PRÉNOM(S) : arkadiusz. ça roule sur langue de ses parents, de sa famille et de ses compatriotes ; les allemands et les français le rendait dur, les anglais et les irlandais semblent le mâcher. mais lui, il sait d’où ça vient : un nom grec, celui d’un saint et d’un martyr, modelé par sa langue pour qu’il puisse le prononcer. mais c’est trop long, trop compliqué, alors pour les gens d’ici, comme pour sa famille, il est arek. AGE : il a fêté ses vingt-deux le trente-et-un décembre et, pour la première fois en deux ans, quelque part où il s’était installé. PROFESSION : il avait commencé ses études en sociologie, mais à du laisser son bloc-notes et ses livres derrière lui le jour où son père lui a dit de faire ses valises et de lui suivre. plus jamais il ne remettra les pieds dans son université - ou du moins, pas de sitôt. STATUT SOCIAL : célibataire, il n'a jamais vraiment réussi à se poser – disons qu’il n’en a pas vraiment eu le temps. mais son adolescence a été marquée par les courbes de plusieurs jeunes filles. RACE : ses yeux luisants, ses crocs et ses griffes en disent long sur sa véritable. il arrive à la cacher, désormais, mais ce ne fut pas toujours le cas. c'est seulement les soirs de pleine lune que le loup sort et court. NATIONALITÉ : ils n’ont pas encore eu le temps de légaliser leur appartenance à la nation irlandaise. pour l’instant, les papiers stipulent qu’il est anglais. ORIGINES : ce sont les terres enneigées de la pologne qui l’ont vu naître. la région dans laquelle sa mère l’a mis au monde ayant autrefois appartenu à l’allemagne, il sait qu’un part infime de son sang est germanique. FAMILLE : doroszewski est un nom qui en a fait trembler plus d’un. Pas seulement les chasseurs qui voyaient en eux à la fois des proies et des prédateurs, mais aussi les opposants politiques et les rivaux intellectuels de cette famille, principalement connue dans ces deux domaines. Jamais ils n’ont bougé de la région de pomorze, bien qu’ils aient vagabondé, en quelques siècles, d’un nemeton à un autre. mais aujourd’hui, ils fuient leurs assaillantes. Deux ans qu’ils bougent, deux ans qu’ils migrent sans cesse afin d’échapper à la traque des sœurs taborska. l’irlande est toute nouvelle pour eux, mais cette fois-ci, ils n’ont pas prévu de laisser les chasseuses le faire déguerpir.