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 KHEOPS - ripped at every edge but you're a masterpiece.

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Annalisa De Bertolis
howling at the moon

Annalisa De Bertolis
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MessageSujet: KHEOPS - ripped at every edge but you're a masterpiece.   KHEOPS -  ripped at every edge but you're a masterpiece. EmptyMar 5 Juil - 19:37

Out-Heroding Herod
« Everything is blue, his pills, his hands, his jeans. And now I'm covered in the colors  pulled apart at the seams.And makes me blue, and makes me blue...

Everything is grey, his hair, his smoke, his dreams. And now he's so devoid of color, he doesn't know what it means. And makes me blue, and makes me blue.»

Le ciel brille, et les rayons viennent chatouiller mon nez. Ma tête est lourde et mes membres sont légèrement engourdi. Le draps glisse contre ma peau nue. Je m'étends tel un chat et me frotte les yeux. Je n'ai aucune foutre idée de l'heure qu'il est. Putain ces chambres d'hôtel sont vraiment merdique faut que je me trouve un endroit où crécher. Dehors, le son des voitures se font entendre. La journée ne m'a pas attendue pour battre son plein et elle a bien raison. Ma main s'abat sur la table de chevet à la recherche de mon téléphone. 15h48... Eh ben, j'ai pas chômé la nuit dernière. Je tente de me remémorer mon dernier verre, mais le cadavre de whisky et la magnifique fin de joint dans le cendrier en disaient long. Mon corps se redresse, je vois rose. D'un geste habile je remet ma tignasse en place, enfin en place c'est un bien grand mot. Mes cahiers à croquis jonchent sur le lit, au moins cette fois-ci j'ai pensé à reboucher mes feutres. C'est déjà ça de pris.

«You're only happy when your sorry head is filled with dope.I hope you make it to the day you're 28 years old...You're dripping like a saturated sunrise You're spilling like an overflowing sink. Le son grésillant se mêle au cliquetis de la douche. L'eau coule tout le long de mon corps, je le balaye du regard. Plusieurs tatouages à l'encre noire, de nombreuses cicatrices au niveau du flanc et des jambes... C'est difficile d'être un oméga, encore plus sans meute. Ces traces prouvent ma volonté et ma loyauté. Le shampoing finit de se faire faire la malle, peu à peu la mousse disparaît à son tour. L'eau s'arrête. Foutues douches de camping, je ne m'attarde pas plus. Une serviette blanche autour de moi je me plante devant le miroir embué. Je tresse rapidement ma bonbonnière qui me sert de tignasse. Aujourd'hui ce sera bonnet tant pis. Par contre pour mes cernes ça va être compliqué de faire quelque chose. Fait chier. Je retourne dans la chambre et me sappe rapidement avec les premières fringues passant sous mes pattes. Mes croquis d'hier soir son vraiment pas mal. Comme quoi faut que je me stimule un peu.

Je prend mon pc, mon sketchbook avec quelques crayons et les enfourne dans mon sac. J'ai désespérément besoin d'un café. Et d'un autre pétard aussi. Pour le petit déj'. Je m'attable brièvement pour rouler la huitième merveille du monde. Sans vouloir me vanter bien sûr. J'enfile ma paire de doc marteens et me met en quête de mon graal caféiné. Quoi que je pourrais avaler mon poids en donughts... Intéressant. La petite serveuse m'avait parlé d'une librairie / café je décide d'aller voir ce qui en retourne. En même temps ce centre ville n'est pas bien grand. Quelques apparts et locaux sympas sont disponibles à la location. Je m'arrête surtout devant un petit shop à l'abandon. C'est un bel endroit ça! Des scénarios fusent pleins ma tête cependant je décide de les remettre à plus tard. Le café avant tout.

«Je vais prendre un double macchiato serré avec trois cookies et un donught s'il vous plaît. Gardez la monnaie Mon ventre grogne d'avance et mes yeux brillent d'excitation. Si ce café n'est pas bon je fais un carnage. Quatre ans à Londres m'ont suffit pour me tordre les boyaux à coup de jus de chaussette. Soyons franc, c'est vraiment pas leurs fort. Je m'assois à une grande table, faut dire qu'il y a du choix et pas grand monde. Je me cache derrière mon mac, parcourant mes illuminations de cette nuit. Mon préféré étant un super phénix en A4 couleurs. Ma commande arrive rapidement, je gratifie la serveuse d'un sourire accompagné d'un signe de tête. A peine eu t'elle le dos tourné que deux de ces délicieux cookies étaient tombés au combat. Ca manque d'amaretto tout ça...

Un sourire goguenard sur les lèvres, quelques gouttes plus tard et le tour est joué. Je souffle de satisfaction. Je reprends quelques dessins uns à uns, m'attardant plus ou moins sur certains. Balaye la salle du regard une fois de temps en temps. Quelques personnes sont arrivées depuis. Je renfonce mon bonnet sur mon crâne et passe ma capuche au dessus. J'ai pris l'habitude de me faire petite et de ne pas me mélanger aux autres. Un homme est entré, mon regard croise le sien quelques minutes après. Ses yeux dégagent une lueur étrangement familière. Je rebaisse mes yeux sur ma planche de dessins et prend une grande inspiration. Mes doigts se serrent un peu plus sur le crayon qu'ils tiennent. J'espère secrètement pouvoir blâmer la liqueur d'amande mais je ne me trompes que rarement. Je prend une longue gorgée de café. Tout va bien se passer.

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Khéops Vandekeybus
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Khéops Vandekeybus
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Âge : déjà trop vieux pour prétendre avoir encore une once d'innocence en lui, mais encore pas assez pour ne plus être surpris de la vie, il affiche vingt-sept années.
Statut civil : là où un jour trônait une bague ne demeure que des cicatrices. Une idylle dont il a fait le deuil
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MessageSujet: Re: KHEOPS - ripped at every edge but you're a masterpiece.   KHEOPS -  ripped at every edge but you're a masterpiece. EmptyMar 5 Juil - 23:43


YOU ARE A MASTERPIECE
jeudi ± 16:10
Le bout de mes doigts tapotait le bois de mon bureau, démontrant ainsi mon manque de patience arriver à son terme. Mon portable à vue, mes pupilles restaient fixées sur l'écran. A l’affût. Allez. Appels. Envoie un message. N'importe quoi pourvu que ça soit un signe de vie. Je m'inquiétais. Et l'inquiétude mêlée à la douleur physique, c'était le genre de mélange qui ne m'allait pas au teint. Le silence autour de moi ne faisait qu'ajouter à mon impatience. Appels. C'était donc pas compliqué, juste de quoi me rassurer, n'importe quoi qui me fasse comprendre qu'il n'était pas mort. Ou pire. Ça faisait des semaines que je n'avais plus eu de nouvelles de Haydan et je m'inquiétais. Professionnellement parlant, bien évidemment car nous étions associés avant tout. Mais également d'un point de vue bien plus personnel. Lui et moi avions au fil des semaines et des mois crée un de ces liens que l'on a toujours un peu de mal à décrire. De la confiance avant tout, du respect, du calme. Son mutisme nous avait rapproché en quelque sorte, nous n'avions pas besoin de mots pour nous comprendre. Nos âmes lupines s'entendaient sans se parler. Il était bien un des seul habitant de Glencullen que je n'ai jamais considéré comme un vieux débile incapable de voir que rien n'était bon ici. Mais il ne répondait plus à mes messages ou mes appels. Et les événements récents ne pouvaient me laisser envisager que le pire des cas. Faites qu'il ne soit pas mort. Faites que ces nécro ne l'aient pas eu, ou que les chasseurs ne lui aient pas mis la main dessus. Dans un sens, je me sentirais bien plus soulagé de la savoir loin d'ici. Loin de toute cette souffrance.

J'appuyais sur le bouton du mobile, affichant ainsi l'heure. Quinze-heure, je devais m'activer. Il fallait que je finisse certaines commandes et je ne devais pas me contenter de rester assis là à attendre un signe. Je ne l'avais jamais fait auparavant, ce n'était pas le moment de commencer. C'était pas mon genre. Vraiment pas. M'emparent des deux béquilles accoudées au bureau, je me relevais difficilement, esquissant une grimace de douleur. Je n'étais plus habitué à la douleur, aux blessures, mais ce que ces nécros avaient fait...ça restait, ça prenait son temps pour guérir et je me maudissais doublement. Nous avions gagné cette bataille mais je sentais la guerre arriver à pas de géants et je n'aimais pas ça. Ou si, au contraire, ça excitait mon âme, cette part d'ombre au creux de mon être. Mais ce que je refusais, c'était de me retrouver face à l'ennemi dans le même état et préparé de la même manière qu'il y a quelques jours. Ô non, plus jamais, nous n'étions pas assez nombreux, pas assez féroces. Caleb n'a pas su nous mener comme un leader, nous nous sommes tous séparés comme des enfants face à un adulte en colère. Des idiots. Avec plus d'organisation, plus de rage...je ne me serais pas retrouvé avec des côtes brisées et une lombaire en mille morceaux. Et ces os là, j'avais beau être loup, un monstre, ça prendrait du temps à guérir. Et en attendant, je souffrirais comme tout être fait de chair et de sang. Mais je pouvais encore m'estimer heureux d'être en vie et entier, je marchais. J'avais encore mes jambes. Mais la moindres parcelle d'os grinçait, hurlait, me rappelait combien nous avions été...des débutants. Je n'aurais jamais laissé ça se produire ainsi si c'était moi qui...non, je ne devais pas penser ainsi. Caleb était mon alpha, je lui devais le respect. M'appuyant douloureusement sur ma jambe droite je me saisis de mon portable que je glissais dans a poche arrière de mon jogging. Me dirigeant vers la salle de bain, je laissais les béquilles sur le pas de la porte, grimaçant le temps de prendre une serviette de douche d'un blanc immaculé. Je repris mes béquilles et entrais dans la salle de bain. Je me débarrassais de mes vêtements, me tenant le plus droit possible face au miroir, je pris le ciseau à bout rond posé sur l'évier et entrepris de me débarrasser de l'énorme strapping qui enroulait mon bassin et mes côtes afin que tout se ressoude normalement. Les bandages tombèrent sur le carrelage et je pouvais pleinement observer mon torse, mon bassin, mon ventre, la peau dorée était teintée de bleu, de violet, de noir...un putain de dalmatien.

* * *

Le bruit de mes béquilles sur le pavé me mettait mal à l'aise. Je détestais cette vulnérabilité persistance et visible. J'aurais pu porter un écriteau indiquant "venez me buter, j'suis lent" que ça aurait été la même chose. Il n'y avait rien de pire pour un animal que de se retrouver empêtrer dans ses pattes blessées. Respirer me faisait de moins en moins mal, mais la nuit ça n'évoluait pas, la nuit je ne parvenais toujours pas à dormir. La douleur revenait dans mes songes, la haine de la blessure, de la faiblesse. J'étais trop exigeant avec moi-même, je le savais, mais je ne pouvais pas encore l'envoyer au loin. Je n'étais pas assez fort, pas assez sage, pour me contenter de mon état, de ma vie. Je voulais plus, je haïssais toujours d'avantage et les nécromanciens avec leur magie de mes deux n'étaient pas prêt de me faire m'accoquiner avec des sorciers. Qu'ils aillent en enfer. Qu'ils restent enfermés les nuits de pleine lune. ou non, qu'ils se précipitent sous mes crocs. Je les broierais un à un. Non. Non. Khéops. Non...je devais contrôler ces pulsions. Caleb m'aidait, parfois. De moins en moins.  

Je poussais la porte d'entrée du café, fusillant du regard une personne ayant cru nécessaire de venir m'ouvrir et m'aider. Je lui aurais volontiers demander poliment d'aller se faire voir, mais je vivais encore ici et ne pas m'attirer les foudres du voisinage était essentiel. J'étais amer. C'était tout. Ça allait passer. Au lieu de ça, je me dirigeais vers une table vide, mes béquilles claquant toujours le sol froid du lieu. Je les déposais contre la table, enlevait mon blazer et la sacoche accrochée autour de mon cou. J'en sortis calepins, packs de feuilles, crayons et feutres.  Je m'installais. Enfin. J'avais besoin de l'odeur de café pour la commande que j'allais traiter. Mais avant. Café. J'appelais la serveuse pour commander. En attendant son arrivée, je plongeais mes doigts dans la trousse contenant mes crayons de papier et en sortie deux aux mines plus ou moins larges suivant la couleur de leur manche. Je pris une feuille d'un blanc incongru et laissa glisser la mine grise. Bientôt une silhouette vint faire son apparition. Mi-homme, mi-femme, un peu des deux, totalement androgyne. J'avais toujours été d'avantage apte à dessiner et donner vie à des personnages androgynes, des personne incapables de se résoudre à rentrer dans la case d'un sexe, d'une identité. Des courbes fines, des yeux malins et pétillant de curiosité, une bouche sensuelle au possible et des cheveux s'enroulant autour des hanches. Des mains d'homme, longues, fortes, agrippées à la vie. Je fus interrompu par la serveuse qui m'apporte mon café, j'y laissais tomber un sucre avant de porter la tasse à mes lèvres. Et c'est là que mon regard croisa celui d'une autre personne. Premier regard de la journée. De la semaine ? Elle détourna le regard et repris son activité. J'accordais quelques secondes de curiosité à cette demoiselle. Elle dessinait. Ironique. Nous étions quoi, cinq, dans ce café, et deux d'entre nous étions soumis au dictât du pinceau. Drôle de destin...Je restais là, à la regarder, avais-je un soupçon de honte ? Non. Je l sentais. Son odeur. La bête. Ce n'était pas une humaine. Je jaugeais une acolyte, je jaugeais une louve. Elle ne sentait pas une des meute d'ici. Une omega ? Une solitaire ? Peut-être...surement. Seule une bête seule serait capable de venir se perdre dans ce trou à rat. Une meute doté d'intelligence irait ailleurs et ce sans demander son reste. Ainsi absorbé dans mon observation, je n'entendis pas la serveuse repasser à côté de moi et son ombre me fit sursauter. Ma surprise la fit sursauter à son tour et son plateau glissa de ses mains. Un juron m'échappa tandis que le café chaud vint imprégner ma chemise, imbibant les bandages entourant mon torse et mon bassin. C'était chaud. Très chaud. Je me relevais difficilement, la douleur dans ma colonne et mes côtes reprenant du service suite à mon manque de délicatesse. La jeune femme, visiblement affolée et désolée, s'approcha de moi pour m'aider. Je levais mes mains vers elle d'un geste menaçant que je ne me vis pas arborer "ne me touchez pas !" ma voix grave laissait entendre les quelques fragments de douleur qui roulait dans mes veines. Avec hâte je me relevais, attrapa une des deux béquille et me dirigeais en hâte vers les sanitaire, poussant rapidement la porte menant à l'endroit mixte. Mes dessins devaient être foutus. Et merde.          

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Annalisa De Bertolis
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Annalisa De Bertolis
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MessageSujet: Re: KHEOPS - ripped at every edge but you're a masterpiece.   KHEOPS -  ripped at every edge but you're a masterpiece. EmptyMer 6 Juil - 10:47

Out-Heroding Herod
« Everything is blue, his pills, his hands, his jeans. And now I'm covered in the colors  pulled apart at the seams.And makes me blue, and makes me blue...

Everything is grey, his hair, his smoke, his dreams. And now he's so devoid of color, he doesn't know what it means. And makes me blue, and makes me blue.»


«ne me touchez pas ! Mon regard se relève en sa direction. La voix est dure et sans appel. L'homme rentré peu avant venait de se prendre une douche au café. Aïe ça c'est pas cool... Son expression avait changé, et ce côté animal ressortit. Je n'avais pas rêvé, bien que j'aurais préféré.  La petite serveuse blonde balbutia, se confondant en excuses. Le temps qu'elle repasse derrière son comptoir, l'inconnu se lève et difficilement s'avance vers les sanitaires. Il boîte étrangement, et j’aperçois des béquilles. La blondinette à de la chance d'avoir encore sa tête, parce qu'il a pas l'air d'être un oméga et rien n'est plus imprévisible qu'un loup blessé j'en sais quelque chose. Les blessures du coeur sont les pires. Je me lève et me rend vers la tenancière. Sur sa table, le café décore plusieurs feuilles blanches. Ma main saisit les croquis, je les observe brièvement. Ils sont vraiment pas mal et y'a de l'idée. Du professionnalisme c'est sûr. Ce mec en fait son métier ça ce voit. «Refaites ce qu'i vous avez prit et mettez le à ma table s'il vous plaît Elle me fait un signe de tête, acquiesçant. Sans blagues que tu vas lui refaire son café pronto. Je tire ses affaires hors de la caféine éclaboussant la table et les dépose à côté des miennes. Je choppe mon sac de dessous ma chaise et fouille dedans. Mary poppins un peu, j'aime bien. Vous avez aucune idée de tout le bordel que l'on peut mettre dans un sac bandoulière quand on a du skill. Un vieux tee-shirt des rolling stones me tombe sous la main. Ça devrait faire l'affaire. Je m'arrête pendant un instant. Voilà que je vole au secours d'un loup inconnu en détresse. Un soupir s'échappe de mes lèvres. Fais chier.

Les sanitaires sont petits et la luminosité est basse. Je verrouille la porte  derrière moi sans bruit. Prudence, toujours prudence. L'homme se tient difficilement et s'aide d'un des trois lavabos. Mon côté oméga fait que je m'arrête un instant. Respectueuse et non soumise. J'observe ses traits un court moment. Ce loup à l'air d'avoir vécu mille vies. Plusieurs origines se retrouvent en lui, sa peau dorée me rappelle le Caire, ses yeux l'asie.. C'est un des plus beau métisse que j'ai pu voir je dois avouer. Son loup doit vraiment être beau. Il semble vraiment mal, à croire que la dernière lune ne fut pas de tout repos pour lui. Cependant, le processus de guérison lupin aurait déjà dut commencer voir faire totalement effet. Comme quoi chaque garou est vraiment unique. Je m'approche lentement, en direction du lavabo à sa gauche. Tenant fermement mon teeshirt dans une main. Je le jauge un instant, le regardant dans les yeux à travers le miroir. De ma main libre, je dézipe mon sweat et remonte mon tee-shirt découvrant les larges cicatrices violacées décorant mes deux flancs. J'ai également plusieurs batailles derrière moi. Je sais ce que c'est que de se sentir blessée, humiliée, en détresse. D'une façon ou d'une autre on doit tous s'endurcir, celle-ci fut la mienne.

La hiérarchie des loups est stricte. Alpha, Bêta, Oméga. Cela faisait bientôt cinq ans que j'étais au plus bas de l'échelle. Vulnérable en premier lieu. Les omégas solitaires sont généralement les bouffons des meutes. Je me rappelle d'Enzo, l'oméga de notre meute. Il était professeur de français, nounou d'enfer à ses heures. Il avait été griffé puis abandonné par son alpha. Cara l'a recueilli chez nous et en fit un membre de notre famille. «Je m'appelle Annalisa, et je veux juste te filer un coup de patte d'accord? J'suis pas du coin alors t'affole pas. Je ne te veux aucun mal, ça marche? Oui fin bon main, patte.... Mon anglais reste moins bon que mon Italien. Je laisse retomber mon tee-shirt sur mes hanches en poussant un léger soupir. «J'ai un haut propre si ça t'intéresse... Je doutes que t'ai envie de rester dans ta chemise. Rolling stones j'espère que t'aimes. Je le lui dépose à côté de lui en esquissant un sourire. Ce petit bled pourri ne cesse de m'étonner. Non mais franchement ça pue le surnaturel dans cette ville.

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Khéops Vandekeybus
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MessageSujet: Re: KHEOPS - ripped at every edge but you're a masterpiece.   KHEOPS -  ripped at every edge but you're a masterpiece. EmptyMer 6 Juil - 19:32

Out-Heroding Herod

± YOU ARE A MASTERPIECE ±

La porte des sanitaires se referma derrière ma silhouette boitillante. Une petite dizaine de jurons traversèrent la barrière de mes lèvres alors que je laissais la béquille choir contre le mur. Bordel ce n'était donc pas compliqué de bien faire son travail, si ? J'étais serveur à mi-temps, je savais ce que c'était les rushs, mais nous étions un jeudi après-midi ! On était cinq dans le café ! Cinq ! Ce n'était pas ce que j'appelais un rush intensif. Elle n'aurait pas fait long feu au Johnny, ça j'en étais certain et si l'envie me prenait, elle ne ferait pas long feu ici non plus. L'agacement mêlé à la douleur m'abreuvaient de pensées sombres et malsaines. Je pourrais être un connard et allais faire un foin au directeur, au gérant, qu'importe, un supérieur. Je pourrais la faire renvoyer et lui arracher les cordes vocales une fois son petit corps fragile hors de portée de qui que ce soit si ce n'est moi. M'imaginer la briser calma l'espace de quelques instants la douleur, concentrant mon attention sur la haine et l'énervement causé par la surprise et la douleur cuisante qui incrustait mes pores. En temps normal j'aurais été agacé, voir froissé. Je lui aurais rappelé qu'on est pas sensé ébouillanter les clients mais que par chance elle m'avait ridiculement loupé. Mais là, c'était différent. Les bandages s'imbibaient de café brûlant et mes côtes blessées me firent souffrir par pic réguliers. Je devais ôter les bandages et vite si je ne voulais pas me brûler. Ma guérison lupine aurait tôt fait de guérir ce désagrément, mais pour le moment, j'avais mal et il me peinait de l'admettre.

Je me hâtais alors à déboutonner le haut de ma chemise, m'appuyant à une main sur le rebord de l'évier, peinant à rester debout longtemps. Je faisais transvaser le poids de mon corps tantôt sur une jambe, tantôt sur l'autre, mon bassin ne pouvant faire autrement qu'en accumulant toute la charge du haut de mon corps sur ma lombaire en rémission. Nécros de malheur, qu'ils aillent tous en enfer. Je les y enverrait moi-même, qu'importe si pour cela il me fallait m'y consacrer des années durant. Seul ou accompagné, je leur ferais payer ce qu'ils ont fait. Je n'étais pas crédule ou hypocrite, si ils ne m'avait pas blessé, je n'en aurait strictement plus rien à faire à l'heure actuelle. Ils étaient partis, je le sentais, Glencullen était plus calme, moins chargé en odeur de putréfaction et de magie sombre depuis la pleine lune et notre affrontement. Mais...ils allaient revenir, c'était certain. Et ce jour-là, je serais prêt, derrière Caleb ou à la tête de mon propre groupe. Je ne me considérais pas être capable de devenir alpha, surement pas dans cet état si piteux. Mais je ne pouvais concevoir de me retrouver dans le même état si nos deux espèces revenaient à se croiser autour de hurlements et de sorts. Nous devions être plus forts. Pour les écraser. Et pour ça, j'allais faire ce qu'il était nécessaire de faire.

J'entendis des pas, je sentis l'odeur. Elle arrivait. Elle n'était plus assise à sa table. La louve. La porte s'ouvrit et sans même regarder via le miroir face à moi je sus qu'elle se trouvait désormais dans la pièce. Sur mes gardes, j'attendais, ma main figée sur le troisième bouton de ma chemise. Elle n'avait pas de meute, je le sentais, elle était seule. D'aucun diront faibles de par sa solitude, mais je sentais la force dans ses poignets et ses mollets. Non, elle n'était pas faible, pas elle. Elle dont je ne savais rien et que je n'avais jamais vu jusqu'à présent. Pourquoi venir maintenant ? Ne pouvait-elle pas attendre que j'ai eu terminé pour venir soulager une vessie remplie par le café ? J'aurais pu m'emporter, lui lâcher un reviens plus tard putain. Mais je fus coupé dans mon élan car elle s'approcha de moi. Un rictus moqueur se dessina sur mes lèvres avant de disparaître, un pique de douleur me faisant grogner doucement. Un avertissement. Un t'approches pas. Un loup blessé est bien plus dangereux qu'un loup énervé. Le seul loup inoffensif est un loup mort. Et je n'étais pas mort, j'étais loin de l'être. Mais elle était là. Je remarquais un bout de tissue dans une de ses mains. Une bonne samaritaine ? C'était tellement pas crédible dans un trou comme Glencullen. Tellement peu probable pour une oméga sans meute. Elle s'approcha encore. Je la laissa, ne bougeant pas d'un pouce, sentant le café brûlant couler le long de la peau de mon ventre. Je détestais la douleur. Je détestais la fragilité. La faiblesse. Et là, agrippé à cet évier, j'étais aussi vulnérable qu'un bébé sans sa mère. Elle s'arrêta à quelques pas de moi et je plongeais mon regard dans la sien au travers du miroir. Elle avait des traits qui ne venaient pas d'ici. Elle avait une délicatesse dans ses gestes qui ne venaient pas d'ici non plus. Glencullen, berceau des étrangers. Elle porta sa main libre à son sweat et bientôt mes prunelles quittèrent les siennes pour s'attarder sur les flancs mis à vue. Des cicatrices. Des chasseurs, assurément, seul l'argent nous laissait des marques comme celles-ci sur le long terme. J'eus un instant de compassion, de pitié ? Principalement de curiosité. Qui ? Pourquoi ? Comment s'en était-elle tiré ? J'avais raison. Ce n'était pas une faible. Mais pourquoi donc rester sans meute ? J'observais les lignes de chair violacée, les souvenirs gravés dans chaque parcelle de peau reconstruite et rafistolé. Nos blessures s'effaçaient toujours. Lorsque les marques restaient, elles n'étaient que le souvenir d'une douleur encore plus violente. De ces hurlements internes qui aurait tué n'importe quoi qui ne soit pas nous.

Elle me présentait patte blanche, comme pour me signaler qu'elle savait que j'étais plus fort, dangereux. Et en effet, je l'étais. Mais son attitude éveilla en moins un apaisement soudain, parce que nous avions conscience l'un de l'autre. Conscience de notre place, et malgré ça...malgré ça elle était là. M'aider ? Pour m'aider ? Mais...pourquoi ? Trop de questions auxquelles je n'avais pas de réponse. Et j'avais, honnêtement, bien trop mal pour me permettre de lui faire subir un interrogatoire tout de suite. D'abord il fallait que je m'occupe du cas café et bandages brûlants. "ça marche." que je dis doucement, la peine physique parvenant à s'échapper dans mes intonations graves. Une voix qui surprenait souvent. Parce que je n'avais pas la voix de mon physique. Les présentations étant ainsi faites, je me remis à déboutonner ma chemise auparavant d'un bleu clair. Le dernier bouton fut plus pénible que les autres car il me demandait de me pencher en avant pour pouvoir voir où je mettais les mains. Une grimace apparu sur mon visage alors que je sentais mes cotes blessées se mouvoir suite à ma position penchée. Je réussis à me débarrasser de ma chemise, la laissant tomber au sol. Tant pis, j'en avais d'autres. Je passais délicatement mes mains sur les bandages entourant mon torse, mon ventre et mon bassin pour examiner l'ampleur des dégâts caféinés. Les bandages étaient foutus. Merde. Fais chier. Je portais le bout de mes doigts à la bande la plus haute, l'empoignant fermement avant de tirer d'un coup sec pour former une fissure dans la matière. Le strapping se brisa sous la force de ma poigne et je libérais ma peau dorée en prenant garde de ne pas trop forcer pour ne pas aggraver ma guérison. Un peu moins d'une semaine que je me trimbalais en béquille. C'était humiliant. J'étais resté toute une nuit sur les hauts rocheux, à gémir, à attendre de pouvoir respirer convenablement, à ne pas bouger, à attendre quelque chose, quelqu'un. Personne n'était venu. Personne. On m'avait laissé là, pauvre marionnette à poil brisée par le vent. Tout ces discours sur l'association des forces animales et sorcières n'avaient été que des conneries pour pas crever tous dans notre coin. Je n'allais plus me laisser avoir. Plus jamais. C'était fini ça.

Laissant à l'heure tour choir sur le sol les bandes imbibées de café, je me tournais vers Annalisa, si je me rappelais bien, et me saisis du t-shirt mentionné plus tôt qu'elle avait laissé sur l'évier. "Merci." et j'étais sincère. J'étais putain de sincère. Peut-être qu'elle avait des idées derrière la tête, peut-être que tout ça n'était qu'un stratagème pour me tendre un vieux coup à la noix. Ou peut-être que ça a été juste honnête, son acte, son aide. Une louve aidant un camarade, l'entraide inter-espèce. Se rendre compte qu'on est pas tout seul finalement. Alors oui, je la remerciais. Pour ça. Et parce que son aide m'évitait d'avoir à rentrer chez moi trempé. Je me retournais à nouveau vers le miroir, levant les bras pour pouvoir enfiler le vêtement, recouvrant bientôt les innombrables ecchymoses plus ou moins grandes recouvrant le bas de mon dos, mon torse et mes côtes. Dur nuit. Surement pas la dernière. Avec surprise, le t-shirt m'alla. Il aurait pu être plus long pour être totalement en accord avec ma silhouette de près d'un mètre quatre-vingt-dix mais ma taille dès plus fine, d'aucun diront que s'en était presque maladif mais mes abdos finement dessinées démontraient visuellement que j'avais juste une constitution mince, faisait en sorte que l'ensemble ne jurait pas. "T'as un accent." fis-je remarquer en me redressant, laissant échapper un souffle soulagé dû au fait que plus aucun liquide brûlant ne coulait le long de mes blessures en pleine guérison. "Khéops. Je suis pas d'ici non plus." renseignais-je pour ne pas la laisser là, sans aucunes informations sur la personne qu'elle venait d'aider. Evitant de rester planté là comme un idiot, je mis un genoux à terre pour récupérer les bandages et ma chemise bonne pour la machine. Me relevant avec difficulté je m'avançais vers la corbeille pour y jeter les bandes devenues brunes et puant le gel contre les ecchymoses mélangé au café sec.
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Annalisa De Bertolis
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Annalisa De Bertolis
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MessageSujet: Re: KHEOPS - ripped at every edge but you're a masterpiece.   KHEOPS -  ripped at every edge but you're a masterpiece. EmptyMer 6 Juil - 20:47

Out-Heroding Herod
« Everything is blue, his pills, his hands, his jeans. And now I'm covered in the colors  pulled apart at the seams.And makes me blue, and makes me blue...

Everything is grey, his hair, his smoke, his dreams. And now he's so devoid of color, he doesn't know what it means. And makes me blue, and makes me blue.»

La tension était palpable, littéralement. Je prenais soin de me garder en retrait, même sous forme humaine nous sommes capables d'une grande force. Nos humeurs sont aussi à fleur de peau, surtout en cas de lune imminente, ou de blessure comme pour cet inconnu. Je le regarde de la tête aux pieds, il semble dans un piteux état. Sa meute ne l'a t'elle pas défendue? J'aurais mis n'importe qui en pièces si quelqu'un touchait un des miens. Un jour j'aurais le droit à ma douce revanche, je dois avoir foi et être patiente. Un goût de sang se répand dans ma bouche. Il fini de déboutonner sa chemise qui laisse entre apercevoir au fur et à mesure de larges bandages imbibés de café.. et un torse plutôt sympathique faut dire. Il doit sûrement être un bêta, car je ne ressens pas le besoin irrépressible de fuir. J'ai sûrement un problème avec l'autorité, un gros en fait.  Je reste silencieuse, observatrice. Le loup dont je ne connaissais pas le nom était grand, il devait faire dans le mètre quatre-vingt dix à peu près. Svelte et finement taillé. Sa peau était dorée et elle sentait bon le soleil. Lui non plus ne devait pas être irlandais, parce qu'avec un teint comme ça c'est impossible.

Sa poigne déchire ses bandages d'un geste habile. Les bandes à strapping tombèrent au sol découvrant des côtes violacées par les ecchymoses. Il n'y a pas de morsures, pas de coupures... Uniquement d'horribles bleues nuit. Aux vues de sa gêne, il doit sûrement avoir une ou deux côtes fracturées. Ca fait un mal de chien je concède. Et même avec notre régénération accélérée, la guérison reste un calvaire. Son ton s'adoucit, il me remercie. Je lui adresse un léger sourire et m'adosse contre le mur. J' ôte ma capuche ainsi que mon bonnet laissant tomber ma large natte rose sur mon épaule. L'homme toujours sans nom enfile mon beau tee-shirt. J'étouffe un léger hoquet. C'est pas possible il est ce genre de personnes qui porte tes fringues et à l'air vraiment handsome dedans. Boarf il aura qu'a le garder tiens. Il me fait remarquer mon superbe accent, je pouffe. C'est vrai que je n'y fais pas assez attention. «Ah dolce Italia. Je ne pensais pas que cela se remarquait autant. Toi cependant, t'es bien amoché.. je souris faiblement. Puis, Monsieur me renseigne gentiment sur son petit nom. Khéops... C'est joli et original. Jamais lu ni entendu c'est nice. C'était donc ça le petit K sous ses dessins. Ca sonne un peu pharaon tout ça. Son visage se tord de douleur pendant un quart de seconde. J'enchaîne de la façon la plus neutre possible. «J'ai de quoi te faire passer un peu la douleur, si jamais ça t'intéresse.

Il se relève non pas sans mal et jette ses bandages. Je me jette sur sa chemise pour qu'il n'ai pas à se rebaisser et déverrouille la porte. Galante, je lui tiens la lui tiens. C'est ma journée charitable aujourd'hui, j'espère que mon karma en prend note. Lui avançant sa chaise, nous nous asseyons à ma table. «J'me suis permise de ramener tes affaires par ici. Et tes dessins ont pas tant prit que ça, je pense qu'elle aimait pas ta chemise.» je souris. Putain je souris beaucoup aujourd'hui. Ca doit être les restes d'alcool ça... Je prend une gorgée de café, l'amaretto chatouille mes papilles. Je jette un coup d'oeil vers Blondie. «Ou qu'elle voulait te la faire enlever, la perverse.. je pouffe. Elle devait avoir quoi? Dix huit ans à tout casser et elle avait bel et bien deux mains gauches. Je dépose mon bonnet au fond de mon sac, et me rappelle qu'il me reste de la bouffe. Je croque dans mon donught tout sucré avec bon coeur poussant un grognement de satisfaction. Tout va toujours mieux une fois l'estomac plein, pour sûr! «Tu veux mon dernier cookie? Tout le monde aime les cookies. je lui tend ma douce pâtisserie aux pépites chocolatées. « Tu gribouilles bien, c'est sympa ce que tu fais j'aime bien.

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Khéops Vandekeybus
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MessageSujet: Re: KHEOPS - ripped at every edge but you're a masterpiece.   KHEOPS -  ripped at every edge but you're a masterpiece. EmptyJeu 7 Juil - 3:53

Out-Heroding Herod

± YOU ARE A MASTERPIECE ±

Je n'avais jamais été oméga, jamais sans meute. A vrai dire, j'ignorais même si j'avais vraiment eu le choix. Kaidan m'avait mordu, le pauvre il s'en était tellement voulu. Je supposais qu'à l'heure actuelle il s'en voulait encore. Pauvre homme, sa culpabilité le rongerait un jour ou l'autre. Il m'avait pourtant sauvé la vie. Ne devrait-il pas en être fier ? Ou du moins, soulagé ? Sans lui, je serais déjà repartie les quatre pattes en l'air rejoindre le royaume des cieux. J'aurais enfin su si il y avait quelque chose après. J'aurais pu y rejoindre les êtres aimés partis trop tôt. Pour finalement me retrouver bien seul, je n'avais pas perdu de personnes aimées trop tôt. Non. Je n'avais perdu qu'Ombe. Peut-être qu'il s'en voulait de sa mort à elle. Mais il n'en était pas responsable, je le savais. Ce n'était pas le sang de ma femme que j'avais senti au creux de ses crocs. C'était le miens, et celui de personne d'autre. La mort d'Ombe...j'ignorais encore qui en était responsable et je savais pertinemment que cela me hanterait jusqu'à ce que j'en ai le cœur net. Seulement alors je pourrais aller réellement de l'avant, seulement alors je pourrais enterrer la femme qui m'avait apaisé, ramolli. Seulement alors je pourrais laisser place à la bête, à ce que je suis devenue cette nuit de pleine lune. Moi.
Après ma morsure il y a eu Kaidan, puis très vite Caleb. Je n'ai jamais été seul, jamais livré à moi-même lors des premières transformations. Ils avaient été là, comme les membres d'une meute digne de ce nom. Mais ces jours-ci, ces dernières semaines...je me sentais de plus en plus seul. Mes instincts d'animal étaient plus persistants, plus haineux. Je sentais en moi éclore des graines d'idées que je n'étais pas sensé avoir. Ils étaient ma meute, ma seconde famille. Je ne devais pas me mettre à avoir de telles idées quant à leur sort. Ou peut-être étais-je tout simplement fou. Bon à enfermer, à attacher. Qu'ils me musellent comme un chien enragé ne pensant qu'à arracher le bras qui le nourrit. Et pourtant, je me résonnais. Tant bien que mal. Les idées restaient un peu, puis s'en allaient aussi vite qu'elles étaient venus. Je devais en parler avec Caleb. Je devais également voir Kaidan. Je devais savoir qui avait tué Ombe. Je devais voir plus clair dans toute cette merde. J'avais laissé ça traîner trop longtemps et la raclé que nous, loups, nous sommes pris à la pleine lune n'était que la preuve que nous battions de l'aile. Aucun d'eux n'était venu me voir. Aucun d'eux n'était venu me chercher. Je me suis traîné tout seul jusqu'à chez moi, priant une divinité au hasard de ne pas me laisser crever sur le trottoir comme un chien abandonné au début des vacances par des proprio négligeant. Suppliant mon corps de tenir bon, de ne pas se briser sous son propre poids. J'avais été fort, seul. J'aurais préféré être fort, avec eux. Avec cette sois-disant famille. Je déglutis doucement, je me remettais à gronder intérieurement, à haïr. Je devais cesser cette agitation interne. Elle pouvait attendre. Mes jambes, elles, non.

La louve esquisse un sourire et me révèle alors l'origine de cet accent si mystérieux jusqu'alors à mon oreille. Une italienne. Bien sûr, Annalisa. C'était presque trop évident. J'avais perdu l'habitude de la simplicité, des prénoms relatant la terre de naissance. Je la regarde quelques instants et tique à sa remarque sur mon état. Je profite d'un instant où la douleur est moins forte pour me redresser et faire quelques pas vers la porte. "Les pleines lunes ici sont une partie de plaisir, vraiment. Je t'enverrais une invitation la prochaine fois, on verra si tu fais mieux." il n'y a pas une once de méchanceté dans ma voix, juste un peu de moquerie, un brin de sarcasme. De celui que l'on sort tout chaud pour éviter de parler trop en détail d'un sujet houleux. Et ma défaite est une sujet sensible sur lequel je n'aime pas trop m'attarder. Je l'entends me souffler quelque chose pour au sujet de la douleur. J'hausse un sourcil et inspire doucement. "Ca ira." ma voix sonne un peu sèche, involontairement, bien entendu. Je mentirais en disant n'avoir jamais touché à ce genre de chose, mais cette personne, je l'ai laissé à Amsterdam et je ne veux pas la revoir débarquer ici. Je ne veux pas redevenir cet homme se cachant sous son masque de glace pour pouvoir contrôler son monde. Non, ici, à Glencullen, deux chemins s'offraient à moi. L'un dans le contrôle et la tenue. L'autre...l'autre était tellement alléchant pourtant...

Nous quittions les sanitaires, elle devant, me laissant passer après avoir ouvert la porte, et moi derrière. En temps normal j'aurais insisté pour prendre le lead. Mais là, je ne le sentais pas nécessaire. Je n'avais pas besoin de lui prouver qui j'étais, mon statut. Je ne sentais pas ce genre d'affrontement, de duel qui d'ordinaire s'installe rapidement entre deux loups qui ne se connaissent pas. Se jauger, se parer de crocs féroces, montrer qu'on est le plus fort, soumettre l'autre. Non. Pas avec elle. Pas avec la louve. Je ne désirais pas la soumettre. Je voulais l'apprivoiser, ou du moins, la connaître assez avant de me décider sur ce qu'elle serait pour moi. Pion ou alliée. Outil ou ennemi. Seul le temps et nos attitudes respectives pourraient nous renseigner sur le sujet et je voulais garder la surprise. Cette rencontre en était déjà une bien belle. J'examina rapidement la salle d'un regard circulaire pour m'apercevoir que mes affaires n'étaient plus à leur place. L’inquiétude fut rapidement balayé par la surprise lorsque je les reconnus, là-bas, là où Annalisa était assise avant que le cas café ne s'opère. Je suivis les pas de la louve me menant jusqu'à sa table. Je la remerciais d'un geste de tête lorsqu'elle recula ma chaise afin que je puisse m'y asseoir. Cela semblait si naturel. C'était étrange, bien trop étrange. Mais si réconfortant. Un sourire m'échappa ainsi qu'un bref rire lorsqu'elle fit remarquer que cet accident avait surement été causé par le dégoût de la serveuse pour ma chemise. "Dommage, j'aimais bien cette chemise moi. C'était la plus facile à repasser." répondis-je sur le ton de la confidence avant de me pencher sur les dessins souillés par les tâches encore humides de café. C'était vrai, ça aurait pu être pire. Je pourrais certainement trouver une façon de mettre ces tâches à mon avantage. "Je crois que tu leur a sauvé la vie. Encore quelques instants dans leur marre de café et ils auraient été fichu. Malheureusement je vais quand même devoir les recommencer...mes commandes ne mentionnent pas la volonté d'un aspect organique sur le papier. Dommage, c'est conceptuel. Dans un sens." soufflais-je avant de rassembler les feuilles perdues en un tas de futur brouillons. Je ne gâchais jamais aucune feuille. Les espaces libres sur ces dernières me permettront d'esquisser des détails ou des petits éléments que je cachais encore au creux de mon esprit. Et puis les tâches de café me donnaient matière à creuser encore un peu plus dans mon imagination, ce qui n'était jamais une mauvaise chose.

Je levais les yeux vers la serveuse suite à la réflexion de la louve à côté de moi. Un rire interne résonna dans ma gorge alors que je n'eus aucun mal à donner raison aux propos de l'italienne. Ouai. C'était un peu obvious là. Les regards en coin, tantôt désolés, tantôt charmeurs. C'était sérieux ça ? Je soulevais un sourcil lorsque mon regard croisa à nouveau celui de la jeune, très jeune, adulte. Non, pas intéressé. Pas du tout même. Trop jeune. Bien trop jeune. Même Leanna était moins jeune, c'était dire ! Je laissais échapper un soupir où pointait une once de jugement envers la pauvre âme près du bar. M'asperger de café, c'était une technique de drague qui ne marchait que dans les films et quand la personne visé n'a pas presque dix ans de plus que toi. J'avais des principes bon sang ! Je fus interrompu dans mes pensées par la proposition alimentaire de ma camarade de table. "Volontiers, je te remercie." dis-je en attrapant la patisserie, l'amenant à ma bouche sans tarder. Je croquais et laissa l'arome chocolaté envahir mon être. Je ne mangeais pas beaucoup de chocolat, pas souvent. J'avalais ma bouché avant de me tourner vers Annalisa "J'étais allergique à la graine de cacao avant. A peine ça effleurait mes lèvres que je faisais un œdème. C'était pas jolie, jolie. Depuis, plus rien ne se produit et je comprend enfin un peu mieux pourquoi tout le monde faisait les gros yeux quand je leur disais qu'une miette de chocolat pouvait me tuer..." j'avais lâché ça comme ça, parce que j'en avais eu envie. Chose qui ne m'arrivait à s'y méprendre jamais. Je ne partageais jamais ce genre de truc perso. Encore moins avec des inconnus. Mais c'était Annalisa maintenant, nan ? Elle n'était plus une inconnue. Enfin, plus tout à fait. "Oh...mes dessins. Merci. T'es familière ?" demandais-je en pointant son attirail à elle d'un geste concis et bref du nez.
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