identity card PRÉNOM(S) : charlotte. un prénom aux consonances françaises qui a su séduire le couple faulkner avant d'accueillir leur fille. le doux prénom reagan appartenait auparavant à une aïeule. un hommage pour cette femme forte au caractère fort décédée quelques années avant la venue au monde de charlotte. AGE : la jeune femme a vu le jour durant un mois d'hiver particulièrement glacial, il y a de cela vingt sept ans. des années qui se sont écoulées vite, trop vite. bousculant charlotte dans le monde des adultes. PROFESSION : elle exerce le noble métier d'avocate. une fonction dure et pourtant fascinante aux yeux de charlotte. elle a pourtant du quitter sa ville natale pour avoir toutes ses chances. STATUT SOCIAL : elle n'a que trop souvent donné son coeur à des hommes qui n'en valaient pas la peine. il s'est retrouvé piétiné, déchiré et poignardé à de multiples reprises. désormais, elle garde son coeur sous clé. RACE : fragile et innocente humaine qui ne se doute pas du monde qui l'entoure. du monde qui ne demande qu'à la broyer entre ses mains impitoyables. NATIONALITÉ : charlotte a la nationalité irlandaise, étant née à glencullen. elle vit principalement à londres et elle a obtenu la nationalité anglaise depuis quelques années déjà. une double nationalité qu'elle arbore fièrement. ORIGINES : comme pour sa nationalité d'origine, elle est irlandaise. sa famille est installée depuis des siècles dans la belle ville de glencullen. aucun faulkner n'en est jamais parti, à part charlotte. FAMILLE : charlotte est issue d'une famille aux moeurs traditionnels. c'est pourquoi ses parents n'ont jamais compris son départ, même s'il a été uniquement motivé par ses études et son travail. la jeune femme fait figure de précédent parmi les faulkner et ce n'est pas forcément positif. sa soeur ne lui a toujours pas pardonné son départ et s'emploie à la dénigrer aux yeux de leurs parents depuis qu'elle a quité glencullen. son récent retour n'a pas été aussi chaleureux qu'elle se l'imaginait.

characterization charlotte a toujours été vue comme quelqu'un de solaire et de souriant. personne n'a jamais réussi à l'imaginer triste  ou déprimée. une vision d'elle qui l'a en quelque sorte emprisonnée durant beaucoup d'années. elle aime la vie mais le fait de tout quitter pour faire ses études à londres l'a délivré. elle a pu être elle-même et avoir des moments de solitude et des coups de blues sans culpabiliser ✢ quand elle était jeune, charlotte était très naïve, surtout avec les garçons. elle s'est fait avoir un grand nombre de fois avant de réaliser que le monde n'était pas tout rose comme elle l'avait toujours imaginé. depuis, elle n'offre plus son coeur au premier venu. cela fait déjà quelques années qu'elle ne cherche plus à construire une famille parfaite comme le souhaiteraient ses parents. ✢ en vivant à londres, elle a réalisé à quel point elle était oppressée à glencullen. elle est devenue pleinement indépendante là-bas. elle a pu vivre sa vie selon son propre credo et cela lui a fait comprendre qu'elle ne vivrait plus jamais selon quelqu'un d'autre. elle tient à sa liberté plus que tout. ✢ charlotte adore son métier. il lui apporte beaucoup de gratification et elle peut montrer l'étendue de son talent au monde entier. elle ressent une certaine puissance en pratiquant sa fonction. ✢ la jeune femme est ce qu'on pourrait qualifier de femme fatale mais il ne faut pas se fier aux apparences. elle est peut-être très bien apprêtée mais cela ne veut pas dire qu'elle le fait pour la gent masculine. son métier lui a imposé un certain look vestimentaire et elle l'a tout simplement adopté. ✢ charlotte a appris à se défendre à londres. même si elle ne pratique aucun sport de combat, elle a quelques notions. ✢ elle a été obligée de quitter sa vie à londres pour revenir à glencullen en apprenant que sa mère était gravement malade. son retour a été une véritable douche froide pour la jeune femme.

depuis quand habitez-vous à Glencullen ? Et pourquoi avoir choisi cette ville ? : charlotte a toujours connu glencullen puisqu'elle y est née. elle y a vécu dix huit années de sa vie avant de quitter la ville pour londres. elle vient à peine d'y rentrer à cause de l'état de santé préoccupant de sa mère. même s'il est normal qu'elle soit revenue, elle regrette tout de même beaucoup londres. Avez-vous remarqué la présence de plusieurs créatures surnaturelles ? Croyez-vous en leur existence ? Si vous êtes vous-mêmes une de ces créatures, avez-vous conscience de la présence de chasseurs, ou vous pensez-vous plus fort qu'eux de toute manière ? : charlotte a sans doute aperçu un jour une ombre inquiétante au détour d'une ruelle mais elle a l'esprit cartésien. elle ne croit pas au surnaturel. à ses yeux, il n'existe ni paradis et enfer. une opinion qu'elle garde pour elle-même afin d'éviter d'empirer la situation avec sa famille croyante. dans tous les cas, elle s'amuse beaucoup des légendes et des films d'horreur. elle a du mal à croire que des gens se laissent prendre au jeu avec de simples artifices. Croyez-vous en l'existence de divinités quelconques ? Avez-vous une religion ? Si oui, laquelle ? La pratiquez-vous sur une base régulière, ou pas du tout ? : charlotte a été élevée dans la religion catholique. elle devait se rendre à l'église tous les dimanche et cela l'exaspérait. elle a toujours détesté les croyances diverses peuplant le monde. pour elle, les humains cherchent juste des prétextes pour se rassurer devant leur mort éminente. ils ont inventé toutes sortes de religions et de croyances afin de les bercer d'illusions.

PSEUDO : herondale PRENOM : clara AGE : ça se dit pas    COMMENTAIRE, SUGGESTION ? :     AVATAR : amber heard GROUPE : humans PERSONNAGE : inventé

« Tu n'oseras pas. » Un sourire espiègle étira les lèvres de Charlotte. Il n'en fallait pas plus pour la provoquer. Devant le regard ahuri de son ami, elle leva son verre et le vida en à peine quelques minutes. Elle savait très bien qu'elle ne devait pas agir ainsi. Elle, la parfaite petite Charlotte. Trop sage et trop bien élevée pour mettre à mal les bonnes petites moeurs de la ville. D'ordinaire, elle jouait très bien le rôle qu'on lui avait attribué depuis des années. Elle souriait et saluait les habitants de Glencullen. Charlotte rendait fiers ses parents qui se pavanaient avec une arrogance non dissimulée devant leurs voisins et amis. Elle était l'archétype de la fille bien élevée et obéissante. Une image qui s'était emparée d'elle et qui avait fini par l'emprisonner. Charlotte ne devait pas contrarier ses parents et prendre ses propres décisions. Elle ne pouvait pas remettre en question la réputation qu'on lui avait donné. Pas tout de suite tout du moins. Alors elle se contentait de ce genre de rébellion. Des petits actes anodins qui la réconfortait d'une certain façon. La simple expression de surprise et d'incompréhension sur le visage de son ami suffisait à la faire tenir un peu plus longtemps. Il ne lui restait que quelques années avant d'atteindre enfin la majorité. Charlotte avait tout prévu. Elle savait exactement où elle ferait ses études et elle s'y tiendrait. La jeune femme se doutait que cela ne ferait pas plaisir à sa famille mais pour une fois, elle s'en fichait. Elle voulait se libérer de sa prison dorée. Charlotte voulait braver les interdits qu'on lui imposait et trouver sa propre voie. Elle désirait plus que tout son indépendance et personne ne l'en priverait. La jeune femme était prête à tout, même à se priver de sa famille pour s'éloigner de cette ville qu'elle avait fini par haïr. « Charlotte ? » Levant ses yeux bleus au ciel, la jeune femme se tourna vers son ami qui semblait perdu devant son attitude. Elle le comprenait au fond. Il s'était fait comme tous les autres à la brave petite Charlotte. Elle seule savait qu'elle était tellement plus que cela. Elle avait tellement plus à offrir au monde que la Charlotte édulcorée qu'elle était à Glencullen. La version d'elle-même qu'elle commençait même à détester. Abandonnant son sourire mutin, la jeune femme retourna à son rôle navrant. « Je rigole. Tu sais bien que je ne ferais jamais ça. » murmura-t-elle avec un arrière goût amer dans la bouche. C'était la vérité. Tant qu'elle resterait à Glencullen, elle serait piégée. Il y avait pourtant un prix à ce désir d'indépendance. Personne ne la comprendrait. Aucun Faulkner n'avait quitté la ville, et ce, depuis qu'ils étaient installés à Glencullen. Charlotte allait créer un véritable précédent en partant de la ville.


« Je me demande bien ce qui intéresse tant une aussi belle jeune femme. » Levant les yeux vers l'inconnu qui venait de lui adresser la parole, Charlotte resta un moment dubitative avant de se replonger dans son dossier. Elle n'avait pas de temps à accorder aux idiots qui se promenaient dans la ville. La jeune femme évitait les bars pour pouvoir être tranquille. Elle aurait du se douter qu'elle n'était pourtant pas à l'abri dans un restaurant. Elle aurait pu rester chez elle mais son appartement avait tout d'un espace inhabité. Charlotte travaillait tellement qu'elle vivait principalement dans son bureau plutôt que chez elle. Fronçant les sourcils devant un détail de son dossier, elle serra les dents en sentant quelqu'un s'installer en face d'elle. La Faulkner n'était absolument pas d'humeur ce soir, d'autant plus qu'elle avait reçu un bref message de sa famille l'informant que sa mère était malade. Elle aurait pu quitter Londres dès l'instant où elle l'avait appris mais elle tenait à régler ses affaires avant de retourner dans sa ville natale. Agacée, elle ignora l'inconnu en se concentrant sur son affaire. Elle espérait sincèrement qu'il quitte la table sans insister mais c'était mal connaître les hommes. Observant du coin d'oeil ce qui se passait, Charlotte retint instinctivement son souffle quand il avança sa main vers une des siennes et qu'il l'enserra. « Ne fais pas la timide. » Posant un regard irrité vers son interlocuteur, Charlotte s'empara de son verre d'eau et le lui renversa en pleine figure. Arquant un sourcil, la jeune femme fixa l'inconnu avec un air dur. Elle avait appris à se défendre à Londres. La population était généralement avenante et sympathique mais elle était aussi doté d'abrutis dans son genre. « Je ne suis pas timide. Juste pas intéressée. » Parfaitement sérieuse, elle resta impassible en voyant l'inconnu s'esclaffer. Il devait probablement s'imaginer qu'elle rigolait alors qu'il n'en était rien. Rassemblant ses affaires, Charlotte se leva avant que les choses n'aillent trop loin. Elle n'était absolument pas d'humeur à subir les tentatives stupides de quelqu'un ce soir. La jeune femme comptait bien rentrer directement chez elle afin de dissuader l'inconnu. Il n'était pourtant pas de cet avis. « Eh ! Où est ce que tu vas comme ça ? » Ignorant les appels de l'homme en question, la jeune femme héla un taxi et s'y engouffra en vitesse. Téléphone en main, elle haussa les sourcils en constatant qu'elle avait reçu plusieurs messages de la part de son père concernant l'état de santé de sa mère. Peu étonnée de la froideur de ce dernier, elle répondit en circonstance tout en soupirant. Elle n'avait absolument aucune envie de retourner à Glencullen. Même si elle était inquiète pour sa mère, cette ville représentait pour elle un véritable enfer. Charlotte n'était pas certaine de la réaction des habitants en remarquant qu'elle avait bien changé depuis son départ de la ville.


Les regards étaient tous fixés sur elle. Tous sans exception exprimaient un dégoût relatif et une curiosité maladive. Charlotte sentait leurs yeux sur son corps, examinant chacune parcelle de ses vêtements et chaque détail de son visage. Elle savait à quel point les habitants de Glencullen qui l'avaient connue dans sa jeunesse la désapprouvaient. Son père avait été le premier à exprimer son mécontentement en constatant que Charlotte était devenue une femme. A croire qu'il pensait qu'elle resterait une adolescente pieuse et sage toute sa vie. Serrant les doigts contre son verre, la jeune femme joua inconsciemment avec le peu de liquide qui s'y trouvait. Elle repensait au visage amaigri et pâle de sa mère, aux reproches de sa soeur et à la colère de son père. Charlotte ne s'attendait clairement pas à un accueil chaleureux à son retour forcé mais elle n'imaginait pas une telle hostilité de la part de sa propre famille. Fermant les yeux un instant, elle sursauta en entendant plusieurs de ses anciens amis approcher. Ils étaient les seuls à avoir été un minimum heureux de son retour à Glencullen. Souriant à leur arrivée, un bref détail attira son attention dans le fond du bar. Un homme la fixait depuis qu'elle était entrée dans l'établissement. Même s'il était plutôt mignon, Charlotte n'aimait pas être observée ainsi. Quittant ses amis un bref instant, elle se dirigea donc à vive allure en direction du jeune homme. « Tu me regardes toute la soirée et quand je suis en face de toi, tu ne me décoches pas un mot ? » souffla-t-elle tout en le fusillant du regard. Charlotte connaissait les types dans son genre. Ils étaient souvent enfermés en prison à cause de leur perversité et de leur obsession. « Tu sais que t'es bizarre, comme type ? » poursuivit-elle sans se départir de son assurance habituelle. Elle n'allait certainement pas lui faire de compliments ou lui adresser de sourire juste parce qu'il la fixait. C'était même le contraire puisque Charlotte détestait ce genre d'attitude. Si elle avait été à Londres, elle serait partie depuis longtemps sans insister davantage. La jeune femme était néanmoins intriguée. Elle avait vécu un grand nombre d'années à Glencullen et elle ne l'avait jamais croisé. Elle avait certes été absente de la ville un certain nombre d'années, cela lui faisait vraiment bizarre de croiser un nouveau venu à Glencullen. « Je m'appelle Charlotte. » Elle était surprise de son attitude, vraiment, mais elle avait toujours été de nature curieuse et elle tenait à en savoir plus sur lui. « Lyle. » Souriant légèrement au dénommé Lyle, la jeune femme jeta un bref coup d'oeil à ses amis qui l'observaient sans la moindre discrétion. Il était certain que toute la ville allait être au courant d'ici quelques heures. « Ravie de te rencontrer, Lyle. » murmura-t-elle alors par simple politesse. « Tu ne devrais pas, pourtant. » Et il avait entièrement raison même si Charlotte l'ignorait encore.