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Elrich Marbh & Augustus O'Callaghan



 
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 let it die (feargallon)

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Phèdre Agallon
humanity in our veins

Phèdre Agallon
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Pseudo : trust no one, thomas.
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Crédits : ice and fire. (av.) katykat bb (sign.) tumblr (gifs.)
Double compte : lulu morgenstern.
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Âge : vingt-six années de tourmente. une échappée volage, une chute infinie.
Statut civil : veuve noire. elle a été abandonnée dans le sang, complice de la mort.
Occupation : véritable cauchemar ambulant, elle détruit tout sur son passage. effy travaille aussi au books&coffee, le seul endroit où elle rend services aux autres.
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MessageSujet: let it die (feargallon)   let it die (feargallon) EmptyMar 7 Juin - 20:50


let it die


l'aube. un des seuls doux moment de la vie que phèdre profitait. elle savourait les fragiles rayons du soleil qui roulaient sur son visage, le calme surprenant qu'avait le monde à ces moments-là, le chant des oiseaux du matin. un petit paradis qui éclairait chaque début de journée de phèdre, avant qu'elles deviennent catastrophiques et sanglantes. ces rêves vivants qui lui souriaient, avant les carnages nocturnes qu'elle commettait avec le diable rieur près d'elle. ce dernier dormait encore paisiblement, tête reposée sur l'oreiller. serait-il plongé dans un rêve lui aussi ? phèdre se mit à rire doucement. non. maven ne rêvait jamais. du moins, de ce qu'elle avait apprit pendant ces mois où elle restait avec lui. d'ailleurs, cela faisait combien de temps qu'eux deux étaient liés de cet étrange relation ? cela faisait combien de temps qu'elle était attachée à maven ? qu'elle était dépendante de lui ? la brune se leva brusquement, et s'approcha de la salle de bain. elle se rinça le visage plusieurs fois d'affilés, presque frénétiquement. elle se griffa sans faire attention et deux gouttes de sang perlèrent sur sa joue gauche. elle ruminait, sentant le rêve passer au cauchemar. ça y est, elle sentait la noirceur l'envahir, comme chaque jour un peu plus. phèdre toisa son reflet dans le miroir. elle se dégoûtait, observait chaque contour, chaque courbe de son corps. puis son visage, intact mais qui grimaçait, torturé à l’intérieur. qui était cette femme devant elle ? seulement une créature faible. voilà qui était ce personnage. des questions tourbillonnaient dans sa tête, la jeune femme se demandait comment elle en était arrivé là. ce qu'elle désirait à l'instant, c'était d'arracher les yeux de maven et lui faire manger ses intestins. s'adossant contre le mur de la salle de bain, elle se laissa couler jusqu'au sol. les tourbillons prirent la forme de cyclones, puis de tempêtes. phèdre ne supportait plus cette situation. elle haïssait maven. elle finit par laisser s’échapper un rire narquois. s'aimaient-ils ? impossible, ils ne savaient plus ce qu'étaient l'amour. ils ne savaient plus ce qu'était de ressentir, de toute façon. pourtant, la brune ne pouvait pas nier ce qu'elle ressentait lorsqu'il était avec elle, quand elle sentait sa présence. lorsque le sang de leurs victimes recouvraient leurs mains alors qu'ils se les donnaient pour rentrer à la maison. la sensation de le sentir près d'elle, la nuit, lorsqu'ils ne font plus qu'un. cependant le désir de le détruire était trop fort. les deux psychopathes ne pouvaient pas s'empêcher de se faire du mal mutuellement. et juste après, s'embrasser, épris d'une passion indescriptible. phèdre se mit en position fœtale, le visage posé sur la carrelage glacé, et ferma ses lourdes paupières. elle se mit à pleurer, sans trop comprendre pourquoi.


son nom résonnait comme un écho lointain. elle se leva en sursaut. son nom était parfaitement audible cette fois-ci. maven venait de se réveiller et semblait comme chercher la jeune brune. non, phèdre n'allait pas sauter dans ses bras comme chaque matin. elle ne voulait pas montrer encore sa faiblesse et son dévouement. phèdre était crainte, et elle adorait ça. avec maven, c'était complètement différent, comme si elle l'écoutait rien qu'en l'entendant respirer. cela faisait des semaines qu'elle ne disait rien, qu'elle le cachait. il fallait qu'elle affronte ce démon qu'était maven, et lui dire la vérité. phèdre se regarda une dernière fois dans le miroir. après la révalation que la jeune femme avait à faire, elle espérait même qu'ils se battent. qu'elle puisse enfin lui cracher la haine qu'elle à son égard, qu'elle ressente quelque chose pour combler le vide qui la déchire de l'intérieur. phèdre se passa les mains dans les cheveux, essaya de faire à ce qui ressemble à des tresses, puis expira doucement. elle ouvrit la porte de la salle de bain puis entra dans la chambre où ils avaient passé la nuit - une torride nuit. maven sourit en voyant son amante maudite, puis fronça immédiatement les sourcils. les songes d'une inquiétude nouvelle flottaient trop fort dans l'air à son goût. elle fixait phèdre, insistant puis lui demanda ce qu'elle avait. le jeune homme savait que seul le matin, il pouvait être témoin des sourires les plus sincères de phèdre, car c'était les seuls moments où elle semblait apaisée de ses blessures. cette dernière s'avança sans monter sur le lit, les draps complètement défaits. elle appréhendait mais c'est comme si ses lèvres ne pouvaient plus retenir ce secret, comme si on la forçait à avouer ses tourments « je suis enceinte ».
la bombe était lâchée.

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Maven Fearghal
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Maven Fearghal
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Crédits : avatar de soapflaws et gif de wadewilsonwinstons.
Double compte : kaidan, le gentil louloup.
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Âge : cela fait vingt-sept ans qu'il ère parmi les vivants, témoin silencieux de centaines de morts.
Statut civil : depuis le jour où on lui a tout prit, il ne sait plus réellement ce que c'est que d'aimer.
Occupation : intelligent et manipulateur hors pair, il n'a jamais perdu un cas, et s'est élevé au rang d'avocat le mieux payé de dublin.
Élément : l'eau fraîche qui tue, l'eau profonde qui noie.
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MessageSujet: Re: let it die (feargallon)   let it die (feargallon) EmptyMer 8 Juin - 21:29

Spoiler:


Dernière édition par Maven Fearghal le Sam 2 Juil - 4:24, édité 6 fois
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Phèdre Agallon
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MessageSujet: Re: let it die (feargallon)   let it die (feargallon) EmptyJeu 30 Juin - 2:22


let it die


« qu’est-ce qu’il y a? ». ces simples mots avaient déclenché un silence assourdissant. un malaise insupportable s'installa. phèdre n'osait plus regarder maven dans les yeux. s'imaginer son doux visage sorti de l'enfer se crisper était pour la brune une véritable torture, tout simplement car cela voulait dire que maven n'était pas serein. et lorsqu'il ne l'était pas, il fallait s'attendre à ce que la Mort elle même se déchaîne par sa volonté. le sorcier avait toujours été instable et phèdre le savait pertinemment. la moindre chose absurde qui effleurait quelqu'un, le déchirait lui, littéralement. ne sachant pas réagir à la moindre des situation désagréable ou non attendue, il fallait s'attendre à des cyclones de colère, des séismes de rage. la condition de phèdre n'aidait pas non plus, vu que son état psychologique ainsi que ses antécédents. les deux ensembles ne faisaient pas bon ménage, et cela pouvait passer de la mer qui dort à une véritable catastrophe. tout était démultiplié avec eux, rien ne rentrait dans la norme. un enfant. qu'allaient-ils faire d'un enfant ? leur enfant ? garder ce secret pour elle rendait la future maman complètement folle. plus qu'elle ne l'était déjà, du moins. ils étaient beaucoup trop irresponsables pour s'occuper d'un enfant. l'idée de l'abandonner avait traversé de nombreuses fois la tête de phèdre mais aussitôt, elle s'en détachait. non. cela lui était impossible. une force mystérieuse, quelque chose d'inexplicable poussait la jeune femme à garder le bébé. c'était comme si un lien les unissait déjà, si tôt. pour cette chose qui grandissait en elle, au plus profond de ses entrailles, elle croyait en ressentir de l'amour. ce sentiment affectif et protecteur, qu'elle s'accorde ) ressentir de temps en temps à l'égard de maven. mais avec cette petit chose, c'était pur, innocent et beau.

le beau brun se décida finalement à parler, et à sortir de cet horrible calme « je ne peux pas, phèdre ». ses mots frappèrent la jeune femme comme un marteau. prise de vertiges, manquant de tomber, elle s'agrippa au lit pour ne pas chuter et s'assit. elle passa ses mains dans ses cheveux, respira plus fort que d'habitude. phèdre avait l'impression d'être enfermée dans une cage, seule face à un prédateur qui nétait autre que maven. il n'en voulait pas. il n'en voudra jamais. ne laissant aucun répit à la jeune femme qui s’étouffait presque, il dit finalement « tu sais qui je suis » qui sortit de ses douces lèvres plus comme un murmure cette fois-ci. phèdre reprit ses esprits, et décela une goutte de culpabilité ou de regret dans les paroles de son amant. elle se retourna pour faire face à son visage angélique - une expression rare chez lui - qui n'était plus crispé, mais noyé de tristesse. très empathique, phèdre se voyait gifler par cette vague d'émotion. une émotion rare qui semblait pour phèdre, ne l'avoir jamais vue chez maven. elle s'était trompée. elle avait tout faux. il ne voulait pas s'en débarrasser, la vérité était qu'il n'en voulait pas pour ne pas le détruire. elle savait qu'il ne pouvait pas s'attacher à autre chose, plus maintenant. que ces choses ne lui causaient plus de malheur que de réconfort. il allait devoir ouvrir son cœur pour une autre personne que lui - une autre personne que phèdre. une pensée qui lui était sans doute inimaginable. toujours silencieuse, la brune se rapprocha du prédateur, comme pour pouvoir l'apaiser. ou peut-être s'apaiser elle même et ne pas déclencher une troisième guerre mondiale. elle ne put s'empêcher de toucher les lèvres de maven, délicatement, et d'y poser les siennes. le baiser dura plusieurs secondes interminables. cette marque d'affection semblait montrer du désespoir, il reflétait la peur d'affronter cette situation seul. « maven. je ne peux pas m'en détacher » elle marqua une pause, puis reprit en plantant ses prunelles dans celles du sorcier « je ne veux pas ». maven restait de marbre, comme si milles-et-une sensations lui traversaient le corps et l'esprit le laissant dans un état de septicité totale. phèdre n'arrivait plus à le déchiffrer, et se demandait si réellement il avait peur pour l'enfant.

ce fut brutal et instantané. la jeune femme se leva vivement puis toisa son amant. « je ne sais plus pourquoi on reste ensemble, maven » elle n'en pouvait plus de lui laisser le dernier mot. c'était venu comme ça, des mots durs comme la pierre qui s'étaient échapper de sa bouche mais qui ne pouvaient plus faire demi-tour. phèdre était lassé et encore ce mot était un euphémisme. maven était devenu pour elle quelqu'un d'important, de trop important. il fallait qu'elle s'en arrache avant qu'il le fasse parce qu'elle était persuadée qu'il allait le faire un jour ou l'autre. il fallait qu'elle lui brise le cœur avant qu'il lui brise le sien. se lançant dans ce dernier jeu, cette valse ultime de souffrance qu'ils s'infligeaient à eux deux, elle s'habilla puis regarda une dernière fois le sorcier. « je crois bien que c'est fini, on a terminé de jouer ensemble ». phèdre claqua la porte de l'appartement. elle était indomptable. elle ne savait plus ce qu'elle faisait, éprise d'une furieuse folie, d'une dualité irréversible à ce qu'elle pensait de maven quelques instants plus tôt. elle riait nerveusement. maven ne pensera toujours qu'à une seule personne et cette dernière n'est autre que lui-même et ça ne changera jamais. c'était insensé de croire en une once de bonté en lui, une frivole pensée pour quelqu'un d'autre que lui-même. la brune savait qu'il s'en fichait. elle ne se contrôlait plus, ne savait plus ce qu'elle faisait. elle voulait qu'il rame et qu'il parcours la terre entière avant de retourner vers elle. elle voulait lui marcher dessus, le piétiner avec ses sentiments écœurant "d'amour". elle voulait le faire souffrir comme jamais il n'avait souffert.



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MessageSujet: Re: let it die (feargallon)   let it die (feargallon) EmptySam 2 Juil - 4:17


let it die


Le sorcier murmura qu’il ne pouvait pas. Il ne pouvait pas être père. Pour seule réponse, son amante se décala de lui pour s’asseoir sur le lit. Il retint un soupire, agacé qu’elle s’éloigne de lui alors qu’il venait tout juste de se rapprocher d’elle. Les mains dans les cheveux et la respiration irrégulière, elle commençait à paniquer. Surpris, le brun haussa légèrement les sourcils. Il ne comprenait pas ce qui lui prenait. Il ne s’attendait pas à cette réaction de la part de Phèdre. Il l’aurait imaginé lui crier des insultes ou alors peut-être feinter que ça lui importait peu, lui dire qu’elle n’avait pas besoin de lui, pas qu’elle fasse une crise de panique. Alors elle voulait vraiment mettre cet enfant à terme? Dans un effort de se calmer lui-même, de garder les idées claires, il ferma les yeux pendant un instant et soupira doucement avant de les ouvrir de nouveau. Plus serein, il s’expliqua. Elle savait qui il était, qu’il lui souffla tout bas. Elle le savait mieux que quiconque, et c’était exactement pourquoi Maven ne comprenait pas vraiment ce qui était en train de se passer. Pouvaient-ils réellement avoir un enfant? Probablement pas. Il le ralentirait. Il lui serait une faiblesse, une faiblesse bien trop facile à exploiter pour ses ennemis, d’ailleurs. Comme Emilia. Malgré cela, la même question ne cessait de résonner contre les parois de son crâne : pouvait-il avoir un enfant? Techniquement, il le pouvait, oui, mais est-ce qu’il devrait? Non, il ne devrait définitivement pas. Au final, voulait-il avoir un enfant? La brune leva la tête dans la direction du sorcier, complètement perdue dans ses pensées et, sans un mot, elle se leva pour se rapprocher de Maven.

Hypnotisé par l’être aux allures angéliques qu’était son amante maudite, il ne la quitta pas des yeux jusqu’à ce qu’elle frôle délicatement ses lèvres. Une vague de douceur l’envahi pendant un instant, suivit d’une vague de chaleur déclenchée par le baiser de la jeune femme. Pas le genre de chaleur qu’il ressentait normalement lorsqu’elle l’embrassait, mais plutôt le genre qui réchauffa son cœur glacé. Le genre qui lui fit du bien. Il répondit au baiser tendrement sans toutefois oser poser les mains sur la jeune femme, trop perturbé par ce qu’il ressentait alors pour penser à autre chose. Elle se détacha finalement de lui pour lui dire qu’elle ne pouvait pas se séparer du petit être en elle. Le regard fusionné à celui de Maven, elle avoua qu’elle ne le voulait pas, en fait, et il pinça les lèvres sans rien dire. À quoi bon parler lorsqu’il ne savait plus quoi lui dire? Il était aussi perdu qu’elle, apparemment, et il ne tenait pas à ce qu’elle s’en rende compte. Ça lui donnerait une trop bonne raison de lui faire du mal, non?

Soudainement, la jeune femme se détacha vivement du brun et le provoqua. Pourquoi est-ce qu’ils restaient ensemble? Elle ne le savait plus, et elle était visiblement fatiguée d’y réfléchir. Pour seule réponse, le sorcier serra la mâchoire et se crispa sans détourner les yeux lorsqu’elle commença à s’habiller. Pourquoi est-ce qu’ils étaient ensemble? se demandait-il maintenant à son tour. Il ne s’était jamais vraiment posé la question. C’était juste comme ça. Depuis quelques mois, c’était comme ça, et il était confortable comme ça. Il n’avait pas envie d’en changer. «Je crois bien que c'est fini, on a terminé de jouer ensemble.» Piqué à vif, il lâcha un petit rire méprisant en secouant la tête. Son calme s’était envolé en une fraction de seconde, il était maintenant complètement tendu. Elle était ridicule. À quoi est-ce qu’elle jouait, elle? Elle n’avait quand même pas l’intention de partir comme ça? Elle n’avait pas intérêt. Elle empoigna la poignée de la porte et Maven l’avertit : «Je te jures que si tu…» La porte de l’appartement claqua en plein milieu de sa phrase, et le jeune homme serra les points si forts qu’il sentit ses doigts s’engourdirent. Il les secoua à quelques reprises pour y ramener la circulation en essayant de se convaincre de ne pas la suivre, de la laisser se démerder avec ses problèmes. Je n’ai pas besoin d’elle, qu’il se dit en secouant la tête. Je n’ai pas du tout besoin d’elle. Je serais même peut-être bien mieux sans elle. Sans elle et notre enfant. L’utilisation de la première personne du pluriel le frappa comme s’il réalisait pour la première fois qu’il ne s’agissait pas seulement de son enfant à lui, mais aussi de celui de Phèdre. Il s’agissait de leur enfant à tous les deux. Ils étaient un tous les deux.

En quelques secondes, il enfila un jeans et un t-shirt puis sortit dans le petit couloir qui menait à l’ascenseur industriel. Il arriva juste à temps pour empêcher la brune de refermer la grande grille de métal, et il l’agrippa par le bras pour la tirer violemment du monte-charge et la pousser contre le mur. La surplombant pourtant de tout son corps, il ne pensa pas à lâcher pas son bras. «Tu ne t’imagines quand même pas que je vais te laisser disparaître comme ça?» Le visage à quelques centimètres de celui de l’humaine, il pencha légèrement la tête sur le côté. «Tu n’as pas intérêt à me quitter, Phèdre.» murmura-t-il dans un mélange étrange de menace et de supplication.

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