THE SORCERERS
we pledge ourselves to the Goddess

Origines
Personne ne sait comment la Déesse est née. En fait, elle n'est pas vraiment née. Tout comme le soleil, la lune était présente dans l'univers, éclairant les nuits de la terre. C'est par un étrange procédé qu'elle commença doucement à avoir une âme. A ressentir des choses, à les voir. Et elle vit tout ce qui se passait sur terre. Elle vit le humains, et à quel point ils étaient nombreux. Elle les vit avoir des enfants, des amis, et elle fut jalouse. Alors, pour la première fois, son esprit pris la forme d'un corps, et elle descendit sur terre. Et elle descendit encore plus bas, aux enfers. C'est là bas qu'elle rencontra la Mort. Un être beau et charmeur, dont l'âme était sombre comme les nuits sur lesquelles elle vieillait. Elle en tomba amoureuse, éperdument. C'était il y a longtemps, des milliers et des milliers d'années... Mais la Mort ne pouvait pas avoir d'enfants, alors la Déesse, frustrée, tua des humains sur la terre pour les offrir en cadeaux à son bien-aimé. Elle leur arracha leur énergie vitale, jusqu'à ce qu'elle ressente un trop plein. Il fallait évacuer toute cette énergie. La Déesse sentit qu'une femme était sur le point d'accoucher, bientôt. Son enfant était faible, et la Lune aimait trop les enfants pour la laisser mourir. Elle insuffla son énergie vitale en lui, et le lia ainsi à elle. Il fut le premier des sorciers.

Comment ils naissent
Les sorciers ne sont pas conçu en tant que tel. Il n'y a pas réellement de gène transmissible. Les sorciers sont choisi par la Déesse. Ce sont, toujours, des enfants qui vont naître avec une maladie, ou une malformation, qui seront destinés à mourir à la naissance, etc. Des êtres si faibles que la Déesse le ressent, et leur insuffle l'énergie vitale volée aux sacrifices commis par ses enfants, sur les humains. L'enfant à naître développe un lien avec elle, puissant, un lien mental qu'il ne pourra jamais réellement briser, malgré tous ses efforts. Le sorcier naît comme les humains, après neuf mois de gestation dans le ventre de sa mère. La mère ne peut être qu'une humaine, ou une sorcière. Elle ne peut pas être une louve, mais peut par contre être une chasseuse, étant donné qu'ils sont humains

Necromancie
Les Nécromanciens sont des sorciers qui ont décidés de ramener quelqu'un à la vie. Il faut savoir que cette pratique est hautement interdite parmi les sorciers. Ils refusent totalement d'en parler aux nouveaux sorciers qui rejoignent le Cercle. En effet, la nécromancie est la branche la plus sombre de la magie. Elle est aussi celle qui permet de se détacher un peu de la Déesse, d’effriter le lien qu'il y a entre le sorcier et elle. En général, ceux qui pratique la nécromancie ne voient que cette solution. Ils ne veulent pas mourir, et ne peuvent vivre sans cet autre personne qui est passé chez la Mort. Une fois sa décision prise, le nécromancien doit rassembler treize humains sur son lieu de sacrifice et les tuer tous selon les règles des rituels (en faisant couler le sang dans le sol, à l'intérieur du pentacle). Le corps du défunt est placé au milieu du cercle, et sous les incantations du sorciers, le sang se déplace jusqu'aux entrailles des enfers, afin d'aller y chercher cette âme que la Mort garde jalousement près d'elle. L'énergie des treize n'est pas donnée à la Déesse. Un sort de cette ampleur requiert tellement d'énergie, qu'elle est consommée sur le champs par le sorcier qui fait le sortilège. Treize vie, c'est une partie du prix à payer pour en récupérer une. Mais ce n'est pas tout. Pendant que le sort prend effet, le sorcier commencera a ressentir une douleur physique qui va rapidement devenir insupportable. Et pourtant, une fois qu'il a commencé, c'est impossible de s'arrêter. Les mots sortent d'eux-mêmes, alors que ses yeux se voilent d'un noir qui ne partira jamais. Son âme est déchirée en deux, l'une est offerte à la Mort, et l'autre reste, maintenue sur terre par la Mère, la Déesse. La peau du désormais nécromancien devient pâle, d'une pâleur de mort, et l'énergie commence vite à manquer. Et pourtant, c'est fait. Le ressuscité se relève, lié à celui qui l'a ramené à la vie. Pour lui, rien ne change, il se réveille dans un corps en vie, avec un coeur qui bat et n'a aucun souvenirs des enfers... Enfin, pas vraiment. Il aura des cauchemars, beaucoup de cauchemars sur un être charmeur et puissant : la Mort. Si le ressuscité était un sorcier, il ne le redevient pas après être revenu sur terre. L'énergie vitale si caractéristique à sa race s'est envolée chez la Déesse lorsqu'il est mort la première fois. Si c'était un loup, par contre, il le redevient, étant donné que cette donnée est inscrite dans l'ADN de ces créatures. Le nécromancien, lui, a besoin d'énergie. Il en a beaucoup moins, ne sait plus réellement faire sa propre énergie magique et doit voler. En tuant. Le prix pour une vie est en réalité des milliers d'autres, mais d'abord et avant tout la sienne, propre. Le nécromancien ne vit qu'à moitié, il est sans cesse froid mais découvrira rapidement – si il a de la chance – qu'il peut ressentir trois émotions : la colère, le désir et l'amour. Un nécromancien ne sera jamais triste, il se fichera de tout, mais aura des colères violentes et meurtrières. Son amour sera sans commune mesure, surtout pour cet être qu'il a sauvé (et qui est bien souvent un être aimé au delà du raisonnable). Mais c'est son désir qui sera intarissable. Un désir de plus, de tout, tout le temps. Plus de pouvoir, plus de corps, plus de chaire sous ses doigts et sous sa langue, parce que seul les jeux de chaire peuvent lui rapporter cette chaleur, lui faire à nouveau croire qu'il est en vie.

Les sacrifices
Chaque mois – à chaque pleine lune, en fait – les sorciers se doivent de se plier à la volonté de leur Mère, la Déesse. Depuis des siècles, une malédiction les force à sortir à l'air libre, là où elle peut, aussi, exercer pleinement son influence sur eux. Les sorciers savent instinctivement ce qu'ils doivent faire. Personne n'apprend à un sorcier à en devenir un, étant donné qu'ils peuvent naître dans n'importe quelle famille. Parfois, ils ont besoin de faire de plus amples recherche dans les livres de sciences occultes ou même sur le net, de nos jours ! D'autres fois, ils sont assez chanceux pour rencontrer un mentor. Un autre sorcier qui les guidera à travers ce qu'ils doivent apprendre, et d'autres fois ils apprennent ensemble avec d'autres sorciers. Dans tous les cas, quand ils atteignent l'âge de 16 ou 17 ans – ça dépend un peu – ils vont commencer à ce sentir mal à l'intérieur. Leur instinct de survie va les faire sortir de la maison, lors de la nuit de pleine lune, et ils vont ressentir ce besoin urgent de tuer. C'est un besoin presque vital, qui inonde leurs sens et leur raison. Les sorciers commettent leur premier crime de manière un peu bateau, en général, mais ils finissent presque toujours par se débarrasser totalement du corps (ce qui est plus simple pour les sorciers du feu, qui le brûle instinctivement). La Déesse protège tous ses enfants, elle les guide, elle leur montre la voie à suivre. Il est cependant déjà arrivé que des sorciers se fassent rattraper par la police, certains s'échappent grâce à leurs talents, d'autres finissent leurs jours en prison... Mais très vite, ceux qui restent comprennent et ils apprennent.
→ Le rituel : il s'agit d'un sacrifice, généralement d'un seul être humain, à la Déesse et à la Mort. Les sorciers connaissent tous très bien l'histoire originelle de leur idylles. Ils l'ont toujours su, quelque part. C'est une histoire dont ils ont rêvés, une histoire qu'ils ont lu et parfois entendu de la bouche d'autres sorciers. Ils savent pourquoi ils font ça, pour donner de l'énergie à la Déesse et pour offrir le cadeau de leur Mère à la Mort, leur Père.
→ Le matériel : les sorciers ont besoin d'un couteau de sacrifice. Il s'agit en fait d'une dague dont la lame est longue et très acérée, il l'aiguise à chaque fois qu'ils s'en servent. Le lame est imprégnée d'une incantation que le sorcier aura lui-même récité et placé sur son arme. Plus le sorcier a de connaissances, plus l'incantation peut être élaborée. Elle permet au sang de toujours s'écouler dans le centre du pentacle, et à la blessure de ne jamais se refermer, sauf si le sorcier lance un charme de guérison. Peut importe à quel point la blessure est importante. C'est une chose que les chasseurs savent très bien, il est très important de ne pas être touché par la dague d'un sorcier. Ensuite, ils ont besoin d'encens et de bougies.
→ Le lieu : le sacrifice doit être fait dans un lieu naturel. Que ce soit une clairière, une prairie, une falaise, ou encore une plage n'a aucune importance. Il est juste primordiale que le sacrifice soit fait dans un lieu qui n'a pas été souillé par l'être humain et dont le sol est pur, ainsi le sang pourra s'écouler jusqu'aux enfers.
→ L'humain et comment le tuer : l'humain est choisi par chaque sorcier de manière différente. Certains répugnent à l'idée de tuer et choisisse des mourants, ou des criminels. D'autres s'en fichent. D'autres, encore, ont un besoin de toujours avoir le même genre de victime : homme, la vingtaine, blond, exemple. Ca dépend et la Déesse se fiche de tout ça, du moment qu'ils sont humains c'est tout ce qui importe. Ensuite, le corps doit être placé au centre du pentacle. Le pentacle est tracé dans l'air avec de l'encens qui brûle. A chaque extrémités de ce pentacle (qui ne se voit donc pas à l’œil nu) se trouve une bougie. Il faut donc cinq bougies. Ensuite, le sacrifice peut commencer. Le sorcier devra réciter sa prière, qui est en fait une longue incantation. Encore une fois, il la connaît sans l'avoir apprise. Et pendant qu'il psalmodie les vers, le sorcier coupe les chevilles et les poignets de sa victime – normalement inconsciente, ou alors bâillonnée et attachée – le sang commence alors à s'écouler et l'énergie vient doucement trouver refuge dans le sorcier. Ensuite, cette énergie repart chez la Déesse. A chaque sacrifice, le sorcier garde un peu d'énergie, c'est aussi pour ça que c'est important, car ça lui rend des forces. Enfin, le sorcier dessine un autre pentacle sur la poitrine de sa victime, du bout de sa dague et, pour finir, il tranche la gorge de l'humain qui meurt après de longues souffrances.

Les compétences
Les sorciers ont toute sorte de compétences qui est propre à leur race. Les compétences propres à ce qu'ils sont se réveillent très vite.
→ Celle qui se réveille en première est la capacité de discerner les auras des gens. A vrai dire, elle naît avec eux, comme une sorte de sixième sens. L'aura est une sorte de faible lueur qui brille autour des autres sorciers. Elle est blanche pour les autres sorciers, et plutôt noire pour les loups. Les humains en ont également une, très faible, plutôt jaunâtre. C'est tout à fait normal, pour les sorciers, de voir le monde comme ça. Au début, ils penseront d'ailleurs que c'est normal pour tout le monde et n'en parleront pas spécialement autour d'eux. Les auras se voient aussi à travers la télévision, étant donné que c'est quelque chose qui fait partie de l'être entièrement, au même titre que les yeux, le nez et la bouche. Les seuls être n'ayant aucune aura sont les nécromanciens. Ils sont vides, littéralement. Chez les loups, les sorciers les plus expérimenté peuvent reconnaître trois différentes aura : alpha, bêta, oméga. C'est une question de puissance de l'aura, et la couleur varie un peu. Légèrement bleutée pour les bêtas et plutôt tirant vers le pourpre pour les alphas.
→ L'élément, cette capacité se réveille quand l'enfant sorcier a connecté avec un élément. Une fois la connexion faite, l'enfant peut contrôler tous les éléments. Cependant le seul élément qu'il pourra contrôler de manière instinctive est celui avec lequel il aura connecté. Pour maîtriser les autres, il devra apprendre le gaélique et parler à l'élément. Toutes les incantations des sorciers sont en gaélique. Le sorcier saura surtout maîtriser son élément, ensuite la difficulté gradue en fonction de l'élément et d'à quel point il est proche ou non du sien. Un sorcier du feu aura un mal fou à maîtriser l'eau, il n'y arrivera peut être même jamais totalement, et un sorcier de la terre aura beaucoup de mal à maîtriser le feu, mais y arrivera bien mieux que l'air, quoi que moins bien que l'eau.
→ Sensorialité renforcée. Ca veut dire que les sorciers sont capables de ressentir l'énergie autour d'eux. Ils sont eux-même fait d'énergie pure, offerte par la Déesse et y sont donc très sensibles. Cette capacité se réveille à partir du moment où ils commencent à faire leurs sacrifices, donc vers 16 ou 17 ans, selon les cas. Ils arrivent à ressentir l'arrivée de quelqu'un, peu importe si cette personne fait ou non du bruit. Cependant, il leur faut être concentré pour ça. Il est donc possible de prendre un sorcier par surprise, surtout lors des nuits de pleine lune, où il est occupé à faire son rituel. Le sorcier est alors beaucoup moins concentré sur l'énergie environnante, étant donné qu'il se concentre sur l'énergie qu'il tire de ses sacrifices.

La connexion
La connexion a un élément est un phénomène très étrange que la plupart des sorciers ont encore du mal à expliquer. Ils savent que ça existent, car ils se rappellent tous de comment ils ont connectés avec leur élément, mais ils seraient bien incapable d'expliquer pourquoi ça se passe et surtout : comment le déclencher. En effet, beaucoup de sorciers – quand ils avaient la chance d'avoir un enfant sorcier – ont essayé de faire leur enfant connecter avec leur élément. Il s'avère que la connexion est quelque chose de très aléatoire. Un enfant victime d'un accident de voiture et dont la voiture brûlera pourra connecter, de la sorte, avec le feu. Car le feu brûlera tout autour de lui sans jamais lui faire de mal. Un enfant de l'air peut connecter avec une chute violente depuis la plus haute branche d'un arbre, et se relever indemne. Il y a plein de manière de connecter, toutes ne sont pas forcément synonyme de possible morts, d'ailleurs. Les enfants de l'eau connectent parfois avec leur élément en prenant un bain. Ce n'est pas parce qu'on est en contact avec l'élément qu'on connecte automatique (autrement, tous les sorcier seraient des sorciers de l'air). C'est le corps et l'énergie magique qui y est diffuse qui décident, à un moment, de connecter cette énergie à l'élément présent autour de l'enfant. Cette connexion se fait violemment dans les cas, par exemple, des accidents et où le corps est forcé à faire la connexion pour ne pas dépérir. Dans ce cas, le sorcier aura une poussée d'adrénaline hors du commun et aura le souffle aussi saccadé que si il avait courru des kilomètres. Il ressentira cependant une grande dose d'énergie dans tout son corps et sera complètement affolé. Dans les autres cas, c'est une sensation de bien-être et de calme intense qui envahit le sorcier, il est dans un presque état de transe et plus rien ne compte pendant plusieurs minutes. Une fois que le sorcier a connecté avec son élément, il est capable de le maîtriser sans parler, c'est instinctif pour lui. Aussi normal que de respirer. Il sait aussi contrôler les autres éléments, mais aura besoin d'apprendre le gaélique et de parler cette langue pour ses incantations. Après la connexion, la volonté d'apprendre le gaélique est souvent comme un instinct, une chose que le sorcier sait qu'il doit faire et qu'il fait d'ailleurs facilement. Il est courant pour les sorciers d'apprendre cette langue en deux ans.





note importante : nous ne vous avons évidemment pas donné l'annexe en entier... A bonne entendeure !