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Elrich Marbh & Augustus O'Callaghan



 
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 White lies and Dead people ~Elrich

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Augustus O'Callaghan
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Augustus O'Callaghan
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MessageSujet: White lies and Dead people ~Elrich   White lies and Dead people ~Elrich EmptyDim 5 Juin - 16:48


White lies and Dead people
ft/Elric Marbh



Augustus avait mal dormi cette nuit, encore. Il commençait à s’y habituer à ces nuits blanches ou mouvementés cycliques, à ces rêves insensés et aux réveils aux relents de gueule de bois. Et pourtant, fait rare parmi les flics du coin, Augustus ne buvait pas d’alcool, absolument pas la moindre goutte. Il avait été le bonheur de ses amis à la vingtaine, propriétaire toujours sobre d’un tacot qui ramenait tout le monde en un seul morceau après la tournée des bars. Aujourd’hui on le traitait parfois d’emmerdeur quand il refusait une pinte de bière le vendredi après une dure semaine de labeur, mais il persistait à commander ses sodas glacés qu’il sirotait stoïquement au milieu des chopes et des verres de Whisky. Ce que peut savait, ce qu’il avait une très mauvaise opinion de la boisson et de tous les vices qu’elle réveillait : il avait eu l’occasion de voir les effets de l’alcool sur son père une bonne partie de sa jeunesse, et s’il n’avait jamais osé lever la main sur son robuste fils ainé, il n’en demeurait pas moins que ce dernier n’était pas un fervent adepte de l’apéro. Bref, tout ça pour dire qu’il n’appréciait que très moyennement cette nausée matinale, ses lunettes de soleil planquant ses yeux cerclés de cernes sombres et creuses. Il avait plongé le nez dans ses dossiers et dans un mug de café d’une taille impressionnante à peine la porte du commissariat passée, une geste vague en direction de son secrétaire pour qu’il le rejoigne dans son bureau pour lui faire la liste de ses rendez vous de la journée, et plus largement de la semaine. Il le sentait visiblement tendue, et il se doutait bien de la raison de tout ça : la pleine lune s’était déroulée pendant le week end, et chaque agent du commissariat s’attendait à ce que la découverte d’un nouveau corps soit annoncé. Cela ne manqua pas : alors que le jeune homme énonçait à son supérieur son rendez vous imminent avec l’un de ses homologues de Dublin, la boite mail de l’ordinateur d’Augustus se mit à bipper et clignoter sur l’écran : un corps venait d’être rapatrié à la morgue, et on lui demandait de descendre dans les locaux au plus vite. Le commissaire soupira, faisant signe au garçon d’accélérer la cadence de sa récitation, avant de le congédier aussi poliment qu’il lui était humainement possible de le faire avec un mal de crâne comme le sien. Il descendit une partie de son café noir cul sec, puis se leva de son bureau pour se rendre un étage plus bas, dans le repère d’Elric Marbh.

Quand il avait rencontré Elric pour la première fois, Augustus c’était dit qu’il était bien jeune pour faire un métier aussi morbide. A son âge, on songe plus à la vie qu’à cotoyer des macchabés à longueur de journée, mais bon. Au final, il avait appris à apprécier le jeune homme, autant pour sa personnalité que pour son professionnalisme. Le commissaire prit une grande inspiration avant de rentrer dans la pièce : l’odeur des produits chimiques et de la javel ne lui avaient jamais vraiment plus, mais avec la nausée qu’il se trainait depuis le depuis de la matinée, il se sentait encore moins d’attaque à supporter à la fois l’odeur et la vue d’un corps dont il ne connaissait pas encore ni l’origine ni  l’état de décomposition. Une main passée sur le visage, et il ôta ses lunettes pour entrer dans la morgue, à la rencontre du jeune croque mort :

- Bonjour Elrich, j’espère que tu as passé un meilleur week end que moi … Alors, dis moi ce qu’on a là, du coup …
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Elric Marbh
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Elric Marbh
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MessageSujet: Re: White lies and Dead people ~Elrich   White lies and Dead people ~Elrich EmptySam 11 Juin - 15:42


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Augustus O'Callaghan, commissaire, il fait parti de ces gens qui veulent protéger l'humanité autant que toi, lui à titre justifie étant qu'il est humain. Toi, par pur jalousie des êtres sans pouvoir, par l'évocation des anciennes souffrances, tu continues désespérément de prouver que tu n'as jamais voulu être sorcier. Pourtant, tu restes sorcier de race, éternelle malédiction tu dois aussi te protéger, t'obligeant à agir contre lui dans l'ombre, obstruant la vue des flics, qu'ils ne voient pas le tableau en son entièreté, à chaque corps que tu brûles, à chaque cadavres planquée, tu détournes la police de son chemin ne voulant rien avoir à faire avec elle. Mais, depuis quelque temps, cela a changé, l'arrivée des nécromanciens a rapidement dépassé tout le monde, dévoilant au monde les rites sorciers sans vous laissez de moyen de vous cacher à nouveau une fois découvert. Bien plus qu'au plan de ta race ou de ton travail, il t'atteigne émotionnellement. Incapable de prendre le moindre recule, tu regardes la situation d'un œil lugubre, en voulant bien plus à la Lune, jaloux d'eux aussi, tu les détestes parce qu'ils ont plus que ce qu'il ne mérite. L'esprit en boule bien au chaud dans ton ignorance, tu ne les vois que comme des meurtrier ayant cédé à la tentation, prenant treize vies pour une seule, la leur plus que celle du ressuscité. Te rassurant encore dans ta vie minable, ne cherchant pas à savoir, préférant rester caché loin d'eux pour ne pas penser à l'incroyable chance qu'ils ont d'avoir pu ramener les morts. Ne les voyant plus que comme des tueurs te surchargeant de travail, tu te retrouves ici, la morgue du commissariat remplie de cadavre à ne plus savoir quoi en faire, ils ont fait appel à toi par le biais d'une de tes connaissances à qui tu ne peux pas vraiment refuser de l'aide.  C'est ainsi que tu as commencé à venir bosser ici quand tu n'as rien à faire, à parler avec le commissaire en personne, alors que tu as tout fait pour éviter d'attirer l'attention de la police depuis ton arrivée jusqu'à il y a peu. Pour le moment, le boulot dans la morgue consiste principalement à identifier les morts et à les rendre présentable avant l'arrivée des proches, qu'ils gardent une bonne image de leurs défunts. "Bonjour Augustus. J'ai eu un week-end plutot mouvementé, mais pas autant que lui." Sans parler de ta gueule de bois d'hier, tout un week-end passé à boire, encore une fois l'esprit loin d'ici pour survivre à toutes ses conneries, ne lâchant tes bouteilles que pour travailler, tu restes sobre la journée et tentes d'amoindrir les ravages, mais tu bois, tu bois comme ton père buvait toujours à ton anniversaire à finir pire qu'une loque, continuant inlassablement de t'affubler de tous les crimes du monde, principalement celui d'avoir tué sa femme à la naissance. En ce moment, tu comprends presque cet homme détesté, les ravages qu'a causé la disparition de son âme soeur dans un autre monde, tu comprends presque cette douleur avec la disparition de ta médium, une grande amie qui t'a laissé un vide qui ne fait qu'empirer la décadence de ton âme, cette descente en enfer qui dure encore et encore. "Pour lui, on a le même menu qu'à l'habitude.  Un corps vidé de son sang, toujours tranché au niveau des poignets, des chevilles et du cou. Pas de signe différent que les autres. Rien en sommes." Tu sais qui fait ça, tu ne peux simplement pas lui dire, parce que l'histoire doit être insensée pour n'importe quel humain. Même s'il arrive à accepter la réalitée cachée et réussi à débusquer les nécromanciens, il reste les sorciers et les loups après, dont tu fais parti malgré tout, la police ne manquera pas de vous trouver aussi. Tu es malheureusement obligé d'anéantir ses efforts en gardant le silence, retenant t'es aveux, gardant tous les regards que l'on t'a déjà lancés en apprenant ta véritable nature pour avertissement. Puis, sa vie ne mérite pas d'être perturber par l'apparition d'énorme loups et d'hommes aux pouvoirs magiques, tu n'as pas le droit de lui en parler, comme tu n'as pas le droit d'exprimer ton mal-être face à lui, ni même d'évoquer ce léger problème d'alcool récent, prenant doucement de plus en plus de place dans ta vie, malgré le travail t'empêchant de sombrer pour l'instant.

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Augustus O'Callaghan
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MessageSujet: Re: White lies and Dead people ~Elrich   White lies and Dead people ~Elrich EmptyJeu 16 Juin - 22:17


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Le commissaire était conscient que le jeune homme n’était pas un vrai légiste, mais simplement un thanato trop gentil pour refuser de donner un coup de main à un commissariat totalement débordé. Après tout, ils n’étaient que des flics de banlieue, pas la grosse arsenale de Dublin et d’autres capitales : leur quotidien, c’était les petits cambriolages, quelques agressions de mamies et faire traverser les mômes à la sortie des écoles, pas d’enquêter sur des meurtres sacrificiels et des tueurs en séries. Enfin, ça aussi, c’était leur quotidien, son quotidien plus particulièrement : en tant que gradé, c’était lui qu’on appelait en premier sur le terrain, quand un corps était trouvé, et c’était lui qui descendait au Frigo – le petit surnom affectueux de la morgue- quand un corps revenait du fin fond des bois. Quand le légiste se décidait à se bouger de Dublin, il avait le luxe d’assister à l’autopsie en live, et presque une fois sur deux, il arrivait à ne pas gerber avant la fin, ce qui était un degré de résistance tout à fait honorable d’après le médecin. Cependant, celui-ci n’était pas là ce matin, alors il s’épargnerait l’examen sous toutes les coutures, intérieures et extérieures, du machabée. Elric se contentait de faire les prélèvements classiques de peau, sang et cheveux sur le corps pour l’envoyer à la brigade scientifique, puis nettoyait le corps pour en faire quelque chose de soutenable à la vue, ce qui n’était pas franchement un luxe avec les corps de la forêt. Il étira ses lèvres dans un mince sourire devant la tentative d’humour du jeune homme, avant de souffle de sa voix grave :

- J’crois qu’il y a pas grand monde qui ait pu passer un pire week end que ce pauvre gars. Voyons voir…

Il enfila des gants pour ne pas saloper le corps, frottant sa lèvre supérieure d’une crème au menthol pour ne pas inspirer l’odeur des chairs en putréfaction habituel de la viande froide, et s’approcha de la table d’inox froid pour découvrir l’objet de ses futures obsessions : c’était un homme d’âge moyen, taille moyen, un brun au teint cireux, à la musculature ni imposant ni frêle. Le type le plus banal du monde en somme, et on l’avait tué, comme une bonne dizaine de personnes avant lui ces derniers mois. Augustus renifla, percevant quelques relents de cette odeur odieuse malgré le menthol, et tendit la main pour prendre délicatement le rapport de celles d’Elrich :

- Don résumons … Trouvé ce matin … Mort dans la nuit probablement au regard du stade de rigidité cadavérique… Comme tu dis, rien de bien neuf, il est mort vidé de son sang par les artères principales… Il n’avait pas de papier sur lui, probablement que celui ou celle qui lui a fait ça n’avait pas envie que l’on sache qui c’était tout de suite…

Augustus approcha son visage de celui du mort, détaillant ses traits figés par la faucheuse : il connaissait presque tout le monde en ville, et ce gars avait peut être une demi douzaine d’années de plus que lui, grand max. Si il était du coin, son visage lui dirait quelque chose, c’était obligé. Il fixa l’homme tout en laissant Elrich lui montrer les différentes plaies et marques de lutte – peu nombreuses, mais profondes- Augustus faisait de son mieux pour suivre avec les nombreux termes techniques employés par le jeune homme, mais c’était le visage de l’homme qui semblait le fasciner : il avait l’impression d’entendre une respiration, sourde, faible, ce qui était proprement impossible : le corps était froid et dur comme le marbre, il n’y avait aucune raison qu’il puisse encore respirer. Il essaya de faire fi de cette étrange impression, mais son regard retourna sur les lèvres de la victime alors qu’il était persuadé de l’avoir entendu dire quelque chose.

- Alistair Stroke ? C’était comme ça qu’il s’appelait ?

Il releva la tête vers Elric, comme pour lui demander confirmation de cette information. Après tout, c’était lui qui venait de lui dire le nom du type sur le billard, non ? Ou était ce encore la fatigue qui lui jouait des tours ? Si il commençait à entendre des voix avant mêle le début de l’après midi, il allait devoir sérieusement considérer à prendre une semaine de vacances.

- C’est bien ce que tu as dit, non ?
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Elric Marbh
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MessageSujet: Re: White lies and Dead people ~Elrich   White lies and Dead people ~Elrich EmptyJeu 23 Juin - 10:35


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Faussement utile dans cette morgue, ton idée d'être presque un médecin légiste disparaît vite quand Augustus relève chaque détail oublier de ta personne, ces détails simplement écrit dans le rapport que tu n'as pas pensé lui tendre directement ou même à lire. Une des preuves que tu n'es pas tout à fais à ta place ici malgré l'aide précieuse, mais moindres, que tu offres. Habituellement penché sur un corps dont tu connais déjà le nom, tu ne penses même plus à le demander, préférant gardé secret cette vie perdue et la souffrance qu'elle entraîne aux vivants. Tu admires l'admire quelque peu, devoir affronter ainsi les familles et leurs vies devenues ruines, leur posant des questions ranimant tous leurs souvenirs joyeux, plus douloureux que le reste. Une raison de plus de t'excuse pour la perte de temps que tu lui infliges, pas volontairement cette fois, mais par ton incompétence dans ses lieux, tu te demandes si l'aides que tu tentes de donner leur sert vraiment au final. Le travail entamé, finissant de relevé les derniers faits dans le rapport, Augustus passe les gants et la crème sur son visage. Amuser qu'il reste si humains avec pareil travail, tu n'utilises cette crèmes que rarement contre le fumet de la mort. Une senteur que tu ne connais que trop bien, chaire froide et odeur cadavérique sont le lot quotidien auquel tu t'es habitué, ne sentant presque plus cette puanteur pur et dur, elle est un morceau de ta vie à part entière, l'odeur de cette décomposition faisant partie intégrante du monde qu'on le veuille ou non, de même que la mort fait partie de la vie et n'en est pas la fin en soit. La Mort nous tiens tous dans le creux de la main, tu le sais étant son fils adoptif qui, étrangement, ne lui en veux pas d'emporter tant de gens autour de toi, elle n'est que la main au service de la Lune, un autre de ses jouets malgré la notion d'amour qu'on leur livre. Tu ne crois pas que la Lune puisse aimer qui que ce soit, la Mort n'est qu'un de ses jouets, plus puissants que les autres, mais un jouet tout de même, il suffit de constater comme la Lune agit sur les sorciers au contraire de la mort qui n'influence pas directement ses enfants. Reprenant une place dans la réalitée d'un semblant utile, dévoilant toutes ta science, tu décris le cadavre plus en profondeur dans un jargon incompréhensible pour qui ne travaille pas avec les morts tous les jours, oubliant qu'il travaille auprès des vivants pour les morts à ton contraire. A mesure que tu parles, Augustus semble plus loin, éloigné de tout à mesure qu'il s'approche du cadavre, comme cherchant un espoir de vie dans les rigidités du corps jusqu'à ce relevé, donnant un nom, espérant que tu réagisses. "Alistair qui ?" Tu ne comprends pas tout de suite ce qu'il se passe, qui est-ce ? Tu n'as rien dit, vous ne savez pas encore qui est l'ami du jour, d'où sort-il se nom ? l'étrange phénomène ce produit sans que tu le reconnaisses immédiatement, tu restes bouche-bée une seconde réfléchissant quoi répondre sans le blesser. "Je te disais justement que l'on a envoyé ses empreintes au labo pour l'identifier..." Phrases en suspens, tu ne peux pas simplement lui dire qu'il est fou, que tu n'as rien dit, le respect que tu lui portes t'en empêches, cet homme ne peut pas être fou. En position de malaise, tu préfères penser qu'il est fatigué ou qu'autre chose le taraude sans directement pensée à un médium. Pourtant, L'idée te frappes au visage telle une masse abattue sur le crâne d'une pauvre victime, le fil de ta pensée accompagnée d'une idée malsaine que l'envie t'empêche d'ignorer. Ce qu'il vient de faire, l'oreille penchée à la bouche des morts, écoutant les murmures glacials des défunts. Il peut la remplacer est la première chose à laquelle tu penses. Plus qu'un espoir monstrueux de remplacer une amie défunte, Il peut faire en sorte que de renouer ce lien maternel rompu deux fois par la fragilité humaine. La première fois à ta naissance, quand ta mère est tombée de fatigue pour t'offrir la vie, une autre fois avec Cassiopé, ton amie amenée à mourir par la main d'un nécromancien, emportant son pouvoir de médium avec elle, rompant la communication avec tes morts. Deux secondes plus tôt, tu t'en voulais d'obstruer son travail, désormais tu n'as plus que cette idée à la tête. Prenant le temps de considérer les risques, ta phrase précédente inachevée, tu cherches quoi dire, tu veux absolument savoir s'il peut parler aux morts, mais tu ne peux pas te révéler pour autant. "En fait.. Nous n'avons pas encore identifier cette personne. Augustus, tu es sûr d'aller bien ?" Mentir ne sert à rien maintenant, surtout si tu veux apprendre quelque chose. Les traits pris dans une légère tension où se battent espoir et crainte, tu parais presque moins dans la compréhension que lui, alors que tu n'as plus que l'envie en tête. Tu comptes bien l'aidé à comprendre s'il ne sait rien pour l'instant, représentant un espoir trop grand à tes yeux en plus de ton affection pour lui. Il est la petite lumière au bout du tunnel qu'on te balance sous le nez sans que tu puisses la toucher, pas même du bout des doigts, une lueur que tu ne dois pas faire fuir avant d'être sûr de l'attraper, un espoir que tu vas sans doute protéger avant même d'être certain qu'il en est vraiment un.

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MessageSujet: Re: White lies and Dead people ~Elrich   White lies and Dead people ~Elrich EmptySam 2 Juil - 9:57


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Cela faisait plusieurs semaines maintenant que son entourage plus ou moins proches, sa famille, ses quelques amis, et surtout  ses collègues lui faisaient la remarque : « tu as l’air épuisé Augustus, prend des vacances ». Pourtant, il ne se sentait pas forcément plus fatigué que d’habitude, ou ne s’en rendait pas compte. C’était juste que … Avec la contrariété des relations entre sa sœur, son frère et lui, il préférait se jeter à corps perdu dans son boulot qui, lui, ne lui accordait aucun répit, saine contrepartie de l’occupation de son esprit un peu torturé. Alors ce n’était pas de la fatigue, probablement juste un peu de surmenage, ou la difficulté de décrocher de ses enquêtes, même tard dans la nuit. Il ne dormait qu’une poignée d’heures chaque jour, quand cela ne se comptait pas en minutes, mais il le supportait très bien, il vous le jurerait droit dans les yeux : il avait toujours été un petit dormeur, cette habitude était juste poussée à l’extrême aujourd’hui, voilà tout. Alors la question inquiète d’Elrich, il la balaya d’un geste du revers de la main, ses yeux cerclés de cernes toujours rivés sur le corps, alors qu’il répète, d’une voix un peu plus sur :

- Alistair Stroke, oui oui, c’est bien ça, Parce que ce nom me dit quelque chose. Il bossait, euh, comme mécano dans le garage à la sortie du bourg d’à coté, je crois.

Ce n’était pas qu’il croyait, c’était qu’il en était sur. Il avait l’impression de connaitre cet homme, alors qu’il ne l’avait jamais croisé : il n’allait jamais faire réparer ses bécanes que chez un ami qui avait son propre business à Glencullen, alors comment pouvait il savoir autant de choses sur le défunt ? Il en avait fichtrement aucune idée et pour l’instant il était plus intéressé par le fait qu’ils avaient probablement identifié la victime que de savoir comment il pouvait être au courant de tout ça.

- Oublie le labo pour l’instant, si on attend après eux, on aura pas de retour avant la fin de semaine au mieux. J’vais demander à un de mes gars d’appeler le garage, et voir si il est venu au boulot hier, et on verra bien ce qui en ressort.

Sa voix était calme et assurée, alors que son regard fixait toujours le corps avec un intensité inquiétante, comme si Elric avait disparu de la pièce et qu’Augustus observait quelque chose se rapprochant de l’illumination, de la vérité absolue. C’était une étrange sensation, comme si il pouvait se perdre en contemplation devant le corps marbré par l’exsanguination, et qu’une petite voix sourde lui racontait l’histoire du macchabé : un père de famille célibataire, deux fils, beaucoup de travail, peu de loisirs, mais une famille soudée et aimante … Etait ce juste une projection de ce qu’il fantasmait de la vie de Stroke, ou une réalité ? Il n’en avait fichtrement aucune idée, mais cet étrange sentiment de certitude. Au prix d’un effort qui lui parut sur humain, le commissaire détacha enfin son regard fixe et impassible du corps, s’en détournant un instant uniquement pour s’approcher de la table où Calypso, la légiste, avait installé une cafetière qui tournait toujours en continue . Il se servit une tasse, ou plutôt un énorme mug, avant de s’en enfiler une rasade qui termina de le sortir de sa torpeur fascinée :

- Bon …  On se retrouve encore avec ce schéma tordu, les mêmes mutilations, les mêmes séquelles… Et dans un rayon de deux kilomètres de l’emplacement des autres corps, qu’on ne me parle pas de coïncidence…

Il digéra l’information à renfort de boisson amère, avant de se rendre compte que tout le long de son monologue, Elric n’avait pas cessé de le dévisager, une expression interdite et inquiète sur le visage.

- Quoi, qu’est ce qu’il y a ? Tu as vu un fantôme ou quoi ?
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