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Elrich Marbh & Augustus O'Callaghan



 
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 We can't hunt the natural } Aslis

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Aslan O'Brown
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Aslan O'Brown
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Crédits : MØRPHINE.
Double compte : Eoghan Clotworthy
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Âge : Vingt-six bougie qui ont été soufflé par le vent de la vieillesse.
Statut civil : Cœur brisé, détruit, enveloppé dans une brume de mensonge sans fin. La confiance est devenu rare, son amour presque éteint, enfermé comme une vulgaire bête.
Occupation : Ouvre, referme, suture, comme s'il fermait ou ouvrait un simple bouquin. Le sang coule sur ses bras, sur le sol, gouttelette après gouttelette, parfois il y arrive, malheureusement, parfois il ne peut rien faire. Souvent synonyme de vie ou de mort, il tente bien souvent de conserver la vie d'autrui sur ce lit d'opération.
Armes de prédilection : Ça coupe, ça tranche, c'est aiguisé comme une lame de rasoir, ou pire. Comme un jongleur, tu es habile avec tes deux mains tu optes donc souvent pour des paires d'arme blanche. Tu entailles, tu ouvres, tu coupes, c'est ton jeu favoris, tu aimes tous ce qui coupe. Arme blanche, au corps à corps ou à jet, tant que c'est silencieux et que tu peux les tremper dans l'aconit ou du nitrate d'argent ça te corresponds.
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MessageSujet: We can't hunt the natural } Aslis   We can't hunt the natural } Aslis EmptySam 19 Mar - 14:09



La mine déconfite. Les pas lents et manquant cruellement de motivation, tu arpentais ces immenses couloirs, blancs et bruyants. Un brouhaha sans fin, qui ne semblait pas troubler ton silence annonciateur de mauvais augure, les sourcils froncés le passage se créait s’ouvrait au même rythme que tes pas. Comme Moïse qui séparait l’eau, tu écartais l’envahissement humain qui se tenait dans ces tunnels. La main recouverte de tissu blanc imprégné de tes globules rouges. Vieille blessure. Douce erreur. Sombre mélodie. Tu commençais à te rétablir de cette blessure, douloureuse balafre, que t’avait laissée en souvenir cette monstruosité nocturne, il y a de cela quelques jours, lors de la pleine lune. Tu aurais dû rester chez toi, enroulé dans ton plaid à regarder un film quelconque, mais l’appel de la chasse. De la traque. Un doux safari, auquel tu ne pouvais pas résister. Tu changerais le mois de février contre n’importe quel mot pouvant s’accorder avec dépressif. Fichu phénomène surnaturel, tu aurais échangé avec plaisir la partie de ton corps qu’il avait endommagée. Tes mains, tes outils de travail. Tu en as besoin pour chasser et tu en as besoin pour sauver ces innombrables vies qui venaient chaque jour, dans l’espoir de guérir. Un espoir que tu aimes prodiguer. Et ce plaisir t’avait été retiré, exclu des blocs, mis sur le banc de touche. Ta main encore trop fragilisée qu’ils disaient. Douce torture pour toi, autant arrachait ton cœur de ta poitrine pour mettre fin à ta vie. Tu avais dirigé ta colère contre un mur, qui n’avait rien demandé. Forcé de t’occuper des consultations, pendant que d'autres s’occuperait de tes patients, le temps de ta rémission. Tu enchaînais les patients avec un manque total de convictions et d’intérêt des plus choquants. Jusqu’à ce que tes yeux tombent sur ce nom. Ce nom si familier et à la fois si inconnu.
Harkwood. Un nom qui en disait long sur ta prochaine patiente. Tu ne la connaissais pas, mais pourtant tu en savais déjà beaucoup, rien que par son nom. Jetant, les deux protections en vinyles, beaucoup plus de personnes réagissent mal au latex contrairement à ce que l’on pourrait penser. Tu venais appuyer ta main gauche vide de toute blessure contre ta nuque, pour y appliquer un léger massage. Tendre douloureux qui venait rendre ton cou raide, pour rendre ta douce souffrance davantage mélodieuse. Ton regard observant, analysant presque la jeune femme comme une machine qui décryptait un disque dur. Habitude de chasseur, observation, analyse et déduction. Ces trois mots suffisaient à te décrire, aussi bien dans la chasse que dans ton travail. Tout n’est que déduction et analyse. Prenant une nouvelle paire de gants alors que tu venais de l’inviter à s’installer, tu étais ce genre de personne, méticuleux et bien trop passionné par son travail pour en oublier les bases. Tu observais sa ville déchirure, tu l’analysais, aussi bien pour essayer d’en connaître l’origine que pour voir s’il n’y avait pas eu une quelconque infection. Un regard insistant, lourd. Un bâillement s’échappe délicatement de tes lèvres alors que tu essayais de le retenir. Suivis de quelques mots, peu subtil, tu l’admets, mais les heures de sommeil commençaient à se faire ressentir sur ton être, aussi bien physiquement que mentalement. « Vous allez me dire que vous êtes, vous aussi tombé dans l’escalier et que votre peau à rencontrer accidentellement un cutter ? Excusez mon manque tact, mais j’en ai entendu des belles toute la journée, j’essaye d’anticiper. Je dirais plutôt que ça ressemble à une blessure volontaire, pas une griffure, la coupure est trop nette et fine pour avoir été faite par un animal sauvage. Les griffes d’un loup sont bien plus épaisses. » Douce subtilité de chasseur, parler de griffure comme si de rien n’était. Comme si tout le monde se promenait dans les bois pour aller se battre avec une bête poilue. Un léger accent britannique qui s’était mélangé à un accent français, une mélodie assez harmonieuse, qui donne des tons étranges à certains de tes mots.



« Il t’en a fallu du temps. Ne me dis pas que tu t'es pomponné Az', on ne va pas en discothèque tu sais. J’attends depuis des heures. » Douce parole qui s’échappe de tes lèvres, alors que tu es vautré sur le canapé. Affalé, même, prêt à dormir. Pourtant tu étais là pour une tout autre raison. Dans ce lieu qui était votre temple, votre sanctuaire, là où vous veniez vous recueillir, vous réfugiez et lors des nuits de pleine lune comme celle de ce doux mois de mars, vous préparez. Jour de chasse, jour de paye. Le jour de l’orgasme comme tu l’appelles. C’est fort, mais c’est ainsi que tu vois la chasse, comme un véritable orgasme. Un plaisir, sur lequel tu ne peux placer des mots, car aucun n’est assez puissant pour exprimer ton ressenti. Tu étais là, dans ce sous-sol depuis plusieurs heures, tu aurais pu venir plus tard, en même temps que ta camarade de chasse, mais tu aimes prendre ton temps, pour te préparer, pour soigner tes outils de traque. Tu avais tout de même fini par lever ton cul de fainéant, après cette petite taquinerie, tu étais quand même venu la saluer. C’était la moindre des choses, elle qui représentait tant pour toi, un ressenti que dont tu ne lui as jamais fait part cela dit. Difficile de dire à une personne qu’elle ressemble énormément à une autre qui a quitté ce monde. Tu voulais mettre ces souvenirs de côté, les enfermer dans une boîte et la fermer à double, même à triple tour si c’était possible. Tu n’avais qu’une hâte, partir à la chasse. Déchirer la peau d’une bête avec ses armes que tu chéris tant.
Tu en étais arrivé à replacer une mèche de ses cheveux roux, avant de pousser délicatement son front avec ton doigt, un signe affectif de ta part, qui était suivant précédé d’une petite taquinerie. Et tu n’allais pas faire exception, ce n’est pas ton genre « Tu as mis un temps fou et tu viens avec une coiffure digne d’une barbie qui est passé sous un ventilateur. ».  Un léger ricanement suivit la fin de tes mots, alors que tu faisais craqué un à un les os de ton corps. Impatience. Soif de violence, tu ressentais cet appel, au même titre qu’un loup et qu’un sorcier répondant à l’appel de la Lune. Depuis quelques temps maintenant, tu gardais un certain contrôle sur ta soif de sang, tu ne voulais pas le dire, ni même l’admettre, mais elle en était la cause, tout comme ta jumelle qui préservait ton humanité. Ta main venait chercher le sabre posé sur la table en bois, alors que tu pouvais sentir ton sang bouillir à l’intérieur de tout ton être. « On y va, Barbie ? » Une légère insistance sur le dernier mot, c’était plus fort que toi, mais c’était ta manière d’exprimer ton affection à son égard, bien que tu aurais aimé pouvoir lui dire clairement.
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Azilis Harkwood
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Azilis Harkwood
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Âge : vingt-quatre années que le monde l'a vue naître - vingt-quatre années qu'elle vagabonde et qu'elle essaie.
Statut civil : elle sait que son coeur bat pour quelqu'un - mais pour qui, cela lui a toujours échappé.
Occupation : on la voit souvent vendre des fleurs et des plantes en pots, mais rares sont ceux qui savent que la nuit, elle sort et chasse ceux qui la chassent.
Armes de prédilection : les armes blanches ; elle ne sort pas sans un couteau à la cheville gauche, et lors de ses chasses, sans deux grandes lames dans le dos, parfois même accompagnées d'une épée à la ceinture. elle sait aussi manipuler les hormones et les parfums, comme le reste des membres de sa famille.
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MessageSujet: Re: We can't hunt the natural } Aslis   We can't hunt the natural } Aslis EmptyLun 21 Mar - 10:43


(∆∆∆)
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Elle tape nerveusement du pied par terre, le regard qui se promène le long des murs du couloir bleu de l’hôpital. Elle a le bras appuyé sur son ventre, dont la douleur s’était dissipée, tout le long de ce dernier mois, même si ses gestes vifs de la nuit précédente l’avaient quelque peu ravivée. Mais c’était terminé. Dans quelques minutes, les points de suture de sa plaie seraient retirés, et ne lui resterait plus qu’une cicatrice le long de son abdomen, ainsi qu’une plus légère sur son épaule. Elle aurait dû être passée par la porte en face d’elle – celle avait écrit CONSULTATIONS en grandes lettres argentées – depuis une dizaine de minutes désormais. Mais, comme d’habitude, les médecins étaient en retard. C’était souvent ce qu’elle répétait à Adam et Cora. S’il vous plaît, dites-moi que vous ne serez jamais des médecins en retard. En toute honnêteté, elle ne se souvenait pas avoir déjà rencontré un médecin ponctuel. Elle soupire, lève les yeux vers la grande horloge au-dessus de sa tête. Elle n’avait nulle part où aller après, mais c’était comme si elle pouvait déjà entendre son lit l’appeler. Son lit et un bon livre. Mais elle était coincée ici, sur la chaise la plus inconfortable de tout l’hôpital, probablement. Elle n’en peut plus. Elle veut que cette histoire se finisse. Que les blessures qu’il lui avait infligé soient définitivement parties, même si elles devaient quand même laisser une trace sur sa peau.

La porte s’ouvre enfin. Elle regarde à sa droite, à sa gauche, plus très certaine de si c’était son tour, vérifiant si quelqu’un se lève. Mais son nom résonne dans le couloir, avec une nuance qu’elle n’avait encore jamais entendu. Le médecin qui se tient debout devant elle, il n’est pas d’ici. Elle aurait tendance à le penser anglais, mais quelque chose dénotait.
Harkwood n’avait jamais sonné si exotique. Elle se lève, lisse les pans de sa jupe avant de marcher jusqu’à la porte et d’entrer dans la pièce. Il la somme poliment de s’asseoir sur le siège qu’il lui désigne, et elle s’exécute. En vérité, elle était habituée à ce genre de rendez-vous. Elle relève un peu son t-shirt, révélant toute la partie basse de son torse. Il s’approche, faisant glisser son tabouret sur le sol comme il le faisait tous. Elle le regarde quelques instants, inspecte ses traits comme pour y deviner quelque chose – quoi, elle ne savait pas. Elle baisse les yeux vers sa blouse, décrypte les caractères sur son badge. A. O’Brown. Elle sourit. Un A. Elle n’a pas le temps de poursuivre sa petite enquête qu’elle sent ses yeux lui brûler le visage. Elle lève les siens, et leurs iris se recontrent. Il fallait qu’ils arrêtent, les hommes de cette ville, à tous avoir des yeux captivants, comme ça. Et il se met à parler. Plus les mots s’entassent, plus le sourire sur les lèvres de la rousse, qu’elle n’avait pas senti naître, s’élargit. «Vous non plus, vous n’en pouvez plus des mensonges et des excuses ? » Ils n’avaient pas eu besoin d’en dire plus ; tous les deux avaient fait tomber leurs masques, assurés qu’aucun danger ne persistait. «Pas de griffes, en effet. Lame ensorcelée serait un terme plus exact. » Elle la revoit, cette lame, ainsi que la main qui la tenait ; une main qu’elle avait si souvent sentie courir sur sa peau. Elle frissonne alors que quelques infimes échantillons de ces sensations passées refont surface, et adresse un sourire à celui qui lui fait face. «Mais vous avez de la chance, j’ai réussi à convaincre mon bourreau d’avoir pitié. »

A peine était-elle entrée dans leur sanctuaire qu’il avait déjà lancé son venin, auquel elle adresse trois haussements de sourcils consécutifs et un sourire au coin des lèvres. «J’me pouponne, oui monsieur. Toujours pour toi. » Il se lève du canapé dans lequel il s’était vautré alors qu’elle poses ses deux lames sur la table de fortune qu’ils avez montée, au milieu de cette petite église en ruine qu’ils avaient un jour trouvé. Il se retrouve en face de tout, et tu lui adresse un sourire, radieux cette fois. Il replace une des mèches tombées de sa queue de cheval derrière son oreille et elle lui adresse un sourire – c’est plus fort qu’elle. Depuis la mort d’Adam, elle peinait à étirer ses lèvres de la sorte, et rares étaient ceux qui parvenaient à lui arracher les infimes rictus qu’elle était capable de produire. Aslan, il en faisait bien évidemment partie. Elle ne pouvait pas réellement expliquer la manière dont ils s’étaient retrouvés si proche ; c’était juste arrivé, comme bien souvent. Parfois, il n’y avait pas besoin de chercher. La rousse, elle s’en fichait, de comment est-ce qu’ils en étaient arrivés là – ça lui allait, parfaitement. Une moue faussement boudeuse sur le visage alors qu’il lance une attaque offensive sur son front dégagé, et une véritable claque sur l’épaule quand il lâche une nouvelle pique. «J’te permets pas, balai-brosse. »

C’était la première fois qu’ils allaient chasser ensemble, mais inexplicablement, leurs habitudes respectives s’harmonisaient. Tous deux amoureux des armes blanches, leurs lames s’entassaient sur la table, et Azilis n’avait pas pu s’empêcher de sourire. En vérité, c’était comme avoir trouvé un deuxième Adam. Elle n’en avait pas conscience – ou alors parvenait-elle à se mentir – mais c’était ce qu’elle avait toujours fait ; combler le vide que laissaient ceux qui partait. Meredith avait remplacer sa mère fuyarde ; Audric, leur père décédé ; Thaddeus, celui qu’elle avait pris l’amour de sa vie, dans lequel sa dague imbibée d’aconit s’était plantée. Pour une fois qu’elle rencontrait quelqu'un auprès de qui elle pouvait agir comme celle qu’elle était vraiment – la chasseuse, la tueuse, elle n’avait pas à la cacher, à lui. Elle hoche vivement la tête à sa question, rangeant ses deux sabres courbés dans son dos. « Après toi. »Déjà, la nuit était tombée. Et bientôt, ils s’enfonçaient dans sa noirceur, et dans les ténèbres des bois, leurs sens en alerte – parce qu’ils étaient les plus faibles dans cette guerre.
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Aslan O'Brown
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Occupation : Ouvre, referme, suture, comme s'il fermait ou ouvrait un simple bouquin. Le sang coule sur ses bras, sur le sol, gouttelette après gouttelette, parfois il y arrive, malheureusement, parfois il ne peut rien faire. Souvent synonyme de vie ou de mort, il tente bien souvent de conserver la vie d'autrui sur ce lit d'opération.
Armes de prédilection : Ça coupe, ça tranche, c'est aiguisé comme une lame de rasoir, ou pire. Comme un jongleur, tu es habile avec tes deux mains tu optes donc souvent pour des paires d'arme blanche. Tu entailles, tu ouvres, tu coupes, c'est ton jeu favoris, tu aimes tous ce qui coupe. Arme blanche, au corps à corps ou à jet, tant que c'est silencieux et que tu peux les tremper dans l'aconit ou du nitrate d'argent ça te corresponds.
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MessageSujet: Re: We can't hunt the natural } Aslis   We can't hunt the natural } Aslis EmptyJeu 24 Mar - 11:20


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Le retard, l'attente, sont des choses si habituels dans un hôpital, même en dehors dans n'importe quel cabinet. Mais aussi étrange que cela puisse paraître, c'est une chose que ne supporte pas le chasseur. Même si certains cas sont plus graves que d'autres, tout le monde mérite la même attention, c'est ainsi qu'il voit les choses, mais même avec toute la volonté du monde, il est parfois difficile d'être dans les temps. Autant dire qu'avec son manque d'enthousiasme pour les consultations et autres petites occupations, il n'allait pas faire beaucoup d'efforts. Il avait besoin de l'action, de l’adrénaline du bloc opératoire, pas d'entendre les patients inventer des excuses plus fantasmagoriques les unes que les autres. À croire que la bêtise et l'imagination de l'Homme n'avait aucune limite. Mais certains ne doivent pas se rendre compte que leurs explications ne sont justes pas possibles. C'est ça, qui l'exaspère le plus. Si les gens étaient honnêtes, il perdrait beaucoup moins de temps dans le traitement et dans l'analyse. La journée semblait sans fin, comme si tout le monde s'était donné rendez-vous pour venir embêter le nouveau médecin de Glencullen. Les patients défilaient, certains plus rapidement que d'autres et il avait finalement ouvert la porte, après avoir pris quelques minutes pour souffler un peu, se vider l'esprit, ou en tout cas essayer. Le simple nom de la patiente, l'avait fait sourire. Il savait qu'il allait pouvoir parler franchement. Dans le cas inverse, elle pouvait difficilement savoir ce qu'Aslan pratiquait en dehors de l'hôpital.


Après l'avoir invité à s'installer, il s'était lancé à l'inspection de la blessure. Avant de déterminer par quel objet elle avait été faite, il vérifiait les points de suture, s'il n'y avait pas d'infection. Il prenait son travail à cœur, c'était rare venant de sa part, mais il n'allait pas chercher à comprendre. Le besoin d'aider les autres, de sauver des vies, comme pour équilibrer la balance sur laquelle il se situait avec d'un côté les créatures qu'ils tuent et de l'autre les vies qu'ils sauvent. Il lui affichait un léger sourire, léger mais sincère, c'était tout ce dont il était capable dans son état actuel. La fatigue, l’énervant d'avoir été mis à l'écart, c'était un peu comme un gros rocher qui s'était abattu sur ses épaules sans prévenir. Les mensonges et les excuses, il avait l'habitude, mais il faut avouer que parfois l’honnête était bien plus payante, surtout dans le milieu dans lequel il travaille. « Disons, que quand vous tombez sur quelqu'un avec une bouteille dans le rectum et qu'il vous dit : j'étais en train de courir et j'ai glissé. On finit par être lassé. On s'y habitue, mais il faut avouer que pouvoir parler sans mensonge c'est quand même bien plus agréable. » Mentir c'était une seconde nature dans votre profession de chasseur, mais c'était obligatoire. Or, les mensonges qu'il entendait à longueur de journée, étaient loin d'être nécessaire. Continuant son inspection de la blessure en écoutant les paroles de la rouquine, il souriait encore une fois, comme si la fatigue et tout ce qu'il allait avec s'envolait petit à petit. « Tous ceux que j'ai rencontrés préféraient trancher au niveau de la gorge, cela dit, ils ont dû rarement avoir à faire à quelqu'un se débattait. C'est plutôt vous qui avait de la chance, moi je ne fais que retirer les sutures. » Lui rendant son sourire, il laissait ses iris se perdent dans celle de la chasseuse, quelques instants avant de reprendre son devoir. Bien qu'il faille admettre, à chaque fois qu'il entendait vous, il avait l'impression de se prendre une claque par la vieillesse. En règle générale ça ne le dérange pas, mais la situation actuelle était un peu différente et il aime mettre à l'aise autrui. « Vous pouvez me tutoyer. J'ai l'impression d'avoir quarante-cinq ans à chaque fois que j'entends vous. » Un léger rire s'échappe de ses lèvres, alors qu'il s'applique pour retirer les sutures de la demoiselle en douceur. « Maudit sorcier » Douce parole, prononcé avec le plus grand des mépris, dans cette langue qu'il aimait tant, ce français avec qui il aimait bien souvent s'exprimer.

Son regard s'était perdue dans les iris de la rouquine dès qu'elle fut proche de lui. Comme à son habitude il avait envoyé quelques piques à la rouquine, il savait pertinemment qu'elle allait répondre et c'est qu'il aimait. Un sourire sur ses lèvres, lorsqu'elle confirme s'être pomponné, blague ou vérité, il ne sait pas vraiment, ce n'est pas le genre d'homme à aller vérifier si une fille se maquille ou non, tant que ce n'est pas lui qui se retrouve maquillé. « Ça me touche, tu te fais belle pour moi. Ou c'est plutôt pour eux, pour qu'ils voient une belle fille pour la dernière fois . » Sa manière à lui de dire qu'il la trouvait resplendissante. Lui qui avait beaucoup de mal à s'attacher à quelqu'un depuis cette nuit tragique, c'était retrouvé contre toute attente très attachée à la jeune Harkwood. Elle lui rappelait la personne qu'il avait perdue, celle qu'il chérissait plus que tout, sa moitié en quelque sorte, mais pas dans le sens de l'amour. Il se sentait comme libéré quand il était auprès d'elle, un sentiment difficile à expliquer, il lui était impossible de mettre des mots sur leurs relations. Certaines choses se produisent parfois sans qu'on puisse y comprendre grand-chose. Il faut alors simplement saisir l'opportunité. Lorsqu'elle était venue lui mettre une tape sur l'épaule, il avait feinté une véritable blessure, un peu comme ses joueurs de football qu'ils se roulent par terre en criant à la douleur alors qu'un autre à seulement effleurer leur short. Fronçant les sourcils en croisant les bras, l'air faussement boudeur et vexé. « J'ai passé trois heures pour me coiffer, ce n'est pas gentil. Et puis mes cheveux ils sont doux d'abord, ce n'est pas de la paille. » Quelques mots, qui furent suivis d'un tirage de langue. Comme un véritable enfant qui boude. Évidemment il n'avait pas passé trois heures dans la salle de bain pour se coiffer, il partait à la chasse, pas dans un bar pour draguer.

Sa première chasse en compagnie d'Azilis. Il ne pouvait nier son anxiété, peur qu'elle découvre son vrai visage. Qu'elle voit toute sa haine aveugle qu'il habite au fond de lui. Le genre de chose, qu'il ne peut pas expliquer et qu'il dit encore moins. Quelques claques mentales pour se ressaisir et le voilà en route à côté de la chasseuse. Il devait chasser ses pensées négatives et essayer de garder le contrôle de la situation, ce soir il n'était pas seul. Il le savait, mais quand on est habitué à chasser seul, il est souvent difficile de s'adapter à un duo. Même armes, probablement même manière de combattre. Il n'allait pas nier que ces points communs aient joué un rôle dans la décision qu'ils avaient prise pour chasser ensemble. La nuit était déjà tombée, la forêt semblait sans fin à cause de l'obscurité et pourtant vous vous y enfonciez comme si c'était normal. Fredonnant légèrement, tu ne pouvais pas t'empêcher c'était une habitude, ce n'était pas forcément conseillé, mais comme souvent tu étais seul, il comblait le silence pesant à sa manière. « Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas... » Quelques mots rythmés s'était échappé de ses lèvres. Prononcé à la française, c'était plus fort que lui. Pour tant, il s'était rapidement arrêté dans sa chanson, qu'il fallait admettre était assez déplacé au vu de la situation. Il avait fini par attraper doucement la main de la rouquine, pour l'entraîner avec lui. « Là-bas, regarde. » Avait-il fini par prononcer tout bas, pointant l'étrange silhouette positionnée à quatre pattes
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