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Nerys Rhodeswe pledge ourselves to the goddess
Messages : 977
Pseudo : (marine) velvety.
Avatar : lily collins.
Crédits : (av.) myself; (sign.) anaëlle.
Image : Âge : vingt-cinq ans.
Statut civil : vulnérable. éperdument éprise d'un jeune homme aussi autodestructeur qu'elle.
Occupation : restauratrice de meubles anciens, elle possède sa propre boutique depuis six mois. c'est petit, mais c'est sa boutique à elle.
Élément : l'eau, aussi douce que déchaînée, à son image.
Date d'inscription : 15/01/2016
TO KNOW MORERelations: | Sujet: (eilís) i am lost. Mar 31 Mai - 13:43 | |
| ❊❊❊ "now our rainbow is gone overcast by your shadow as our world move on" le seize mars; st john's monastery. ft/ eilís rhodes.nuit encore confuse. tout s'est passé tellement vite, que tu as encore du mal à réaliser. ce n'est pas faute d'avoir prédit qu'une telle chose arriverait. et pourtant, bien que tu n'en avais aucune envie, tu es sortie. tu as finalement décidé, à la dernière minute, que tu irais célébrer la saint patrick. et pourquoi? pour braver cette tristesse refaisant doucement – mais surement – son apparition. pour combattre ton plus vieil ami. le démon de toujours. ça t'a entraîné dans une toute autre bataille. une bataille que tu ne veux pas mener. que tu n'as pas à mener. ce n'est pas la tienne. tu n'as rien demandé. et pourtant, tu t'es retrouvée impliquée. tu ne saurais encore expliquer comment. encore une fois, tout est passé vite. beaucoup trop vite. tu étais en compagnie de clarissa, à ta plus grande surprise. et puis la seconde d'après; les cris. la panique. les gens qui courent. plus de clarissa. tu l'as cherché partout. et puis nolan, avec cette fille. tu t'es impliquée toute seule. comme toujours. à sauver des gens que tu ne connais même pas. pourquoi? la vérité, c'est que ça ne t'apporte rien. absolument rien. à la fin de la journée, tu te retrouves seule. encore. toujours. seule avec tes pensées. seule avec tes démons. et plus tu t'impliques, plus ils remontent. plus tu essaies de faire le bien autour de toi, plus ils essaient de t'entraîner au plus bas. comme pour te rappeler que tu n'es pas quelqu'un de bien. peu importe ce que tu puisses faire. ça ne change rien. tu restes la même petite fille. cette petite fille qui n'a jamais été quelqu'un de bien. qui a toujours été en marge. qui n'est jamais rentrée dans le moule. à quoi bon? tout n'est qu'illusion. tu as arrêté de chercher des explications il y a bien longtemps. tu as fini par comprendre que rien n'avait de sens. la vie en elle-même n'a aucun sens. les événements s'enchaînent sans aucune logique. mais ce qui doit arriver, arrive. alors tu te laisses porter, sans réfléchir (ce qui, soyons honnête, ne te réussit pas). à quoi bon? la plupart des batailles que tu mènes ne sont pas les tiennes. et tu ignores celles qui te concernent, pour mieux plonger dans ce déni. tout va bien. toujours. il le faut. non. pas aujourd'hui. parfois, la rage prend le dessus. l'exaspération, aussi. tu préfères, à la rigueur. tout sentiment est mieux que la tristesse. et aujourd'hui, tu vas affronter l'une de tes batailles, pour changer. tu as assez laissé traîner les choses. ce jeu du chat et de la souris ne peut plus durer. vous êtes des adultes maintenant. de réelles adultes. tu crois que je ne sais pas ce que tu fais? ton attitude se fait relativement calme, pour une confrontation direct. direct, as if. eilís te fait dos pour le moment. mais bien sûr, elle ne tarde pas à se retourner. bien que ton corps paraisse décontracté, tu la défies du regard. pourquoi tu ne me demandes pas tout simplement ce que tu veux savoir; plutôt que de faire des pieds et des mains pour récolter la moindre petite information, comme si j'étais l'ennemie public numéro un? au fond, tu l'es. vous n'avez jamais été proches. il y a toujours eut quelque chose entre vous. tu ne saurais l'expliquer. une animosité présente bien avant que vos conditions ne vous séparent d'avantage. une incompréhension qui n'a cessé de creuser un peu plus le fossé vous éloignant. des non-dits. des tas de non-dits. probablement parce que vous êtes plus similaires que différentes. mais ça ne change rien. parce qu'à vrai dire, rien n'a jamais changé. la transformation d'eilís n'est en rien la cause de vos tourments. elle n'a fait que les accentuer un peu plus. ils étaient déjà présents. ils l'ont toujours été. |
| | | Eilís Rhodeshowling at the moon
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Pseudo : zadig
Avatar : Gemma Arterton
Crédits : odistole
Image : Âge : 29 ans
Occupation : Premier violon en hiatus, donne des cours à qui veut bien, pianiste de bar quand il faut bien vivre.
Poste dans la meute : Omega sans attache. A l'écart des autres, loin des semblables. Rejoindre c'est accepter. Accepter c'est embrasser la bête qui arrache et qui hurle. Hors de question
Date d'inscription : 08/02/2016
| Sujet: Re: (eilís) i am lost. Mer 29 Juin - 4:20 | |
| Sans avoir besoin de se tourner, de poser les iris absents sur sa silhouette, elle sait que sa soeur est là. Elle a pu le sentir de loin, déjà, dans chaque fibre de son corps, chaque atome de son être, de la plus douloureuse et intense des façons. Elle sent la peur et la haine qui s’insinuent entre ses reins pour mieux agiter la bête, éveiller la faim qui la tenaille, les envies meurtrières roulant toujours plus violemment sous la peau diaphane, tumulte incessant, tempête en préparation. Les yeux posés sur les vestiges de l’autel au creux des ruines de la nef, Eilis ouvre brièvement la bouche pour lui cracher son venin, lui lâcher de se barrer avant même de voir les contours de son visage. Lui avouer que maintenant qu’elle a fait des pieds et des mains pour avoir des nouvelles, elle n’en veut plus vraiment. Avec un sifflement rageur, elle secoue la tête, se mordant la lèvre inférieure pour retenir la moindre parole pouvant être regrettée, priant même le barbu tout là-haut de lui donner la force. Pas pour rien qu’elle se terre dans les décombres d’une vieille abbaye oubliée. Un peu mystique, un peu superstitieuse. Un peu désespérée. Bien sûr, aux yeux de l’ainée, Nerys a toujours eu un statut un peu particulier. Nerys le petit prodige sans effort qui nageait comme un poisson et attirait les gloussements de délectation alors qu’elle-même s’échinait à dompter le violon récalcitrant, faire reconnaître les inspirations créatives comme des muses et non de vulgaires démons. Elle a toujours jalousé sa cadette sans jamais l’avouer et tout au fond, tapi dans les ombres, le monstre se nourrit sans honte aucune des vieilles rancoeurs. « Tu crois que je ne sais pas ce que tu fais? » Elle ne répond pas, se contente de faire maladroitement volte-face avec sa béquille et son plâtre hérités de la nuit fatidique. Sa haine pour les sorciers enfle de nouveau alors que ses prunelles se heurtent à celles de Nerys dans une légère approximation. Elle connaît sa physionomie par cœur, nul besoin de voir réellement pour savoir où ancrer ses iris enflammés. Par vague, les évènements de la St Patrick reviennent nourrir l’incendie fébrile. Les ronces, les nécromanciens, la douleur des os brisés. Ce besoin de faire semblant le temps que les secours arrivent. Broyer de nouveau les os pour ne pas éveiller les soupçons. Tout faire pour conserver un semblant de vie. Pour ça aussi, elle jalouse sa cadette sans même savoir ce qu’elle endure vraiment. Trop semblables pour se comprendre, trop opposées pour ne pas s’affronter. « Pourquoi tu ne me demandes pas tout simplement ce que tu veux savoir; plutôt que de faire des pieds et des mains pour récolter la moindre petite information, comme si j'étais l'ennemie public numéro un ? » La louve laisse échapper un soupir las et étire ce sourire hautain qui accompagne chaque remarque méprisante. « On sait toutes les deux comment les choses s’achèvent lorsque l’on prend des nouvelles du front. Nous n’en serions pas là si tu laissais sagement quelques bribes d’informations à Naohm. » qu’elle siffle entre ses dents sur un ton trainant alors qu’elle se laisse tomber lourdement sur un pan de mur écroulé, feignant la plus grande des douleurs sur sa cheville faussement meurtrie. « Je suis heureuse que tu ailles bien, Nerys. -- Oh mais moi aussi Eilis, c’est un plaisir de te voir. -- Plaisir partagé, chère sœur. » Tout en dodelinant de la tête, elle minaude le laïus moqueur digne d’un mauvais vaudeville en agitant les doigts, marionnettiste hypocrite, artiste moqueuse née pour persiffler. Elles n’ont plus que ça pour s’accrocher, la haine et les crocs, le venin contre l’acide. Leurs échanges n’ont jamais existé mais Eilis n’est pas de celles qui baissent les bras. Elle mène la danse, elle choisit quel tempo imposer. Point.
- Spoiler:
hj; ouais, jsuis désolée du retard et c'est tout pourri xD Tu sais où me trouver en cas de souci !
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