Bien que l'été soit commencé et que la chaleur avait frappé à la porte du pays, cela n'empêchait pas la pluie de s'abattre sur la ville et c'était le cas aujourd'hui. Beaucoup se plaignait de ses quelques gouttes de pluie et de ses ''horribles'' nuages gris, mais pas Azazel qui adorait ce genre de journée beaucoup plus que celles où le soleil brillait dans le ciel. Il trouvait ses journées plus relaxantes, moins pesantes et des plus agréables. Étrangement, c'était également lors de ses journées que le jeune sorcier était le plus inspiré à écrire. Il se posait sur un fauteuil non loin de sa fenêtre avec un tasse de thé et écrivait dans ses carnets une bonne partie de la journée. Le seul problème aujourd'hui était qu'il n'avait ni thé ni café chez lui et écrire sans l'un ou l'autre était pratiquement impossible pour lui. Allez savoir pourquoi.

Il avait donc mis ses affaires dans son sac, prit un petit parapluie et sortit de chez lui pour aller au café non loin de son appartement. Quand il y entra, il fit un petit soupir de soulagement puisqu'il n'y avait pas foule. Quoi de plus normal étant donné le temps pluvieux dehors. Azazel allait donc se commander un café noir et dès qu'il eut sa commande il alla s'asseoir sur une banquette collé à la baie vitrée. Il avait donc une magnifique vue sur ce qu'il se passait dehors. Il sortit par la suite l'un de ses carnets, dont la plupart des pages étaient noircies par son écriture, son MacBook et un stylo plume. Puis, tout en buvant de temps en temps son café, il continua son roman dans son carnet.

Sachant qu'il y avait quand même un nombre immense de nécromanciens dans la ville, Azazel finit par observer les auras des différentes personnes présentes dans le Café. Tous étaient humains. Tous, jusqu'à l'arrivée d'une jeune femme aux cheveux de flammes. Son aura était celle d'une louve. Une première pour lui, car le jeune homme n'avait jamais rencontré de loup-garou auparavant. Il connaissait la couleur de leur aura uniquement parce qu'un autre sorcier lui avait dit. Légèrement fasciné par elle, il commença à la dévisager, mais dès qu'elle posa les yeux sur lui il baissa le regard. Quelque peu gêné de s'être fait prendre à la fixer. Il toussa légèrement avant de prendre une gorgée de son café et de retourner à son écriture tout en oubliant la présence de la louve.