identity card PRÉNOM(S) : Maïk. C'était sur un panneau d'affichage à côté de là où on m'a trouvé alors ils n'ont pas cherché plus loin à l'orphelinat.  AGE : 27ans Je me rapproche dangereusement des trente et je vous avoue que je m'en fou légèrement.  PROFESSION : J'enchaîne des petits boulots où alors je vole quelques trucs dès que je le peux si je m'ennui trop. STATUT SOCIAL : Sur le papier il y a marqué marié mais je crois que c'est plus d'actualitéRACE : Un simple humain  NATIONALITÉ : Brésilien j'ai pas voulu changer malgré tous mes petits voyages. ORIGINES :Brésilien FAMILLE : Ma famille est très rapidement décrite je forme une famille a moi seul.

characterization Ceci est une partie libre, il suffit de mettre des points sur votre personnage. Que ce soit des tics, des manies, des anecdotes, n'hésitez pas à bien remplir cette section, c'est celle qui montre le plus la construction de votre personnage, jusqu'où vous l'aurez pousser. Et puis c'est ce qu'on lit, en général, en tant que membre en recherche de lien. Cette partie peut être aussi longue que vous le voulez, mais doit contenir au minimum cinq points différents.

situation quatre : la grande nouvelle. Cette situation est utilisable par tous les groupes. Vous êtes chez vous, ou à un café avec quelqu'un de proche et cette personne a une grande nouvelle a vous annoncer ! Cette situation est là pour ceux qui ne savent rien du surnaturel et qui ne veulent pas jouer avec pour le moment. N'hésitez pas à... être le plus normal possible !

En face de moi juste le soleil brûlant les vieux immeubles qui tombaient en morceaux. Les rayons dessinaient leurs courbes étranges par moments, le temps passait, les lumières disparaissaient et de nouvelle se mirent à briller. En une seconde la ville s'illumina de toutes les couleurs et s'anima de nouveau. Le jour et la nuit, deux endroits différents, deux mondes dans une même ville. Bangkok. Assis sur le béton d'un toit d'immeuble, le regard perdu dans toute cette vie, inspirant et expirant machinalement la fumée de ma barre de nicotine.

Une douce odeur vient me chatouiller les narines avant de me faire enlacer par une douce chaleur humaine. Assise derrière moi, ses cheveux mielleux se faufilant dans mon cou, son visage enfouit contre moi. Prenant ses mains entre les miennes me laissant bercer par ce moment aussi banal qu'agréable. Laissant cet instant durer avec juste le bruit de la ville autour de nous. Une voix tremblante brisa cet instant, me tirant de ce rêve éveillé. Tournant mon regard vers elle l'air interrogateur je sentais déjà qu'il y allait avoir un problème. Puis en une phrase elle détruisait le monde que je m'étais construit. En une seconde ma vie avec elle était devenu un mensonge, mon avenir que je m'étais imaginé ne devenait plus qu'une utopie. La mâchoire serait, mes mains lâchant les siennes pour finir par me détacher complètement d'elle. Sans dire un mot, je finis par tomber dans le vide avant de retomber sur mes jambes pour faire ce que je savais faire de mieux. Fuir.

Courant de plus en plus vite, la vue trouble noyée par le mal qu'elle venait de me faire, j'allais droit devant moi pourtant j'avais l'impression de revenir des années en arrière. Les battements de mon cœur se mirent à accélérer au rythme de mes foulées. Je devais fuir, repartir, revenir à zéro, tout recommencer de nouveau. Pour elle c'était terminé. Elle décider seule d'écrire "Fin" à notre histoire qui avait commencé tels un film auquel personne ne croit. Les insultes défilaient entre mes lèvres, la rage se mit à grandir de plus en plus n'attendant plus qu'à exploser.

Grimpant le plus haut possible, mes mains laissant la douleur à mon cœur, les plaies se rouvrirent et de nouvelle naissaient. Une fois arrivait au sommet, ma rage se libéra, hurlant a plein poumon, gueulant à en perdre la voix. Tous nos souvenirs défilaient dans mon esprit, son premier regard, nos premières paroles, son petit haussement de sourcils, le sourire que je lui ai dessiné, le premier contacte, sa douce odeur indescriptible, la douceur de sa peau contre la mienne, ses lèvres sucrées, son rire discret, le bleus océan de ses iris, ses petites manies incompréhensibles.

Ma rage finit par s'envoler avec mon cri pour laisser place au chagrin. Il puisait mon énergie, alourdissait mon corps, forçait contre mes jambes jusqu'à me mettre à genoux. M'écroulant à terre ne sachant plus quoi faire, complètement perdu. J'avais prévu toute ma vie depuis que j'étais avec elle, j'étais noyé dans notre relation et maintenant je suis abandonné. Laissé de nouveau avec moi-même.

PSEUDO : LostKoneko PRENOM : Léa AGE : 19 COMMENTAIRE, SUGGESTION ? : J'aime beaucoup trop le style du forum    AVATAR : Marlon Teixeira GROUPE : HumainPERSONNAGE : inventé/scénario

⤐ J'ai vécu dans un orphelinat au Brésil jusqu'à mes 12 ans à peu près. On vire très vite les gamins là-bas et on se retrouve alors dans la rue. Ça me dérangeait pas plus que ça personnellement et puis c'est pas comme si on avait le choix.
⤐ J'ai très vite été repéré par les trafiquants. Il en grouille de partout dans c'pays, du coup ils m'ont recueilli si on peut dire ça comme ça. Alors, je me suis mis à vendre du crack à des ados perdus dans la rue pour pas finir comme eux. Il me fallait de la tune alors tous les moyens sont bons à prendre.
⤐ Tu sais là-bas quand t'es un gamin qui se fait souvent courser par les flics t'apprend très vite à te déplacer rapidement. Je t'avoue que je prenais réellement du plaisir a les semer et en les regardant être de plus en plus loin par-dessus mon épaule. Je crois que c'est mon meilleur souvenir du Brésil.
⤐ Puis j'ai vite quitté le Brésil je pense pas que c'était bien dans la légalité mais, j'étais obligé de partir je pense. Bon quand j'ai vu où j'étais atterris je t'avoue que je tirais un peu plus la gueule. La Russie. Oui, le brésilien était parti en Russie.
⤐ Arrivé en Russie, je ne savais pas trop quoi faire de moi-même. Ne parlant pas la langue et ne connaissant pas ce pays j'ai fini par me retrouver avec d'autres enfants réfugiés de régions différentes et nous avons tous finit dans un pensionnat dans une école.
⤐ Je crois que j'arrivais vraiment pas à me faire à ce pays. Une fois l'école terminée après 2 ans j'ai fini par me trouver un petit boulot dans un garage. Je comptai pas vraiment y rester longtemps je voulais vite me tirer de cet endroit glacial pour retrouver un quelques choses de plus chaud.
⤐ Le boulot au garage ne rapportait pas beaucoup alors j'ai trouvé un petit boulot à côté qui me rappelait le Brésil. Les Russes consommaient autant de drogue qu'au Brésil ce qui était très bien pour mon porte-monnaie alors pendant une année de plus j'ai vendu, vendu jusqu'à pouvoir m'acheter un billet d'avion.
⤐ Bon, je vous avoue j'ai eu chaud aux fesses. Alors, j'ai fait ce que je savais le mieux faire depuis tout petit. Courir et fuir. Je crois que je n'avais jamais autant couru, à la limite de me casser la gueule dans cette neige que je n'avais jamais aimée, j'ai couru encore et encore jusqu'à l'aéroport. Arrivé là-bas j'achetai le premier billet d'avion en espérant que cette fois-ci ça me porterait plus de chance.
⤐ Après plusieurs heures d'avion, la première chose que je vis fut le soleil. Un grand soleil. Enfin j'avais retrouvé ma vitamine. Shanghai. Une énorme ville avec du soleil à volonté ça me rappelé vraiment le Brésil et ça me réjouissait bizarrement. Arrivé là-bas tels un touriste j'étais de nouveau perdu mais cette fois avec le sourire jusqu'aux oreilles.
⤐ Un an après cette ville était comme la mienne. Connaître les moindres ruelles, parcourir tous les toits à m'a portée, courir jusqu'en tomber raide de fatigue et fuir comme un lapin devant les renards qui voulaient ma peau. Oui, je vous l'avoue je crois que mes activités ne plaisaient pas vraiment.
⤐ J'ai pas mal volé de trucs dans cette ville, de la tong jusqu'au kilo poudre. C'était devenu mon activité principale voler, courir et revendre. Je commençais à me faire pas mal d'argent mais, ce n'était jamais assez il me fallait plus toujours plus. Mon banquier m'aimait de plus en plus en voyant mon compte grossir de plus en plus mais, je continuais de vivre entre mes quatre planches de bois économisant la moindre pièce sans savoir à quoi ça me servirait.
⤐ Et puis je l'ai rencontré. D'habitude voler des touristes c'est simple facile et ça rapporte toujours un peu. Mais, celle-là était pire que coriace. Elle m'a couru après à travers tout le quartier pour récupérer son sac je n'avais jamais vu ça. Des filles qui couraient j'en avais vu mais, d'habitude elles n'ont pas cette allure ni ce visage. Vous savez c'est le genre de nana que vous ne verrez qu'à la télé et dans les magazines, qui est beaucoup trop belle pour vous et que quoique vous pensiez ça ne se réalisera jamais. Elle m'a suivi jusqu'à sur les toits et pour la première fois j'ai arrêté de fuir.