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Elrich Marbh & Augustus O'Callaghan



 
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 (i am under the surface where the blackness burns beneath) ft. james.

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MessageSujet: (i am under the surface where the blackness burns beneath) ft. james.   (i am under the surface where the blackness burns beneath) ft. james. EmptyMar 16 Fév - 0:45


i  am under the surface
Where the blackness burns beneath.

ft/james abberline

Le silence. Le calme. Le vide. Faith se plaisait dans ce mutisme permanent et apaisant. Ça lui permettait de réfléchir, de se poser calmement et de penser à tout ce qui se passait dernièrement. Tout ce qui chamboulait sa vie. Parfois, elle n'arrivait pas à se persuader que c'était vrai, Faith, et elle espérait se réveiller soudainement aux côtés de James toujours endormi. Mais plus le temps passait, plus elle se rendait compte que ça ne risquait pas d'arriver, et plus elle sombrait dans un inconscient bien trop profond. Le ciel était noir, saturé d'étoiles toutes aussi étincelantes les unes que les autres. Et la lune était fine et lumineuse en forme de léger croissant. Elle était belle, elle semblait si lointaine, inaccessible, inoffensive. Et pourtant. Faith aurait tant aimé qu'elle soit inoffensive, comme elle l'avait été pour elle quelques temps auparavant. Un soupire s'extirpa de ses lèvres entrouvertes quand ses pensées se risquèrent à s'égarer dans ce qui appartenait au passé. Ça lui faisait mal, beaucoup trop mal, de penser aux personnes et aux choses qu'elle aimait et de penser que plus jamais elle ne pourrait les revoir, les toucher ou même les sentir. Une larme manqua de s'échapper, mais Faith trouva la force nécessaire pour la contenir. Elle en avait marre de pleurer, de se morfondre dans son malheur, la meilleure des choses était de l'accepter et peut-être qu'à partir de cela; elle arriverait à s'accepter elle-même. La brise légère, froide caressa son échine et elle frissonna, pinçant les yeux. Faith vint fermer son manteau et fourrer ses mains dans ses poches. Il ne lui restait plus qu'à attendre la première nuit qui la confronterait à sa nouvelle condition. Faith avait peur, si peur, de perdre le contrôle. Peur de tuer, de blesser, de faire du mal. Faith avait passé sa vie à chasser des loups et voilà qu'elle se retrouvait à en être un. Elle connaissait ses points faibles mais n'était pas si familière avec ses points forts. Elle allait devoir les découvrir seule. Enfin, elle avait Leith désormais, sa solitude semblait déjà moins pesante lorsque l'on y ajoutait sa présence.

Ses pieds vinrent frotter la terre sèche et les feuilles mortes. Ironiquement, Faith ne voulait pas rentrer dans ce qui était son nouveau chez elle. Elle se plaisait à demeurer dans la nature, à s'entourer de calme et de sérénité. Peut-être était-ce du à sa condition, ou peut-être était-ce parce qu'elle avait plus de temps, désormais. Son pied vint se prendre dans une racine mais Faith su retrouver son équilibre à une vélocité surprenante. Si il y avait bien une chose que la jeune femme appréciait quant à sa nouvelle condition; c'était le développement de ses sens. Plus rapide, plus forte, plus raffinée; ce fut comme si elle redécouvrait le monde sous un autre angle. Un angle plus délicat et attentif. Un bruit, léger, subtil, vint altérer le cours de ses pensées. En quelques secondes seulement, Faith pu sentir son coeur s'accélérer et battre un peu plus fort contre sa poitrine. Ses iris passaient d'un côté à l'autre des bois rapidement mais elle ne pu rien détecter. Rien voir. Il se pourrait que ce soit juste un animal, se dit-elle pour se rassurer. Mais quelque chose la poussait à croire le contraire. Son instinct la poussait à se méfier; rien à voir avec sa récente condition cependant, Faith avait toujours été dotée d'un bon instinct. Et ses doutes se justifièrent quand ses pupilles vinrent se poser sur une silhouette qui ne lui était que trop familière. « James...? » son nom avait effleuré ses lèvres en un souffle si doux et léger qu'elle n'aurait su l'entendre si elle s'était trouvée à quelques mètre d'elle-même.
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MessageSujet: Re: (i am under the surface where the blackness burns beneath) ft. james.   (i am under the surface where the blackness burns beneath) ft. james. EmptyLun 14 Mar - 23:29


i  am under the surface
Where the blackness burns beneath.

ft/faith nichols

Presque chaque nuit, inlassablement, James se préparait pour une nouvelle chasse. Depuis que la Lune lui avait volé sa fiancée, il n’avait eu de cesse que de vouloir la reprendre. Comme l’une de ces créatures de la nuit, qui offraient des âmes au dieu de la mort auquel ils croyaient dur comme fer. James n’y croyait pas, si divinités il y avait il ne voulait pas croire qu’elle ordonnait à des créatures immondes se tuer une espèce dont ils étaient physiquement si proche. Le sens de cette morbide demande lui échappait totalement. Le chasseur y pensait dans un coin de son esprit, alors qu’il nettoyait méthodiquement son fusil à pompe et un 9mm qu’il comptait porter à sa ceinture. Les flèches, les arbalètes, ce n’était pas tellement son truc. Sa jeune soeur, avait, quand elle était encore en vie, développé un certain talent à l’arbalète. James, lui, préférait les armes à feu. Comme son père avant lui. D’un air déterminé, l’anglais enfonça les munitions dans son arme, avant de passer la sangle autour de son torse. Les armes à feu n’étaient pas interdites en Irlande, mais une arme aussi lourde l’était. Il devait avoir un permis spécial – qui lui était d’ailleurs délivré par l’Ordre – pour porter autant d’armes.

Il était déjà tard quand le chasseur se rendit à sa voiture. Il avait lu quelques rapports d’autres chasseurs, quant à l’activité des meutes de loups autour de la ville. Les meutes ne se rassemblaient que rarement, en dehors de la pleine lune. Tuer un loup était plus difficile quand ce n’était pas cette nuit fatidique, car il fallait le connaître sous sa forme humaine… Et être sûr de soit. Il n’était pas question que les Argents acceptent une erreur de ciblage. C’était déjà arrivé, bien sûr, mais en général on camouflait le meurtre autrement, et le chasseur qui avait commis la faute était surveillé deux plus qu’à l’ordinaire. Car l’Ordre était investit d’une mission que James trouvait sacrée, au-delà même des croyances qu’elle pouvait véhiculées. La protection des hommes en chassant ceux qui les chassaient, eux. Que ce soit les loups ou les sorciers, toutes ces créatures qui n’avaient de cesses de vivre pour tuer. James ne se rendait même pas compte de l’ironie de sa vie, actuellement. Lui n’était pas beaucoup mieux, peut être même était-il pire. Il ne vivait que pour ça, lui aussi. Il ne vivait que pour presser la détente de son arme, une fois qu’il aurait posé le canon sur le front de son ancienne fiancée. Ou sur le front de ces loups qui lui ont volé le reste des Abberline.

La lune n’était pas pleine, ce soir-là, mais elle brillait à moitié, haut dans le ciel. James jeta un œil en l’air, l’astre lumineux semblait la narguer. Il ne croyait pas en un quelconque dieu, mais avait tendance à croire en cette Déesse, ou du moins en l’attraction de la Lune, sur les créatures de la nuit. Il aurait voulu la maudire, mais il devait rester silencieux. Ses pieds trouvaient naturellement le parfait équilibre pour ne pas faire craquer les feuilles et les brindilles, sous son poids. Il avait son 9mm entre ses deux mains, mais ne le tenait pas encore à hauteur de son visage. Il saurait viser et tirer assez vite si un danger se présentait à lui. Et il se présenta. Son odeur chatouilla ses narines alors qu’une brise soufflait dans sa direction. James continua d’avancer, et il leva l’arme quand le regard de la désormais louve se posa sur lui. « James… ? »

Sa voix était douce, comme quand elle se réveillait en pleine nuit parce qu’il se levait du lit pour la quitter. Comme quand elle le voyait partir dans ses souvenirs d’une enfance brisée, et qu’elle venait se glisser contre lui, qu’elle caressait ses épaules et qu’elle posait un baiser sur sa joue. Elle faisait remonter une quantité de souvenir, il la revoyait, là gisant sur le sol après sa morsure. Il se revoyait la poser dans leur lit, persuadé qu’elle ferait le bon choix. Qu’elle ferait ce qu’elle aurait dû faire. « Tais-toi, Faith. » Et bien qu’il tenta coûte que coûte de ne rien laisser transparaitre, sa voix était moins assurée qu’il ne l’aurait voulu.

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