identity card PRÉNOM(S) : il ignore les raisons précises qui ont poussés ses parents à s'arrêter sur le prénom Dorian et il n'est pas prêt de le leur demander. C'est tout bêtement son prénom, il ne se pose pas davantage de questions. De toute façon, il n'est pas tant utilisé que cela. Il est devenu courant que les gens l'appellent par son nom de famille, Warner (c'est une façon pour lui de laisser derrière lui Dorian, le chasseur qui est décédé au cours d'une chasse ayant mal tourné, le brunet que ses parents ont enterrés et qui était encore à l'époque un homme d'honneur. Ce n'est pas si simple, bien sûr, mais il fait ce qu'il peut). AGE : il a soufflé sa vingt-troisième bougie, en ce début d'année et dans la solitude qu'il s'impose désormais. Alors que le dixième jour du mois de janvier démarrait, il a célébré la nouvelle année d'existence passée, un sourire teinté d'amertume tordant ses lèvres bien roses. PROFESSION : proclamé mort (ses parents ont organisés un enterrement pour le fils qu'ils estiment avoir perdu), Dorian est aujourd'hui en fuite. Honteux de sa nature, mais n'ayant guère le courage de mettre fin à son existence devenue pitoyable, il se contente d'errer, telle une âme en peine, sans jamais oublier l'étendue de sa monstruosité. Sa vie dépourvue d'attaches et de stabilité ne lui permet guère de s'impliquer dans un travail. STATUT SOCIAL : Warner, il semble vouloir construire des barrières entre lui et le monde entier. Il est exténué par cette vie qui le démoralise et rongé par des sentiments avec lesquelles il ne peut que vivre à présent. Ce n'est pas compliqué : il se déteste, indéniablement, profondément. Il a horreur de ce qu'il est et il aimerait avoir juste le courage d'en finir comme ses parents l'attendaient de lui. Il rejette les autres car il s'estime trop dangereux, trop inhumain, pour aimer et être aimer. Il se fait souffrir ainsi, il se punit ainsi du simple fait d'exister alors qu'il a tout de l'abomination qu'il a passé plus de vingt ans à vouloir éliminer. RACE : il avait l'habitude d'être humain. Il avait l'habitude d'être de ceux qui traquent les monstres pour faire du monde un endroit plus sûr. Il avait l'habitude d'être un chasseur et il y prenait beaucoup de plaisir. Ca faisait sens pour lui, tout simplement. Une affaire familiale, quelque chose de naturel. Il ne s'était jamais posé de questions. Il se sentait utile, à sa place, bien dans ses chaussures. Et puis, tout est allé de travers. Il avait conscience qu'être chasseur n'était pas une tâche dépourvue d'une certaine prise de risques. Une chasse peut vite tourner au cauchemar, personne n'avait jamais tenté de lui dissimuler cette vérité et il faisait avec. Il s'était toujours dis qu'il pourrait y laisser sa vie un jour, il s'était toujours dis que cela pourrait le tuer et ça ne l'avait jamais dissuadé de faire ce que ses parents attendaient de lui. Ca ne l'empêchait pas de foncer tête baissée. La mort, il l'acceptait et il se disait que quand le moment serait venu, il l'accueillerait avec bienveillance, dans un état d'esprit paisible, car il saurait qu'il était mort en faisant ce qui était juste à ses yeux. Il aurait préféré mourir. Il aurait préféré une mort propre. Mais non. Il faut croire qu'il n'était pas sensé partir ainsi. Il a été mordu et à partir de là, sa vie a tourné au cauchemar. A présent, il erre loin de chez lui avec le sentiment de porter le poids du monde tout entier sur ses épaules. Il se perçoit comme il a toujours perçu les loups du temps où il n'en était pas un : comme un monstre, une abomination. NATIONALITÉ : sa mère l'a mis au monde Galway, une grande ville d'Irlande et il a donc logiquement la nationalité irlandaise. ORIGINES : il a des origines irlandaises, mais également néerlandaises du côté maternel. FAMILLE : il pense souvent à ses parents, presque tous les jours en dépit de ses efforts et ça a à chaque fois le don de lui briser le coeur. Il se revoit devant eux, la dernière fois qu'ils se sont tenus dans la même pièce en en étant tous les trois conscients. Il revoit les larmes de sa mère et ses cris de désespoir et il revoit son père et son air résolu tandis qu'il brandissait la lame en argent dans sa direction, prêt à la lui planter dans le coeur, mettant ainsi fin à son existence souillée. Il se souvient de la rage décuplée de ce dernier tandis qu'il tentait en vain de tuer ce monstre ayant l'apparence de son fils, ce petit garçon qu'il avait aimé et élevé et qu'il souhaitait à présent éliminer. Il se revoit lui, en train de pleurer, ne parvenant pas à conserver son masque de paix tandis que ses propres parents menaçaient de le tuer. Il revoit toute cette douleur et il en a mal au coeur. Ses parents, il a tiré une croix dessus lorsqu'il a pris la fuite, ne pouvant pas se résoudre à mourir ainsi de leurs mains. Il est resté un peu dans les parages après ça et il les a vu l'enterrer, enterrer ce fils qu'ils avaient perdus le jour où il s'était fait mordre à l'issu d'une énième chasse. Ils enterraient ce fils car ils ne pouvaient pas supporter l'idée de voir en le monstre qu'il était devenu leur enfant. Ils sont passés à autre chose. Warner, il pourrait tout aussi bien être orphelin.

characterization Warner, il a toujours été relativement calme. La force tranquille, comme son père aimait à le qualifier, un sourire emplit d'une certaine fierté aux lèvres. Un garçon réfléchit qui n'était pas du genre à bavasser pour rien. Non, il s'était toujours caractérisé par cette maîtrise, cette aptitude à prendre sur lui. Ils étaient très fiers son père et sa mère, très fiers du charmant résultat de leur boulot, de l'éducation qu'ils avaient sut lui donner. Ils avaient élevés un jeune homme réfléchis, volontaire, courtois et désireux de s'impliquer, d'apporter sa contribution à ce monde en marchant dans les traces de ses aînés. (+) Maître de ses émotions, il a toujours été de ces gens qu'on aime avoir auprès de soit dans les situations de crise. Inébranlable, un véritable pilier auquel s'appuyer. Un garçon décisif, assuré, avec des idées bien tranchées et un amour du travail bien fait. Il n'a jamais eut peur d'y aller à fond, Warner. Il n'a jamais eut peur de prendre des décisions très radicales tant qu'il les estimaient justifiées. (+) Du temps où il vivait encore, où il respirait, où il saignait, où il était humain tout bonnement, Warner était un chasseur. Il n'a jamais été question qu'il en soit autrement. Descendant d'une grande famille de chasseurs, ses parents lui ont expliqués dès qu'il a été en âge de le comprendre ce qu'était leur rôle. Et leur rôle, c'était donc d'éliminer les créatures dangereuses, les monstres infiltrés dans leurs contrées. Leur rôle était d'être les défendeurs de ce monde et il n'a pas fallut longtemps à Warner pour tomber foncièrement amoureux de cette idée. Alors qu'il était encore un jeune garçon avec son regard enfantin, il aimait à se percevoir comme un super-héros et puis, en grandissant, il a commencé à partir à la chasse et a être confronté à sa réalité de plein fouet. Il a appris à tuer, à vivre avec du sang souillé sur ses mains. Il a appris que le monde est bien plus enchanteur et mystérieux que ce que les gens aiment à penser et que c'est son devoir de les protéger ses innocents. Il était celui qui éliminait les monstres avant d'en devenir un lui-même. (+) Sa première chasse effectuée en compagnie de son père est à ce jour l'une des expériences les plus vivifiantes auquel il est jamais participé. Il aime à y repenser avec une tendre nostalgie, quand le présent lui glace le coeur. Il s'était sentit tellement vivant à l'époque... (+) Lui qui était relativement doux et démonstratif (traits de caractère qu'il a écopé de sa mère, une femme qui a beaucoup son choyé garçon jusqu'à ce qu'il ne devienne mort à ses yeux) semble aujourd'hui se complaire dans la solitude. C'est une sorte de punition qu'il s'inflige. Dorian, qui a commencé à se faire appeler officiellement Warner après avoir fuit la maison de ses parents, a toujours apprécié la présence des autres et en rejetant tout le monde, y compris ses nouveaux semblables qu'il fuit encore beaucoup quand bien même il sait qu'ils pourraient l'aider à se faire à son nouveau statut de loup, il se blesse volontairement. Il ressent ce besoin de se punir, Warner. Il est une abomination, un monstre qui ne devrait pas vivre, un monstre qui aurait dut mourir de la main de ses parents ou de quelqu'un d'autre, qui que cela soit et il se punit pour cela. Il se déteste et il le montre en ne se faisant guère de cadeau. Il est fréquente qu'il se blesse, qu'il s'impose de la souffrance volontairement. Jamais rien de trop grave, de sorte à ne pas se mettre trop en danger, mais assez pour avoir mal. Il cicatrise rapidement de toute façon. S'éloigner des autres, c'est une autre façon pour lui de se faire souffrir. Il ne mérite pas l'amour des uns et des autres et il le digère chaque jour. (+)

depuis quand habitez-vous à Glencullen ? Et pourquoi avoir choisi cette ville ? : Habiter, c'est beaucoup dire pour définir ce qu'il y fait. Il n'habite vraiment nulle part, Warner, depuis qu'il a quitté son chez-lui il y a de cela quelques mois. Depuis qu'il a été mordu, il n'arrive plus à trouver un seul endroit sur cette terre où il se sente chez lui. Il n'est plus le bienvenue dans sa ville natale où il est considéré comme mort, ses parents l'ayant enterré pour mieux passer autre chose et tirer un trait sur ce fils qu'ils refusent désormais de reconnaître. Après être resté quelques semaines près de chez lui après avoir fuit la maison, il a décidé de partir, ne supportant ni la vision de ses parents, se remettant doucement de la perte de leur enfant unique, ni la perspective de faire davantage de blessés dans cette ville qu'il avait déjà suffisamment entâché comme cela. Depuis, il erre dans les villes d'Irlande. Il ne se pose jamais bien longtemps, Warner, jamais suffisamment pour s'attacher, pour trouver un semblant de bien être. La raison ? Encore ce désir presque viscéral qu'il a de se punir, de se refuser le bonheur. Il est monstrueux, un ignoble meurtrier qui tue les autres voracement quand le côté bestial prend le dessus et qui est tout aussi apte à tuer de sang froid quand il est "lui-même" (il estime qu'il a réellement cessé d'être lui-même depuis qu'il a été mordu, cessant ainsi d'être un chasseur et donc tout ce qui avait l'habitude de le définir depuis sa naissance). Glencullen, il y est donc arrivé un peu par hasard. Il ne cherchait pas spécialement à s'y rendre, mais il a finit par se retrouver là-bas et il s'est dit pourquoi pas. Il pourrait bien y passer quelques temps avant de déguerpir à nouveau, dans une énième tentative de se briser le coeur encore et encore. En se renseignant, il a appris que cette bourgade était l'un des berceaux du surnaturel et ça l'a refroidit un moment, il a songé à repartir sans attendre, mais c'était avant de se souvenir qu'il a une raison de rester. Une raison au féminin en la personne de sa meilleure amie avec laquelle il a coupé les ponts et qui le croit désormais mort, enterré dans son village natal par ses parents. Avez-vous remarqué la présence de plusieurs créatures surnaturelles ? Croyez-vous en leur existence ? Si vous êtes vous-mêmes une de ces créatures, avez-vous conscience de la présence de chasseurs, ou vous pensez-vous plus fort qu'eux de toute manière ? : Bien sûr qu'il le sait et pour cause : les chasseurs, c'était son quotidien jusqu'à il y a de cela quelques mois. Même s'il est désormais leur proie, le monstre qu'ils souhaitent chasser, effacer de la surface de la terre, il garde pour eux un profond respect et même si c'est clairement suicidaire de sa part comme pensée, il se sent plus proche d'eux que de ses nouveaux alliés naturels. Il faut dire qu'il n'a pas franchement envie d'entendre parler des autres loups. Il les fuit même. Il sait qu'il est désormais leur semblable, il a accepté l'idée d'être un monstre sanguinaire qui arrache la vie d'innocents bien intentionnés, mais cela ne veut pas dire qu'il voit entre les autres membres de son espèce des semblables à même de le comprendre. Esclave de sa race, il n'est pas pour autant un loup dans toute sa splendeur. Il s'y refuse en s'obstinant à rester loin d'eux comme de peur que leur contact, leur présence quotidienne, l'arrache à ce qui semble encore le rattacher à sa vie d'avant, à son quotidien de chasseur qui lui manque si profondément. Alors il n'a pas peur des chasseurs même s'il sait qu'ils le tueraient sans sourciller. C'est dans leur nature, ils éliminent les monstres. Ses parents eux-même voulaient l'éliminer. Sa mère hurlait à son père de mettre fin au supplice en le tuant, elle le suppliait de mettre à la fin de cette abomination qu'était devenu son fils et dont elle ne supportait plus la présence dans son champ de vision. Cette mère, la personne génétiquement programmée pour l'aimer, ne pouvait plus le regarder en face. Voilà à quel point la haine que les chasseurs vouent à leurs proies les dominent. Elle surpasse tout le reste. Alors oui, en dépit de son passé, en dépit de ses états d'âmes, Warner sait que les chasseurs ne l'épargneraient pas et tenteraient de le tuer sans sourciller, mais il s'en moque. Sans doute que la mort serait un soulagement à présent. Peut-être qu'il serait mieux s'il était déjà parti, s'il avait laissé son père la lui planter dans le coeur, cette fichue lame en argent. Croyez-vous en l'existence de divinités quelconques ? Avez-vous une religion ? Si oui, laquelle ? La pratiquez-vous sur une base régulière, ou pas du tout ? : Non, il ne croit en rien d'aussi abstrait que les divinités et tout ce qui s'enroule autour. La pensée que sa vie dépend de quelqu'un d'autre que lui-même le révulse sérieusement. Il ne prétend pas qu'il n'est apte qu'à faire d'excellent choix. Non, il sait pertinemment que c'est faux et que fréquemment, il fait des choses qu'il ne devrait pas faire. Il a des regrets, de la peine, des doutes, de la colère, tout cela emmagasiné en lui, mais il compose avec et il veut croire qu'il a tout cela sous contrôle. C'est sa vie, aussi pourrie qu'elle puisse être parfois, mais il l'assume et la mène comme il l'entend. Ca sonnait mieux comme discours dans sa bouche quand il était un chasseur néanmoins et il en est conscient. Aujourd'hui, il perd le contrôle une fois par mois, au cours d'une nuit qui le hante, une nuit où il n'est plus maître de lui-même, lui qui est si performant pour ce qui est de verser dans le contrôle. Et ça l'exaspère, ça l'ennuie. Foutue lune.

PSEUDO : schreave (break my heart. break it a thousand times if you'd like. it was only ever yours to break anyway.) PRENOM : lilly. AGE : vingt-et-un ans. COMMENTAIRE, SUGGESTION ? : absolument ma-gni-fi-que   (je tourne autour depuis un moment  ). AVATAR : douglas booth. GROUPE : wolves. PERSONNAGE : scénario. (CLARIAN  )

Dorian se faisait l'effet d'être comme envahi par un feu intérieur. Bon sang, qu'est-ce qu'il aimait la chasse ! Il doutait sérieusement qu'il y ai quoi que ce soit de plus vivifiant en ce monde. C'était fatiguant, ça demandait beaucoup d'énergie et de force de façon générale, mais il trouvait cela tout bonnement incroyable. Oh ça oui, il comprenait diablement bien pourquoi toute sa famille s'adonnait ainsi à la chasse. Dorian appréciait tout. Il appréciait la course silencieuse, la joie qu'il éprouvait à l'idée de faire le bien ou du moins de participer à quelque chose de bien et il adorait le sentiment de réussite qui l'emplissait à la fin. Après cela, il se sentait toujours incroyablement bien. Aujourd'hui et comme d'habitude, ça avait été absolument fantastique. Dorian avait pris son pied et il prenait sur lui pour ne pas afficher un sourire stupide en permanence. Il se sentait si bien, si léger, si à sa place dans ce monde et c'était définitivement la sensation la plus délicieuse qu'on puisse éprouver. Il aurait aimé pouvoir la mettre en bouteille et la conserver pour toujours. Hmm. Il ne sursaute pas quand son père le dépasse en marchant à grands pas et qu'il en profite pour lui ébouriffer les cheveux. « C'était très bien mon grand, bon travail. » Il n'y tiens plus et lui renvoie un sourire rayonnant. Il n'a pas besoin de l'entendre, il le sait déjà, mais il n'empêche que c'est toujours plaisant. Quelques minutes après, ils sont arrivés et se retrouvent devant la demeure des Killingworth. Restant un peu en arrière, Dorian regarda son père rentrer tandis que lui-même s'attardait un peu à l'extérieur, comme si ça lui permettait de prolonger la chasse et le sentiment enivrant qui ne s'était pas encore émoussé. Une petite vanne fusa dans l'air à propos de ce grand sourire qu'il peinait tant à dissimuler. Dorian fit volteface pour découvrir Clarissa dont il devinait largement à l'éclat brillant dans ses yeux qu'elle était tout aussi satisfaite et excitée que lui par cette chasse rondement menée. Il entretenait une relation particulièrement difficile à cerner avec cette fille, si bien que lui même aurait peiné à mettre des mots dessus. Elle était bourrée de défauts, mais aussi de qualités et à bien y réfléchir, elle était ce qui ressemblait le plus à une amie dans sa vie. Ils étaient différents, mais il y avait aussi des moments comme celui qu'ils venaient à l'instant de partager qui leur permettait de mettre en avant leurs ressemblances. Il lui avait jeté quelques coups d'oeil lors de la chasse et il avait bien vu que, à son instar, elle avait vraiment pris son pied. Comment faire autrement, en même temps ? Ca avait été incroyable. « C'était excellent » lâcha-t'il tout bonnement, ne prenant même pas la peine de répondre à sa petite joute verbale. Il était encore enivré d'énergie et rien n'aurait put zapper sa bonne humeur dans l'immédiat. Il était sur son petit nuage, pleinement satisfait de sa vie et les objectifs que lui fixait sa condition de jeune chasseur. Si Clarissa n'était clairement pas aussi démonstrative que lui (l'une de ces fameuses différences qui faisaient d'eux deux êtres avec leurs personnalités bien distinctes), son attitude n'était en rien trompeuse. Elle partageait sa joie, elle aussi pleinement épanouie à l'issu de ce moment qu'ils avaient partagés. Et il y eut comme une forme de déclic informel qu'il n'aurait sut clairement identifier s'il l'avait voulu. Ce fut comme si un lien était apparu, parfaitement discernable entre eux deux. Ils avaient beau être différents, cette journée avait eut le don de mettre en avant quelque chose qui les réuniraient toujours : leur destinée de chasseur. Le temps sembla se suspendre dans l'air et ils restèrent plantés là, l'un en face de l'autre à constater combien cette vie était pleine d'émotions, de sensations. Et comme c'était bon d'y gouter. Un moment d'entente, de symbiose parfaite, qui demeura (il l'avait compris déjà même alors qu'il le vivait) définitivement dans le top de ses instants préférés passés en compagnie de la jolie brune au tempérament de feu. Et pour une fois, cerise sur le gâteau, ils n'eurent même pas à se faire la conversation pour cela. C'est d'ailleurs sans doute grandement ce qui contribua à rendre ce moment particulier. Les émotions s'entrechoquant et créant comme des liens presque discernables, presque palpables, entre eux rendaient les mots tout bonnement optionnels, superflus. Pour une fois, ils n'avaient pas besoin d'ouvrir la bouche pour cerner le sentiment de l'autre et ce n'était pas plus mal, vu qu'ils étaient du genre à avoir des discussions relativement animées tous les deux. Warner se mordit doucement la lèvre avant de faire volte face vers la maison se dressait juste devant eux. Il rejoignit tranquillement l'entrée, Clarissa sur ses pas et à peine avaient-ils passés la porte qu'en deux temps trois mouvements, sans qu'il ait vraiment le temps de comprendre ce qui se passait réellement au juste, ils se retrouvèrent l'un contre l'autre à s'embrasser. Comme s'il leur fallait un moyen d'extérioriser le déluge d'émotions que la chasse avait eut le don de faire jaillir en eux, comme si  c'était la meilleure idée qui soit. Et sur le moment, ça le semblait vraiment.

En ouvrant les yeux ce jour-là, Dorian eut l'impression que le monde entier avait basculé. Quelque chose ne tournait pas rond. Quelque chose avait changé. Tout semblait pareil pourtant, en apparence. Sa chambre était comme elle avait toujours été. Son lit, son armoire entrouverte, sa commode sur laquelle s'entassait des vêtements qu'il n'avait pas pris la peine de ranger, son matériel de chasse répandu sur le sol, la chaise à bascule, vestige de son enfance... Alors que son regard tombait sur le siège disposé contre le mur à côté de son lit, Dorian se heurta de plein fouet au visage de sa mère. Elle avait éreintée et les poches sous ses yeux indiquèrent à son fils qu'elle n'avait sans doute pas fermé l'oeil de la nuit. Elle semblait avoir pris dix ans depuis la dernière fois qu'il l'avait vu. Dorian resta quelques instants immobile dans son lit, à rendre son regard à sa mère, avant que les souvenirs de la veille ne lui reviennent avec la vivacité d'une claque qu'on se prend en pleine figure. La chasse. Il s'était fait mordre. Il se souvenait du loup dont la mâchoire s'était lourdement refermé sur la peau tendre de son bras, lui arrachant un cri de douleur. La nuit était tombée et en deux temps trois mouvements, il s'était retrouvé entouré de part et d'autre, alors que son monde semblait se dissoudre sous pieds. Parmi les gens avec qui il chassait alors, il y avait un vieil ami de son père qui le connaissait depuis l'époque où il portait des couches et il se souvenait de l'expression qu'il avait alors vu se dessiner sur son visage, tandis qu'il comprenait la raison du cri qui venait de déchirer le silence. Son regard était devenu vitreux alors que la douleur affluait en Dorian, lui arrachant des gémissements à vous en fendre le coeur. Au bout de quelques instants, Dorian avait redressé la tête, les dents serrés, en jetant des regards pétrifiés autour de lui. Autour de lui, il n'avait vu que des moues attristées mais aussi résignées. Il n'y avait plus rien à faire, son sort était scellé. Le voyage qui avait suivi jusqu'à la maison était très flou dans l'esprit de Dorian. Il se souvenait d'avoir marché un moment avant de finir dans les bras de quelqu'un, la douleur étant trop acide, trop insupportable, doublée du sentiment d'agonie qui l'habitait alors. Peut-être qu'il s'était évanouit. Il se souvenait d'avoir passé le seuil de la porte de la maison, toujours dans les bras de cet homme dont il ne parviendrait plus à remettre un nom sur le visage. Il se souvenait de ses parents se ruant vers lui, inquiet de le voir ainsi, incapable de tenir sur ses jambes. L'ami de son père lui avait expliqué la situation ce qui n'avait guère demandé beaucoup de mots. Il n'y avait pas grand chose à dire de toute façon. Dorian se souvenait de l'expression horrifié de son père et des larmes perlant sur les joues de sa mère tandis qu'elle prenait conscience de ce qui venait de se passer. Elle s'était mise à parler de lui comme s'il avait déjà un pieds dans la tombe et avait demandé qu'on le pose au sol. C'était à ce moment qu'il s'était effondré. La dernière chose dont il se souvenait, c'était d'un bras l'entourant pour le rattraper tandis que le monde se brouillait sous ses yeux et que l'obscurité le gagnait. Les incidents de la veille revenus en mémoire, Dorian se sentit incroyablement mal et compris du même coup la cause de son malaise. Oui, le monde avait oscillé hier et à présent, tout était différent. Visiblement, quelqu'un (sûrement sa mère) l'avait mis au lit après qu'il se soit évanouit dans le salon. Mettre au lit le condamné. Dorian fut agité de tremblements. Il avait très froid tout à coup. Sa mère demeurait silencieuse, comme si elle avait peur de prendre la parole. Dorian le comprenait très bien. Il partageait ce sentiment. Le regard de sa mère semblait... Vide. Elle l'observait, son regard vissé sur lui et semblait regarder au travers d'un fantôme, comme si elle en recherchait son fils, mais que ses tentatives demeuraient vides. Se sentant très mis à nu tout à coup, très vulnérable, il tira sur ses couvertures, son coeur battant à vive allure. « Habilles-toi et descends ensuite, il faut qu’on parle. » Finit-elle par souffler avant de se lever de la chaise qui grinça un instant. Dorian se mordit très fort la lèvre, si bien qu'un goût acre ne tarda pas à se répandre dans sa bouche. Il regarda sa mère quitter la pièce sans un regard ou un geste pour lui. Plus encore que la sensation de douleur cuisante au niveau de son bras, il était blessé par l'attitude de sa génitrice. Il avait hérité son côté doux et réfléchi de sa mère et ils avaient tous deux toujours eut une relation relativement privilégiée. Et là, voilà que le simple fait de poser les yeux sur lui semblait lui couter. Dorian ravala péniblement sa salive et le goût de sang dans sa bouche. Il quitta son lit doucement, se sentant encore tangible sur ses jambes. C'était une curieuse sensation que ce qu'il éprouvait en cet instant. Il avait l'impression d'être entouré de plusieurs couches de papier bulle, mais il avait aussi paradoxalement l'impression que ses sens étaient non pas émoussés, mais plus aiguisés. Une fois hors du lit, il rejoignit son armoire d'une démarche mal assurée (on aurait dit bambi en train d'apprendre à marcher) et se débarrassa du pantalon en soie qu'il enfilait pour dormir. Il attrapa en deux-deux un jogging et un sweat-shirt doublé de fourrure, un vêtement plutôt chaud qu'il espérait apte à le réchauffer un peu, lui qui se sentait tout bonnement glacé de l'intérieur. Il s'habilla en vitesse avant de descendre comme sa mère le lui avait demandé.

Une fois l'escalier descendu lentement, il déboula dans le salon où son père et sa mère étaient assis l'un à côté de l'autre, droit comme des piquets, sur le canapés en cuir brun. Dorian déglutit bruyamment. Il se faisait l'effet d'être un renard entouré de chiens de chasse. Au bout de quelques instants, son regard tomba sur la table basse et son coeur se serra. Sur cette dernière avaient été disposés du matériel de chasse. De l'argent, mais aussi des doses d'aconit. Alors qu'il commençait seulement à reprendre du poil de la bête, Dorian eut à nouveau le sentiment que ses jambes étaient constituées de coton. Ses parents avaient suivis son regard et vu dans ses yeux qu'il venait de comprendre ce qui était évident pour eux et pour lui aussi avant hier. Dorian était un loup à présent. Et les chasseurs qu'ils étaient avaient pour devoir de tuer les loups. « Je... » Un coup d'oeil en direction de sa mère le réduisit au silence. Il n'y avait rien à dire. Son père se leva lentement, non sans avoir serré la main de sa mère, comme pour lui véhiculer du courage. Il braqua ensuite son regard chocolaté sur son fils qui n'avait pas bougé d'un pouce. « Dorian, mon grand, je sais que c'est... Très difficile. Et tu n'as pas idée comme ça me fait mal, mais je sais que tu comprends. C'est notre devoir. C'est ton devoir. » Il s'arrête sur ces mots et le père et le fils échangent un regard douloureux. C'était son devoir. En dépit de son envie de demeurer fort, Dorian n'y teint plus et les larmes se mirent à rouler sur ses joues. Il allait mourir maintenant. Ses parents allaient le tuer. Sensible à sa détresse évidente, son père s'approcha, non sans redoubler de prudence, comme s'il craignait que son fils ne le morde. Ce manque évident de confiance n'eut pour conséquence que de renforcer encore la peine de Dorian. Son père sembla hésiter un long instant puis il tendit une main vers lui et la posa sur sa joue qu'il se mit à caresser doucement, écrasant quelques larmes au passage. « Tu ne dois pas vivre comme ça, personne ne devrait vivre comme ça. Tu le sais bien, tu sais que j'ai raison. » Il approuva doucement de la tête, le coeur serré, alors que sa conscience lui hurlait de fuir. Son envie de vivre, son instinct de survie qui lui beuglait qu'il n'était pas en sécurité ici, qu'il ne le serait plus jamais. « Nous t'aimons. » Et ça sonnait indéniablement comme un au revoir. Son père retira sa main et se pencha pour attraper une arme en argent sur la table. Tous les sens de Dorian se mirent en alerte alors qu'il observait son père. La scène semblait s'étirer indéfiniment dans le temps, comme si quelqu'un avait pressé sur le bouton ralentis. Dorian détourna très vite le regard et vit que sa mère pleurait en silence son fils unique, son petit garçon décédé la veille. « N'aies pas peur, je vais faire en sorte que cela soit rapide... » Dorian n'entendait plus bien la voix de son père, il ne voyait que cette lame d'argent menaçante pointée en direction de son coeur. Quelques secondes s'écoulèrent avant que la lame n'effleure le tissu du sweat-shirt de Dorian qui, n'y tenant plus, bondit rapidement en arrière, fuyant le coup mortel. Son père en resta figé, la bouche ouverte de stupéfaction. « Dorian, je comprend que tu aies peur, mais restes en place, tu ne fais qu'éterniser la chose, tu rends tout cela encore plus pénible... » LUI ? Il rendait tout cela encore plus pénible ? A entendre son père, il aurait put croire que c'était lui qui était sur le point de se faire empaler. Dorian enroula ses bras autour de son torse, comme dans un mécanisme de défense. Les larmes continuaient à perler sur ses joues. « Je... Je ne veux pas mourir. » Balbutia-t'il d'une voix tremblotante. Son père secoua la tête, l'air brusquement à bout de patience. « Soit raisonnable. Tu es déjà mort. Enfin... Tu es un loup, tu es un monstre, le même monstre que je t'ai appris à tuer. Tu nous insulterais en vivant à présent. » Dorian pleurait encore tandis qu'il secouait la tête de droite à gauche. Non, il ne voulait pas les insulter. « FINISSONS-EN BON SANG ! » Cria sa mère d'une voix brisée depuis le canapés où elle était toujours assise. Elle semblait au bord de la crise de nerfs. « S'il vous plait... » Commença Dorian d'une voix tordue par le chagrin, mais il fut coupé par son père qui se rua vers lui à nouveau, la lame brandit dedans lui, sifflant l'air, terrifiante. A nouveau, Dorian esquiva avec la vitesse propre à sa nouvelle espèce. « DORIAN ! » « Je suis désolé, je ne peux pas » « BIEN SÛR QUE SI ! » Et il tenta un nouveau coup. Dorian l'évita le souffle court et, s'autorisant enfin à écouter la voix qui avait pris le dessus sur sa conscience de chasseur,  il pris la fuite.

Il entendait encore ses cris comme s'il se trouvait toujours juste à côté d'elle. Il revoyait sa chevelure blonde, ses boucles dorées et ses grands yeux d'une nuance de bleu si particulière. Il se souvenait de son regard pétrifié et de la peur qu'il avait lu dedans en le découvrant sous sa forme animale. Elle avait voulu se mettre à hurler, mais il ne lui avait guère laissé le temps pour cela. Avant même qu'elle n'ouvre la bouche pour appeler à l'aide, il s'était jeté sur elle dans la nuit, la faisant tomber au sol dans un bruit sourd. Il se revoyait l'attaquer avec force, sans la moindre pitié, comme on regarde un film. Du point de vu extérieur, comme s'il n'avait jamais pris part à la scène. Et pourtant. Il avait tué quelqu'un et par dessus le marché, quelqu'un qu'il connaissait. Leah Tames. Une gamine, une petite fille dont il avait dut faire la connaissance alors qu'elle était à peine plus haute que trois pommes. Une petite fille joueuse, pleine de vie et au visage de poupée qui avait été amoureuse de lui dans le temps avec l'innocence d'une gamine tombée amoureuse sans en comprendre le sens d'un garçon plus âgé. Cette petite fille qui le croyait mort, cette petite fille baignant encore jusqu'à il y a quelques heures dans un climat d'innocence. Destinée à devenir chasseuse elle aussi, mais ne comprenant encore guère vraiment le sens de tout cela. Une innocente. Une des siennes. Car s'il n'en était plus un, Dorian peinait encore très sérieusement à se considérer comme un loup. Au plus profond de son coeur et même s'il savait que son existence même demeurait une solide trahison à leur égard, il demeurait un chasseur. Et il avait tué l'un des siens ce soir. Le corps de Leah allait être retrouvé dans quelques heures, charcuté et les larmes seraient versées en abondance. Elle serait enterrée dans quelques jours. On dirait d'elle qu'elle était morte, courageuse, forte et de sa perte on ne retiendrait que la cruauté de ses montres, ses monstres à exterminer. Ses monstres qu'il fallait tuer. Des meurtriers. Dorian, redevenu humain, resta immobile un instant, uniquement vêtu d'un jogging. Son regard s'était accoutumé depuis longtemps à l'obscurité de la nuit et le goût du sang de la petite fille emplissait sa bouche. Il observait la vue de la ville qu'il avait depuis là où il se trouvait. Cette ville qui l'avait vu grandir, cette ville qu'il avait fuit il y a quelques semaines à l'issu d'une interaction musclée avec ses parents quand ces derniers avaient tentés de mettre fin à ses jours, en lui plantant une lame en argent dans le coeur. Dorian demeurait silencieux, maitre de ses émotions comme à l'ordinaire. A l'extérieur il demeurait fort, comme résigné, mais à l'intérieur, il était entièrement ravagé. Il se haïssait tellement qu'il se serait bien tué des centaines de fois s'il n'était pas si ridiculement apeuré à la perspective de la mort. Un foutu lâche. Il se dégoutait lui-même. Un monstre, un meurtrier qui ne méritait pas de fouler cette terre. Il aurait dut laisser ses parents le tuer. Il aurait dut avoir été poignardé à l'instant même où il avait été mordu, cessant dans la seconde d'être un être humain. Ca lui aurait épargné bien des souffrances. Mais son envie de survivre persistait, vorace, l'empêchant de commettre l'irréparable. Il ne pouvait pas s'y résoudre et ne s'en haïssait que davantage.

Dorian resta immobile quelques instants avant de se relever, le coeur battant à tout rompre mais réussissant à afficher un calme apparent qui forçait l'admiration. Il savait qu'il devait partir. Il avait déjà trop attendu. Ses parents n'allaient pas deviner que ce meurtre était signé de sa main (ou patte, peu importe), mais cela ne lui permettait pas de rester ainsi dans les alentours de sa ville natale pour autant. Il prenait de risque. Ici, il avait été déclaré comme étant mort. Il avait assisté à l'enterrement bien qu'il ai dut le faire de loin afin de rester invisible aux yeux de tous. Il avait vu ses parents, intégralement vêtus de noir, l'air tristes, mais apaisés aussi, comme s'ils avaient vraiment réussis à se persuader l'un l'autre que le corps et l'âme de leur fils était bel et bien enfermé dans ce cercueil. Il avait eut l'impression qu'ils étaient rassurés, comme allégés d'un poids aussi et même si ça lui avait fait un mal de chien, ça l'avait aussi rassuré en un certain sens. Quoi qu'il arrive, même s'il ne devait plus jamais les revoir, même s'ils le voulaient mort et sous terre, il ne cesserait jamais de les aimer. Il ne leur en voulait même pas, en dépit de toute la douleur qu'ils avaient put lui infliger, car il les comprenait. Combien de loups avait-il tué avec un sang froid impressionnant, lui donnant les airs d'un terrible meurtrier ôtant les vies avec un calme tout bonnement effrayant ? Plus qu'il ne pouvait les compter. Alors non, il ne pouvait pas reprocher à ses parents d'avoir voulu l'éliminer. Ca aurait été trop hypocrite, trop égoïste de sa part et hypocrite, il l'était déjà largement suffisamment en étant pas enterré en cet instant, comme tout le monde en ville le pensait. Dans la nuit, Warner poussa un gros soupire tout en passant une main salie dans sa chevelure brune autrefois soyeuse et aujourd'hui toute emmêlée avec davantage la consistance de la paille. Il devait s'en aller. Il devait laisser ses parents, leur permettre une vie apaisée, loin de la préoccupation de leur fils unique devenu un loup sanguinaire. Il avait commis un meurtre ce soir, un meurtre qui n'avait de cesse de lui tordre l'estomac dans tous les sens et même s'il allait en commettre encore beaucoup d'autres (encore plus s'il s'entêtait comme il le faisait jusqu'ici à rester seul, loin de ses nouveaux semblables sûrement aptes à l'aider à se familiariser et à se dominer durant les nuits de pleine lune), il ne voulait pas que ses victimes soient les habitants de cette ville, sa ville. Il n'y aurait pas une seconde Leah et il ne voulait pas être là pour voir les réactions des gens à la découverte de ce corps déchiqueté. Non, t'es bien trop lâche ça gronda durement la petite voix particulièrement amère et douloureuse qui n'avait de cesse de raisonner sa tête (mais qui s'était, la sale garce, tue cette nuit, choisissant très bien son moment) depuis qu'il avait fuit au pas de course la maison de ses parents. Et il fut forcé de reconnaître, alors qu'il quittait la ville peuplée de souvenirs pour lui que cette petite voix, aussi exaspérante qu'elle puisse être, avait visé très juste le concernant.

Wow, trop cool, t'es enfin des nôtre mon p'tit ! Alors avant de commencer le blabla un peu chiant, je vais quand même te dire ce que j'ai pensé de ta fiche : j'adore ta plume et le personnage aussi omg. .

Et maintenant, parlons bien parlons peu, parlons de tout ce que tu peux faire maintenant que tu es validé. Alors déjà sache que la première chose que tu dois faire, et c'est très important, c'est de recenser ton avatar. Si tu ne le fais pas et que quelqu'un d'autre le prend, c'est toi qui devra changer. Tu peux donc faire ça ici. Ensuite, tu auras peut être envie de te trouver des potes, non ? Tu peux aller t'ouvrir un répertoire de liens, mais si jamais ce n'est pas assez, tu peux aussi te faire un scénario. N'oublie pas non plus d'aller te recenser dans les différents répertoires. Et puis si tu cherches un rp, ne cherche plus, va directement faire une demande !
Voilà, c'est tout ! N'hésite pas à venir flooder avec nous !