identity card PRÉNOM(S) : Niàhm, un prénom choisi par sa mère alors qu'elle était enceinte de huit mois et que le temps semblait la presser pour qu'elle choisisse. Finalement, c'est en lisant un roman qu'elle finit par trouver cette héroïne, courageuse et ambitieuse tout en étant douce et attentionnée, une aventurière au grand coeur, tout ce qu'elle souhaitait pour son enfant à naître, elle a donc décidé de la nommer comme ce personnage de fiction dont l'histoire se termine si bien, pour donner à sa fille les chances d'y arriver. Son nom de famille, si c'est Fawley aujourd'hui, fut un jour Holmes, un nom qu'elle garde sur son état civil mais dont personne ne sait rien. Elle a été adoptée par les Fawley et aujourd'hui, ce sont eux sa famille, même si elle n'oublie pas ses parents. AGE : La jeune demoiselle vient de fêter ses vingt-six ans, le mois dernier. Elle n'a pas fait de grande fête pour l'évènement, elle a passé sa soirée devant des films et un pot de glace, seule avec Watson, son fidèle golden retriever qui la suit partout. Mais elle ne s'en formalise pas, elle n'aime pas les anniversaires, voilà des années qu'elle refuse de fêter le sien, parce que sa propre date de naissance est aussi celle inscrite sur la tombe de ses parents. PROFESSION : infirmière, elle a toujours été douée pour s'occuper des autres plus que d'elle-même et elle aime ça, étrangement. Elle a des doigts de fée et une grande compassion pour ses patients. Elle est différente au travail et dans sa vie privée, elle n'est pas la même personne. STATUT SOCIAL : célibataire, il faut dire que depuis la mort de ses parents adoptifs, elle n'a plus la tête aux relations amoureuses et même avant ça, la jeune femme n'était pas douée. Elle n'a jamais gardé quelqu'un plus d'un mois dans sa vie et le seul qui a finalement compté pour elle s'est avéré être l'assassin de sa propre famille. Elle est vaccinée de l'amour pour l'instant et pas vraiment prête à remettre le couvert. RACE : elle est cent pour cent humaine et fière de l'être puisqu'elle a consacré sa vie à massacrer les créatures surnaturelles et même si elle est assez démissionnaire depuis quelques temps, elle conserve en elle ses gênes et ses réflexes de chasseuse. NATIONALITÉ : elle est irlandaise, elle est née à Dublin où elle a vécu une partie de son enfance avant de déménager dans cette petite ville à la mort de ses parents et quand les Fawley l'ont adopté. ORIGINES : la famille de sa mère est irlandaise depuis des générations et son père était anglais, mais toujours baignée dans la culture de ce pays, elle n'a que très peu de connaissance sur les racines du côté de son paternel, même si elle s'y intéresse de plus en plus. FAMILLE : On ne peut pas dire que la jeune femme ait toujours eu une vie de famille heureuse et certains qui la connaissent pourraient penser qu'elle a le mauvais oeil. En effet si ses parents biologiques, tous deux chasseurs sont morts d'un simple accident de voiture alors qu'elle avait seulement sept ans, le jour même de son anniversaire, sa famille adoptive n'a pas eu la même destinée. Parce que les Holmes et les Fawley étaient inséparables, il semblait évident aux parents de Niàhm de confier leur enfant à cette famille s'il devait leur arriver quelque chose. Et c'est ce qu'ils ont fait, ils l'ont adopté, aimé et entraîné pour faire d'elle ce qu'elle est aujourd'hui. Mais ses parents adoptifs ont été massacrés, trois ans plus tôt, par un loup-garou. Une nouvelle perte douloureuse pour la jeune femme.

characterization La jeune femme est une piètre cuisinière, incapable de faire le moindre plat, elle préfère de loin les traiteurs, les fast-food, la nourriture toute prête plutôt que de devoir passer une demi heure à se préparer à manger. Elle ne sait pas cuire un oeuf et n'a pas l'intention d'apprendre. De toute manière, quoiqu'elle mange, elle ne prend pas un gramme, une plaie pour la plupart des femmes qui l'entourent mais une bénédiction pour elle qui se nourrit de mal-bouffe à longueur de journée depuis son départ de chez sa famille. ++ La jeune femme a un caractère bien trempé, particulièrement lunatique, elle peut virer de la joie à la colère en quelques instants, elle est impatiente et souvent contrariée par les autres. Elle n'aime pas attendre, qu'on la contrarie ou qu'on lui montre qu'elle a tort, elle peut devenir agressive et de mauvaise foi, presque autant qu'elle peut être mauvaise perdante. ++ Mais si elle est remplie de défauts, la jeune femme a un grand coeur, elle est attentive aux autres bien malgré elle et est généreuse avec ceux qu'elle aime. Bien que mélancolique et parfois triste par rapport à son vécu, elle essaye de garder le sourire devant les autres pour ne rien laisser voir de sa tristesse. ++ elle est bordélique au possible, elle n'est ni sal ni négligée, elle a les notions d'hygiène mais elle est incapable de ranger. Des fringues traînent partout dans sa chambre, aucun dvd n'est dans le bon boîter et sont empilés à côté de sa télévision, elle est désorganisée chez elle et ce style de vie lui convient parfaitement. Elle ne fait jamais la vaisselle, de toute manière sa cuisine ne fonctionne jamais, mis à part son micro-ondes. Elle aime manger des cochonneries devant la télé et des boîtes de pizza peuvent rester des jours sans voir la couleur de la poubelle. Elle ne range jamais derrière elle, pas plus qu'elle ne prend réellement soin de sa tenue ou de sa crinière. Toujours les cheveux défaits, elle a un effet décoiffé involontaire et qui pourtant lui va bien. Elle est capable d'assembler toutes sortes de vêtements, la mode, ce n'est pas vraiment son univers. ++ A leur mort, ses parents ont laissé à Niàhm une petite fortune accumulée depuis sa naissance. Elle en a hérité à ses dix-huit, lui permettant quelques années plus tard de prendre son indépendance et de vivre confortablement en attendant de finir ses études et de trouver un travail. ++ Elle a un chien, Watson, qui la suit de partout, quand elle fait son jogging le matin généralement et cela peut durer des heures. Elle l'a depuis seulement un an mais elle y est très attachée. ++ La jeune femme a une peur panique du vide et de la hauteur, elle n'a jamais pris l'avion et n'en a pas l'intention, rien que monter sur une échelle lui semble compliqué, elle a très vite la nausée, elle panique et a bien du mal à se calmer dans cet état de stress. ++ Niàhm a une répartie à toute épreuve, pour elle la vie est une guerre permanente et elle se bat comme elle le peut et même si elle maîtrise le corps à corps, elle est habile avec des mots, elle ne se laisse jamais faire et peut vite se sentir agressée et répond parfois trop rapidement. Elle n'a pas sa langue dans sa proche, elle ne réfléchit jamais avant d'agir, on dit d'elle qu'elle est bien trop téméraire, parfois suicidaire. ++ Dans son apprentissage de chasseuse, Niàhm s'est révélée très douée au corps à corps et a défié plus d'une fois son frère adoptif. Elle est souple, rapide et agile, des qualités qui la rendent redoutables face à n'importe quel adversaire. Ce qui fait qu'elle préfère le contact et qu'elle possède deux dagues en argent gravée au nom de sa famille et léguée par son père. Elle a également un petit couteau toujours planqué dans une botte ou collé à son mollet en cas de pépin. Elle excelle pour blesser les loups-garou au plus près et a toujours eu du mal avec les armes à feu et les arcs, elle est trop imprécise et bien trop impatiente pour s'arrêter et viser. Elle aime l'action et l'adrénaline d'un combat proche. Une véritable suicidaire. ++

depuis quand habitez-vous à Glencullen ? Et pourquoi avoir choisi cette ville ? : Elle y habitude depuis qu'elle a neuf ans, depuis qu'on l'a confié à la famille Fawley et qu'ils l'ont adopté. Elle n'a donc pas choisi cette ville réellement mais lorsqu'elle a été en âge de le décider, elle n'a pourtant pas souhaité retourner à Dublin. Elle a tenu à rester proche de ses parents adoptifs malgré tout. Pourtant à leur mort, Niàhm n'a pas bougé et a même poursuivi son cursus pour réussir ses projets. Par la suite, elle n'a pas quitté la ville, elle ne s'en sent pas la force. Pour elle, sa vie est à présent ici et elle ne veut pas partir. Elle sait en plus qu'ici, elle a la chance de pouvoir se défouler sur n'importe quelle créature surnaturelle quand l'envie lui prend puisque dans cette ville, ce n'est décidément pas ce qui manque.  Avez-vous remarqué la présence de plusieurs créatures surnaturelles ? Croyez-vous en leur existence ? Si vous êtes vous-mêmes une de ces créatures, avez-vous conscience de la présence de chasseurs, ou vous pensez-vous plus fort qu'eux de toute manière ? : Elle est obligée d'y croire puisqu'elle en a vu de ses propres yeux, elle en a même tué et pas qu'une seule. Les créatures surnaturelles, bien qu'elle soit humaine, c'est bien son quotidien au jour le jour. Elle a grandi dans l'idée de les chasser, elle a été entraînée dans ce seul et unique but, on lui a montré comment les massacrer, on lui a appris qu'ils n'avaient pas leur place sur cette terre et qu'il fallait les éliminer pour protéger les populations de leur menace. Elle y a cru, elle y a adhéré et aujourd'hui, elle en fait son combat au quotidien, elle les traque, elle les chasse, elle les tue. Elle a vu son premier loup-garou à l'âge de quatorze ans et sa première sorcière lors d'un de ses sacrifices deux ans plus tard alors elle ne peut qu'y croire et en avoir conscience. Croyez-vous en l'existence de divinités quelconques ? Avez-vous une religion ? Si oui, laquelle ? La pratiquez-vous sur une base régulière, ou pas du tout ? : La seule chose que Niàhm voudrait croire, c'est que ses parents sont dans un monde meilleur aujourd'hui et qu'ils reposent en paix dans un endroit serein, où la violence n'existe pas, où ils peuvent passer l'éternité ensemble, réunis. C'est la seule croyance qu'elle a, le reste, elle n'y croit pas. Pour elle, les religions sont un moyen de plus que les hommes ont trouvé pour se taper dessus et se massacrer au nom de quelque chose qu'ils n'ont jamais vus. Elle ne veut pas croire qu'un Dieu a décidé de lui enlever ses parents impunément, elle n'a jamais été élevée dans cette optique. Mais elle aimerait croire que le jour où elle disparaîtra, elle aura la chance de revoir ceux qui l'ont aimé. Elle espère surtout que dans ce monde utopique, les loups-garou et les humains ne se côtoient pas.

PSEUDO : j!han PRENOM : morgane AGE : 25 ans COMMENTAIRE, SUGGESTION ? :    AVATAR : kristen stewart GROUPE : hunters PERSONNAGE : inventé

Se retrouver chez le psychologue, ce n'est pas une façon de dire au monde qu'on est définitivement devenu fou ou qu'on a tellement mal qu'on a envie d'en finir. C'est bien ce que je ne cesse de me répéter encore et encore, dans cette salle d'attente qui porte si bien son nom. Un coup d’œil à ma montre m'indique que cela fait plus d'une heure que j'attends mon tour, comme si le temps lui-même veut me faire quitter les lieux, m'informe qu'il est temps de partir loin d'ici plutôt que d'entrer dans cette salle et raconter à un parfait inconnu les problèmes qui hantent ma vie, mon quotidien. Ethan, le mec que je vois tous les jours dans le bus et avec qui j'ai fini par lier une amitié étrange, pense que c'est une bonne idée, la seule chose à faire pour me vider totalement, pour exprimer ce qui oppresse mon cœur et assaille mes pensées au quotidien. Il dit qu'il faut que je me vide le sac, que j'extériorise ce que j'ai trop longtemps refoulé. En fait, je me demande si au final, ce n'est pas lui, le psychologue qui va ouvrir cette porte pour m'accueillir, m'asseoir sur un siège et m'écouter parler sans m'interrompre pour me donner de multiples conseils. Mais puis-je vraiment lui dire toute la vérité ? Sûrement pas, sous peine de terminer bourrée de médicaments, attachée de force à un lit d'hôpital, internée dans un centre si sécurité que je n'aurais aucun espoir d'en sortir. Par où commencer ? Quoi dire en premier ? Démarrer par le commencement ? Le jour où ma vie a réellement basculé ou ce qui m'a mené à son cabinet, les événements récents ? Est-ce que je peux réellement commencer cette séance à parler de mes parents biologiques, morts dans un accident de voiture alors que j'avais à peine sept ans ? Je ne peux définitivement pas préciser quelle ironie du sort pour des chasseurs renommés qui passent leur temps à prendre en chasse des créatures surnaturelles de mourir dans une simple collision avec un chauffard fou que personne ne retrouva jamais. Et la douleur, la peine lorsque j'ai compris, cette nuit là et du haut de mes sept ans, que je ne reverrais jamais mes parents. Mes pleurs, ma tristesse, la compassion des médecins pour la pauvre orpheline que j'étais devenue en cette triste nuit de décembre, le jour exact où sept ans plus tôt, ma mère me mettait au monde dans ce même hôpital. Mon anniversaire est alors devenu un jour si triste que j'ai toujours refusé dès lors de le fêter et je peux tuer le premier qui s'y amuserait. Parler ensuite de mes parents adoptifs ? Ce couple d'amis de mes parents si cher à leur cœur qui avaient déjà un enfant d'à peu près mon âge. Ils ont été un soutien, une épaule sur laquelle j'ai pu pleurer à volonté, un pilier, une aide. Ils ont été là quand j'en avais besoin et ils m'ont adopté, parce qu'il était naturel pour eux de le faire, parce qu'ils auraient voulu que mes parents en fassent autant avec leur fils si les rôles avaient été inversés. Trop craintive qu'ils meurent, j'étais une enfant modèle, sans la moindre bêtise qui aurait pu être répercutée sur cette famille que j'aimais tant. J'ai appris mes leçons, fait mes devoirs, j'ai avancé dans la vie en prenant soin d'eux autant qu'ils prenaient soin de moi. Mais parler de mon apprentissage de chasseuse ? Impossible et pourtant, il a bercé toute ma vie et a fait de moi ce que je suis aujourd'hui, ce qui m'a mené à faire des erreurs et à conduire à de nouvelles pertes. Mais parler à un parfait inconnu de cet apprentissage s'il ne connaît pas l'existence des loups ou des sorciers serait du suicide mental. Il ne peut pas me croire, l'esprit trop rationnel des humains les amène à ne croire que ce qu'ils voient de leurs propres yeux pour la plupart. D'autres pourraient y croire sur parole mais sans réellement le vouloir. Une fois devant les faits, ils sont parfois plus surpris que ceux qui refusaient d'y croire. Un paradoxe. Alors seulement en parler dans le cadre d'une thérapie, à un médecin qui plus est, n'est pas une bonne idée. Et pourtant, le simple souvenir de ces années d'entraînements m'amène à sourire, et ce n'est pas arrivé depuis bien des semaines. Les premières leçons, l'apprentissage des codes de conduite, des règles, les entraînements physiques quand on est encore une adolescente frêle et fluette. Il faut bien le dire, je n'ai jamais été épaisse et les années n'ont rien changé à ce fait et ce malgré tout ce que je peux engouffrer en terme de nourriture. Les premières heures ont été éprouvantes et pourtant, j'avais toujours mon demi-frère à mes côtés, on a appris des tas de choses ensemble même s'il avait une certaine avance, on s'est entraidés, on s'est soutenus, épaulés, on a évolué ensemble même si on a essayé de développer des techniques différentes. On a compensé nos différentes lacunes pendant nos chasses, on s'est complété et nos parents étaient si fiers, cela me réchauffait le cœur. Ma vie entière s'est basée sur cet entraînement, sur cette vie de chasseuse qui m'attendait. On m'a appris qu le surnaturel ne devrait pas exister et que tous étaient des monstres sans foi ni loi. J'étais bien loin de me douter de ce qui m'attendait.

Si je résume ma vie à ces quelques faits, le psychologue va vraiment se demander ce que je fais ici, dans son cabinet, à lui raconter que la mort de mes parents a été traumatisante mais que je m'en suis sortie avec ma nouvelle famille que j'ai aimé comme l'ancienne, que j'ai été acceptée et aimée. Rien qui ne justifie réellement ma présence. La nervosité me pousse à me ronger les ongles, comme à chaque fois, je n'ai d'ailleurs plus grand chose à grignoter en dehors des petits bouts de peau qui dépassent et cela ne m'empêche pas de m'y attaquer. C'est comme ça à chaque fois que je stresse. Je n'ai pas des mains très gracieuses, je n'ai pas de quoi mettre un beau vernis à ongles et il faut bien dire que ce n'est pas trop mon style les artifices. Il suffit de voir ma crinière désordonnée et mon look un peu trop cool et masculin pour certains. Mais l'état de mes mains ou de ma tenue vestimentaire m'importe peu quand la porte du cabinet s'ouvre et laisse entrer le médecin chargé de me recevoir. Il appelle la personne suivante sur la liste et mon cœur desserre l'étau autour de lui pour me laisser respirer à nouveau. Ce n'est pas encore mon tour et c'est un soulagement, peut-être la preuve qu'il est temps que je m'en aille avant de finir ma terrible et sordide histoire qui défile dans ma tête. Pourtant, mes fesses restent obstinément clouées à ce siège inconfortable et même si je ne cesse de me dandiner, je reste assise sans pouvoir me lever. Je jette un œil autour de moi pour prêter plus d'attention aux personne qui m'entourent et remarque que je n'ai pas l'air d'avoir le quart de leurs soucis. Ils ont tous l'air si affaiblis, si fatigués. Je me demande à quoi ressemble leur vie et mes yeux s'attardent à nouveau sur mes mains croisés. L'un de mes doigts caressent l'endroit où, quelques mois plus tôt, trônait une bague simple mais représentative de la vie si parfaite que je continuais de mener. Une vie qui m'avait permise, grâce à l'héritage de  mes parents, de partir du cocon familial sans pour autant m'en éloigner. C'est en chassant que je l'ai rencontré, celui que je croyais être l'homme de ma vie. Il chassait lui aussi, même si j'ignorais alors à l'époque que c'est moi qu'il chassais. Bref, une véritable histoire de quiproquo, une drôle d'histoire d'amour, des sentiments naissants et une terrible découverte. L'homme que j'aimais était un loup-garou, celui que j'étais chargé de tuer, ceux que je méprisais depuis ma plus tendre enfance. Un choc et pourtant pas un obstacle. Un secret bien gardé, des fiançailles, tout me souriait, la vie me rendait heureuse, même si je vivais dans le stéréotype de la liaison interdite, je m'en fichais, je voulais fuir et vivre mon histoire sans personne pour la gâcher. Un secret est pourtant trop vite révélé, un simple accident de parcours, une erreur de jugement, un raté dans la machine infernale du destin. Une nuit sombre où il a totalement perdu le contrôle et pris par surprise par des chasseurs, les a massacré, eux, mes parents, ceux qui m'aimaient tant, qui me chérissaient. Croyant me protéger, nous protéger, il les a tué, sans même se poser de question et avant que je réalise l'horreur de l’événement, il était trop tard. Mon cœur s'accélère à ce souvenir si douloureux, à cette perte. Que faire ? Lui en vouloir ? Le blâmer pour m'avoir protégé ? Mon cœur était partagé, meurtri et tandis que je pleurais dans ses bras, une nouvelle attaque, mortelle pour l'homme que j'aimais. Le souffle court, la panique m'étreint dans la salle d'attente et des patients tournent la tête dans ma direction. Ma main agrippe le fauteuil inconfortable et mon cœur s'emballe, se serre, meurt. Je ne peux pas vivre avec les images de ce massacre, de cette nuit noire où mon compagnon, mon fiancé a tué mes parents pour ensuite être massacré par mon demi-frère. Les images violentes défilent sous mes yeux, douloureuses. Ma respiration se saccade et je suis sur le point de faire un malaise quand la rage prend le dessus. Voilà des semaines que je n'ai pas chassé, que j'ai abandonné ces activités, je crois toujours en ce que j'ai toujours fait, mes égarements n'y ont rien changé mais ma vie n'est plus la même. Je dois apprendre à gérer ma douleur, à contrôler mes peurs. « Mademoiselle Fawley ? » Mes yeux croisent ceux de ce médecin bienveillant et je me lève, les jambes tremblantes et lourdes et évidement, mes pas me conduisent vers la sortie, sans un mot d'excuse, sans le moindre remord, sans un regard en arrière. Raconter tout cela à quelqu'un, mais pourquoi faire ?

Wow, trop cool, t'es enfin des nôtre mon p'tit ! Alors avant de commencer le blabla un peu chiant, je vais quand même te dire ce que j'ai pensé de ta fiche : eh ben, quelle vie tu lui as donnée, à ta niàmh j'ai beaucoup aimé lire ta fiche, ta plume est agréable bref, je te valide, bienvenue chez toi

Et maintenant, parlons bien parlons peu, parlons de tout ce que tu peux faire maintenant que tu es validé. Alors déjà sache que la première chose que tu dois faire, et c'est très important, c'est de recenser ton avatar. Si tu ne le fais pas et que quelqu'un d'autre le prend, c'est toi qui devra changer. Tu peux donc faire ça ici. Si tu as peur d'avoir du mal à t'intégrer sur le forum, ou si tu as encore quelques questions, le système de parrainage a été mis en place pour permettre aux nouveaux de se sentir chez eux. Tu peux trouver toutes les informations par ici et t'inscrire dans le même sujet si tu en ressens le besoin. Ensuite, tu auras peut être envie de te trouver des potes, non ? Tu peux aller t'ouvrir un répertoire de liens, mais si jamais ce n'est pas assez, tu peux aussi te faire un scénario. N'oublie pas non plus d'aller te recenser dans les différents répertoires. Et puis si tu cherches un rp, ne cherche plus, va directement faire une demande ! Pour finir, tu peux créer un journal de bord à ton personnage, pour y retracer son histoire, son évolution, etc.
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