apaisante, sans toutes les complications et les dangers auxquels tu es sans cesse exposé. Il représente cette utopie fantasmagorique, ce rêve inaccessible. C'est normal que tu ne m'aies pas aperçu, avant... la dernière fois. Cela fait deux semaines que je suis ici, j'ai décidé d'accompagner mon père, je suis originaire d'Islande et toi tu es ici depuis longtemps ? Sa réponse ne t'étonne guère. Cette ville était tout ce que tu connaissais et il est fort à parier que tu n'aurais pas oublié un visage comme le sien. Il y avait dans ces traits quelques choses de terriblement séduisant et charmant. Tu l'écoutais, gardant tes orbes azurées posées sur lui. Tu portais le café à tes lèvres pour en boire le précieux nectar et t'enivrer de ta dose de caféine quotidienne.
Ahem. Rien de très exotique de mon côté, ma famille est ici depuis... Pfiou. En fait, depuis toujours. Un sourire vient fendre tes lèvres, mêlée à un léger soupire. Tu n'avais rien connu d'autre que Glencullen. C'est dernier temps, tu pensais de plus en plus à prendre la poudre d'escampette, à fuir le plus loin possible de ce surnaturel qui envahissait chaque rue de la ville. Tu te sentais oppressé par cette malveillance et ce danger constant. Les créatures de l'ombre était partout, tu ne pouvais accord ta confiance à personne. L'espace d'un instant, tes pensées filaient vers le sac de voyage que tu avais préparé sans jamais oser l’apporter au jeune loup avec lequel tu avais passés un pacte interdit. Tu savais que ce pacte était une honte pour ton rang de chasseuse, qu'il était en désaccord avec les principes de ta famille. La mort d'Ariana avait bouleversé ton existence t bousculé tout les principes auxquels tu étais pourtant si attachés. Je peux te demander pourquoi vous avez choisi Glencullen? Ce n'est pas le premier lieu auquel je penserais pour tout recommencer. Honnêteté gâchée par la méfiance qu'il t'inspirait. Même si tu t'étais heurté à la hantise de ce monde que tu exécrais, cela aurait pu être un stratagème pour dissimuler sa vraie nature. Et s'il avait été appelé par les courants telluriques? Et s'il n'était qu'un mensonge. Tu avais toujours ce rouge à lèvre d'aconit dans ton sac. Instinctivement ton regard se glissait sur ses lèvres alors que tu prenais une nouvelle gorgée de café. Il était bien trop tôt pour le tester et pourtant... Nouveau sourire qui venait fendre tes lèvres, revenant accroché son regard de tes yeux bleutés. Tu as d'autres questions, pleins d'autres questions, mais tu te freines pour ne pas lui passer un interrogatoire. Je suis désolée pour la dernière fois. C'était quand même important que tu le lui dises, même s'il ne voulait pas en parler. Il n'en était d'ailleurs pas obligé. Comment je pourrais me faire pardonner?