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Elrich Marbh & Augustus O'Callaghan



 
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 Turn away cause I need you more [Leith & Iseult]

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Iseult Oakheart
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Iseult Oakheart
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Âge : Vingt huit grains de sable tombés dans le sablier du temps, un temps que subit et qui glisse entre tes doigts.
Statut civil : Amour passionné et étreinte langoureuse qui la lie aujourd’hui à son ennemi naturel. Son amour la propulse au delà de ses limites, au delà du bon sens.
Occupation : Danseuse à la carrière brisée, elle distille sa passion dans des cours de danse, incapable d'abandonné son rêve à la fatalité.
Élément : Sensation légère et aérienne distillé par son élément de prédilection. un courrant d'air qui souffle sur son passage, la portant avec grâce.
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MessageSujet: Turn away cause I need you more [Leith & Iseult]   Turn away cause I need you more [Leith & Iseult] EmptyMer 10 Fév - 16:33


Leith & Iseult
Turn away cause I need you more

La maison du bonheur


Le cliquetis détestable de l'horloge résonne e écho au silence. Tu es blottie contre le canapé, les mains encerclant la tasse de café à la quête d'une chaleur réconfortante. Tu scrutes les alentours, laissant tes orbes azurés s’accrocher à des détails futiles et sans importance. Tu pinces les lèvres, essayant de te défaire de cette atmosphère pesante et dérangeante qui règne sur les lieux. Tu portes la tasse à tes lèvres, laissant le liquide caféine se déverser dans ta gorge. Tu rejettes la couverture et tu te redresses, abandonnant la tasse de café sur la table basse du salon. Tu ouvres l’armoire dans laquelle s'entasse des boites remplies de photos et de souvenirs en tout genre. Des morceaux de passé qui s'entassent dans des boites et des albums. Tu fronces les sourcils alors que tes doigts pianotaient tes lèvres rosées, puis tes doigts se balancent et jouent dans les airs. Les boites implosent, commandé par ton élément, déversant le flot de photographies dans l'appartement. Des moments emprisonnés dans le temps, un passé heureux qui semble plus que jamais en danger. Tes yeux dévorent avidement ces instants d'amour et de complicités, tous les moments qui ont comptés volent à travers la pièce, comme votre couple qui vole en éclat, silencieusement, sans qu'aucun de vous ne fasse quoi que ce soit, comme si le moindre mouvement, la moindre parole pourrait vous briser à tout jamais. Tu finis par t'agenouiller sur le parquet, réunissant ces morceaux de puzzle, ces morceaux de vie partagé. Et plutôt que de les remettre dans ces boites, tu les emportes derrière cette porte que tune franchi jamais. Une pièce vide aux murs immaculés. Cette pièce aurait dû devenir le centre de votre existence, l’habitacle de votre amour, destiné aux fruits de vos entrailles.

Tu pousses la porte. Toute la frustration et le désespoir contenus dans cette pièce t'assiègent, bouleversent ton âme. Tu prend une inspiration profonde. cette douleur, tu ne la connait que trop bien, elle ne vient pas par vague, elle est constante, elle te rappelle le poids du sacrifice que vous avez dû faire. Cette douleur fait partie de toi, elle est gravé en ton cœur et t'a changé à tout jamais. Tu poses les boites remplies de photographies de votre ancienne vie au centre de la pièce. Les cheveux attachés, tu commences à créé. Tu exorcise tes démons dans la seule pièce que vous vous étiez promis dans un accord tacite de ne pas toucher. Tu fais des allée et venue dans la maison, rapatriant le matériel provenant de votre atelier. Des pinceaux, de la peinture, des ruban, de la corde, des guirlandes de noël. Tu te replonges dans l'un de ces châteaux d'enfance que tu te créais, si ce n'est que les images des magasines sont remplacés par des bouts de ta propre vie. La clé dans la porte. leith. Le temps a filé et la journée se meurt, ne laissant que quelques éclats de jour percé par la fenêtre de cette chambre d'enfant... Sans enfant. Pour toujours et à jamais. Tu contemples ton oeuvre, cette pièce réinventée, vestige de ta propre enfance ratée. Tu as l'impression d'être cette môme, coincée dans une sphère de solitude. Et tu regrettes déjà d'avoir emplis ces murs, de les avoir salit, abîmé, comme si tu avais pour toujours renoncer. Et quelques part, c'est ce que tu voulais te prouver. Oui, tu voulais te prouver que ce bébé, tu ne le voulais pas tant que cela. Tu voulais exhorter cette culpabilité qui te rongeait les entrailles. Tu voulais te défaire des propositions dangereuses d'Helios. Dangereuse parce que tu y avais songé, parce que l'espace de quelques secondes, tu avais pensé à cette alternative et tu avais cédé délicieusement à ses caresse oppressante. Les bruits de pas. Leith. Sa présence vient délicieusement remplir le vide de cette maison, mais tu n'arrives pas à t'en réjouir, enfermée dans cette culpabilité, cette rancœur. Tu voudrais en vouloir au monde entier... Alors qu'en vérité il n'y avait nul autre à blâmer que cette foutue fatalité. Bonsoir. la voix caverneuse sort de tes lèvres. Rauque et enrouée par ton silence. Tu t'avances vers lui, pour quitter la pièce et l'emporter loin d'ici. Tu fermes la porte derrière toi, refusant qu'il entre, refusant qu'il s'attarde sur ce nouveau coup de folie. Tu as peur de ce qu'il pourrait en penser. mais il est peut-être trop tard, dans son regard, tu sais pertinemment qu'il a laissé son regard se heurter aux murs que tu a réinventés. Tu essayes de sourire, tu plaques un baiser contre tes lèvres, machinalement. Tu regrettes la passion d'antan. Elle doit toujours être là, quelques part, mais tu ne parviens pas à la trouver, ne cessant de te heurter au mur qui vous sépare. Alors tu joues les innocentes, tu fais comme si rien avait changé alors que votre monde n'est plus celui que vous aviez connu. j'ai complètement oublié de faire à manger, tu veux qu'on commande chinois? Illusion bafouée. Il n'y a personne pour y croire.

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Leith Oswald
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Leith Oswald
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Crédits : brief moment of joy.
Double compte : nolan le magnifique.
Âge : vingt-huit ans, partagés entre une enfance compliquée et une vie d'adulte idyllique, jusqu'à aujourd'hui.
Statut civil : amour passionnel, enflammé. il aime au delà de la raison et ça le consume, jour après jour. d'une relation simple, sans tâches, il est passé à un amour interdit, entre deux ennemis.
Occupation : ingénieur de la vision, pour la télévision irlandaise.
Poste dans la meute : il n'appartient à aucune meute, il est solitaire, encore réticent à l'idée de se mélanger aux autres loups.
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MessageSujet: Re: Turn away cause I need you more [Leith & Iseult]   Turn away cause I need you more [Leith & Iseult] EmptyVen 12 Fév - 1:12

La voiture file sur la route qui sépare Dublin de Glencullen. Le paysage défile à une vitesse qui ne permet pas aux yeux humains de s'imprégner des détails. Leith a les yeux fixés sur la route, machinalement, mais ses pensées sont ailleurs. Il divague, imagine, s'inquiète. Il ne fait pas attention à la musique qui se joue à la radio, aux sons qui résonnent dans l'habitacle. Une simple mélodie d'arrière-fond, qui colle étrangement bien aux images qui défilent dans sa tête. Jour après jour, ce même sentiment qui l'envahie. L'envie de rentrer chez lui au plus vite, de la sentir contre lui, de l'embrasser. Et au contraire, le besoin de retarder un peu plus ce moment où il devra baisser les yeux sur elle, supporter les sourires dénués d'âme et les faux-semblants. Une dualité qui occupe ses pensées, qui lui tord le cœur. Et toujours cette foutue culpabilité qui refuse de le quitter depuis plusieurs jours. Il pensait que le temps apaiserait sa conscience, mais visiblement non. Les remords ont toujours la même intensité, comme au premier matin. Ce matin dans les draps d'une autre femme, et pas n'importe laquelle. Une vague de dégoût l'envahit à cette pensée. Pas pour elle, non, mais pour lui. Pour ce qu'il a osé faire à Iseult. Pour le lâche qu'il a été dans toute cette histoire. Et au fond, il sait que ça la ferait souffrir d'avantage de savoir qu'il a craqué avec une personne qu'ils connaissent tous les deux. Avec sa meilleure amie. Trahie par deux personnes en qui elle avait confiance. Il s'en veut tellement. Et il a si peur de la perdre. C'est ça qui le pousse à garder le silence, à lui mentir. Pourtant, ça pèse déjà sur son âme. Il a toujours été sincère avec elle, ils se sont toujours promis de tout se dire. Ça ne lui ressemble tellement pas, tout ça. Ça ne colle pas à l'idée qu'il s'était fait de lui, une fois adulte. Mais rien de sa vie actuelle ne correspond à ses attentes, en réalité. Jamais il ne s'était imaginé en tant que loup, une fiancée sorcière et une histoire compliquée par leurs deux conditions. Et pourtant, ils ne veulent qu'une vie simple. Un mariage, un enfant, une famille. Comme tout le monde. Ils aspirent à un futur banal, mais qui les rendrait heureux. Pour Leith, qui a toujours été croyant, il a bien du mal à comprendre ce que Dieu essaye de lui faire passer comme message, aujourd'hui. Il commence même à douter de l'existence réelle d'un Dieu miséricordieux, car pourquoi une figure bienveillante chercherait à les faire souffrir de la sorte? Ses pensées sont interrompues par les maisons familières qui se dessinent devant ses yeux. Il se gare devant la sienne - la leur - et claque la portière derrière lui. Ils ont acheté cette maison pour y construire leur famille, pour pouvoir avoir un endroit à eux, mais ils restent tristement seuls. Leith cherche ses clés, au fond de sa poche. La clé dans la serrure, puis la porte qui s'ouvre sur l'entrée qu'Iseult a décoré elle-même. Le brun n'a pas essayé d'imposer ses choix, car les goûts de sa femme reflètent les siens. Elle a réussi à faire de leur foyer un véritable cocon, chaleureux, accueillant. Elle a toujours été douée avec ça, attentive au moindre détail. La maison est silencieuse, comme souvent lorsqu'il rentre après une journée de travail. Il se défait de ses affaires, accroche son manteau, avant d'avancer vers les escaliers. Ses pas le mènent jusqu'à l'étage et la pièce qu'il ignore chaque jour. Cette pièce toujours fermée, devant laquelle il passe sans jamais lui accorder un regard. Parce que même s'il ne le montre pas, ça lui noue l'estomac de savoir que cette chambre ne pourra jamais être remplie par leur enfant, le fruit de leur amour. Une si belle création qu'ils auraient pu faire ensemble, eux, deux artistes. La plus belle même. La création d'une vie. Ce soir la porte est ouverte, et Isy a l'intérieur. Ses yeux se posent sur les murs, sur sa création. Le reflet de ses sentiments, de cette rancœur, de cette tristesse. Il ne dit rien, se contente d'observer ce qu'elle a fait. Elle ne lui laisse pas le loisir de détailler la pièce, se dirige vers lui et ferme la porte derrière elle. Elle ne veut pas qu'il voit cette faiblesse, cette croix qu'elle a fait sur leurs espoirs. Il ne commente pas, ne souhaite pas attiser la flamme en elle. Il ne sait pas quoi penser de tout ça. « Bonsoir. » Malgré tout, il lui faut quelques secondes pour sortir de sa torpeur et répondre à son baiser. Elle s'éloigne quelque peu. Leith pose une main dans son dos, l'entraîne jusqu'au rez-de-chaussée. Il a besoin de s'éloigner de cette pièce, besoin de la sortir de ses pensées. « J'ai complètement oublié de faire à manger, tu veux qu'on commande chinois? » Il la regarde, force un sourire sur ses lèvres. C'est leur quotidien, désormais. Faire comme si tout était normal, ne pas relever la situation dans laquelle ils se trouvent. Leith a peur, peur de ce qu'une discussion entre eux pourrait engendrer. Alors il se complaît dans son silence, ferme les yeux et continue à jouer la comédie. « Chinois, ça me tente bien oui. » Une fois dans le salon, il s'installe sur le canapé avant de sortir son portable de sa poche. Son fond d'écran lui renvoie une fois de plus leur bonheur en pleine figure. Tous les deux, souriants, heureux. Rien n'est faux, rien n'est réfléchi. Ça lui manque. Leith lève les yeux vers la jeune femme. « Je les appelle, tu sais ce que tu veux? »
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Iseult Oakheart
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MessageSujet: Re: Turn away cause I need you more [Leith & Iseult]   Turn away cause I need you more [Leith & Iseult] EmptyDim 14 Fév - 1:43


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La maison du bonheur


Elle le sent distant. Quelques secondes, quelques secondes seulement et pourtant... Tu as ce sourire venu d'un autre temps au cours duquel vous étiez heureux. L'évidence sonne curieusement, comme un instrument désaccordé auquel on prêterait une mélodie parfaitement exécuté. Ce soupçon de malaise est entre vous depuis quelques temps déjà, depuis que son aura s'est teinté d'une empreinte sauvage et bestiale. Et pourtant, le sourire se glisse sur tes lèvres fines. Le masque est là, dissimulant toutes ces choses que vous ne vous êtes pas dites. Sa main vient délicieusement se glisser contre son dos, te rappelant ce que vous étiez. Tu aimerais tellement que tout ces gestes redeviennent naturelle et non pas des souvenirs mécaniques de ces gestes que vous aviez l'habitude de faire. Et pourtant tu savoures ce contacte. Tu crèves d'envie de te blottir contre son torse, de sentir l'emprise de ses bras se refermer autour de ton corps, qu'il dépose un baiser contre ton front en te promettant que tout ce que vous avez vécu au cours de ces derrières lunes n'étaient qu'une illusion morbide pour vous rappeler à quel point vous étiez heureux. Encore faudrait-il que ce soit le cas, mais non, le cauchemar ne fait que continuer, jour après jours. Tu chéris ces matins où tu te réveilles et, pendant une fraction de seconde, tu redeviens celle que tu étais. Puis les problèmes et la détresse reviennent t'assaillir avec une extrême violence, dévastant toutes perspectives de bonheur. Tu détestes cette obscurité dans laquelle tu te loves sans même chercher à t'en défaire. Chinois, ça me tente bien oui. Tu te débarrasses de tes chaussures alors qu'il s'installe dans le fauteuil. Toi, tu es derrière, tu te débarrasse de la vieille chemise tâché que tu avais pour enfiler un gilet bien plus confortable. Tu escalade le canapé, venant le rejoindre. Ton coude se cale contre le dossier alors que ton regard se glisse vers lui. Ses yeux, sa bouche, son sourire. Tu passes au crible le moindre de ses traits. Tu décèles les brisures de ce masque qu'il porte à présent. Mais tu le connais et les cicatrices invisibles qui marquent son visage sont les vôtres. Tu l'aime. Tu l'aimes comme tu ne l'as jamais aimé. Même là, alors qu'il se dérobes à toi, qui se mure dans un silence que tu ne peux atteindre. Tu ne peux l'en blâmer, tu lui infliges bien pire. Tes allées et venues, tes errances, tes coups de sangs qui redécores les murs de cette maison, personnifiant la douleur que tu n'arrives jamais à extérioriser comme tu le voudrais. Elle est là, à fleur de peau, à fleur de toi, sans que tu ne parviennes à t'en dégager Il t'émeut et lorsque son regard vient croiser le tient, une nouvelle faille, une nouvelle brisure... Parce que tu l'aimes et tu ne supportes plus cette comédie. Je les appelle, tu sais ce que tu veux?

Les larmes brûlent tes yeux et pourtant tu ne lui offres qu'un vulgaire sourire, un faux sourire. Tu te dérobe à son regard, tu t'abaisses, tu te couches, venant poser sa tête contre ses cuisses. De canard laqué, avec des nouilles en accompagnement. Ton regard s'évade dans les méandres de tes pensées, par delà la fenêtre, là où cette foutue déesse trône. Elle vous surveille, elle vous oppresse. Quel a été votre crime pour être puni de la sorte. La malédiction de Leith est aussi la tienne, ou plutôt la vôtre. Tu portes le poids de cette culpabilité sur tes épaules car c'est toi qui l'a exposé à cette déesse capricieuse, c'est toi qui l'a exposé à cette vie-là, c'est toi l'instigatrice de ce malheur. Ta mâchoire se crispe pour garder les larmes, parce que les laisser couler impliquerait tellement de chose, dont l'aveu de votre échec. Tu veux qu'on se mate un film, ou une série? Banalité qui tombe dans le vide. Parler pour ne rien dire, pour remplir ses silences pesant qui se glisse entre vous. Ça te fait mal à en crever.  Tu ne vous reconnais pas. Tu ne reconnais pas votre vie. Comme si vous n'étiez que les spectateurs de ce désastre. Et tu retiens les mots qui te brûlent les lèvres, ceux qui ne peuvent pas sortir, ceux qui pourraient tout gâché. ils sont là, juste sur le bout de ta langue que tu mords doucement. Tu me manques. Voilà ce que tu voudrais lui dire par dessus tout. parce qu'il te manque même lorsqu'il est là... A croire qu'il ne 'lest plus réellement. Tu n'es pas beaucoup mieux, toujours en fuite de tes émotions, incapables d'assumer ce que tu ressens, incapable d'assumer tes désirs dévorant. Ce bébé tu le veux, à un point tel que tu crève de trouille, parce que tu serais capable de commettre le pire pour ce bébé. Ce bébé... mais pas le vôtre. Alors est-ce que cela en vaut la peine? Avoir un bébé avec un autre que lui ne semble pas avoir véritablement de sens. Tu ne sais pas, tu ne sais plus, tu es perdue. Tu pourrais commander une bouteille de vin. Ou de la bière chinoise. Mh. Qu'est ce que tu en penses? Voix brisée et abîmée par l'émotion que tu garde en toi. Foutue comédie. maudite mascarade. Il n'y a personne pour y croire.

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Leith Oswald
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MessageSujet: Re: Turn away cause I need you more [Leith & Iseult]   Turn away cause I need you more [Leith & Iseult] EmptyLun 15 Fév - 19:31

Leith a besoin d'elle près de lui, de son parfum qui envahie ses narines, de sa présence qui apaise son cœur. Elle est la seule qui a toujours eu ce pouvoir sur lui. La seule qui, par le simple contact de sa main sur son bras, réussit à calmer les battements frénétiques de son palpitant. D'un simple regard, d'un simple sourire, elle réussit à lui redonner espoir, à réchauffer son âme. Mais aujourd'hui, ses sourires ne sont plus sincères, ses regards dissimulent avec difficulté la souffrance qu'elle ressent. Iseult, il la connait bien, trop bien. Les faux-semblants ne fonctionnent plus entre eux, ils ont depuis bien longtemps dépassé ce stade. Ils arrivent à voir par delà les masques, par delà les apparences, pour se plonger dans l'âme de l'autre. Alors il sait, Leith. Il sait que rien ne va, qu'elle fait semblant autant que lui, mais il n'ose pas le soulever. Car en parler serait admettre à haute voix qu'ils ont un problème, que tout s'écroule autour d'eux. Et c'est plus simple de fermer les yeux sur la réalité en espérant qu'un jour les choses finiront par s'arranger. La jeune femme s'installe près de lui, sur le canapé. Une proximité que Leith a toujours recherché, mais dont il ne sait quoi faire désormais. Ses iris se posent sur sa fiancée, détaillant les traits de son visage. Elle lui offre un autre de ses sourires forcés dont elle a le secret, avant de se dérober à son regard, de poser sa tête sur ses cuisses. Machinalement, l'une des mains du loup vient caresser les cheveux d'Isy, comme il l'a si souvent fait auparavant. Pour des yeux inexpérimentés, ils ont probablement l'air d'un couple heureux, uni. Les gestes, les attentions, les sourires. Mais eux ne sont pas trompés par cette mascarade qu'ils semblent avoir soigneusement répété. Dans leur malheur, ils ont choisi de rester dignes, de rester forts. « De canard laqué, avec des nouilles en accompagnement. » Leith hoche doucement la tête, tandis qu'il navigue sur son portable d'un air distrait. Il observe la carte du restaurant, hésitant un instant avant de porter son choix sur des nems et du riz cantonnais. Le jeune homme est un grand indécis, lorsqu'il s'agit de choisir son repas. « Je t'en piquerais un peu, histoire de goûter. » Il a toujours fait ça, piquer dans ses plats. Elle s'est habituée, à force. Il en sait même plus si ça la dérange. Ce sont des habitudes qu'ils ont pris, au fil des années. Il ne pourrait même pas toutes les compter, tellement elles sont nombreuses. C'est ça qui a consolidé leur couple, et qui pourtant aujourd'hui creuse l'écart plus que jamais. Car tout ça n'est plus spontané, c'est forcé, pour renforcer cette impression de bonheur. Une illusion de bonheur fragile, qu'ils persistent tout deux à entretenir. C'est stupide, ce qu'ils font. Car en parler serait certainement la solution à leurs problèmes. Mais au lieu de ça, ils s'enfoncent, chaque jour un peu plus, dans le tourbillon de leurs mensonges. D'une certaine façon, ça lui convient, à Leith. Il ne veut pas parler de cette nuit à Iseult, il ne veut pas avouer l'erreur qu'il a pu faire. Et lui mentir ouvertement, il n'en serait pas capable. Alors il s'en sort, tant qu'elle ne pose pas de questions, tant qu'elle ne cherche pas à savoir, à arranger les choses. Et c'est tellement lâche de sa part, de se comporter ainsi. Mais au fond, il espère qu'en oubliant cette erreur, qu'en cessant d'en parler, elle finirait par disparaître, totalement. Comme si rien ne s'était jamais passé. Mais la vie n'est pas aussi simple. « Tu veux qu'on se mate un film, ou une série? » C'est devenu leur quotidien. Regarder un film, une série, pour éviter d'avoir à échanger des paroles qui pourraient briser la routine qu'ils ont dressé pour essayer de se protéger, de protéger leur relation. Ils regardent quelque chose, commentent un peu, discutent de banalités et ainsi ils ne risquent rien. Ils ne risquent pas de se heurter au mur d'illusions qui s'est dressé entre eux. « Oui, on peut. Plutôt un film, t'as une idée? » Leith accorde un dernier coup d’œil à Iseult, à ses traits tirés qui lui tordent le cœur. Il lui sourit, doucement,  en espérant pouvoir lui faire passer toutes les émotions qu'il ressent et sur lesquelles il n'arrive pas à mettre de mots. « Tu pourrais commander une bouteille de vin. Ou de la bière chinoise. Mh. Qu'est ce que tu en penses? » Il hoche la tête, c'est une bonne idée. Un peu de vin pour accompagner leur repas. « Oui, du vin, ça me dit bien. Je les appelle. » Il compose le numéro sur son téléphone sans perdre de temps et le porte à son oreille. Au bout de deux tonalités, quelqu'un décroche à l'autre bout du fil. Leith passe leur commande, donne leur adresse avant de raccrocher. Quelques secondes et c'est terminé. « D'ici trente minutes, normalement. Bon, ce film alors? » Il a envie de combler le silence qui s'installe un peu plus entre eux, chaque jour qui passe. Ce soir, il n'a pas envie de se heurter au mutisme dont ils font preuve. Il a besoin, ne serait-ce que pour une soirée, que les choses redeviennent comme avant. Juste eux deux, et leur amour l'un pour l'autre.
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MessageSujet: Re: Turn away cause I need you more [Leith & Iseult]   Turn away cause I need you more [Leith & Iseult] EmptyDim 21 Fév - 10:13


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La maison du bonheur


Il y a cet aura qui l'enveloppe d'un dégoût délicieux, paradoxal et contraire. Cette luminosité sème le trouble dans ton esprit, te ramène constamment à ce qu'il est devenu. Tu ne peux pas éteindre cette lueur qui couvre à présent son corps, tranchant avec l'auréole jaunâtre et réconfortant qu'il arborait autrefois. Elle le dévore, entière, l'emportant là où tu ne peux l'atteindre lorsque la traîtresse s'élève dans la nuit en déesse aux courbes rondes et maternelles. Je t'en piquerais un peu, histoire de goûter. Echo d'une vie qui t'a été arraché. Ses mots résonnent douloureusement. Il est chaque jour un peu plus difficile de contenir la détresse qui étreint tes entrailles à la vue de ce que vous êtes devenus. Emprisonnée dans une situation que vous ne maîtrisez qu'en apparence, feignant d'avoir accepté le poids de votre condition respective. Sans vous en rendre compte, vous vous éloigné déjà l'un de l'autre, sans vous en rendre compte, le loup et la sorcière se repousse, laissant vos cœurs en perdition. Sans vous en rendre contre, votre nature respective trahi tout ce que vous aviez toujours chéri. la colère gronde, monstre tonitruant qui  te dévore de l'intérieur, alimenté par ce faux calme, cette fausse vie, cette illusion inimaginable. Oui, on peut. Plutôt un film, t'as une idée? Tant qu'il comble le vide, qu'il t'empêche de penser, parce que les problèmes ne font que de se ressasser, ils se bousculent et te torture l'esprit. Ils sont là, omniprésent. Tu ne cesses de chercher des exutoires, des trompes l’œil dans lequel plongé tes idées noires, un anesthésiant, un prétexte pour ne pas avoir à penser. Chaque parole est calculée, réfléchie, pour ne pas être la première brique d'une conversation qui ferra voler votre vie en éclat. Tout en contenance. L’authenticité crève dans tout ces non-dits, laissant place à une relation superficiel. Vous devenez tout ce que vous avez toujours exécré. Tu parles, machinalement, un robot qui récite le texte qui lui a été appris. Oui, du vin, ça me dit bien. Je les appelle. Tu relève ton regard vers toi, observant le moindre de ses traits. T'essayes d'y trouver des réponses aux questions qui n'ont pas été posées. t'essayes de trouver une faille, une raison de briser ce foutu silence. Les larmes dansent dans tes yeux, sans que tu ne les laisses couler. Tes larmes sont prisonnière de ton illusion. D'ici trente minutes, normalement. Bon, ce film alors? Ton regard s'évade, le quitte pour se perdre sur l'écran éteint. Tu n'as plus la force, plus le courage, tu fixes ce néant. Pour ce que ça change. Murmure à peine soufflé qui passe le seuil de tes lèvres. Chuchotement douloureux, à peine audible, trahissant la lassitude de cette vie dont tu ne veux plus, mais dont tu refuses de te défaire, de peur de ce que cela engendrerait. Probablement un monstre comme celui que tu as porté. Tu te mords la joue, retenant les mots de se déverser, retenant cette colère qui gronde furieusement. Le feu te monte au joue, bien trop consciente que tes propos ne sont pas tombé dans l'oreille d'un sourd. Pourtant, tu ne bouges pas, tu gardes la tête contre ses cuisses. Tu feins l'ignorance, comme si aucun mot n'avait franchi le seuil de tes lèvres. Et si on se mattait un incontournable? Et si on se choisissait un film pour déverser ses larmes sans que cela ne paraisse suspect? Un film culte, bouleversant, émouvant, pour pleurer sans culpabiliser, pour pleurer sans avoir à l’inquiéter. Genre, je ne sais pas Peal Harbor ou La ligne verte. Tu as toujours eu la larme facile, alors ce n'est pas les choix qui manquent. Tu continues, comme si les mots n'étaient pas sorti, comme s'il ne les avait pas attendu. Mais au fond de toi, tu sais que peut-être, tu viens de balancer cette brique qui ferra voler votre vie en éclat. Tu essayes, tu joues le tout pour le tout, combattant ta propre envie de foutre tout sur la table pour enfin apaiser cette douleur constante qui oppresse ton corps. Et cette autre partie qui refuse de prendre ce risque, parce que tu l'aime trop. Il est ta vie, ta certitude, tu ne veux pas avoir à apprendre à vivre sans lui.

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Âge : vingt-huit ans, partagés entre une enfance compliquée et une vie d'adulte idyllique, jusqu'à aujourd'hui.
Statut civil : amour passionnel, enflammé. il aime au delà de la raison et ça le consume, jour après jour. d'une relation simple, sans tâches, il est passé à un amour interdit, entre deux ennemis.
Occupation : ingénieur de la vision, pour la télévision irlandaise.
Poste dans la meute : il n'appartient à aucune meute, il est solitaire, encore réticent à l'idée de se mélanger aux autres loups.
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MessageSujet: Re: Turn away cause I need you more [Leith & Iseult]   Turn away cause I need you more [Leith & Iseult] EmptyVen 26 Fév - 18:39

Ces silences ne sont pas apaisants, ils sont pesants. Ils oppressent son cœur, son âme, toujours un peu plus à chaque seconde qui passe, chaque respiration et chaque soupir. Leith a beaucoup trop de mal à accepter cette situation. Comment en sont-ils arrivés là? Tout deux complètement murés dans leur mutisme, incapable d'échanger plus que des banalités. Ils se tuent eux-même, à persister dans toute cette mascarade. Il le sait, elle aussi, probablement. Ils devraient en parler, discuter de tout ça, de ce qui leur est arrivé ces derniers mois. Ça serait la chose la plus raisonnable à faire, celle qu'en tant qu'adultes ils devraient faire. Mais en ce qui concerne Leith, il a bien trop peur pour oser briser cette barrière qui les sépare. Il craint ce que ses mots pourraient déclencher comme réaction chez elle. Ce que ses mots pourraient défaire. Voilà des années qu'elle représente ce qu'il a de plus important. Le rayon de soleil qui illumine ses journées. Il ne veut pas la perdre. Pour rien au monde. Ses iris quittent l'écran télévisé pour se poser sur le visage d'Iseult. Il a senti le regard de la jeune femme sur lui, mais il évite de le croiser. Ses yeux détaillent les lèvres rosées de sa fiancée, les traits délicats de son visage. Mais jamais ses yeux. Il ne veut pas y voir la tristesse, le reflet de son propre désespoir dans le regard de sa compagne. Il a envie de poser ses lèvres sur les siennes, de retrouver cette passion qu'ils ont perdu depuis plusieurs semaines. Caresser sa peau, sentir son corps contre le sien. Lui faire l'amour comme il avait l'habitude de le faire, avant. Il est lasse de ces contacts futiles, uniquement là pour sauver les apparences. Il veut la retrouver, elle, entièrement. Elle finit par tourner la tête, l'arrachant à sa contemplation, afin de porter son attention sur l'écran devant eux. Il ne peut que trop bien imaginer son regard vide, celui qu'il surprend sur son visage lorsqu'elle pense qu'il ne la regarde pas. « Pour ce que ça change. » Un simple murmure, qui quitte les lèvres d'Iseult, mais qui n'échappe pas à l'ouïe de Leith. Il se fige,  son visage se durcit. Il ne sait comment réagir, s'il doit rebondir ou tout simplement laisser passer, une fois de plus. Refouler un peu plus les sentiments qui les étouffent tous les deux. Manquer une nouvelle occasion de discuter de cette situation qui les rend malades. Il se perd, divague, écoutant d'une oreille sourde ce qu'Iseult lui dit. Elle est de retour aux banalités, comme si ces quelques mots ne lui avaient pas échappé. Elle est bien plus douée que lui, à ce jeu. Le brun n'y arrive pas, lui. Il ne sait comment retourner dans son rôle, comment remettre son masque. Les émotions se déchaînent en lui, la tristesse, la culpabilité, la colère, l'amour vif. Il lui en veut, à elle, mais surtout, à lui-même. Tout ce qu'il a pu ressentir, tout ce qu'il a pu faire ces dernières semaine lui revient en pleine figure. Il revoit ce loup qui l'a mordu, il revoit la panique dans les yeux de sa fiancée. Et surtout il revoit Isadora, et les souvenirs de leur nuit qui lui reviennent. « Choisis ce que tu veux, peu importe. Excuse-moi. » Des excuses prononcées afin qu'elle se redresse pour qu'il puisse s'échapper. Il a besoin de sortir, de prendre l'air pour s'aérer l'esprit. Il pousse la porte fenêtre qui mène sur leur petit jardin. Un jardin qui aurait dû abriter une balançoire, peut-être une piscine, d'ici quelques années? Des jouets d'enfants, un bac à sable. Mais qui se retrouve tristement vide, balayé par le vent. Un soupir quitte les lèvres de Leith tandis qu'il s'appuie contre le mur de la maison. Son cœur est lourd, serré. Cette situation lui pèse beaucoup trop, plus qu'il ne veut l'admettre. Il a toujours pensé que le temps arrangerait leur situation, qu'il guérirait leurs plaies, mais non. Les jours, les semaines qui passent, ne font qu'agrandir le fossé qui se creusent entre eux. Et Leith sait que s'ils ne font rien, ça va finir par les séparer pour de bon. Et il refuse ça. Car il l'aime, plus que tout et qu'il n'arrive pas à envisager une vie sans elle.
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Iseult Oakheart
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Âge : Vingt huit grains de sable tombés dans le sablier du temps, un temps que subit et qui glisse entre tes doigts.
Statut civil : Amour passionné et étreinte langoureuse qui la lie aujourd’hui à son ennemi naturel. Son amour la propulse au delà de ses limites, au delà du bon sens.
Occupation : Danseuse à la carrière brisée, elle distille sa passion dans des cours de danse, incapable d'abandonné son rêve à la fatalité.
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MessageSujet: Re: Turn away cause I need you more [Leith & Iseult]   Turn away cause I need you more [Leith & Iseult] EmptySam 5 Mar - 18:54


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Les mots qui s'était échappée de tes lèvres semblaient avoir marqué les traits de son visage, laissant une trace indélébile que tu ne décelais que parce que tu le connaissais par cœur. Peu importe les mots qui avaient suivi, ils sonnaient creux, prononcés dans le vide. Des mots. Des simples mots avaient fait voler en éclat les illusions dont vous vous étiez curieusement gavée, prétendant à un espoir inespéré et irréaliste. Tu contemplais l'ampleur de ta misérable intervention, des rêves brisés, une tranquillité avorté. Rien ne serait plus jamais comme avant. Choisis ce que tu veux, peu importe. Excuse-moi. Il se détache de toi, ton coeur loupe un battement, comme si son éloignement était un mauvais présage qui régissait l'avenir de votre relation. Il s'éloignait. La détresse faisait furieusement battre ton cœur, alors que tes tempes battantes devenait douloureuse. Il s'arrachait de ton étreinte pour retrouver l'extérieur, comme si les faux semblants l'avaient empêchés de respirer correctement. Il retrouvait son ciel obscur et sa misérable mère qui l'enveloppait de son aura détestable, agressant. Tu te redresses, tes doigts viennent contre tes lèvres alors que tu toises ton adoré se fondre dans la nuit comme s'il lui appartenait. Constatation douloureuse d'une réalité qui vous course depuis bien trop longtemps. Il est bouffée par cette nature nouvelle qu'il tente d'apprivoiser. Tu n'en a rien à faire de ce foutu film, il n'y a que lui, uniquement lui. Tu te redresses, t'approchant de la baie vitrée pour te rapproché de lui, sans pour autant franchir la barrière de verre qui vous sépare, représentant parfaitement le barrage invisible qui ne cesse de ce hisser entre vous ces derniers temps. Tes orbes savourent les moindres détails de sa silhouette que tu chéris. Ton reflet s'accroche au sien, ombre invisible et fantomatique qui le suit, craignant de voir la bête prendre le dessus sur l'homme. Tes doigts tremblent en se portant sur la poignée. Tu pénètres dans son monde, ce monde dans lequel tu ne sembles plus être la bienvenue et cela te blesse. Tu es bouleversée, ton pouvoir émane de toi, comme une force enivrante qui t'enveloppe pour te donner la force de combattre l'ennemi qui te fait face. Cette ennemi ce n'est pas lui, mais la situation dans laquelle vous vous trouvez. On y est. les mots claquent sans que tu n'ais besoin d'en dire plus. Il sait. Tu sais aussi. Il sait que tu sais. C'est bouleversant, mais c'set exactement ce que vous redoutiez, le point de non retour, l'instant de vérité, le moment de vérifier si votre amour est capable de vaincre les tourments que la lune s'obstine de vous imposer. Tu t'avances vers lui, tu plantes ton regard dans le sien, alors que le vent semble te suivre, carapace protectrice qui te réconforte, presque inconsciemment. A fleur de peau. les larmes aux yeux. Je ne sais même pas par où commencé... On a beau avoir traversé l'enfer ensemble, j'ai l'impression que tu ne sais rien. Pas parce que tu es stupide, mais parce que l'on a arrêté de parler de ce qui compte, on a arrêter de tout se dire... La voix brisée et inaudible est portée par une douce brise, pouvoir illimité, détentrice des secrets de ton âme. Tu poses ton front contre le sien. Tu fermes les yeux, tu ne le touches, tu as besoin de te sentir proche de lui, mais tu crains que le contact de sa peau contre la tienne t'emprisonnes au bon souvenir de votre bonheur passé. La vérité, c'est que je crève de trouille à l'idée que ce que je pourrais te dire puisse te blesser... Mais je ne sais plus continuer à te regarder sans penser à ce que l'on a perdu à cause de moi. La voix se meurt de plus en plus, alors que les larmes roulent. Elles se sont écoulées pour ne plus jamais s'arrêter.

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Leith Oswald
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MessageSujet: Re: Turn away cause I need you more [Leith & Iseult]   Turn away cause I need you more [Leith & Iseult] EmptyVen 18 Mar - 20:40

Il la sent, proche de lui. Il sent son aura magnétique qui la suit, qui s'oppose à la sienne. Il sent cette répulsion de leurs êtres, de leurs natures. Ça l'a surpris, au début. Lui qui a toujours ressenti de l'attirance pour la jeune femme, le besoin d'être proche d'elle. Du jour au lendemain, il a dû passer par-dessus l'aversion naturelle qui s'était établie entre eux. Et il a réussi à le faire grâce à ses sentiments, grâce à leur amour. Mais dans les moments difficiles, Leith se laisse parfois envahir par l'idée qu'il serait beaucoup plus simple de la haïr. Ils sont faits pour ça. C'est l'ordre logique des choses. En réalité, c'est eux qui contrent les lois de l'univers, qui vont à l'encontre des lois établies, qui remontent le courant au lieu de le suivre. Parfois, c'est juste trop. Trop de devoir se battre, de devoir garder les apparences intactes. Ce soir, c'est trop pour Leith. Après des semaines de tensions, de déceptions de tristesse, il se laisse aller. Ses iris se perdent devant lui, sur le jardin vide. Une légère brise lui apporte le parfum d'Iseult. Il ferme les yeux quelques secondes, se contente de s'imprégner de l'odeur. Cette fragrance si familière, qui le ramène quelques semaines, quelques années en arrière. Quand rien n'était plus important que leur amour, que rien ne se mettait en travers de leur chemin. Aujourd'hui, ce parfum n'a plus la même odeur. Ça lui rappelle difficilement cette nouvelle condition qu'il essaye toujours d'apprivoiser. Son odorat plus puissant, qui lui permet de distinguer des détails qu'il n'était pas capable de prendre en compte avant ça. Un soupir quitte ses lèvres tandis qu'il ouvre à nouveau les yeux. Son regard glisse vers Iseult, près de lui. Proche, mais toujours trop loin. « On y est. » Elle a raison. C'est le moment. Après des semaines à repousser l'inévitable, ils y sont. Mais Leith ne sait pas quoi lui dire. Les mots ne se forment pas, refusent de passer la barrière de ses lèvres. Alors il se contente de la regarder, de soutenir son regard. Les yeux d'Iseult brillent et ça lui tord le cœur de la voir comme ça. Ça n'est pas la lueur qu'il avait l'habitude d'y voir avant. C'est de la tristesse. « Je ne sais même pas par où commencer... On a beau avoir traversé l'enfer ensemble, j'ai l'impression que tu ne sais rien. Pas parce que tu es stupide, mais parce que l'on a arrêté de parler de ce qui compte, on a arrêté de tout se dire... » Elle s'approche un peu plus, pose son front contre celui du brun. Cette proximité le perturbe. Il a envie de briser cette barrière invisible qui les sépare, envie de la prendre dans ses bras, de sentir son corps frêle contre lui. «  La vérité, c'est que je crève de trouille à l'idée que ce que je pourrais te dire puisse te blesser... Mais je ne sais plus continuer à te regarder sans penser à ce que l'on a perdu à cause de moi. » Il a envie de lui dire qu'il n'est pas fragile, qu'il peut encaisser. Au contraire, lorsqu'il pose les yeux sur elle, il a l'impression de voir une poupée de porcelaine qui menace de se briser au moindre mouvement brusque. Elle ne peut pas encaisser ce qu'il a à lui dire, la trahison dont elle est victime. La culpabilité ronge tout son être. Il ne peut pas la laisser porter tout le blâme de leur relation perdue sur les épaules. Il a besoin qu'elle sache que ça n'est pas juste elle, mais lui aussi. Ils sont deux dans cette histoire, deux à avoir regardé leur relation s'effondrer sous leurs yeux sans rien faire. « Isy... Tout ça, tout ce qui arrive, c'est pas ta faute. C'est sa faute à elle. C'est ma faute à moi. » Il s'écarte légèrement pour pouvoir la regarder dans les yeux. Son pouce chasse les larmes qui coulent sur ses joues. Son cœur se serre à la vue des perles qui glissent sur la peau de la jeune femme. « Je me sens impuissant devant tout ça. Je te vois malheureuse, mais... » Mais quoi? Il ne sait même pas quoi ajouter. Il n'a rien fait pour arranger les choses, rien fait pour lui redonner le sourire. Il s'en veut, tellement. Et il sait aussi que cette situation ne pourra pas s'arranger en un claquement de doigts. Son cœur est lourd, ses pensées s'égarent. Il sait qu'il devrait lui dire, mais il n'a pas le courage de le faire.
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MessageSujet: Re: Turn away cause I need you more [Leith & Iseult]   Turn away cause I need you more [Leith & Iseult] EmptySam 19 Mar - 11:53


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Isy... Tout ça, tout ce qui arrive, c'est pas ta faute. C'est sa faute à elle. C'est ma faute à moi. Et rien que le fait qu'il puisse ne serait-ce que le penser, ça te brise en mille morceaux. C'est impensable, invraisemblable, impossible. Tu n'arrives pas à comprendre cette part de culpabilité qu'il continue de nourrir. Comment peut-il se juger coupable d'un crime qu'il n'a pas commis. Sa seule faute aura été de t'aimer au point de se mettre en danger pour subsister à des côtés alors que tu deviens ce monstre lunaire que la lune a façonné à son image. Tes orbes se perdent dans son regard criant de sincérité. Tu t'accroches à cette franchise déconcertante, décelant cette vérité à laquelle il ne devrait nullement s'accrocher tant elle est mensongère. Je me sens impuissant devant tout ça. Je te vois malheureuse, mais... Parce qu'il n'en pouvait rien. Les problèmes qui subsistaient entre eux n'étaient malheureusement pas de son ressort. Leurs seul défaut avait été de se laisser berner par l'illusion que le temps arrangerait les choses sans qu'ils n'aient besoin de se parler, de s'avouer les douleurs et les souffrances qui pesaient contre vos cœurs respectives. Tes doigts viennent se saisir de ses joues, tes doigts viennent chérir sa peau, alors que tes mains gardent précieusement son visage.  Tu n'es pas responsable et je suis désolée si je t'ai fais croire le contraire. Un murmure, ferme et implacable, extirpe de tes lèvres pour lui parvenir. Tu refuses qu'il perpétue de tels mensonges en se proclamant coupable. Il ne l'est pas. Il ne l'a jamais été. Tu n'as jamais rien fait qu'être là pour moi. Même lors de ces nuits de tes pleines lunes. Alors que moi, je t'ai exposé, je t'ai exposé à des dangers irréels, je l'ai amené dans ta vie. je ne sais pas comment j'ai pu croire que tu en sortirais indemne.Parce que la sincérité et la franchise semblent être les seules possibilités pour vous sortir de cette torpeur, de ce cauchemar dans lequel vous ne cessez d'évoluer des derniers temps. Alors tu laisses les mots s'échapper, tu essayes de ne pas y penser, tu essayes de t'abandonner à une confession, bien plus compliquée qu'elle ne l'était auparavant. Et même si tu en appelles à une vérité absolue, tu ne sais comment lui avouer certains détails sordides sans que cela ne créé un fossé bien plus imposant entre vous. Tu crèves de trouilles à l'idée que les vérités que tu dissimules ne soient une porte de sortie parfaite pour lui. Tout cela serait-il devenu de trop? La pensée d'Helios te bouleverse. Ses propositions dangereuses... Et plus encore, le fait que tu y penses encore, avide de porter u jour un enfant. Mais tu sais qu'un enfant qui ne serait pas de lui n'est pas ce que tu souhaites. Et pourtant. Tu fermes les paupières. Tu prends une inspiration profonde, pour laisser l'air parvenir jusqu'à tes poumons. Bien-être approximatif lorsque ton élément s'empare de ton corps. Je suis malheureuse, parce que je n'arrive pas à renoncer à... Tout ça. Et j'ai peur de cet espoir qui me bouffe, j'ai peur de ce qu'il pourrait me faire faire. Parce que j'aurais pu accepté qu'elle te maudisse, si seulement elle ne nous avait pas arraché ce bébé. Sanglot brisé alors que tes paupières se closent. Les larmes roulent, alors que ton corps est secoué par des soubresauts silencieux. Ton front vient à nouveau contre le sien, alors que tes mains gardent précieusement son visage. Perdre cet enfant a été la plus grande détresse que tu ais jamais connu. Les souvenirs de ce jour te hantent. La douleur physique n'est rien comparé à la douleur suffocante qui s'est emparé de ton âme.

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Leith Oswald
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MessageSujet: Re: Turn away cause I need you more [Leith & Iseult]   Turn away cause I need you more [Leith & Iseult] EmptyJeu 7 Avr - 18:46

Le contact des doigts d'Iseult sur sa peau lui font l'effet d'une petite décharge. Il ne sait pas si c'est dû à leur deux natures chaotiquement opposées, ou si c'est plutôt le manque qui s'est créé entre eux deux. Leith ne cherche pas plus longtemps des réponses, préférant détailler avec attention le visage de sa fiancée, les moindres traits qu'il s'est promis de ne jamais oublier, il y a déjà quelques années de ça. « Tu n'es pas responsable et je suis désolée si je t'ai fais croire le contraire. » Il pousse un soupir, mécontent de la voir prendre tout le blâme une fois de plus. Il s'est montré égoïste, en se renfermant sur lui-même, en essayant d'oublier sa peine dans les bras d'une autre. Et désormais, toutes les erreurs qu'il a pu faire pendant ces derniers mois lui reviennent en pleine figure, avec une violence accentuée par la pression des sentiments. Et alors qu'il se perd dans son regard noisette, la culpabilité l'écrase, l'étouffe. Il ne sait pas ce qu'il a fait pour obtenir autant de compassion et de compréhension de sa part, mais il ne le mérite pas. Il ne la mérite pas. Si cette pensée a bien souvent traversé ses pensées durant toutes ces années, il en est désormais certain. « Tu n'as jamais rien fait qu'être là pour moi. Même lors de ces nuits de pleines lunes. Alors que moi, je t'ai exposé, je t'ai exposé à des dangers irréels, je l'ai amené dans ta vie. Je ne sais pas comment j'ai pu croire que tu en sortirais indemne. » Il a envie de la secouer, de l'aider à ouvrir les yeux sur la réalité. Car Leith ne veut pas accepter qu'elle puisse se sentir coupable. Comme si elle avait eu le choix de naître ainsi, comme si elle avait pu faire autrement. Cette nature de loup, ça pourrait être quelque chose de positif. Au fond, le prix lui semblerait bien faible à payer, si en contrepartie de son humanité, il pouvait passer toute sa vie aux côtés d'Iseult. Si c'était ça le prix, appartenir lui aussi au surnaturel. Sauf que cette transformation n'est pas leur salut, au contraire.  « Stop, arrête. Ça serait arrivé d'une façon ou d'une autre, crois-moi.  » Car cette ville est pourrie jusqu'à la moelle, dans toutes ses fondations. Ils n'auraient pas dû venir ici. Mais au fond, Leith se demande si tout ça n'est pas un coup du destin. Choisir Glencullen, berceau des créatures surnaturelles, parmi toutes les autres possibilités qui s'offraient à eux. Choisir d'aller dans la gueule du loup, sans en connaître les conséquences. Tout ça ne pouvait être dû au hasard ou à la malchance. « Je suis malheureuse, parce que je n'arrive pas à renoncer à... Tout ça. Et j'ai peur de cet espoir qui me bouffe, j'ai peur de ce qu'il pourrait me faire faire. Parce que j'aurais pu accepté qu'elle te maudisse, si seulement elle ne nous avait pas arraché ce bébé. » Les paupières closent, elle pleure silencieusement. Son corps est secoué de tremblements qui trahissent la tristesse, le désespoir qu'elle ressent. Elle craque, et Leith aussi a envie de craquer. Il a envie de la prendre dans ses bras, de lui murmurer des mots rassurants. De lui dire que tout ira bien, mais il n'a aucune certitude. Au fond, il a toujours su que le réel problème dans cette histoire était cet enfant qu'ils avaient perdu. Si lui a réussi à faire le deuil de leur enfant, il sait que ce n'est pas le cas d'Iseult. Car elle l'a senti grandir, car elle avait cette connexion avec lui qu'il n'aurait jamais pu comprendre. Et elle se sent fautive, il le sait aussi. Il n'est même pas blessé de savoir que ce bébé représente bien plus aux yeux de sa fiancée que sa propre condition. Elle l'a toujours voulu, aussi loin qu'il puisse s'en souvenir. Si fonder une famille ne faisait pas forcément partie de ses plans de départ, le loup avait imaginé, au cours des années, les petites têtes blondes qu'ils auraient pu avoir, tous les deux. C'était devenu un tableau récurrent lorsqu'il se plaisait à imaginer son futur. Mais lui est prêt à tirer une croix dessus, car tout ça, il ne le veut pas sans Iseult. Sauf qu'il ne peut pas lui en vouloir de ne pas partager cette envie. Il n'a pas envie de lui ôter le droit d'être mère, de sentir la vie grandir en elle. Il ne veut pas qu'elle fasse ce sacrifice pour lui. Il veut qu'elle soit heureuse, et si ça doit passer par ça, alors il est prêt à la laisser partir. « Iseult... » Ses bras viennent se refermer autour d'elle dans une étreinte réconfortante. Quelques secondes à peine, il ferme à son tour les yeux et essaye de faire le vide, ne gardant que la sensation du corps frêle d'Iseult contre le sien. Rapidement les sanglots de la sorcière le ramène à la réalité. Un nouveau soupir lui échappe, tandis qu'il s'écarte suffisamment pour déposer un baiser sur son front. « Je ne supporte pas de te voir comme ça. Je sais ce que cet enfant représentait pour toi et... Je ne peux plus t'offrir le futur dont tu rêvais. Je ne veux pas que tu sois malheureuse toute ta vie. » Les mots ont du mal à se former sur ses lèvres. Les phrases résonnent comme un murmure, prononcées dans un souffle, hésitant. Leith sait que c'est la plus sage des décisions, mais égoïstement, il ne veut pas la voir partir. Il a besoin d'elle, plus que de quiconque.
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MessageSujet: Re: Turn away cause I need you more [Leith & Iseult]   Turn away cause I need you more [Leith & Iseult] EmptyJeu 7 Avr - 20:54


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La maison du bonheur


Iseult... Il n'y a rien de plus beau que d'entendre son prénom murmurer par celui qu'on aime. Peu importe les circonstances. Tu te loves contre son corps alors que ses bras encercle le tien, t'enfermant dans une étreinte réconfortante qui te procure une sensation de bien être. Et tes mains se glissent dans sa nuque, pour venir l'enfermer à son tour de tes bras. Ton plonge ton visage dans le creux de sa nuque, respirant son odeur enivrante, laissant sa fragrance délicieuse te reconquérir. Cette proximité et l’effluve de son parfum ne font que te rappeler au bon souvenir d'un temps où vous vous complaisiez dans un bonheur frôlant la perfection. Tu respire, profondément, laissant ton souffle chaud caresser sa peau. Je ne supporte pas de te voir comme ça. Je sais ce que cet enfant représentait pour toi et... Je ne peux plus t'offrir le futur dont tu rêvais. Je ne veux pas que tu sois malheureuse toute ta vie. L'incompréhension résonne suite à ses mots. Tu n'es pas sur de comprendre ce qu'il dit, ou plutôt ce qu'il n'a pas osé prononcer, pas réellement. Il a masqué ses intentions dans des mots dépourvu de sens. Tu te détaches de lui précipitamment, les mains posée contre ses épaules, tu l'obliges à prendre du recule pour le confronter. Tu l'obliges à défaire ses mains, ses bras de ton corps. Tu rompts le contact. tes sourcils se froncent, déconcerté. Tu as peur de comprendre où il veut en venir. Tu ouvres la bouche et la referme aussitôt alors que ton visage signe à la négative. Non, non, c'est impossible. Ton souffle se coupe. respiration douloureuse. Chaque inspiration apporte un air qui brûle et souille tes poumons. Le feu te monte au joue. Bouleversée. Non. Tu ne veux pas. Non. A quoi pense-t-il? Et la culpabilité revient s'emparer de ton corps... Parce que toi même, tu y a penser suffisamment pour ne pas repousser les propositions d'Helios. Parce que toi même, tu a failli te laisser tenter par la maternité... Oui toi, tu as, l'espace de quelques seconde, imaginer ce que la vie pourrait être en compagnie d'un humain. Oh oui, toi, infâme traîtresse, tu avais souillé son amour. Et il te prouvait, là, qu'il était bien meilleur que toi. Et si tu le détestais de penser à mettre un terme à votre couple, tu l'aimais encore davantage. Et les fantômes d'un baiser échanger brûlait tes lèvres, marques indélébiles d'une trahison porté à son coeur. Le malaise grandissait. La perspective de le perdre changeait la donne. Et si tu ni refuser, ni accepter les promesses d'Helios pour savourer encore un peu l'espoir, tu étais prête à y renoncer, là, tout de suite, pour en pas avoir à vivre une seule seconde de ton existence sans lui. Le choix était fait, depuis longtemps, mais il ne s'avérait réelle que lorsque lui même avait voulu renoncer. Je t'interdis d'y penser Leith. Je... Je ne pourrais prétendre à ce bonheur que si je le partage avec toi. Parce que... C'est toi. Ça a toujours été toi. Et... Non, non. Il n'y a pas de projet sans toi. Parce que je ne veux pas d'un enfant dont tu ne serais pas le père. Vérité qui te renvoyait toutes tes erreurs aux visages. Culpabilités qui te rongeaient les entrailles. Tu fondais à nouveau sur lui, prenant délicieusement son visage entre tes mains alors que tes larmes roulaient sur tes joues sans que tu ne puisses les retenir. Je t'aime, mon amour, c'est tout ce qui compte aujourd'hui. Je... je suis désolée si je t'ai fais croire qu'il y avait un choix à faire, parce que le choix est fait depuis longtemps, mais vie n'a de sens que si tu es à mes côtés. Et la lune seule savait à quel point ces mots étaient une vérité ancrée dans ton coeur. Tu te demandais comment tu avais pu salit votre union dans les bras d'Helios.... Comment tu avais pu le blesser et blesser l'humain en lui faisant miroité l'illusion qu'il y avait un avenir. Cela avait toujours été Leith, cela le serait toujours et peu importe à quel point l'aura qui l'encerclait était détestable, peu importe à quel point tes instincts te hurlaient de te tenir à distance. Je t'aime. Tes lèvres venaient se plaquer contre les siennes, avides de retrouver la passion et l'amour qui vous animaient autrefois.

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Leith Oswald
howling at the moon

Leith Oswald
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Poste dans la meute : il n'appartient à aucune meute, il est solitaire, encore réticent à l'idée de se mélanger aux autres loups.
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MessageSujet: Re: Turn away cause I need you more [Leith & Iseult]   Turn away cause I need you more [Leith & Iseult] EmptyDim 1 Mai - 19:14

L'impact de ses mots ne tarde pas à se faire ressentir. Le visage d'Iseult se ferme, ses traits sont accablés par l'incompréhension. Elle s'éloigne, comme elle l'a tellement fait ces derniers mois. Un simple pas en arrière, mais qui témoigne de toute leur relation depuis cette fameuse nuit. La distance qui s'est formée entre eux et qui ne cesse de lui serrer le cœur. Leur proximité manque à Leith. La tenir contre lui, sentir son corps pressé contre le sien, la douceur de sa peau, l'odeur envoûtante de son parfum. Les discussions qui n'en terminent plus, les éclats de rire, les petites attentions qui les font sourire. Leur complicité, tout simplement. Et même si Iseult n'a fait qu'un seul pas en arrière, c'est le reflet de toute leur relation qui se casse la figure. Les mots qu'il a prononcé, Leith ne les regrette pas, mais il regrette cette situation dans laquelle ils sont désormais. Il voudrait se montrer faible, la garder pour lui sans se soucier de son bonheur à elle, mais il ne peut pas. Il a l'impression de l'avoir beaucoup trop fait souffrir, et ça n'est pas ce qu'il souhaite. Ça n'a jamais été ce qu'il souhaitait. Ça n'est pas le futur qu'il imaginait pour eux, lorsqu'ils sont arrivés en ville. « Je t'interdis d'y penser Leith. Je... Je ne pourrais prétendre à ce bonheur que si je le partage avec toi. Parce que... C'est toi. Ça a toujours été toi. Et... Non, non. Il n'y a pas de projet sans toi. Parce que je ne veux pas d'un enfant dont tu ne serais pas le père. » Il veut la croire, il veut croire qu'elle sera heureuse, malgré ce choix. Mais il ne sait tout simplement pas. Il a peur qu'au fond, elle finisse par le regretter, plus tard. Qu'elle le choisisse lui aujourd'hui car elle ne veut pas le perdre, car elle l'aime, mais que ça ne suffira plus un jour. S'il ne s'agissait que d'amour, si tout était aussi simple que ça, si toutes les relations pouvaient fonctionner sur ce seul critère, il n'y aurait pas lieu de s'inquiéter. Mais ça n'est pas le cas. Iseult s'approche à nouveau, ses mains viennent encadrer le visage du brun. Leith ne peut détacher son regard des yeux brillants de la jeune femme, des larmes  qui ne cessent de rouler sur ses joues. « Je... je suis désolée si je t'ai fais croire qu'il y avait un choix à faire, parce que le choix est fait depuis longtemps, mais vie n'a de sens que si tu es à mes côtés. » Il veut la croire, plus que tout. Il veut imaginer pour eux un futur radieux, un futur où ils pourront être tous les deux heureux ensemble, et ce malgré leurs natures opposées. Et si la culpabilité causée par les larmes de sa fiancée, par les paroles qu'elle prononce est bien difficile à ignorer, il choisit, au moins pour ce soir, d'y croire. Pour une soirée, il a besoin de la retrouver, elle, eux. Il a besoin d'oublier la sorcière et le loup, même si son instinct animal abhorre la présence de la blonde. « Je t'aime. » Et ses lèvres s'écrasent sur ceux du brun. Toute la frustration, toute la distance qui s'est construite durant les dernières semaines, oubliées à travers ce baiser. Plus qu'une envie, un véritable besoin. Tous les mots qu'il ne sait dire, tout l'amour qui les unit, partagé dans cette étreinte. L'une des mains de Leith se pose dans le dos de la jeune femme, tandis que l'autre trouve son chemin jusqu'à sa nuque. Il l'attire un peu plus contre lui, sans interrompre leur étreinte. Et peu importe si les larmes de la sorcière meurent sur leurs lèvres, peu importe si leur baiser n'a pas le même goût qu'avant. Peu importe. Ils ont besoin de tirer un trait sur leur ancienne relation pour pouvoir en bâtir une nouvelle. Faire le deuil d'un couple qu'ils ne seront plus, d'une simplicité qu'ils ne pourront plus connaître. Accepter ces souvenirs en temps que tel, et commencer à en créer de nouveaux. C'est lorsque le souffle lui manque que Leith s'écarte, juste assez pour pouvoir détailler le visage d'Iseult. Il a envie de lui dire à quel point elle est belle, malgré la tristesse, malgré les larmes et les sanglots, mais aucuns mots ne sauraient lui rendre justice. « On est stupides, au fond, de s'être confortés dans les non-dits. » Un faible sourire vient étirer ses lèvres. Il aurait aimé avoir cette discussion avant, même si le doute persiste. Il ne sait pas s'ils peuvent arranger les choses, il ne sait pas si un avenir est envisageable pour eux. Il n'est sûr de rien, mais il a envie d'essayer, au moins. Il  ne souhaite pas avoir de regrets plus tard, car il aura regardé leur relation se consommer sans réagir. « Je veux que tu sois heureuse, que ça soit avec ou sans moi. Je veux juste que tu le saches, que je ne t'en voudrais jamais si tu décidais un jour de prendre tes distances. » Et même s'il espère le contraire, il veut qu'elle le sache, qu'elle ne se sente jamais prisonnière d'une relation qui ne lui donne plus le sourire.
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Iseult Oakheart
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Statut civil : Amour passionné et étreinte langoureuse qui la lie aujourd’hui à son ennemi naturel. Son amour la propulse au delà de ses limites, au delà du bon sens.
Occupation : Danseuse à la carrière brisée, elle distille sa passion dans des cours de danse, incapable d'abandonné son rêve à la fatalité.
Élément : Sensation légère et aérienne distillé par son élément de prédilection. un courrant d'air qui souffle sur son passage, la portant avec grâce.
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MessageSujet: Re: Turn away cause I need you more [Leith & Iseult]   Turn away cause I need you more [Leith & Iseult] EmptyJeu 5 Mai - 16:23


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La maison du bonheur


Ses bras qui t'encerclent délicieusement, ses mains qui parcourent délicieusement ta peau, la redécouvrant. Tu t'abandonnes dans son étreinte, prolongeant ce baiser. Un bond dans le temps, loin des blessures que vos silences vous ont infligés, loin de la trahissant maternelle de la lune. Tu redécouvre les délices d'une proximité à laquelle tu avais presque renoncé, une proximité qui était devenue bien trop maladroite et incertaine, régie par des automatismes qui étaient loin d'être l'écho de la passion des premiers jours. Tu t'enivrais de lui, de son corps, de sa peau, du goût de ses lèvres, de l’effluve de son parfum. Tout ce que vous aviez étiez revenait t’ensevelir. Tes mains le chérissaient, adoratrices des premiers temps de votre idylles, tu en voulais plus, cédant à ton cœur alors que ta nature te hurlait de le fuir. Au diable les pulsions meurtrières et cet instinct qui t'avait tenu à l'écart durant bien trop longtemps. Tu regrettes de voir ses lèvres s'éloigner, bien trop tôt, tu voulais les reconquérir, avide et gourmande. Tu avais oublié à quel point il t'avait manqué. Tu restais pourtant auprès de lui, son corps contre le tient. On est stupides, au fond, de s'être confortés dans les non-dits. Tes doigts revenaient contre ses joues, délicatement alors que ta frimousse se hochait à la négative et que tes lèvres s'étiraient dans un sourire franc. Non. Cela ne valait pas la peine de ressasser vos erreurs, de ruminer en se rejetant la faute. Non, cela ne valait pas la peine, vous aviez déjà perdu suffisamment de temps avec ces bêtises pour poursuivre dans cette voie. Je veux que tu sois heureuse, que ça soit avec ou sans moi. Je veux juste que tu le saches, que je ne t'en voudrais jamais si tu décidais un jour de prendre tes distances. Un soupire filtre de tes lèvres. tu viens à nouveau poser ton front contre le tient. Arrêtes. Ne dit pas des choses comme cela. Tu m'as rendue plus heureuse que quiconque sur cette terre, alors arrêtes. Que ce soit pour le meilleur comme pour le pire, je peux tout affronter si tu es auprès de moi. Alors arête de dire ça... Et juste au cas où, sache que moi je ne te laisserais pas partir. Un sourire malicieux, une plaisanterie pour retrouver un semblant de la complicité meurtrie par des non-dits.  Je veux que l'on retrouve ce que l'on avait, que l'on arrête de se laisser bouffer par des craintes et des peurs irrationnelles. Je veux que l'on recommence à vivre. Ensemble. Une vie, ensemble. C'est tout ce que tu désires. Pour l'instant, vous aurez une nuit, cette nuit, pour vous retrouver. Tes lèvres viennent à nouveaux s'emparer des siennes, lui arrachant toutes les réponses qu'il aurait pu te fournir. cette nuit, tu veux le reconquérir, le redécouvrir, cette nuit, cette vie.

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