identity card PRÉNOM(S) : Gabriel De L'Isle (Prononcé "L'île" communement, il le prononcera en vieux-françois qu'en d’extrêmes rares occasions). AGE : Vingt-deux années. PROFESSION : Etudiant en Art, anciennement à l'académie des Beaux-Arts de Paris. STATUT SOCIAL : Célibataire depuis peu. RACE : Sorcier attaché à la Terre NATIONALITÉ : Français. ORIGINES : Un petit village en France, sans histoire ni passé. Plutôt banal. FAMILLE : Je n'ai pas de famille. Je ne veux pas en parler.

characterization Je ne suis pas quelqu'un d'agréable à fréquenter. Ou tout du moins, j'essaie de m'en convaincre. Toute ma vie, je n'ai fais que détruire ce qui m'entourait. Je n'ai fais que semer la peine, la colère et la discorde. Je cherche en permanence à éviter un maximum de personnes au point de passer pour une anguille la plupart du temps. Je n'aime pas le contact des gens. Mais en même temps, je souffre dans ma solitude. Je vis mal ce que je recherche. Je n'ai jamais dis que j'étais logique. Je suis juste perdu entre ce que je veux et ce que je dois. Je ne comprend plus ce monde qui ne m'a jamais compris. Alors j'essaie de continuer à avancer et je vais là où mes ennemis ne sont pas. C'est à dire nul part. Je erre comme un vagabond on espérant trouver l'acceptation et le pardon.

Depuis quand habitez-vous à Glencullen ? Et pourquoi avoir choisi cette ville ? : Je viens à peine d'arriver. En fait, je fixe le panneau sans vraiment avancer. Avez-vous remarqué la présence de plusieurs créatures surnaturelles ? Croyez-vous en leur existence ? Si vous êtes vous-mêmes une de ces créatures, avez-vous conscience de la présence de chasseurs, ou vous pensez-vous plus fort qu'eux de toute manière ? : Je ne suis pas plus fort ou plus faible. Je resterais caché. Et je tuerais pour faire survivre mes souvenirs. Croyez-vous en l'existence de divinités quelconques ? Avez-vous une religion ? Si oui, laquelle ? La pratiquez-vous sur une base régulière, ou pas du tout ? : Je prie la Lune de me pardonner.

PSEUDO : Discorde PRENOM : Discorde AGE : Dis-... 21 ans COMMENTAIRE, SUGGESTION ? : Discorde AVATAR : Jack Harries GROUPE : Sorcerer PERSONNAGE : Inventé

Je ne sais pas par où commencer, surement par le début, tout bêtement. Je n'aime pas raconter ma vie. Je n'aime pas parler tout court je crois. Tout du moins, je n'aime plus.

Je suis né dans un village parfaitement banal, sans voitures folles, sans réel débit d'internet. La campagne, ses avantages et ses inconvénients. J'ai vécu là bas durant des longues années. Une enfance normale, humaine, banale. Mes parents ne m'ont jamais parlé de ma naissance mais j'ai cru comprendre que j'avais frôlé la mort à ma naissance alors je n'ai jamais essayé de leur demander pour ne pas leur rappeler de mauvais souvenir. Je n'aimais pas heurter les gens avant, de quelque manière que ce soit. Je n'étais pas quelqu'un de méchant, j'étais même plutôt foncièrement bon en soit. Enfin, je crois. Je ne me souviens plus vraiment. Tout mes souvenirs antérieur au .. reste... M'est flou. Je ne me souviens plus du nom de mes parents et leurs visages s'effacent.
Je suis parti de là-bas à mes seize-ans. La solitude et le silence m'oppressait dans une période de la vie qui ne plait à aucun être. Je suis parti sur Paris. Ô Paris, la capitale où règne le trop. Trop de bruit, trop de monde, trop de vie, trop de pollution. Et pas assez de nature. Je me souviens avoir passé des heures et à regarder les toits de Paris depuis ma minuscule chambre de bonne. Je me demandais alors qu'est ce que je faisait ici. Je ne comprenais pas pourquoi ni comment mais j'étais là. A attendre la rentrée des Beaux-Arts sans réellement à quoi m'attendre, moi l'enfant des campagnes. Le même jour, j'ai acheté un rosier. C'était bête et idiot de ma part, cette plante allait surement mourir dans l'espace confiné de mon logement mais je m'en fichais sur le coup. J'avais besoin de voir de la nature. J'avais besoin qu'on me rappelle que la beauté n'était pas de brique. Et j'ai acheté cette beauté. Un rosier à la fleur unique. D'un pourpre tellement pur que je m'en perdais à la regarder. Je gardais mes yeux rivés sur cette beauté au point où je me mettais à la dessiner de manière répétitive, ornant bientôt mes carnets de roses toutes plus élaborées les une que les autres. Et puis, c'est arrivé. La veille de la rentrée. Les yeux perdus dans mes pensées, j'avais laissé ma main vagabonder contre les pétales de la perfection. Menés par la fatigue et le mouvement las de la main qui tombe, mes doigts heurtèrent les épines et s'y embrochèrent sans douleur. Quelque chose se rependit en moi et, avant que je ne puisse comprendre ou analyser, mon esprit s'endormit.
Le lendemain, je me réveillais à l'odeur de la rose. Je me souviens avoir ouvert mes yeux lentement et avoir observer la lueur du soleil et travers des pans rouges fibreux. Alors que je cherchais à toucher ceux-ci, ils s'écartèrent en suivant mon geste, m'offrant une sortie de l'écrin duveteux et offrant à ma vue le désormais rosier gigantesque qui avait pris possession de mon appartement. Et, bizarrement, je n'en fus même pas choqué. Comme si tout était parfaitement normal. Au contraire, je m'amusais à ressentir chaque pulsation du rosier, caressant ses ronces comme si je caressais un animal. Bougeant au rythme de mes mouvements, la fleur évoluait et m'aidait dans mes actions, m'habillant et venant même à me coiffer. Comme une seconde partie de moi.

J'aurais surement du être déstabilisé mais rien. A l'inverse, j'étais même plus serein et fini par rejoindre les Beaux-Arts sans une seule crainte si ce n'est d'avoir rêvé. Les jours passèrent et ne se ressemblèrent que peu. J'évoluais et je gagnais en confiance, je souriais à la vie qui ne me plaisait pas avant. J'appréciais les briques et les voitures puisque j'étais baigné par la nature le soir. Et puis, c'est arrivé. Cette nuit. Une nuit si douce qu'elle me réveilla par son éclatante blancheur. Presque immédiatement après, je fus pris d'une angoisse telle que le rosier s'hérissa de pointes, tel un rempart à ma défense. Au centre, et sous couvert des pétales, une ronce plus fine que les autres apparut et s'approcha lentement de moi. Même si je ne comprenais pas, je la pris d'instinct et dégaina ce que je vis comme étant, plus tard, un poignard orné de bois de ronce. Sans réfléchir, je sortis de l'appartement, m'habillant en chemin et dévalant les escaliers à la hâte. Il fallait que je le fasse. Je ne savais pas quoi, mais il le fallait. Et puis, tout se brouilla, je n'étais presque plus maître de moi-même et je ne repris conscience que lorsque mon poignard lacéra la gorge d'une vulgaire prostituée, placée au milieu d'un pentacle. Le pire dans tout ça, c'est que je crois que je n'en étais même pas effrayé. Et je crois que c'est justement ça qui me fit peur. Ça et une voix grave derrière moi venant me dire qu'ils allaient m'aider avant que je ne sombre à nouveau dans cette torpeur étrange. A croire que je n'étais pas fais pour vivre la nuit à cet époque.

C'est ainsi que je fis la connaissance de Thomas, un sorcier plus ancien que moi, membre d'un cercle sur Paris ne réunissant que des jeunes proches de mon âge. Par hasard, ou par destiné, je ne saurais le dire. Ils m’intégrèrent rapidement à leur groupe sans que je ne puisse pour autant leur accorder ma confiance. Quelque chose en eux me faisait peur et me rendait méfiant. Au point où je me réveillais constamment dans cette forteresse de ronce prête à me protéger.
Et puis... Je l'ai rencontré. Lui. Son sourire. Ses yeux. Ses cheveux ébènes. Ses prunelles noisettes. Son regard sur moi. Son parfum. Sa présence qui, à elle seule, arrivait à m'apaiser. Arrivait à me faire oublier qui j'étais. La personne qui me donnait suffisamment de force pour sacrifier quiconque pour rester à ses côtés, égoïstement. Je me souviendrais toujours du jour où je gouttais à ses lèvres. Du jour où il m'avouait ses sentiments. Des jours heureux. Des jours où j'étais encore heureux. D'hier. Je me souviens encore de sa volonté de me montrer toutes les belles choses de la vie, à moi qui restait toujours silencieux. Je me souviens avoir même avoué à Thomas mon envie de lui avouer ma vraie nature et du sourire malsain de celui-ci que je ne compris pas sur le coup.
Je me souviens nettement de cette nuit de pleine lune où Thomas me demanda de le rejoindre à Fontainebleaux. Je me souviens de l'inquiétude de ne recevoir aucun messages de la personne que je chérissais. Je me souviens de la fraîcheur de la nuit, du vent dans mes cheveux, de la quiétude de la lune et des bruits de la forêt. Je me souviens de la mousse qui amortissait mes pas, je me souviens de la rosée qui humidifiait mes joues. Je me souviens.
Je me souviens m'être figé lorsqu'un cri surgit dans la nuit. Je me souviens du souffle glacé qui me caressa le dos lorsque je reconnu la voix. Je me souviens de mes pas qui s'affolèrent lorsque je compris sa souffrance. Je me souviens de mes larmes, je me souviens de ma peine, je me souviens de ma rage. Je me souviens des ronces qui fracturaient le sol derrière moi, qui griffaient mon propre corps tant ma rage les excitaient. Je me souviens de la lueur du feu éclairant les arbres de la clairière et je me souviens de Thomas plantant son poignard dans le ventre du sacrifié. Dans le ventre de celui que j'aimais. Dans le ventre de celui qui m’appelait à l'aide. Je me souviens m'être figé à l'écoute du rire sardonique de Thomas, de sa posture dominatrice et de son visage glacé d'effroi lorsque les ronces lui vinrent enfin en vue. Je me souviens avoir hurler ma rage et ma souffrance à la Lune tandis que mon âme entière se déchaîna sur le meurtrier. Je me souviens de ses cris. Je me souviens de ses pleurs. Je me souviens de sa chair déchiquetée et de ses os disloqués. Je me souviens du bruit froid des membres qu'on arrache et du silence macabre qui s'en suit.
Et puis, je me souviens d'elle. De la Lune. De sa présence si dure qu'elle m'arracha un hurlement de douleur. De sa colère et de sa peine d'avoir vu mon acte. Lâchant un soupir, je la suppliais de me laisser quelques minutes de répit. Pour lui dire adieux. Je la suppliais sans cesse et elle finit par accepter. Me ruant vers lui, je plaçais son corps contre le mien, venant caresser ses joues froides de mes mains tremblantes. Je me souviens de l'impuissance face à son état. Je me souviens l'avoir supplié de me pardonner et de l'entendre me demander de l'achever. Je me souviens avoir pleuré. Je me souviens l'avoir embrassé. Je me souviens. Je me souviens de tout. Je me souviens de ma douleur. De ma peine. Je veux oublier. Je ne veux pas le perdre. JE... Je ... Je me souviens avoir vu sa volonté s'éteindre et son corps se détendre. Je me souviens de l'herbe qui est venu le bercer et des ronces plus douces venant l'ancrer. Je me souviens de la terre qui s'écarte et de la tombe qui se referme. Je me souviens de la rose qui pousse et de l'absence de tout. De but, de vie, de gens, d'envie. Cette solitude, cette discorde intérieure. Je me souviens avoir remercier la Lune et avoir de nouveau sentit sa présence déferler sur moi, m'écrasant au sol en hurlant ma douleur.

Mes yeux me brûlent. Le manque de sommeil me pèse et pourtant je continue à avancer. Cela fait maintenant plusieurs années que cela c'est passé mes ces souvenirs me hantent toujours. J'ai fuis la France. J'ai fuis mon nom et tout ce qu'il signifiait. J'ai fuis ces souvenirs et j'ai traversé la manche. Je vais là où mon instinct me guide sans savoir si je cours à ma mort. Alors je reste planté là, à fixer le panneau de cette bourgade, les cheveux battus par le vent du Nord, un sac comme unique bagage. J'hésite à m'arrêter, mes pieds sont en sang, je n'ai jamais fais de pause, je suis fatigué. Et pourtant je reste debout. Je n'arrive plus à pleurer, je suis fatigué. J'ai fuis.

Wow, trop cool, t'es enfin des nôtre mon p'tit ! Alors avant de commencer le blabla un peu chiant, je vais quand même te dire ce que j'ai pensé de ta fiche : omg l'histoire tragique ! Ils peuvent bien s'entendre avec Cilian et puis vive les sorciers de la terre .

Et maintenant, parlons bien parlons peu, parlons de tout ce que tu peux faire maintenant que tu es validé. Alors déjà sache que la première chose que tu dois faire, et c'est très important, c'est de recenser ton avatar. Si tu ne le fais pas et que quelqu'un d'autre le prend, c'est toi qui devra changer. Tu peux donc faire ça ici. Ensuite, tu auras peut être envie de te trouver des potes, non ? Tu peux aller t'ouvrir un répertoire de liens, mais si jamais ce n'est pas assez, tu peux aussi te faire un scénario. N'oublie pas non plus d'aller te recenser dans les différents répertoires. Et puis si tu cherches un rp, ne cherche plus, va directement faire une demande !
Voilà, c'est tout ! N'hésite pas à venir flooder avec nous !