PRÉNOM(S) : Olya, un prénom simple et court, mais abrégé encore la plupart du temps en Oly. NOM : Laine, nom de famille finlandais que je tiens de mon père. AGE : vingt cinq ans et tout mes crocs. PROFESSION : barmaid, les études c’était pas mon truc et j’ai vite du travailler pour aider mes frères.  STATUT SOCIAL : en couple avec un emmerdeur de première. RACE : loup garou, et ce depuis ma naissance. NATIONALITÉ : irlandaise depuis peu, j’ai du coup la double nationalité finlandaise et irlandaise.  ORIGINES : toute ma famille, et ce depuis la nuit des temps, vient de Finlande. FAMILLE : l’histoire de ma famille n’est pas la meilleure. Je suis la septième d’une famille de sept enfants, et j’ai un frère jumeau qui est né avant moi (de quelques minutes). Mon père a tué ma mère il y a 21 ans.

Olya est l’avant-dernière d’une famille de sept enfants, de plus elle est la seule fille ➳ elle a du fuir son pays natal il y a quelques années ➳ elle a un frère jumeau ➳ lorsqu’elle se transforme, elle devient un beau loup gris,presque blanc sur le ventre ➳ elle est l’une des plus fortes de sa fratrie ➳ elle pleure étrangement devant les films tristes, mais elle ne l’avouera jamais ➳ elle adore les fruits, surtout les mûres ➳ sa saison préférée est l’hiver, parce qu’elle adore courir dans la neige (en tant que loup) et mettre des bonnets (en tant qu’humaine) ➳ elle a apprit à se battre et se défendre dès son plus jeune âge, normal entourée de six frères ➳ elle a déjà été arrêtée par la police, pour bagarre (et elle a gagné, rassurez-vous) ➳ son grand-frère était son compagnon de cellule (il avait gagné lui aussi) ➳ elle a arrêté les études après le lycée, ne sachant pas quoi faire de sa vie ➳ aujourd’hui elle est barmaid et pour l’instant ça lui plait ➳ elle mâchouille un stylo quand elle réfléchit et se mord la lèvre quand elle va faire une bêtise (dans tous les sens du terme) ➳ elle a un grand sens de l’humour ➳ la nuit, elle fait souvent des cauchemars mais ne l'a jamais dit à personne. ➳ Olya n’a pas sa langue dans sa poche, lorsqu’elle pense quelque chose de quelqu’un, en bien ou en mal, elle le clame haut et fort, on peut dire que la franchise est une de ses qualités ➳ empathique, elle ressent facilement les émotions des autres personnes, et par conséquent les ressent également  ➳  grâce à l’éducation de ses frères, la jeune femme est une femme solide, elle se laisse rarement abattre  ➳  sociable, la jeune femme n’a aucun mal à aller vers les gens et discuter avec eux  ➳ c’est une fille débordante d’énergie, elle est difficilement fatigable (au grand regret de ses frères) ➳ courageuse, il lui en faut vraiment beaucoup pour qu’elle ait peur de quelque chose  ➳ elle est la seule fille dans une famille de sept enfants, elle est donc rapidement devenu indépendante  ➳  maligne et rusée, et faut vraiment être plus douée qu’elle pour l’attraper dans un piège. Elle se fait rarement avoir, la p’tite  ➳  insouciante et impulsive, comme son grand-frère, elle ne réfléchit pas vraiment avant d’agir et fonce souvent tête la première vers le danger (ou les conneries) et ne réfléchit pas toujours avant de parler non plus  ➳  rancunière et revancharde, quand on lui fait du mal elle ne l’oublie pas et prône la vengeance…  ➳ têtue, elle ne se laisse pas dire quoi faire et veut toujours avoir le dernier mot  ➳ Olya est de nature méfiante, elle met un moment à octroyer sa confiance à quelqu’un ➳ ayant travrsé une partie de l'Europe, elle se débrouille dans plusieurs langues, comme le finlandais, les langues des pays de l'est, le français et l'anglais.

PSEUDO : jeune padawan  PRENOM : lara AGE : 22 ans dans un mois et un jour    FREQUENCE DE CONNEXION : tous les jours que dieu veut COMMENTAIRE, SUGGESTION ? : non aucun les amis   (ah si : on mange quoi ?) AVATAR : dianna agron   GROUPE : wolves PERSONNAGE : inventé

La sombre forêt de résineux se resserrait de chaque côté du fleuve gelé. Les arbres, qu’une récente bourrasque avait dépouillés de leur blanche couverture de givre, semblaient se pencher les uns vers les autres, ténébreux et inquiétants dans le jour blafard. C’était le règne du silence et de la solitude, un monde figé, si froid et si désolé qu’il se situait au-delà même de toute tristesse. En fait, on y percevait plutôt comme l’ébauche d’un rire, un rire amer pareil à celui du Sphinx, un rire sinistre et angoissant participant de l’inéluctable. C’était l’impérieuse et indicible sagesse de l’éternité qui manifestait sa dérision à l’égard de la vie et de ses vaines entreprises. C’était l’immensité sauvage et glacée du Grand Nord.


1995, QUELQUE PART EN FINLANDE
Et de deux. Octavia Laine venait de mettre au monde deux enfants, en l’espace de seulement un quart d’heure. Les nouveaux nés, des jumeaux, avant seulement quinze minutes de différence. Une fille, un garçon. Un prénom court et simple pour chacun d’eux. Elle aimait ça, leur mère. La simplicité. Elle ne voulait pas affubler ses enfants d’un nom à rallonge, impossible à prononcer. Alors elle baptisa sa fille Olya. Sa première et dernière fille, en fait. Elle était née la deuxième, après son frère jumeau. Dans le rang familial elle était à la sixième place. Le sixième petit louveteau, même si les autres avaient déjà bien grandit. Une grande famille, heureuse, sans l’ombre d’un nuage. Du moins en apparence. En pleine nuit, alors qu’on approchait de la pleine Lune. Peu après la naissance du dernier enfant Laine, un garçon encore une fois. « Oly, réveille-toi ! » Une main sur son épaule qui la secouait, et la petite se réveillait en sursaut. Elle n’avait que quatre ans, la p’tite. Quatre petites années seulement, elle n’avait rien demandé. Tout ce qu’elle voulait, c’était dormir. Alors elle râla. Et son frère, d’à peine quinze ans, la prit dans ses bras, ne voulant rien entendre. « On doit partir ma puce. » Olya se laissa faire. Elle n’avait jamais entendu ce ton là dans la voix de son frère. Un ton paniqué. Anxieux. De la peur. En ouvrant un œil, elle aperçu trois autres de ses frères. L’un avec son jumeau dans les bras, l’autre avec le petit dernier de deux ans seulement. Et le troisième, qui surveillait. Elle entendait des cris en bas, des choses qui se brisaient. Un vrai carnage, et pourtant ils n’étaient que dans la maison familiale. Seuls, avec leurs parents. Une famille de loup-garou qui jamais n’avait eu de problème. Et ce soir là, une guerre semblait s’être déclenchée. Elle ne comprenait rien la gosse. Elle voulait dormir. Et elle referma les yeux. Son doudou dans une main, dans les bras de son frère qui s’enfuyait, elle dormait à poings fermés, alors qu’elle sentait son frère courir aussi vite qu’il pouvait. Tout avait éclaté au grand jour, et le père de famille venait de découvrir l’adultère de sa femme, qui avait précédé la naissance du petit dernier. Laine avait toujours été très colérique, ne se métrisant pas, ce qui faisait de lui un bon loup. Et pas forcément un bon père. Ni un excellent mari. Il lui arrivait souvent de frapper ses enfants, sa femme. Mais cette nuit là, il ne voyait plus que la colère qui l’envahissait. Rien d’autre. Il avait dépassé les limites cette nuit là. Ces propres limites même. Il avait assassiné sa femme de sang froid. N’éprouvant aucun remords et persuadé qu’aucun des enfants dormant là-haut n’était le sien, il était prêt à les tuer, eux aussi. Heureusement, l’un d’eux, le quatrième né avait tout entendu et avait alerté les deux aînés. Et sans réfléchir, ils avaient prit les plus jeune pour prendre la fuite. Loin de ce loup qui avait perdu ses esprits. Lorsqu’elle s’était réveillée le lendemain, elle était à un autre endroit. Totalement inconnu et se demandait pourquoi. Pourquoi elle n’était pas dans son lit, pourquoi ce n’était pas sa maman qui l’avait réveillée pour qu’elle vienne prendre son petit déjeuné. Au lieu de ça, elle était au milieu de nulle part, dans une forêt qu’elle ne connaissait pas. Dans une tente. Seul son petit frère d’un an dormait encore. Elle sortit, et vit tout ses frères réunis. Ils la regardaient, elle s’approcha. Et on lui expliqua. La pauvre. La gosse n’avait pas à subir ce genre de chose, pas à son âge. Mais elle n’était pas idiote et comprit rapidement. Son père, celui qu’elle aimait, avait tué sa maman, celle qu’elle chérissait tant, cette nuit là. Et s’ils ne s’étaient pas tous enfuit, ils seraient mort eux aussi. Et ils devaient partir encore plus loin. Elle trouvait ça drôle, la p’tite, que ses frères aient pensé à prendre tant de choses avec eux, des vêtements, les papiers, alors que d’habitude ils étaient capables d’oublier leurs têtes si elles n’avaient pas été correctement fixées au reste.

ANNÉES 1995 À 2014, PETIT TOUR D'EUROPE AVANT L'IRLANDE
Elle n’était plus si p’tite la gosse. Même si ses frères (même le plus jeune), s’amusaient toujours à la surnommer ainsi. C’est qu’elle n’était pas très grande, mais elle était bien costaud. L’une des plus fortes de la famille même, et ça, ses frères le savaient très bien (même s’ils ne l’avouaient jamais devant elle). C’était une coriace la gosse, tout ça grâce (ou à cause ?) d’eux. Six frères ce n’était pas toujours facile et il avait bien fallu qu’elle se démarque. Depuis cette fameuse nuit, la nuit du meurtre, ils étaient tous ensemble, et ils avaient fuit à travers l’Europe, avant d’atterrir ici, à Glencullen en Irlande. Et c’est ici qu’elle avait vécu toutes ses premières fois. Son premier copain, sa première bagarre et surtout : sa première transformation. Elle ne s’en souvient pas vraiment, juste quelques souvenirs mais rien de transcendant. Par contre, sa première vraie bagarre, avec quelqu’un d’autre qu’un de ses frères, elle s’en souvenait parfaitement, la p’tite. Et ce n’était même pas drôle. Surtout pas pour l’autre fille. Et encore moins pour Olya. Cette fille avait été mise KO, d’un seul coup. Aucun plaisir pour l’adolescente, à l’époque elle n’avait que quatorze ans. Alors que la deuxième vraie bagarre, oh ouais qu’elle s’en souvenait. Elle avait seize ans cette fois, c’était à la sortie d’un bar avec son frère. Tout s’était passé vite, mais elle voyait encore parfaitement ce jeune homme la chercher. Affirmant qu’elle n’oserait jamais l’approcher, tout ça parce qu’elle était petite et que c’était une fille. Elle était prête à lui mettre son poing dans sa gueule, mais son grand-frère fut beaucoup plus rapide sur ce coup là. Heureusement pour elle, un autre vint prendre la défense de son pseudo pote, et elle put s’en occuper. Les Laine prenaient des coups aussi, mais ils avaient fini par les mettre totalement KO, tous les deux. De simples humains qui avaient essayés de rivaliser avec des loups. Bien sûr, ils n’en savaient rien, c’est ça qui était drôle. Ce qui l’était un peu moins, c’était l’intervention de la police. Puis la nuit dans une cellule, elle était blottie contre son frère, prête à dormir. « T’as une sacrée droite, la p’tite. » Olya souriait, riait légèrement. « La tienne n’est pas mal non plus ! » Il rit lui aussi, avant de l’embrasser sur la tête et de lui dire de dormir. Ce qu’elle fit. Et heureusement, parce que la tête de l’ainé des Laine le lendemain, était bien moins drôle. Et après la nuit après celle de la bagarre, était venue une nouvelle pleine Lune. Cette fois, c’était différent. Elle vivait comme une nouvelle première fois, la première fois qu’elle se transformait totalement. Ses grands-frères lui avaient dit à quoi elle ressemblait transformée. Une belle louve grise, le ventre légèrement blanc. Elle s’était transformée en plein hiver, et s’était roulée dans la neige, avant d’hurler à la Lune à n’en plus finir…

2015, GLENCULLEN EN IRLANDE
Les études, ce n’était pas son truc à la gosse. Alors, elle a arrêté après avoir obtenu son diplôme au lycée. Puis elle s’était trouvé du travail, un truc tout con pour commencer : vendeuse. Mais ce n’était pas son truc, toutes ces filles qui venaient râler parce qu’elles avaient encore prit un gramme. Marre, marre, marre. Alors elle avait changé. Et elle était devenue barmaid. Et ça, ouais ça, elle trouvait ça cool. Elle vivait toujours avec ses frères, un peu entassé dans une maison, mais elle avait réussi à avoir une chambre seule, parce qu’elle était la seule fille. Et elle trouvait ça cool. De toute façon, ses frères ne manquaient pas d’idées pour ramener des filles à la maison. Enfin presque. Combien de fois elle avait partagé son lit avec un de ses frères, parce que celui avec qui il partageait la sienne n’était pas rentré seul d’une soirée ? Mais elle s’en foutait. Jusqu’à ce qu’elle, elle rencontre un garçon. Un loup, lui aussi. Elle avait pensé à beaucoup de chose la p’tite, imaginé d’autre. Avec lui. Avec ce garçon. Sauf qu’il était partit. Comme un voleur. Et elle lui en voulait, à mort. Elle s’était promis que le jour où elle le reverrait (si ce jour arrivait), elle lui en mettrait plein la gueule, comme elle savait faire. Et ce jour était arrivé. Il y a dix mois. Elle l’avait revu en sortant du travail, en pleine nuit. Il était là, debout devant elle. Alors elle avait crié, pleuré même, elle était en colère. Elle sortait tout ce qu’elle avait sur le cœur, et il ne disait rien. Alors elle l’avait frappé aussi. Et crié, encore un peu. Toujours rien. Aucune réaction. Et elle lui en voulait encore plus. Puis il l’avait embrassé. Pour qu’elle se taise. Et tout s’était envolé, la colère, la tristesse, tout était partit.

2016, TOUJOURS À GLENCULLEN
Et aujourd’hui encore, ils étaient ensemble. Un nouvel homme dans sa vie. Elle avait un fort caractère la p’tite. Et ce n’était pas le loup sur qui elle avait craqué qui allait dire le contraire. Elle vivait toujours chez ses frères, dans la ferme qu’ils possédaient, bien pratique pour les soirs de pleine Lune un peu difficile. Pas d’animaux, juste une ancienne ferme qui leur servait de lieu de vie. Elle avait fini par trouver le bonheur le plus total, la p’tite.

Le loup est affreusement mal à l'aise. Pour rien au monde, il ne détournerait la tête. Pas question de se remettre à marcher. Résultat, son œil s'affole de plus en plus. Et bientôt, à travers la cicatrice de son œil mort, apparaît une larme. Ce n'est pas du chagrin, c'est de l'impuissance et de la colère.
Alors le garçon fit une chose bizarre. Qui calme le loup, qui le met en confiance. Le garçon ferme un œil.
Et les voilà maintenant qui se regardent, œil dans l’œil, dans le jardin zoologique désert et silencieux, avec tout le temps devant eux.