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Elrich Marbh & Augustus O'Callaghan



 
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 Il va vraiment falloir que je trouve un nom.. [Feat. Leanna & Thaddeus Killingworth]

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MessageSujet: Il va vraiment falloir que je trouve un nom.. [Feat. Leanna & Thaddeus Killingworth]   Il va vraiment falloir que je trouve un nom.. [Feat. Leanna & Thaddeus Killingworth] EmptyMar 22 Mar - 1:21

Le vent du matin caresse ma nuque dénudée tandis que je serre ma tasse de lait chaud entre mes mains. J'observe le ciel, pensive, uniquement habillé d'un pull en laine trop grand pour moi et d'un caleçon. Dans le jardin au vis-à-vis camouflé par les grandes haies régné une quiétude qui ne me laisse pas de marbre. Je me sens calme et serein tandis que le vent frais caresse mes jambes nues, m'arrachant un frémissement. Je lâche un soupir et me met à réfléchir. Il est vrai qu'en venant ici, je ne pensais absolument pas à réussir à me dégoter ça. Cette petite maison transformée en boutique avec appartement située à l'extrême extrémité de la bordure externe des ruelles commerçantes. Pour vous dire le coin perdu. En raison de sa localisation et de son manque de vue des potentiels clients, elle était si peu cher que je cru d'abord à une mauvaise impression du prix. Mais, tentant ma chance, je me suis vu affublé de celle-ci. Une jolie petite demeure au style ancien, fait de bois qui craque et de pierres de longue vie. Son cachet m'a arraché un sourire et m'a définitivement donné l'envie de l'acheter, comme si elle avait été faite pour moi. Aussitôt achetée, aussitôt installé.

Non sans regret, j'échappe à mes pensées et tourne les talons, ramenant mes pieds nus sur le sol froid du parquet usé de la petite cuisine. Refermant la porte derrière moi, je met quelques bûches dans l'antre et tâche d'allumer un feu. A défaut d'avoir une ligne téléphonique et l'électricité pour le moment, j'ai au moins la chance d'avoir de quoi faire un joli feu de cheminé. Et au moins, je tape dans le cliché et je reste dans l'esprit de la bâtisse. Avec le sourire satisfait de l'homme qui a réussit à allumer un feu avec des "allume-barbecue", je me relève en m'étirant puis attrape le peu de courrier, principalement administratif, que j'ai. Finissant ma tasse de lait, je la laisse tomber sur le côté, focalisant sur le fait de lire tout en me dirigeant vers ma salle de bain, la vaisselle rattrapée par une ronce rampante.
Propre d'une douche sans eau chaude car, qui dit non-électricité dit non téléphone mais aussi, non-eau chaude, je me met alors en quête de vêtements assez basiques achetés la veille dans un magasin du centre ville. Optant pour une chemise épaisse et un jean, je ne prend cependant pas la peine de m'affubler de chaussettes ni de chaussure, appréciant le contact du bois sur mes pieds. Fin prêt à passer une journée sans rebondissement, je me rend donc dans la boutique. Celle-ci déjà ornée de tant de verdure qu'elle s'en trouve presque infranchissable. Avec une moue pensive, je me mis donc en tête de tout organiser. Il faut bien s'occuper après tout. Usant de force aussi bien physique que magique, je me mets donc à pousser, tirer, déplacer toute cette verdure. Transformant ainsi la forêt hostile en une boutique un peu mystérieuse ou vous pourriez sursauter en croisant quelqu'un tant les plantes sont omniprésentes. J'aime bien cet esprit et, fatigué après cette presque heure de travail, je m'assois sur le comptoir pour contempler mon travail. A la fois étrange et sympathique pour émerveiller les visites des futurs clients, je me surprend à réfléchir au côté tactique de la chose et du piège mortel que cela représenterait en cas d'attaque. A la fois rassuré et ravi, je me dirige donc vers l'entrée pour sortir de la boutique, provoquant le tintement des clochettes et offrant une douce mélodie pour les éveillés matinaux. Toujours pieds nu, je sors dans la rue excentrée et presque inhabitée et pars vérifier l'état de la couche de peinture sur le long morceau de bois. Après tout, il faut bien que je nomme cette boutique. Et pour la nommer, il faut une enseigne. Et pour une enseigne.. Baah, faut un nom. Rhaa.. Râlant, j'observe ma montre, celle-ci affichant neuf heure du matin, je fais claquer ma langue et finis par me dire que j'ai encore pas mal de temps avant de vraiment réfléchir à un nom. Et puis bon, c'est pas avec le nombre d'habitant que je risque d'avoir de la visite aujourd'hui. Dans le doute, je retourne tout de même le petit panneau sur pied à l'entrée de la maison affichant un Open calligraphié.
Un nouveau soupir s'échappe de mes larmes tandis que j'observe la devanture. Cette maison respire littéralement le mystique je trouve. Cela serait presque un appel à tout les habitants étranges de cette ville mais au final, je trouve ça assez drôle. Je crois que je me fiche assez de savoir si on me découvrira ou non. Je crois que ce serais pas plus mal que j'en fasse devenir une sorte de refuge pour certains. Et puis, je me surprend à lâche un petit rire amusé. Moi, le français perdu en Irlande, qui est mal à l'aise en groupe et qui a peur de s'attacher, pense à ouvrir un refuge pour détraqués monstrueux. Et bah, je m'arrange pas avec le temps.
Doucement, je viens caresse la toute petite boule d'aconit située sur la poignée de l'unique fenêtre côté rue. Même s'il était impossible de rentrer à l'intérieur sans se heurter aux végétaux par ici, j'avais préféré jouer la sûreté et m'autoriser une petite sécurité supplémentaire. Rien ne doit être laissé au hasard. Le sourire fin au lèvre, je rentre à nouveau dans la boutique, repoussant la porte derrière moi et venant à camoufler habilement les derniers restes de présence magique. J'endosse mon rôle de parfait petit exilé français et m'installe derrière le bureau-comptoir et agrippe mon carnet et mon crayon, tachant de trouver un nom potable pour mon commerce.
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Leanna Killingworth
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Leanna Killingworth
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Statut civil : seule pour le moment (les gars si vous voulez pécho)
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MessageSujet: Re: Il va vraiment falloir que je trouve un nom.. [Feat. Leanna & Thaddeus Killingworth]   Il va vraiment falloir que je trouve un nom.. [Feat. Leanna & Thaddeus Killingworth] EmptyDim 27 Mar - 18:32

Some saw the sun, some saw the smoke, some heard the guns, some bent the bow.  Sometimes the wire must tense for the note. Caught in the fire, say oh, we’re about to explode. Carry your world, I’ll carry your world. Some far away, some search for gold, some dragon to slay. Heaven we hope is just up the road. Show me the way, Lord because I'm about to explode. Carry your world and all your hurt.
Gabriel, Thaddeus & Leanna

Un déclic, un simple déclic. Il suffit d'une douce pression pour immortaliser un moment. Que ce soit par le biais d'un appareil ou bien de nos propres yeux. Les images nous marquent et restent à jamais gravées dans notre mémoire. Une petite pression et je capture une scène plus ou moins banale. Voilà ce qu'est mon métier actuel, mémoriser les moments importants qu'une ville comme Glencullen peu vivre. J'enregistre ces images dans le boitier que je tiens entre les mains. Être journaliste reporter ça a du bon et du mauvais, mais c'est un métier passionnant dont je ne pourrais me passer. Mes photos servent d'illustrations aux articles des journaux, elles servent aussi à informer les gens et moi elles me servent à sortir et à découvrir le monde extérieur. Je prends plusieurs clichés d'une scène. Une rencontre sportive entre deux équipes de football. Glencullen accueil l'équipe adverse, un match aura lieu demain et c'est le prochain grand événement de la ville. Les gens vont se déplacer pour soutenir leur équipe favorite et moi je m'occupe de prendre des photos de la veille du match, tandis que mes collègues s'occupent des interviews. Après avoir fais mon job, je range mon matériel, et range mon appareil ainsi que mes objectifs dans mon sac à dos. Je me dirige ensuite vers ma voiture et retourne au journal. Ce matin la ville est plutôt calme, il n'y a pas grand monde sur la route, une journée calme en perspective. Une fois arrivée au journal, du travail m'attends encore, je vais devoir trier les photos que j'ai prise puis les envoyer à mes collègues et à mon supérieur pour qu'ils choisissent le cliché final. Il me reste encore une petite heure de travail et je serais tranquille pour la matinée. Une fois arrivée à mon bureau, j'importe les photos de mon appareil sur mon ordinateur. Les images défilent devant mes yeux, la main droite sur la souris de mon ordinateur, je tris et effectue les retouches de bases pour traiter les photos. Concentrée je ne prête pas attention à ce qu'il se passe autour de moi. Si bien que je fais pas attention au sms que je viens de recevoir. J'ai simplement envie d'en finir avec cette tâche, j'ai pris des photos bien plus intéressantes que cela, mais bon ça fais partie du métier. Il y a forcément des points positifs et des points négatifs, sinon ce serait bien trop simple. Je continue ma tâche et l'heure passe plus rapidement que prévu. Une fois terminé, j’envoie le tout par mail aux collègues ciblés et je décide de me prendre une pause café. J'attrape au passage mon téléphone et lis enfin le sms que j'ai reçu plus tôt. C'est Thaddeus, il me donne rendez-vous chez un fleuriste pour qu'on puisse discuter un peu.

Un peu surprise je finis par répondre par la positive. Je suis quelque peu septique. Chez un fleuriste ? Comment pourrait-on être à l'abri des regards indiscrets ? Mais bon, connaissant Thaddeus il a dû forcément trouver un endroit sûr. Je décide donc de lui faire confiance. Après avoir avalé mon café je prends ma pause midi et quitte mon lieu de travail pour me diriger à l'adresse indiqué par mon cousin. Je monte dans ma voiture et lance le gps. Apparemment la boutique du fleuriste n'est pas très loin, deux minutes plus tard je me trouve déjà dans la bonne rue. Je me gare et marche doucement vers le lieu de rendez-vous. J'aperçois ensuite une petite boutique, sans écriteau et nom. Apparemment le propriétaire ne s'est pas encore décidé. C'est la bonne adresse, les plantes à l'intérieur me le confirme. Je reste plantée devant quelque temps à observer la boutique, hésitante je finis par entrer. Je pousse la porte et un bruit de clochette accompagne mon entrée. L'atmosphère du lieu est agréable, l'odeur des fleurs me détends, mes sens sont apaisées. Ce lieu est curieux et très récents, je n'avais jamais vu cette boutique avant. Mes yeux se perdent dans le fond de la boutique et j'aperçois ensuite un jeune homme installé sur une table, il tiens un crayon dans sa main et semble avoir remarqué mon arrivée. C'est peut-être lui le propriétaire. Je décide donc de m'approcher et je dis donc "Bonjour." poliment. Je ne sais vraiment pas comment me comporter, Thaddeus ne semble pas être encore arrivé et puis ce n'est pas comme si j'étais venue acheter des fleurs. Je marche donc doucement et fais mine d'observer les plantes. Je dois remarquer que les plantes sont radieuses, elles semblent bien entretenue. De plus il y en a de toutes les sortes c'est vraiment agréables. J'ai toujours aimé les fleuristes, ça me rappelle de bons souvenirs lorsque j'étais enfants et que j'accompagnais mon père chercher un bouquet de fleur pour maman. Je vérifie mon portable pour voir si j'ai reçu un sms de mon cousin. Aucune nouvelle. Bon et bien je suppose qu'il va falloir que je tue le temps. Je regarde le supposé vendeur, je lui sourie et dis ensuite ; "Ça fais longtemps que vous êtes installés ici ? Votre boutique est agréable." il n'a pas l'air méchant, et puis il semble bien plus jeune que moi. Je me demande ce qui l'a poussé à s'installer à Glencullen. Je l'ai déjà remarqué, c'est une ville où de nombreuses personnes s'installent soit pour lancer leurs affaires soit seulement pour y vivre quelques mois et repartir explorer le reste du monde. Je continue d'observer les plantes et les fleurs, attendant l'arrivée de mon cousin impatiemment.


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