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Elrich Marbh & Augustus O'Callaghan



 
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 Please stop thinking you can save all the lonely souls | Cassian

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MessageSujet: Please stop thinking you can save all the lonely souls | Cassian   Please stop thinking you can save all the lonely souls | Cassian EmptySam 23 Jan - 1:02

Please, stop thinking you can save all the lonely souls.Glencullen. C'est ce genre de ville où tu penses que tu ne pouvais pas tomber sur pire, une ville ou tout peu être soit parfait, mais aussi être ton pire cauchemar. Personnellement, je ne regrette pas de ne pas avoir grandi ici. Cela faisait maintenant deux semaines que j'étais ici et en toute franchise, je me faisais chier comme un rat crevé et je faisais le maximum, soit pour rester chez moi ou alors aller en ville, ou faire du sport sur les côtes ou en forêt, je préférais éviter les terrains de sport, en vue de ce qui m'étais arrivé dans l'école militaire. Ce matin, je m'étais encore arrêté devant le miroir, après une douche brûlante, pour regarder ma morsure sur l'omoplate. Elle m'avais fait souffrir, j'avais passé des nuits à hurler sous la douleur, je n'avais pas compris ce qui m'étais arrivé. Bien sûr que pour moi, je pensais que j'avais fumé un mauvais pétard, l'autre coup. Mais non, j'avais vu des changements s'opérer chez moi. Des changements assez incroyables, qui pourraient paraître complètement anodin et surtout qui passait inaperçus, mais moi, d'entendre de loin comme je pouvais maintenant le faire, voir bien mieux les choses, courir plus vite et être plus fort, ça c'est clair que je m'en rendais compte mais les autres, pas forcément. Le plus problématique est sans doute ce qui c'est passé il y a quelques jours, à une pleine lune. Je me souviens de pas grand chose mais j'avais du sang sur moi, je sais que j'ai fais quelque chose de mal, mais impossible de savoir quoi. Je m'en veux, je ne suis pas quelqu'un qui tue comme ça, fin normale quoi. J'étais un soldat, un militaire. Je ne tuais que pour le bien du plus grand nombre, et uniquement quand c'était nécessaire. C'est une des premières choses qu'on apprenait, à l'armée. Bon, certes. En Amérique et en Europe, cela ne devait pas être les mêmes idées. En Amérique on était plus...Ferme. On tuait plus facilement et comme le port d'armes était autorisé là-bas, nous n'avions pas les mêmes façons de voir les choses. Cela m'emmerdais carrément de pas avoir droit de me balader avec, quand je sortais. Bon certes, c'est pas à Glencullen que j'avais réellement des raisons d'avoir peur, surtout vue ce que j'étais devenu, je pouvais parfaitement me défendre sans armes, je n'en avais dans le principe, plus vraiment besoin.

Mes journées ici étaient plutôt tourne en rond. Ce matin, il faisait relativement beau malgré la neige qui se trouvait en bon paquet par endroit, mais vraiment, je n'avais aucune crainte d'aller courir au bord des falaises, étant peu frileux déjà de base, mais l'étant carrément plus depuis ma transformation. J'avais enfilé une veste sombre, mis ma capuche car quelques flocons tombaient et j'avais pas envie d'être trempé. Je m'étais donc mis en direction des falaises, comme souvent. J'adorais l'air marin, m'arrêter un peu pour prendre un bol d'air et contempler l'immensité de l'océan. Ouais, j'étais un mec franchement compliqué, personne ne me connaissais vraiment dans le fond, moi-même, je n'étais pas certain de me comprendre entièrement.

Je ne sais pourquoi nos chemins c'était croisé, j'avais changé de mon chemin habituel, sans réellement m'en rendre compte. Si je ne l'avais pas fait, faut croire que tu serais peut-être morte, l'eau devant être à une température des plus glacial surtout dans ce bled paumé, et avec la neige bref. J'avais senti une odeur douce, fraîche et fleurie, c'est sans doute ce qui m'avais attiré car rien ici, n'avais vraiment une odeur comme ça. Pas en cette période de l'année. Ta chevelure d'or volait dans le vent, alors que tu étais figé vers le bord de la falaise. Je m'étais stoppé, enlevant un écouteur tout en m'approchant, avant de lancer en voyant que t'étais quand même super proche du bord :
« Hei, tu devrais reculer, c'est dangereux surtout avec le poids de la neige. » Lançais-je en plissant légèrement les yeux, tout en te reconnaissant. Ouais, tu étais la belle blonde que j'avais déjà croisée plusieurs fois, je t'avais remarqué déjà par ta beauté franchement incroyable, j'avais pas vu une si jolie nana depuis un moment. Je t'avais un peu observé de loin, bien trop réservé pour t'aborder, bien que l'envie ne manquait pas de te parler et flirter un peu. Mais bon. Valait mieux pas, c'était mieux.

Faut croire que c'était ton jour de chance, car ta ''folie'', t'aura conduit à ta perte. J'ai senti le sol se dérober, cela avait légèrement tremblé. Les vagues avaient trop agité la roche fragile et le poids de la neige n'avait pas aidé. À peine t'ai-je vue glisser, que j'étais déjà au bord, ayant attrapé ton bras, grâce à mes sens plus rapide que d'ordinaire. Je te tire donc vite vers moi en te ramenant sur la terre ferme, tout ça en un temps assez record qu'on aurai vue, ou presque. Moi si, je l'avais bien vue, mais toi, tu étais un peu sous le choc, et je comprenais carrément. Je te fais t'asseoir sur une roche, après l'avoir légèrement épousseté de sa neige fraîche, et te faisant t'asseoir.
« T'es inconsciente de t'être mise ici. Tu voulais te suicider ou quoi ? » Lançais-je d'un ton un peu ferme, mais qui m'étais propre en fait. J'étais toujours comme ça, même si tu étais une fille plaisante et qu'on avait pas envie d'être froid et antipathique avec.
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MessageSujet: Re: Please stop thinking you can save all the lonely souls | Cassian   Please stop thinking you can save all the lonely souls | Cassian EmptySam 23 Jan - 2:17


Please stop thinking you can save all the lonely souls.
" Une légende raconte que le Soleil et la Lune étaient amoureux, cet amour était impossible, parce que la Lune naissait seulement quand le Soleil se couchait. Alors Dieu dans son infinie bonté à crée l'Eclipse comme preuve qu'il n'existe dans le monde aucun amour impossible. "

Merde. Soudainement, la peur noua mon estomac, sans que je ne comprenne pourquoi. J’avais horreur de ça, quand la peur s’immisçait dans mes veines. Quand des frissons glacials m’entouraient de toute part. Surtout, quand une silhouette sombre, qui se trouve dos à vous ne dévoile pas son visage dans son intégralité. Ce genre de situation m’inspirait toujours la peur, car je ne savais pas ce qu’il m’attendait. Tout en pensant toujours au pire, quand ce genre de « rencontre » se faisait. Je n’arrêtais pas de me poser d’innombrables questions, sans avoir la moindre réponse. Pour en avoir, je savais que j’allais devoir m’approcher de cette silhouette, mais je n’avais pas vraiment le courage suffisant, pour avancer un pas devant l’autre. Les battements de mon cœur se stoppa brusquement, quand la silhouette décida de se retourne vers moi. Toujours une réelle angoisse, mais quand je vis son visage, cette peur commença à s’estomper petit à petit et tout en douceur. Un sourire se dessina sur mes lèvres, quand je vis le visage de ce jeune homme, qui me fendit le cœur mais pas du tout en mal. Par tant de beauté qui se dégageait de lui, je savais que j’aurai pu tomber amoureuse de cet homme, surtout que je connaissais ma véritable nature et que je n’étais pas insensible à ce qui se dégageait de lui. Enfin, j’aurai pu avoir un coup de foudre c’est certain, mais c’était avant d’avoir rencontré ce jeune homme mystérieux. Devant moi, je fus éblouit par autant de beauté, mais aussi pas tant de bonté qui me transmettait, sans la moindre pudeur, sans la moindre gêne. Mon cœur se réchauffa étrangement et quand il me demande de l’aider, je ne pouvais pas refuser. J’allais lui apporter mon aide, sans la moindre réticence. Je voulais plus que tout l’aider à rejoindre les siens et à traverser la lumière. Il ne méritait pas de rester ici, à errer éternellement. Ce n’était tout simplement pas concevable.  Il me parla de l’endroit où il voulait que je me rende, il me décrivit l’endroit en toute délicatesse, sans la moindre précipitation. Parvenant à découvrir l’endroit où il voulait me mener. Nous nous dirigeons vers cet endroit, même si la neige ne cessait d’être présente autour de moi, que le froid rôdait et me touchait. Je ne ressentais pas vraiment le froid, ou alors même si j’étais frigorifiée, je passais outre parce que je voulais l’aider.

Le pont était devant moi. Il recherchait un pendentif qui avait une grande valeur pour lui. M’expliquant d’un air désespéré et un légèrement attristé, qu’il voulait donner cet objet à sa petite sœur, mais qu’il n’avait pas pu le faire, car il avait eu un accident. Je ne pensais pas qu’une simple petite chose pourrait avoir autant d’importance pour une personne, mais maintenant je me rendais compte que les plus petites choses avait le plus de valeur que les grandes. Ce don me le permettait, tout comme la chaleur de mon cœur. Me tenant à la barre en fer, pour passer de l’autre côté, je savais que j’allais devoir sauter et étrangement j’étais vraiment prête à le faire. Même si je risquais l’hypothermie et surtout d’y rester. Tellement concentrée sur ma tâche, que je ne me rendais pas compte qu'une voix s'adressait à moi, me mettant en garde. Ni même que c'était toi, celui qui faisait battre mon coeur plus que de raison. Lâchant tout doucement la barre que je tenais, j'étais prête à me jeter dans le vide. Quand soudainement, je sens tes bras s'enroulaient autour de ma taille, pour me faire revenir sur la terre ferme. Je ne sais pas comment tu as pu parvenir à me soulever avec autant de légèreté. Tout en pouvant sentir tes mains et tes doigts sur ma peau fraîche, qui eut pour réflexe de réchauffer les zones que tu avais touché. Une fois sur la terre ferme, je n'ai même pas le temps de faire le moindre geste que tu m’assois. Légèrement étonnée et je mets quelques secondes avant de reprendre mes esprits. Pour finalement me rendre compte, que tu avais pris le temps d'enlever la neige, avant de m'asseoir sur le rocher, tout en laissant mes mains sur tes bras, ne voulant pas te lâcher pour le moment. Clignant des paupières à plusieurs reprises, tout en regardant autour de moi rapidement, je cherchais l'esprit, mais il n'était pas là, il avait disparu. - « Où est-il ? » -. Légèrement attristée, je te fixe avec une grande intensité, comme si je cherchais une réponse à cette question à cette disparition, en plongeant mon regard dans le tient. Ta voix est ferme et ça me fend le coeur de te voir me parler comme ça. Pourquoi est ce que tu pensais que je voulais me suicider? - « Me suicider ? Tu me prends pour une suicidaire ? La vie a de l’importance pour moi, alors arrête de dire des âneries. ». -. Tout en finissant par te lâcher,  je noue mes bras autour de ma taille. Mon regard ne peut pas s’empêcher de fixer le pont avec une grande intensité. Les regrets commencent à m’envahir de toute part, mes lèvres tremblent un peu de peine ou de froid.  Peut être des deux. Je me sens faible et impuissance, je n'ai pas pu l'aider alors que je le voulais désespérément.

Emi Burton


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MessageSujet: Re: Please stop thinking you can save all the lonely souls | Cassian   Please stop thinking you can save all the lonely souls | Cassian EmptySam 23 Jan - 4:09

Please, stop thinking you can save all the lonely souls.J'avais vu des gens, plus d'une fois, dans la situation ou plutôt dans l'envie de se suicider. C'était franchement du déjà vue, c'est un peu pour ça que j'avais pensé ça, immédiatement. Faut dire, que vue ce que je venais de voir, tu allais clairement à mes yeux le faire, et j'en rigolerais encore plus de savoir que c'était pour un ''fantôme''. J'avais beau être une créature du surnaturel maintenant, je n'assumais clairement pas le fait qu'il y avait des entités de toute sorte dans notre monde. Oui, j'étais quelqu'un d'assez fermer et qu'il fallait vraiment bien convaincre pour que je crois en quelque chose. Je voyais les choses dans le sens du : Je crois que ce que je vois. Dans le cas présent, moi je ne voyais pas les fantômes, je n'avais pas ton don alors forcément, je ne croirais pas un piètre mot si tu m'en parlais.

Je t'avais donc attrapé à temps, étant quand même soulagé d'avoir pu sauver une vie, et surtout une vie qui ne semblait pas vouloir s'arrêter maintenant. Je pouvais lire dans tes yeux que tu n'étais pas du tout dans l'optique de mourir, tes mots me le prouvaient et c'est ce qui me laissais encore plus dubitatif en fait. J'harque brièvement un sourcil, tout en plongeant mon regard sombre sur ta personne, essayant de comprendre ce que tu me chantais là. Je pivote toutefois à ton « Où est-il », me demandant sur le coup si tu n'avais pas été aussi proche du bord car tu avais vue quelqu'un qui était en contre bas. Je me décide donc à aller voir prêt du pont, me penchant quand même en faisant super attention pour éviter de tomber, pas que j'étais en danger, vu mon état enfin ma situation mais bon...Je ne voulais pas me faire dévoiler, je savais que cela pourrait me porter préjudice si jamais cela se savait. Je ne vis rien, que l'océan qui fracassait la falaise, des mouettes qui happaient les poissons qui traînaient sur les bords, et rien de plus. Pas une seule âme, corps ni rien. Je me redresse donc en me tournant vers toi, avant de lancer :

« De qui tu parles ? Et je ne suis pas sensé le savoir moi. Ce n'est pas vraiment dans l'optique d'une personne qui n'a pas des pensées de la sorte, de se laisser tomber dans le vide, j'ai envie de dire...Enfin ça ne me regarde pas. » Ajoutais-je en haussant les épaules, ayant eu un foutu frisson quand tu m'avais touché les bras de la sorte. J'étais pas un mec super tactile et comme j'avais déjà pas trop eu d'affection de la part de la gente féminine et c'était encore une autre histoire surtout quand c'était une fille qui plaisait un minimum. Tu me plaisais et je ne le cacherais sans doute pas si tu me le demandais un jour. Mais cela s'arrêtait là, dans ma tête.

« Mais si tu pouvais quand même éviter de recommencer, ça serait cool. » Dis-je donc en croisant mes bras également contre ma poitrine, remettant mes écouteurs en place dans ma poche, m'étant quand même un peu rapproché. Cela me faisais un peu de peine de te voir assez mal, mais bon. Je ne pouvais pas faire grand chose, on se connaissait pas vraiment après tout. Je finis par regarder un court instant autour de nous, avant de lancer :
« Tu veux que je te raccompagne ? » J'avais sorti ça purement dans l'exercice de mes fonctions, j'étais un soldat, un militaire. Laisser quelqu'un dans le mal ce n'était pas forcément ce qui me plaisais bien que dans le fond, je me moquais de la vie des gens, ils faisaient ce qu'ils voulaient après tout. Mais bon, toi c'était peut-être un peu différent, bien que je n'avouais rien pour le moment et que je ne me doutais pas une seule seconde de ce que tu pouvais penser vis-à-vis de moi.
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MessageSujet: Re: Please stop thinking you can save all the lonely souls | Cassian   Please stop thinking you can save all the lonely souls | Cassian EmptySam 23 Jan - 22:51


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" Une légende raconte que le Soleil et la Lune étaient amoureux, cet amour était impossible, parce que la Lune naissait seulement quand le Soleil se couchait. Alors Dieu dans son infinie bonté à crée l'Eclipse comme preuve qu'il n'existe dans le monde aucun amour impossible. "

L’océan, je ne pouvais pas m’empêcher de le fixer d’une intensité, presque déconcertante, avec un peu trop d’insistance et de sérieux, je suppose. Tout en gardant l’espoir, que cet esprit allait apparaître à nouveau devant moi. Rien n’arriva, il avait disparu et je ne savais pas, s’il reviendrait me voir pour me demander mon aide, à nouveau. J’étais dans la confusion et le doute le plus total. Je n’aimais pas me sentir impuissante, quand je n’arrivais à pas à transmettre mon aide entièrement. J’avais souvent du mal à le digérer et à le vivre, voir à le supporter pendant quelques jours. Personne n'était présent autour de nous, nous étions que deux. Normal, vous me direz en cette heure et surtout pas ce temps, loin d'être réjouissant, il fallait bien se le dire. Plutôt glaçant, je dirai même. Tu finis par me demander, de qui je pouvais bien parler, je ne pouvais pas non plus te dire la vérité. Je savais qu'il était préférable que je reste discrète et que je mente. Pour ma propre sécurité avant tout, car je ne voulais pas paraître encore plus dérangée, que je ne l'étais déjà devant toi. - « Je ne vois pas de quoi tu parles. » -. Le mensonge est parfois nécessaire et l'ignorance n'est pas un mal, dans ce genre de situation. Après tout, je pouvais facilement passer pour une jeune femme naïve et un brin dérangée. Je savais que ça passerait sans le moindre souci. Bien évidemment, que ça ne te regardait pas mais je n'allais pas faire, une scène non plus. Soupirant un peu, suite à tes paroles, mais je ne suis pas pour autant désagréable et je m'adresse à toi gentiment et avec respect. - « Je n’allais pas me lancer dans le vide sans raison, faut que tu le saches. Je ne veux pas paraître, comme étant une jeune femme suicidaire, vu que je ne le suis pas du tout. » - . Te toucher de cette manière ne me posait pas de réels problèmes. Mon geste n'avait rien de menaçant et je cherchais encore moins à jouer avec toi. C'était dans ma nature d'être proche des gens, de les toucher de cette manière, même si je savais que certains pourraient avoir du mal à comprendre et à accepter mes gestes et mes élans d'affections. Je n'arrivais pas à les contrôler, j'étais comme ça et je ne voulais pas changer pour plaire aux autres. Mon coeur était ainsi et il avait un sens pour moi, mes actions en avaient, en tout cas. On ne pouvait pas plaire à tout le monde, mais je ne cherchais pas non plus à plaire, aux yeux de tous.

Tu me plaisais et je le savais, je n'avais jamais cherchée à le nier ni encore moins à le fuir. Je n'étais pas du genre à baisser les bras et à me morfondre, pour ce genre de sensation que j'éprouvais envers toi. Tout en me retenant tout de même, d'être trop tactile avec toi, car dès le départ, j'avais senti qu tu te contractais à chaque fois et que ça te déplaisait. Tout en resserrant mes bras autour de ma taille, je reste assise sur ce rocher, loin d'être inconfortable. Quand tu te rapproches de moi un peu, je serre un peu plus mes mains autour de ma taille. Souriant un peu, je mets quelques secondes avant de répondre à tes paroles, tout en regardant l'océan à nouveau que j'ai vraiment du mal à lâcher du regard. -« Ne t’inquiète pas pour moi, ça serai cool que tu arrêtes de t’imaginer que je puisse recommencer … »-. De toute manière, je savais que j’étais tout à fait capable de refaire une autre action égale à celle-ci. J’étais comme ça et il ne valait mieux pas que tu le saches ni que tu l'entendes. Quand je voulais aider les autres, je n’hésitais jamais parce que je n’avais aucune crainte et que je savais que j’agissais correctement. Comme les personnes devraient agir, mais qui ne le font pas la plupart du temps.

Un petit pincement au cœur me prit soudainement, sans que je n’arrive à l’en empêcher. Heureusement que tu n’arrivais pas à entendre les battements de mon cœur qui semblaient s’affoler, en étant bien incapable de le contrôler. Je me doutais un peu que tu faisais ça, parce que tu ne voulais pas qu’une jeune femme comme moi, rentre toute seule, surtout en pleine nuit. C’était compréhensible et ça me toucher plus que ça ne le devrait. C’était une réaction normale, alors je ne comprenais pas pourquoi elle semblait avoir autant d’importance à mes yeux. Un sourire doux et sincère se dessina sur mes lèvres et je me levais tout en douceur, sans la moindre précipitation. Remettant mes vêtements correctement, tout en te regardant toi puis à nouveau l’océan. Même si je savais qu’il valait mieux que je rentre, je me sentais un peu triste de devoir quitter cet endroit, ce soir. –« Oui, je pense qu’il vaut mieux que je rentre … »-. Je restais immobile devant toi, je ne savais pas si tu voulais passer devant pour assurer ma sécurité ou si tu préférais que je passe devant pour te montrer le chemin jusqu'à chez moi. -« Tu passes devant ou c’est moi … »-.  Un peu hésitante, je reste devant toi, tout en te fixant intensément, plus que je ne le devrais certainement, c’était plus fort que moi. Parfois, j’avais besoin de te regarder et de me concentrer sur toi, parce que tu me semblais être la plus belle attraction dans ma vie. C’était réellement le cas.

Emi Burton


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MessageSujet: Re: Please stop thinking you can save all the lonely souls | Cassian   Please stop thinking you can save all the lonely souls | Cassian EmptyDim 24 Jan - 2:19

Please, stop thinking you can save all the lonely souls.Facile à dire, mais pas vraiment à croire. Tes paroles n'avaient aucune logique et j'étais encore loin d'être né de la dernière pluie. Tu t'adressais à un mec, qui mentait comme il respirait, qui était capable de retourner la tête à des directeurs d'écoles militaires sans trop de problèmes et second avantage pour moi, depuis que j'étais-ce que j'étais, c'est-à-dire une créature du surnaturel, j'entendais les battements de cœur des gens, quand je me concentrais un peu. Je n'avais pas eu besoin de grand chose avant d'entendre le tien, qui était très...vif ce soir. Il l'était relativement souvent quand on se ''rencontrait'', ce qui dans un sens me touchais, prouvant que je devais te faire un petit effet, mais là j'avais senti ce pincement similaire au mensonge, car je commençais à être entraîné avec la frangine qui était menteuse comme pas deux, pour se barrer en douce à Dublin. Donc oui, je savais que tu me mentais et je trouvais ridicule de pas le dire, surtout que c'était quand même un peu grave là. C'était pas juste un petit rebord, t'avais quand même failli te jeter d'un pont avec un précipice d'au moins 20 mètres, si ce n'est plus. J'hausse finalement les épaules, te laissant donc dans ton délire, si tu souhaitais que ça soit le cas, mais bon. J'avais pas forcément envie de devoir faire ça, constamment.

C'est vrai qu'après t'avoir vu faire un truc pareil, je me demandais si t'avais pas un souci mental. Car quand même, on faisait pas ce genre de chose sans avoir un truc quoi. Bien sûr que pas une seconde, j'aurais cru à un fantôme. Pis même, pourquoi sauter, aussi bêtement pour un fucking fantôme hein ? Tu étais stupide sur ce coup, vraiment. Je reste donc stoïque quand même, attendant que tu te remettes un peu dans le droit chemin et de tes émotions. Tu disais aimer la vie. Ouais, je n'y croyais pas trop, là, de suite. Pas que c'était faux où je pensais que tu mentais en disant ça, mais que tu cachais un truc quand même sacrément décalé. Moi qui voulais de la nouveauté, bah on peut dire que j'étais tombé sur une bien drôle de meuf. Une bombe atomique qui se jette des ponts.

Je ne prends donc pas la peine de répondre, car de toute façon, qu'est-ce que tu voulais que je dise ? Je n'étais pas d'accord avec toi, sur le fait que tu tiennes à la vie. Donc, je préfère ne pas continuer cette discussion. Je glisse ma langue sur mes lèvres charnues, regardant les alentours de mes yeux sombres, les plissant par moment à cause de la blancheur de la neige. Je repose un court instant mon regard sur toi, quand tu m'adresses donc la parole, levant les mains en signe d'accord, puisque tu voulais que je ne pense pas au fait que tu sois suicidaire, soit. Mais tu ne m'empêcheras pas d'y penser intérieurement, c'est certain.

Manqué. Tes tressauts de cœur, tes battements irréguliers, je les remarquais. Je voyais bien que tu les avais par ma faute, ce qui était assez..intéressant. Un petit sourire malicieux se dessine donc au coin de ma lèvre, mon petit charme opérant à volonté. Ouais, j'étais charismatique, on me disais. Et c'était pire quand je souriais, j'allais bien remarquer, si tu me regardais en train de sourire, si c'était bel et bien ça qui te faisait de l'effet. Je ne bronche pas au fait que tu veuilles rentrer, j'étais même plus rassuré car pas sur que je t'aurais laissé le choix en faite, de rentrer ou non. Il faisait presque nuit, froid, et pis t'avais quand même failli perdre la vie ici, alors c'était pas vraiment négociable. Je tends la main pour te faire signe de prendre la tête, tout en te suivant du regard, sans détour. Je n'avais pas honte de te fixer, de toute façon tu n'y voyais pas.

« Hormis ta passion de monter sur un pont et regarder de trop prêt le vide, t'es véto non ? Me semble que je t'ai déjà croisé, quand on y est allé. » Dis-je simplement, histoire de faire la conversation, bien que j'étais pas du genre super bavard. Je voulais voir si tu étais aussi observatrice que moi, et si nos petits regards étaient bien fondés. M'enfin, je cherchais pas à finir en couple avec toi, non. On pouvait bien discuter, passé une soirée ensemble et basta. Moi, je n'étais pas ici, dans cette ville pourrie et paumée, pour y rester. Donc qu'importe ce que je fasse ici, cela me passait au-dessus.
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MessageSujet: Re: Please stop thinking you can save all the lonely souls | Cassian   Please stop thinking you can save all the lonely souls | Cassian EmptySam 30 Jan - 0:35


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" Une légende raconte que le Soleil et la Lune étaient amoureux, cet amour était impossible, parce que la Lune naissait seulement quand le Soleil se couchait. Alors Dieu dans son infinie bonté à crée l'Eclipse comme preuve qu'il n'existe dans le monde aucun amour impossible. "

Heureusement que je n’étais pas capable de voir que tu te moquais un peu de moi et de mon comportement. Jamais, je n’aurai pensé que tu puisses être comme l’une de ces créatures de la nuit, dont mon père aimait me raconter leur périlleux récit. Ayant toujours une belle fin, heureuse principalement. Je me souviens que ces histoires avaient le don de me toucher à plein cœur et en gardant en mémoire, que l’espoir ne mourait jamais. Quand tu me fais signe de prendre les devants de la marche, je ne suis pas vraiment du genre à hésiter et je décide d’agir et de passer devant toi. Tout en espérant que j’arriverai à me repérer sans trop de difficulté, mais bon j’avais quand même enregistré certain endroit, pour avoir un genre de repère, afin de pouvoir rentrer chez moi. Fronçant un peu les sourcils, quand tu me demandes si je suis vétérinaire, je ne le suis pas, enfin pas pour le moment, mais je l’espère dans un avenir proche et en espérant que mon futur, me permettra d’exaucer ce rêve qui me tient à coeur, depuis mon enfance. –« Je ne suis pas encore vétérinaire, mais je fais ce qu’il faut pour pouvoir le devenir un jour … »-. Tout en marchant droit devant moi, sans vraiment me précipiter, je prends le temps d’avancer pour ne pas me blesser en route et pour être sûr, de ne pas m’égarer et de prendre le mauvais sentier.  –« Je bosse à la clinique pour aider et ça me permet, d’avoir un peu plus d’expérience chaque jour. Pourquoi, tu me demandes ça en fait ? »-. Légèrement curieuse, j’essaie de te trouver avec mon regard, mais je n’y parviens pas tellement, je fixe un endroit sans pour autant savoir si je t’observe véritablement. Je n'aime pas tellement, quand je suis incapable de voir les gens qui se trouve auprès de moi.

Est-ce que tu m’observais tout comme moi, je t’observais dans l’ombre ? Je commençais à me poser ce genre de question. Je ne savais pas si c’était vraiment sage de se faire de faux espoir, en espérant que tu m’observes tout autant que moi. Pourtant, je ne pouvais pas vraiment aller contre mon envie et mon désir, de vouloir garder un œil sur toi et de t’accorder de l’importance. Chose que je savais malsain et pas vraiment dès plus sérieux. Tout en continuant à marcher, j’arrive tout de même à voir le chemin qui se dessine devant moi, mais ma vue n’est pas non plus infaillible. Ma main cherche à être toujours en contact avec les arbres et les branches qui peuvent se trouver autour de moi. Hélas, à un moment donné, il semble que ma façon de pouvoir rester en place s’évapore sur mon chemin. Je n’ai plus d’arbre pour me tenir, plus le moindre repère et l’angoisse commence à m’envahir rapidement. Tout en perdant le contrôler de mes émotions, mon pied se coince par malchance autour d’une racine et je tombe brusquement sur le sol. Ma tête heurte violemment le sol, heureusement qu’il n’y avait pas une pierre tranchante sinon je crois que mon front aurai pu prendre une vilaine entaille. Mon souffle s'est légèrement coupé pendant la chute, mes mains doivent être un peu écorchée, car ça me pique un peu. Tout en arrivant tout de même à me remettre sur mes genoux, frottant mes mains ensemble pour enlever la poussière et quelques écorces. -« Ou est tu Kilian? » -. Tout en décidant de rester assise pour le moment, je n'ose pas vraiment me lever pour l'instant. La peur commence à arriver et je n'aime pas du tout cette sensation.

Emi Burton


Dernière édition par Cassiopé Silvester le Dim 7 Fév - 1:49, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Please stop thinking you can save all the lonely souls | Cassian   Please stop thinking you can save all the lonely souls | Cassian EmptyLun 1 Fév - 17:59

Please, stop thinking you can save all the lonely souls.J'aurais mieux fait de me taire, voilà à quoi j'étais en train de songer, alors que nous avancions en direction des domaines, dans un noir bientôt total, sans aucune idée réelle d'où tu allais, même si ça, je ne l'avais pas vraiment remarqué, plongé dans mes pensées comme j'avais souvent l'habitude de faire. C'était bien comme pas bien, d'être comme ça, trop perdu dans ses pensées et de pas regarder ce qui se passe autour. M'enfin, heureusement, cela ne m'arrivais que rarement, sinon combien de fois je me serais fais remettre en place. Surtout dans le taffe que j'avais un peu commencé à faire, en Amérique. Ici, j'étais libre, complètement libre. Trop peut-être. J'aurais peut-être eu le temps de voir ce que tu me préparais encore. Oh oui, j'allais me souvenir de toi pendant un moment, c'est certain. La fille qui manque de se balancer d'un pont et qui en plus, me fais des cascades dans la neige tout simplement hallucinantes. Tu devais vraiment être une jeune fille maladroite ou simplement malchanceuse pour te mettre dans des situations pareilles. Bien sûr, ce n'était que des suppositions, je ne te connaissais absolument pas et je n'avais aucune idée de ce qui se tramait derrière ce joli minois que tu abordais. Faut dire que dans le cas présent, on n'était pas saint l'un comme l'autre, sur ce coup. Tu avais des secrets, j'en avais un tout simplement monstrueux, qui pourrait te mettre en danger et rien que par la présente si cela avait été la pleine lune. Tu serais peut-être morte, c'est aussi à ça que je pensais et cela me fis un peu déglutir, ne m'étant sur le coup donc pas rendu compte de ta chute, tant j'étais dans ma réflexion du fait que je pourrais t'être plus néfaste que bon, enfin...Ça dépendrait de la pleine lune quoi.

Je finis par enfin remarquer que tu n'étais plus devant moi. Je plisse un peu des yeux, finissant par en effet voir, malgré la pénombre mais surtout grâce à ma vue améliorée par ma malédiction, que des traces dévalaient la petite pente et je sentis bien sur ton odeur que je ne connaissais pas énormément pour le moment, en contre-bas
« Merde. » Pestais-je en la dévalant , glissant un peu dans la neige fraîche qui me suivis dans ma descente comme une petite avalanche, me stoppant quand même relativement bien, me mettant à ta hauteur pour aussitôt évaluer la situation. Je sors mon téléphone pour faire de la lumière et observe ton visage mais aussi tes membres.
« T'as mal quelques parts? » Demandais-je en ayant un peu fait abstraction au fait que j'avais entendu ton appel. Cela me fit un peu réagir cependant, car tu avais dit mon prénom, chose que je ne t'avais pas dite, alors comment pouvais-tu le savoir ? Je ne préfère pour le moment pas en parler, c'était pas vraiment le moment. Je constate que tu as juste une vilaine plaie sur le front, rien de bien bien grave en somme, mais fallait quand même soigner ça.

« Je vais te ramener vers la ville, essaie de tenir jusque-là au moins pour que je sache ou tu habites. Je t'emmène au pire aux urgences, c'est sans doute plus prudent. » Dis-je en m'approchant de toi, nos visages étant relativement proche, pansant légèrement ta plaie avec un bout de tissus que j'avais déchiré de mon haut, car à défaut d'avoir autre chose...voilà. Je prends ta main pour que tu la mettes sur ta plaie et que tu appuies, alors que je vins à me redresser et te soulever sans grand mal, pour donc nous ramener vers la ville. Ce n'était pas super pratique, heureusement que j'étais un loup-garou, car par sur que j'aurais pu tenir aussi bien sûr mes jambes, avec cette neige.
« Décidément, tu m'auras tout fait aujourd'hui. T'es du genre maladroite toi non ? » Lançais-je sur le chemin pour mettre un peu de sourires dans toute cette histoire et détendre un peu l'atmosphère.
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MessageSujet: Re: Please stop thinking you can save all the lonely souls | Cassian   Please stop thinking you can save all the lonely souls | Cassian EmptyDim 7 Fév - 15:33


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" Une légende raconte que le Soleil et la Lune étaient amoureux, cet amour était impossible, parce que la Lune naissait seulement quand le Soleil se couchait. Alors Dieu dans son infinie bonté à crée l'Eclipse comme preuve qu'il n'existe dans le monde aucun amour impossible. "

Cette chute avait quand même était rude, je pense qu’il a bien longtemps que je n’avais pas eu peur de me ratatiner comme une crêpe. Pensant qu’à tout moment je pouvais me prendre un tronc d’arbre pendant ma chute et qu’il aurait pu me briser la nuque ou la colonne vertébrale ou sais-je encore. Rien de bien réjouissant, dans tous les cas. Les scénarios dans ma tête n’avaient rien de rassurant je dois dire.  La chute semblait terminée, j’avais l’impression qu’elle avait durée longtemps, alors que ce n’était qu’une impression et je le savais que trop bien. Dans ses moments-là, on s’imagine toujours le pire et je ne passais pas à côté de cette fatalité. Légèrement sonnée, je ‘n’arrive pas à savoir où je peux bien me trouver, parce qu’il fait sombre et que je ne distingue rien autour de moi. Je n’avais même pas emmené mon portable avec moi ce soir, alors j’étais bien incapable de m’en servir pour éclairer un peu, pour savoir où j’étais et comment j’allais faire pour reprendre le chemin. La neige n’aidant pas, elle était glissante et en plus il faisait vraiment froid, je commençais à calquer des dents parce que le froid et l’eau de la glace se glissait sur ma peau, passant au travers de mes vêtements. En plus, je n’étais pas chaudement vêtue, j’avais qu’un t-shirt à manche longue beige et un vieux jogging sur moi, seul mes baskets étaient en bonne état, car j’en avais changé il n’y a pas longtemps. Tout en appelant ton prénom, pour te demander où tu pouvais te trouver, comme si j’espérais que tu puisses m’entendre,  je gardais l’espoir que tu puisses m’entendre et me retrouver. Quand j’entends soudainement du bruit auprès de moi, j’ai un léger mouvement de recul car je ne sais pas que c’est toi au départ, mais quand je reconnais ta voix, j’arrive à me détendre tout doucement, sans pour autant être rassurer par cette situation. Est-ce que j’avais mal quelque part, oui je pense car mon front me piquait un peu et que  j’avais mal. J’avais dû me couper pendant la chute, je posais ma main sur mon front, en taponnant dessus avec le bout de ma manche, comme pour essayer d’arrêter le sang, enfin je ne savais même pas si ça saigner ou pas. Grimaçant un peu, tout en pouvant voir ton visage grâce à la lumière de ton portable qui nous éclaire tous les deux. –« Je me suis faite mal au front et je crois que j’ai mal un peu partout … mais je pense que je n’ai rien de cassée … »-.  On va dire que ma voix n’était pas non plus convaincante.

Tu t’approches de moi et je n’ai même pas un geste de recul, bien au contraire, quand je te sens proche de moi comme ça, ça me rassure, parce que je ne suis pas toute seule et que tu n’as pas l’intention de me laisser moisir ici, toute seule. Ma main qui est cachée par ma manche vient se poser sur ta taille, sans que je ne puisse empêcher mon geste. Tu appliques un bout de tissus sur ma plaie, je me mords la lèvre inférieure, car tu es vraiment proche de moi et que je peux sentir ton odeur m’envelopper, plus que raisonnablement. Tout en m’étourdissant légèrement, je dois m’appuyer sur toi pour ne pas tomber sur la neige. Tout en ayant du mal à contrôler le claquement de mes dents un peu, sous le coup du froid. Tu prends ma main dans la tienne, pour la guider sur ta main qui s’était posé sur ma plaie, tout en tenant le bout de tissus avec ma main. Protestant légèrement. –« Je ne veux pas aller à l’hôpital, je vais suffisamment bien pour te conduire vers chez moi. Alors, tu veux bien m’aider à m’y emmener, hein ? »-.  Tout en te le demandant sérieusement,  ton bras se glisse autour de ma taille et mon bras libre se glisse autour de ta nuque, jusqu’à ce que ta main prenne la mienne, afin de me redresser complétement. Gémissant de douleur, car je suis légèrement ankylosée. Mes jambes sont un peu fébriles et heureusement que tu me tiens, d’ailleurs je me demande comme tu fais pour y parvenir, sans grand mal. Nous retournons sur le chemin et c’est tant mieux, tout en restant appuyer contre toi, toi en me soutenant, je reste silencieuse, c’est toi qui finit par rompre le silence. Tout en souriant un peu, car ce que tu viens de me dire me détends un peu et je parviens à sourire légèrement. –« Je suis vraiment désolé d’être comme ça … je suis vraiment une nuisance, en fait. Ca se trouve … »-.  Tout en continuant à marcher avec ton aide, gardant ma main sur le tissus, appuyant un peu sur ma plaie, je compte faire ce geste encore quelques minutes. Tout en tournant mon visage vers toi et mon visage vers le tiens, avant de te sourire. –« Oui je dois l’être, même si je n’aime pas le crier sur tous les toits. Ca restera entre nous, d’accord ? ». Comme je ne regarde pas en face de moi, je ne fais pas attention que mon pied se tord un peu à cause d’une pierre et comme je suis sur le point de tomber en arrière et comme je veux l’éviter. Mes bras se serrent fortement autour de ta taille pour ne pas chuter, ça marche car je suis vraiment proche de toi et je sens ta chaleur et ta force. Les muscles de ton corps qui me montrent clairement que tu es doté d’une force presque surhumaine, mais j’en quand même encore un peu de mal à y croire et que tu es un homme fort, pas que j’en avais dotée, mais là j’en avais la confirmation. –« Je … tu es vraiment fort … enfin je veux dire … je suis vraiment désolé … »-. Rougissant un peu, je n’aurai pas du dire ça, je dévie mon regard vers un point quelconque. « Je crois que c’est par là … »-. Tout en étant sur le point de retourner à notre place initiale, parce qu’il le voudra mieux.

Emi Burton
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MessageSujet: Re: Please stop thinking you can save all the lonely souls | Cassian   Please stop thinking you can save all the lonely souls | Cassian EmptyLun 8 Fév - 17:48

Please, stop thinking you can save all the lonely souls.Je fus guère étonné de t'entendre dire que tu ne voulais pas aller à l'hôpital pour ça. Je ne pensais réellement pas qu'elle se terminerait comme ça, alors que j'étais juste sensé faire un peu de sport sur les bordures des falaises, rien de plus. Au final, je finissais avec une fille qui venait d'avoir un accident et qui, quelques minutes auparavant, avant manqué de peu, de tomber dans le vide. Cela me titillerait encore un moment, ça. Je n'arrivais pas à comprendre ce qui t'étais passé derrière la tête pour faire ça, de toute manière je n'étais pas prêt de le savoir, c'est un peu ce que tu m'avais fais comprendre quoi. On avait tous nos secrets après tout et je ne serais pas le premier à dévoiler le mien, c'est une évidence. Après c'est vrai que, ton secret, était assez particulier aussi mais pas aussi dangereux que le mien. Enfin...Sauf quand tu voulais te balancer d'un pont pour aider je ne sais trop quoi. Mais bon. C'était du passé et je préférais me concentrer sur ce qu'on faisait dans l'immédiat.

Je voyais bien que tu étais sonné, j'avais déjà senti l'odeur du sang, provenant de ta blessure. Tu n'avais pas l'air très grièvement blessé, mais quand même. Je ne pouvais pas te laisser rentrer seule chez-toi. De plus, tu me confirmes bien ce que j'avais décrété, en somme de te raccompagner. Je fus guère étonné de t'entendre dire que tu ne voulais pas aller à l'hôpital pour ça. J'avais vaguement analysé la situation et certes, tu n'avais pas forcément besoin d'y aller mais j'avais quand même un doute sur la profondeur de la blessure qui barrait ton front, il faudrait de toute façon que je regarde ça, mais dans un endroit moins dangereux. Je me crispe un peu quand je sens tes doigts contre mon haut, refroidissant légèrement ma peau constamment bien tempérée. J'avance donc doucement, après t'avoir relevé plutôt lentement, pour éviter quand même de te faire encore plus mal avec ma force surhumaine. Tu ne semblais pas trop faire attention à ça, tu semblais plus te concentrer sur ce que tu faisais et ou tu allais, ce qui était sans doute le plus judicieux, étant donné que moi je soutenais nos deux poids, il fallait bien que l'un de nous deux puissent guider tout ça. Je voyais cependant bien que tu avais un peu du mal à t'y retrouver dans cette forêt enneigée, ce qui me fis légèrement sourire en coin, sans que tu le remarques. Bref petit moment d'inattention, mais qui tourne un peu au vinaigre car tu sembles avoir glissé sur je ne sais quoi. Je sens tes doigts enserrés davantage ma taille, renfermant mes bras autour de ta personne pour éviter que tu ne t'étales prodigieusement. Heureusement oui, que j'étais plus vraiment humain car on n'y serait sans doute pas arrivé, j'en avais pleinement conscience. Je n'avais pas réellement parlé depuis donc tout à l'heure, n'ayant rien de particulier à dire, sauf bien sûr quand tu me poses des questions. Enfin, quand tu commences à t'excuser.

« T'as pas à t'excuser, chacun est comme il est, tu es pas une nuisance, voyons. Et non, promis, je dirais rien. » Dis-je simplement,en haussant un peu les épaules, exaspéré de t'entendre dire de pareil sornette. De toute manière, je ne voyais pas vraiment à qui je pourrais raconter cette soirée, je n'avais pas vraiment d'amis ici, je n'étais qu'un petit nouveau qui se faisait difficilement à la vie Irlandaise que j'aimais pas vraiment en fait.
Toutefois, je manque de glisser en entendant tes autres mots, qui me font un peu flippé sur le coup, comme il me font sourire. Je n'avais pas réellement parlé depuis donc tout à l'heure, n'ayant rien de particulier à dire, sauf bien sûr quand tu me poses des questions.

« Tu sais, c'est pas parce que je suis un peu mince que j'ai rien en dessous, tu viens d'en faire la découverte donc maintenant tu sauras. » Dis-je en souriant en coin, me doutant que cela allait te déstabiliser, mais je m'en moque un peu. Tu avais tendu la perche, je n'avais pas pu faire autrement que de la saisir là. Mon bras qui était derrière ton dos, serre légèrement plus ce dernier, pour t'aider à passer un petit fosset, t'attrapant avec force contre moi pour te faire passer, avant donc de rejoindre une route plus sûre. Bien sûr qu'il y avait un malaise entre nous, je ne comprenais d'ailleurs pas pourquoi cela me le faisais, à moi, le mec qui en général en avait un peu rien à foutre de ce genre de choses. Enfin...D'ordinaire.

Alors que je te tenais et qu'on avançait dans une petite allée qui semblait être une propriété privée, je finis par me stopper et donc te stopper, t'observant enfin plus clairement avec les lampadaires qui étaient allumés, avant de lancer :
« Comment tu savais ? Enfin, tout à l'heure. Tu m'as appelé par mon prénom, je ne te l'avais pas dis. » Dis-je en te regardant droit dans les yeux, sans pour autant être grossier en demandant ça, mais juste par pur curiosité.
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